Ordre de la Visitation

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Ordre de la Visitation
de Sainte-Marie
Image illustrative de l’article Ordre de la Visitation
« Vive Jésus »
Ordre de droit pontifical
Approbation pontificale
par Urbain VIII
Institut ordre monastique
Type contemplatif
Spiritualité salésienne
Règle basée sur la règle de saint Augustin
But prière
Structure et histoire
Fondation
Annecy
Fondateur François de Sales & Jeanne de Chantal
Abréviation V.S.M.
Autres noms visitandines
Site web Fédérations françaises de l’ordre de la Visitation
Liste des ordres religieux

L'ordre de la Visitation de Sainte-Marie (en latin : Ordo Visitationis Beatissimae Mariae Virginis) ou les Visitandines est un ordre monastique féminin de droit pontifical.

Histoire[modifier | modifier le code]

Fondation[modifier | modifier le code]

Plaque relatant la fondation de l'ordre en 1610 à Annecy.

En 1604, Jeanne-Françoise Frémyot, baronne de Chantal, jeune veuve de 28 ans et mère de quatre enfants, rencontre à Dijon l'évêque de Genève, François de Sales. Entre eux, va s'établir une grande amitié spirituelle, qui va la pousser à venir s'installer près de lui à Annecy et à fonder l'ordre de la Visitation Sainte-Marie.

Jeanne de Chantal, sous la direction spirituelle de François de Sales, accepte de diriger un groupe. Il voulait que celui-ci soit ouvert à toutes les femmes même à celles qui étaient refusées dans les autres ordres monastique : les femmes âgées, veuves ou handicapées. François de Sales propose à ses « filles » une vie d’humilité et d’effacement. Il veut doter l’Église de filles d’oraisons, sans pompe. Il choisit le nom de Visitation pour deux raisons. L’humilité de Marie qui, lors de l'épisode évangélique de la Visitation, où la Vierge Marie, enceinte du Christ s'en va aider sa cousine Élisabeth âgée et enceinte de Jean-Baptiste. La seconde est que la fête de la Visitation (le à l’époque) « était peu solennisée. »[1].

Le premier groupe est formé le , comprenant Jeanne de Chantal, Jacqueline Favre[note 1], Jeanne-Charlotte de Bréchard et Anne-Jacqueline Coste s'installent à Annecy, dans les États du duc de Savoie, dans une petite maison des faubourgs, la « maison de la Galerie », qui se trouvait le long du chemin conduisant chez les frères capucins, et mise à leur disposition par le duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie[note 2],[note 3]. Les hasards des contretemps voulurent que la fondation prévue pour la Pentecôte ne se réalise que pour le dimanche de la Trinité qui tomba cette année le jour de la Saint-Claude. Dès octobre, la communion quotidienne est instaurée dans la petite communauté.

Après une année de noviciat sous la conduite de François de Sales, les quatre femmes de cette petite communauté font profession de foi le .

Développement[modifier | modifier le code]

Saint François de Sales donnant la Règle de l'ordre de la Visitation de Sainte-Marie à sainte Jeanne de Chantal.
Visitandine.

La Communauté quitte le la « maison de la Galerie » devenue trop petite pour accueillir plus de quatorze personnes. Jeanne de Chantal décide d'acquérir la maison Nycollin, proche et située entre le couvent et le Thiou. Cependant très vite l'affluence des vocations conduit Jeanne de Chantal à chercher à ouvrir un deuxième couvent ; elle tente en vain de racheter la « maison de la Galerie ». Cependant, les sœurs réussiront à la racheter en 1657.

Marguerite de Savoie, duchesse de Mantoue, fille du duc Charles-Emmanuel Ier de Savoie et de Catherine-Michelle d'Espagne pose le la première pierre du monastère à Annecy qui sera terminé en 1614.

Des oblates qui peuvent visiter les malades[modifier | modifier le code]

Certains biographes ont affirmé que les religieuses seraient « visitandines » car elles auraient comme tâche principale de visiter malades et pauvres et de les réconforter. Ils font de François de Sales le précurseur de Vincent de Paul qui créera les Filles de la Charité. C'est une erreur historique. Leur tâche principale était et reste la prière, la vie d'oraison.

Cependant il est vrai qu'à compter du , certaines sœurs visitent les malades de la ville d'Annecy. Une fois par mois, deux sœurs pouvaient sortir à tour de rôle de la maison pour aller visiter des malades et ainsi garder le lien avec le monde. Cette situation était possible, car la Visitation était alors une congrégation d'oblates.

Voici comment François de Sales lui-même décrivait ces premières visitandines 1616[2] :

« Nous avons en cette ville d'Annecy une très dévote et vraiment très sainte Congrégation de femmes, veuves et vierges, qui pour la plupart sont de très noble extraction [...]. Elles vivent toutes ensemble et en communauté, sous l'obéissance d'une Supérieure élue par elles tous les trois ans ; observent strictement cette obéissance, s'adonnent chaque jour à l'oraison mentale, font visiter et secourir avec une charité incroyable, par quelques-unes d'entre elles, les pauvres femmes malades de la ville. [...] Entre autres choses, la Congrégation pratique cette charité, de recevoir les femmes qui, pour la faiblesse de leur complexion ou pour des infirmités corporelles, ne peuvent entrer dans les autres Ordres, pourvu qu'elles aient l'esprit bon et le cœur sincère [...] J'ajoute encore un point très important : cette Congrégation, n'ayant pas les vœux solennels d'obéissance, chasteté et pauvreté, bien que ces trois vertus s'y observent strictement, n'est pas un Ordre religieux formel, mais une Congrégation d'Oblates. Sa Sainteté aimerait peut-être qu'on en fait un Ordre religieux, avec l'obligation de la clôture selon les prescriptions du Concile de Trente ; cela me serait très facile, pourvu qu'Elle voulut bien agréer que les choses fussent déterminées suivant le Mémoire. »

— François de Sales, Lettre MCXCVI, avril 1616

Quand, dans l’hiver 1614-1615, un projet de fondation est envisagé à Lyon, cardinal de Marquemont, archevêque de Lyon, veut que cette maison respecte les directives du Concile de Trente.

Comme le montre la lettre de François de Sales ci-dessus, il est prêt à cette modification, afin d'obtenir que la Visitation puisse devenir un ordre reconnu par Rome. Aussi, l'orientation apostolique de visite aux malades est abandonnée.

Il est important de souligner que l'on ne trouve nulle trace dans les œuvres complètes du saint, de la citation qui lui est attribuée par erreur et reproduite sur de nombreux sites[3]

« Une simple congrégation de femmes sans vœux perpétuels, non cloîtrées, actives, ouvertes à toutes les personnes, infirmes, voire malades ; afin de s’occuper à l’extérieur des pauvres, des malades et des indigents. La rigueur de cet institut impliquerait une vie spirituelle développée, avec pour corollaires l’obéissance, la complaisance mutuelle, la douceur, le respect des règles fondées sur l’humilité, la chasteté, la pauvreté. »

Ordre cloîtré[modifier | modifier le code]

De 1615 à 1616, il rédige donc les Constitutions de l’Ordre et fait de la Visitation un Ordre cloîtré. Ces constitutions seront approuvées par une bulle papale d’Urbain VII du .

La fondation du second monastère de l’Ordre à Lyon intervient en 1615, dans un premier temps rue du Griffon, aux Terreaux, près la chapelle Saint-Claude, puis, deux ans plus tard à Bellecour[4]. François de Sales meurt le lors d'une visite au couvent de la Visitation de Bellecour.

Jeanne de Chantal est appelée supérieure et fondatrice partout en France, elle est élue supérieure douze fois dans neuf communautés. Elle visite et entretient des relations épistolaires avec le plus grand nombre de monastères.

La première édition des règles et Constitutions est publiée le . Le , Paul V accorde le statut d’Ordre religieux sous la règle de saint Augustin à la Visitation.

Entre-temps, une maison est fondée à Moulins en aout 1616[5]. Suivra la fondation à Grenoble en du Couvent Sainte-Marie d'en-haut[6].

Lorsque saint François de Sales meurt, l'Ordre regroupe alors treize monastères (Annecy, Lyon, Moulins, Grenoble, Bourges, Paris, Montferrand, Nevers, Orléans, Valence, Dijon, Belley et Saint-Étienne).

Les premières Mères commencent en 1624 la rédaction du coutumier qui sera imprimé à la fin de l’année.

De 1626 à 1627, elles mettent en forme et rédigent des réponses qui seront imprimées en 1628, avec ordre formel qu’elles ne sortent jamais des monastères.

La question d’une supérieure générale est soumise le aux évêques de France. Réunis au Parloir du Premier [ ? ] de Paris, ils se rangent derrière la volonté de saint François de Sales pour l’autonomie des monastères.

En 1636, à Annecy, un deuxième monastère, Saint-Joseph, est fondé Place aux Bois. D'autre biens sont achetés dans les alentours de la maison Nycollin, avec comme ambition de constituer un véritable grand monastère.

À la mort de sainte Jeanne de Chantal le , l'Ordre compte déjà 87 monastères. Le fameux couvent des Visitandines de Chaillot est consacré en 1651 ; il accueillera Mademoiselle de La Fayette, amie de Louis XIII, qui en deviendra supérieure, et c'est ici que fut élevée Henriette de France, future duchesse d'Orléans.

En 1657, les sœurs réussissent à racheter la « maison de la Galerie » qui deviendra un lieu de retraite, avant d'accueillir un pensionnat de jeunes filles jusqu'à la Révolution française.

Du XVIIIe au XXIe siècle[modifier | modifier le code]

Le monastère des Sœurs de la Visitation à Braga au Portugal.

L'ordre de la Visitation est fondé en 1784 au Portugal et y maintient aujourd'hui trois monastères : à Braga, à Vila das Aves et à Batalha. Les Sœurs de la Visitation au Portugal travaillent dans la production et la distribution des emblèmes du Sacré-Cœur de Jésus (comme scapulaires de dévotion), le même que sainte Marguerite-Marie Alacoque a fait dans le passé.

En , l’ordre de la Visitation, comme tous les ordres religieux, est interdit en France. Les 129 communautés françaises sont dispersées en 1793. Les sœurs tentent alors de s'enfuir vers l'Italie en emportant avec elles les reliques de François de Sales et de Jeanne de Chantal, mais sont rattrapées à une quinzaine de kilomètres à Duingt. Elles sont autorisées à continuer leur voyage, mais les reliques sont confisquées et rapportées à Annecy.

L’Ordre est rétabli en France en 1805 par Napoléon à la demande de sa mère Laetitia. Cinquante et un monastères sont rétablis, et quatorze nouvelles fondations sont enregistrées avant 1850.

Le , quatre sœurs sont de retour à Annecy et s'installent à la « maison Recordon », rue Saint-Claire, dans l'ancien hôtel Bagnoréa, en attendant la construction du nouveau monastère, sur un terrain situé entre les actuelles rues Royale, de la Poste, Vaugelas et de la Gare. Après quatre années de travaux, les sœurs peuvent s'installer dans leur nouveau monastère. Mais construit à la hâte et à l'économie, il devra subir de nombreux travaux qui dureront jusqu'en [7].

Expropriées au début du XXe siècle par les lois anticatholiques de la Troisième République, les Visitandines vont établir un nouveau monastère en 1911, au pied du Semnoz, juste à côté de la future basilique de la Visitation dont les travaux ont commencé en 1909.

En 2006, l'Ordre, qui a connu 356 fondations, compte 155 monastères actifs. On peut estimer à 80 000 le nombre des visitandines au cours des siècles dont 3 000 vivant en prière en 2006. À Annecy, la communauté regroupe une quinzaine de sœurs cloîtrées qui vivent de la fabrication d'hosties, de la réalisation de broderies et de recettes.

Spiritualité - Spécificités[modifier | modifier le code]

L'ordre voulu par François de Sales, apôtre du Sacré-Cœur et de la douceur, accueille toutes les femmes quelle que soit leur condition. Contrairement aux autres ordres en expansion au début du XVIIe siècle, les femmes âgées, les veuves, les malades et les handicapées peuvent être acceptées. La règle n'impose aucune contrainte aux femmes de plus faible complexion.

Autre spécificité voulue par saint François de Sales qui, comprenant l'influence que les évêques pouvaient avoir sur les communautés religieuses, souhaite que chaque monastère soit autonome et libre de ses décisions face à l'évêque du lieu qui assiste par contre aux grandes décisions de la communauté dont l'élection de la supérieure pour trois ans.

Visitandines célèbres[modifier | modifier le code]

Marguerite-Marie Alacoque
Marie-Marthe Chambon
Les moniales visitandines martyres espagnoles

Monastères en France[modifier | modifier le code]

Gravure d'après François-Victor Sabatier, Vue du Monastère de la Visitation Sainte-Marie de Boulogne-sur-Mer.
Le monastère des Sœurs de la Visitation à Scy-Chazelles.

Monastères à l'étranger[modifier | modifier le code]

L'ancien monastère des Sœurs de la Visitation à Eurasburg.
  • en Allemagne
  • en Argentine
    • Monastère de la Visitation de Pilar : fondé en 1876, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Río Cuarto : fondé en 1992, en activité.
  • en Autriche
    • Monastère de la Visitation de Vienne : fondé en 1717, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Thurnfeld.
    • Monastère de la Visitation de Gleink, fondé en 1832, transféré de 1940 à 1945 à Beverberg, puis revenu à Gleink (commune intégrée à celle de Steyr). Monastère fermé en 1977.
  • en Croatie
    • Monastère de la Visitation de Zagreb.
  • au Chili
    • Premier monastère de la Visitation de Santiago du Chili : fondé en 1877, en activité.
    • Deuxième monastère de la Visitation de Santiago du Chili : fondé en 1921, en activité.
  • en Colombie
    • Monastère de la Visitation de Santa Fe : fondé en 1892, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Bosa : fondé en 1918, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Manizales : fondé en 1924, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Medellín : fondé en 1957, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Apartadó : fondé en 1993, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Bucaramanga : fondé en 1981, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Málaga : fondé en 1988, en activité.
    • Monastère de la Visitation de San Juan de Pasto : fondé en 1922, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Marinilla : fondé en 1907, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Pensilvania : fondé en 1991, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Soatá.
  • en Corée du Sud
    • Monastère de la Visitation de Yeoncheon : fondé en 2015, en activité.
  • en République Dominicaine
    • Monastère de la Visitation de Puerto Plata : fondé en 1979, en activité.
    • Monastère de la Visitation de La Enea : fondé en 1986, en activité.
  • en Équateur
    • Monastère de la Visitation de Quito : fondé en 1949, en activité.
    • Monastère de la Visitation de El Chaco : fondé en 1990, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Latacunga : fondé en 1994, en activité.
  • en Espagne
    • Premier monastère de la Visitation de Madrid : fondé en 1749, en activité.
    • Deuxième monastère de la Visitation de Madrid : fondé en 1798, en activité.
    • Troisième monastère de la Visitation de Madrid : fondé en 1907, fermé en 2018.
    • Monastère de la Visitation de Vitoria-Gasteiz : fondé en 1879, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Burgos : fondé en 1892, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Santander : fondé en 1895, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Saint-Sébastien : fondé en 1905, fermé en 2019.
    • Monastère de la Visitation de Salamanque : fondé en 1910, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Barcelone : fondé en 1874, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Valladolid : fondé en 1860, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Godella : fondé en 1879, fermé en 2017.
    • Monastère de la Visitation d'Oviedo : fondé en 1881, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Vigo : fondé en 1933, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Lugo : fondé en 1900, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Palma de Mallorca : fondé en 1921, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Cordoue : fondé en 1951, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Grenade : fondé en 1902, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Séville : fondé en 1894, en activité.
  • aux États-unis
    • Monastère de la Visitation de Mobile : fondé en 1833, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Philadelphie : fondé en 1870, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Rockville : fondé en 1927, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Snellville.
    • Monastère de la Visitation de Toledo : fondé en 1915, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Tyringham.
    • Monastère de la Georgetown.
    • Monastère de la Mendota Heights.
    • Monastère de la Minneapolis : fondé en 1989, en activité.
    • Monastère de la Brooklyn : fondé en 1855, en activité.
  • au Guatemala
  • en Hongrie
    • Monastère de la Visitation de Budakeszi: fondé en 1928, en activité
  • en Irlande
    • Monastère de la Visitation de Stamullen : fondé en 1955, en activité.
  • en Italie
    • Monastère de la Visitation de Via Galla Placidia (Rome) : fondé en 1671, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Via La Corsesca (Rome).
    • Monastère de la Visitation de San Vito : fondé en 1708, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Pistoia : fondé en 1737, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Bologne : fondé en 1819, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Soresina : fondé en 1816, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Baggiovara : fondé en 1963, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Brescia : fondé en 1818, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Trévise : fondé en 1913, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Côme : fondé en 1819, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Acireale : fondé en 1926, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Rosolini : fondé en 1960, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Gênes : fondé en 1871, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Corfinio : fondé en 1991, en activité.
    • Monastère de la Visitation de San Giorgio del Sannio : fondé en 1737, en activité.
    • Monastère de la Visitation de San Pancrazio : fondé en 1827, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Moncalieri : fondé en 1638, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Lucques : fondé en 1820, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Taurianova : fondé en 1992, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Pignerol : fondé en 1634, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Reggio de Calabre : fondé en 1754, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Salò : fondé en 1712, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Palerme : fondé en 1731, en activité.
  • en Lituanie
  • au Mexique
    • Monastère de la Visitation de Mexico : fondé en 1949, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Guadalajara : fondé en 1957, en activité.
    • Monastère de la Visitation de León : fondé en 1950, en activité.
    • Monastère de la Visitation d'Aguascalientes : fondé en 1983, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Colima : fondé en 1991, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Monterrey : fondé en 1981, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Morelia : fondé en 1983, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Torreón.
    • Monastère de la Visitation de Tapalpa.
  • au Panama
    • Monastère de la Visitation de Las Cumbres : fondé en 1921, en activité.
  • au Paraguay
    • Monastère de la Visitation de Ciudad del Este : fondé en 1981, en activité.
  • aux Pays-Bas
    • Monastère de la Visitation de Tilburg : fondé en 1885, fermé en 1986.
  • au Pérou
    • Monastère de la Visitation de Lima : fondé en 1890, en activité.
  • en Pologne
Monastère de la Visitation de Varsovie.
    • Monastère de la Visitation de Cracovie, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Jasło, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Rybnik, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Varsovie, en activité.
  • au Portugal
    • Monastère de la Visitation de Batalha : fondé en 1784, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Braga : fondé en 1879, en activité.
    • Monastère de la Visitation de Vila das Aves : fondé en 1887, en activité.
  • au Royaume-Uni
    • Monastère de la Visitation de Wealden : fondé en 1804, en activité.
  • au Salvador
    • Monastère de la Visitation de San Salvador : fondé en 2010, en activité.
  • en Suisse
    • Monastère de la Visitation de Fribourg.
  • en République tchèque
  • en Uruguay
    • Monastère de la Visitation de Progreso : fondé en 1856, en activité.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Le blason de monastères de l'Ordre de la Visitation est « d'or, au cœur de gueules, percé de deux flèches d'or empennées d'argent, passées en sautoir au travers du cœur, chargé d'un nom de Jésus et de Marie d'or (IHS et MA superposés), enfermé d'une couronne d'épines de sinople, les épines ensanglantées de gueules, une croix de sable fichée dans l'oreille du cœur »[16]. François de Sales lui même a dessiné ce blason[17],[note 8].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, Splendeurs dévoilées. Cinq siècles d’art à la Visitation, Paris, Somogy éditions d’art, 2007, 176pp., 140 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, Fastes et exubérance pour les saints de la Visitation, Paris, Somogy éditions d’art, 2008, 192 pp. 170 ill.
  • Danièle Véron-Denise, Jean Foisselon et Gérard Picaud, De fleurs en aiguille. L’art de la broderie chez les visitandines, Paris, Somogy éditions d’art, 2009, 248 pp., 248 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, Au cœur de la Visitation. Trésors de la vie monastique en Europe, Paris, Somogy éditions d’art, 2010, 272pp., 270 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud (dir.), De l'ombre à la lumière. Art et Histoire à la Visitation 1610-2010, Paris, Somogy éditions d’art, 2011, 288pp., 310 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud (dir.), Sacrées Soieries. Étoffes précieuses à la Visitation, Paris, Somogy éditions d’art, 2012, 312pp., 320 pp.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, À tout cœur. L’art pour le Sacré Cœur à la Visitation, Paris, Somogy éditions d’art, 2013, 280pp., 310ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud (dir.), En tous points parfaits. Œuvres brodées pour la Visitation aux XIXe et XXe siècles, Paris, Somogy éditions d’art, 2014, 200pp. 190 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, La Ferveur de vivre. Nous, visitandines, quatre siècles de présence à Moulins et Nevers, Paris, Somogy éditions d’art, 2015, 336pp., 320 ill.
  • David Marguin, Jean Foisselon et Gérard Picaud, Aux sources de la Visitation. François de Sales et Jeanne de Chantal, Paris, Somogy éditions d’art, 2016, 208pp., 192 ill.
  • Martine Gauvard, Jean Foisselon et Gérard Picaud, Fils de lin, lumière de l’autre. Modes et dentelles à la Visitation, Paris, Somogy éditions d’art, 2017, 272pp., 303 ill.
  • Jean Foisselon, Aloys Lauper et Gérard Picaud (dir.), Quand la Suisse ouvre ses coffres. Trésors de la Visitation de Fribourg, Paris, Somogy éditions d’art, 2018, 320pp., 340 ill.
  • David Marguin, Jean Foisselon et Gérard Picaud, Je vous salue… Paris. Le Premier monastère parisien de la Visitation, 1619-2019, Moulins, Musée de la Visitation, 2019, 320pp., 330 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, Peindre par foi, Peinture, enluminure et dessin à la Visitation, Moulins, Musée de la Visitation, 2020, 248 pp, 372 ill.
  • Jean Foisselon et Gérard Picaud, Les fées des "Ré", Récupérer, réaliser, réemployer à la Visitation, Moulins, Musée de la Visitation, 2021, 232 pp, 250 ill.
  • Gérard Monthel, L'écrit & l'image, Ordre de la Visitation Sainte-Marie, Une histoire du Livre & de l'Iconographie, 1610, Bourg-en-Bresse, Éditions A. Bonavitacola, 2014, XXI + 587 p., 900 ill.
  • Marie-Ange Duvignacq-Glessgen, L'Ordre de la Visitation à Paris aux XVIIe et XVIIIe siècles (coll. « Histoire religieuse de la France », 3), Paris, Cerf, 1994.
  • Laurent Lecomte, Religieuses dans la ville. L'architecture des Visitandines en France (XVIIe - XVIIIe siècles), Paris, Éditions du Patrimoine, 2013.
  • Roger Devos, L'origine sociale des Visitandines d'Annecy aux XVIIe et XVIIIe siècles. Vie religieuse féminine et société, Académie salésienne, Annecy, 1973, 325 pages.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Jacqueline Favre sera successivement supérieure des monastères de Lyon, Montferrand, Dijon, Paris et Chambéry.
  2. Ce premier couvent fut détruit au XIXe siècle pour céder la place à l'hôpital.
  3. L'évêque de Genève, chassé de Genève, devenue la « Rome des protestants », avait alors choisi de s'installer à Annecy.
  4. Le monastère est transformé en caserne en 1792, et détruit en 1904.
  5. Depuis 2012, les locaux abritent la maison diocésaine.
  6. le couvent est racheté par les Sœurs de l'Immaculée Conception de Saint-Méen-le-Grand pour en faire un établissement scolaire.
  7. Les lieux sont occupés par la préfecture d'Indre-et-Loire depuis 1803.
  8. Le , saint François de Sales écrivait à sainte Jeanne de Chantal : « Dieu m'a donné cette nuit la pensée que notre maison de la Visitation est par sa grâce, assez noble et assez considérable pour avoir ses armes, son blason, sa devise et son cri d'armes. J'ai donc pensé qu'il nous faut prendre pour armes un cœur unique, percé de deux flèches, enfermé dans une couronne d'épines, ce pauvre cœur servant dans l'enclavure à une croix qui le surmontera, et sera gravé des sacrés noms de Jésus et de Marie ».

Références[modifier | modifier le code]

  1. David Marguin et Jean Foisselon, Aux sources de la Visitation, Paris, Somogy, , 208 p. (ISBN 978-2-7572-1056-7), p131-152.
  2. François de Sales, Œuvres complètes. Tome XVII - Lettres, Annecy, J. Aubry, , p. MCXCVI.
  3. François de Sales, Oeuvres complètes, Annecy, Nierat, E. Vitte puis J. Abry, 1892-1925 (lire en ligne).
  4. Jean-Baptiste Martin, Histoire des églises et chapelles de Lyon. Tome 11908-1909., Lyon, Lardanchet, , 428 p., p. 134.
  5. Jean Foisselon, La Ferveur de vivre, Somogy, , 320 p. (ISBN 978-2-7572-0914-1).
  6. J.-J.-A. Pilot de Thorey, Église et ancien couvent de Sainte Marie d'En Haut à Grenoble, Grenoble, Altier, .
  7. L'Essor savoyard du 13 mai 2009, page 8.
  8. Etienne Catta, La Visitation Sainte-Marie de Nantes, 1630-1792 : la vie d'un monastère sous l'Ancien Régime, , 574 p. (ISBN 978-2-7116-4020-1, lire en ligne), p. 285.
  9. Octave Fidière (1855-1904), Les femmes artistes à l'Académie royale de peinture et de sculpture, Paris, Charavay frères, (BNF 30434515, lire en ligne), p. 20-22.
  10. « Le couvent de la Visitation à Mâcon », article de Georges Berthoud paru dans la revue « Images de Saône-et-Loire » no 149 de mars 2007, pages 6 à 8.
  11. Forez histoire : Le dôme et les martinets de la colline.
  12. « Les Visitandines de la rue Saint-Antoine ont trouvé asile rue Denfert-Rochereau, et celles de la rue Saint-Jacques rue de Vaugirard...; » Maurice Dumolin, « Les visitandines de la rue du Bac», Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris, 1936, p. 41. Numérisé sur gallica.
  13. Maurice Dumolin, « Les visitandines de la rue du Bac », Bulletin de la Société de l’Histoire de Paris, 1936, p. 28-41.
  14. Martine Balout (photogr. Rémi Philippon), « La Visitation, une histoire de religieuses en quatre actes », dans Périgueux insolite, La Crèche, La Geste, coll. « Beau petit pays », (ISBN 979-10-353-0294-8), p. 73-78
  15. Sophie Grand, « Le couvent de la Bade, à Riom, a abrité trois communautés religieuses au fil des siècles », La Montagne, (consulté le ).
  16. Jean Foisselon, Splendeurs dévoilées, Cinq siècles d'Art à la Visitation, Somogy, , 172 p. (ISBN 978-2-7572-0100-8), p26.
  17. François de Sales donne un blason à l'Institut : un cœur percé de deux flèches (l’amour de Dieu et l’amour du prochain).

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