Homosexualité dans l'islam

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Un roi pointe une image de son fils et de son tuteur, qui en est tombé amoureux. Ata'ullah bin Yahyá 'Ata'i, illustration d'un manuscrit du XVIIe siècle.

Les relations sexuelles entre hommes ont été considéré de diverses manières au long de l'histoire de l'islam et du monde islamique. Le Coran ne dit rien d'explicite à ce sujet, mais les écoles traditionnelles de loi islamique décrivent généralement l'homosexualité comme une turpitude, condamnée moralement et socialement dans sa pratique publique ou dans l'incitation à sa pratique. Dans certains pays appliquant des formes de droit islamique, la sodomie est un crime dont la punition peut aller jusqu'à la lapidation.

Histoire[modifier | modifier le code]

Empire ottoman[modifier | modifier le code]

Danseuse köçek ottomane au XIXe siècle.

Époque coloniale[modifier | modifier le code]

Selon une étude critique de la question, « l’utilisation par les théologiens musulmans contemporains d’une terminologie comme « sexualité contre nature » ou « sexualité pathologique » pour qualifier l’homosexualité (appelée liwāṭ, ou šudūd gǐ nsī) renvoie à la caractérisation occidentale de l’homosexualité telle que constituée au XIXe siècle; (...), ces caractères ne sont pas opérants pour la période médiévale » [1].

Ce sera à partir d'un héritage culturel étranger, que désormais la gravité de la sodomie sera décrite comme étant son opposition avec la finalité des rapports charnels, donc le fait qu'elle est nuisible à la procréation et à la pérennité de l'espèce humaine. Selon Benkheira, il est très clair qu'un débat très important sur la sodomie entre époux a eu lieu au VIIIe siècle[2]. Mezziane précise, de même, que l'argumentation sur les raisons de l'interdiction de la sodomie homosexuelle - non plus comme acte d'apostasie (irtidat comme pour le peuple de Loth) ou d'insoumissions aux prescriptions de Dieu (fisq), mais comme un acte contre nature - a été élaborée pour les besoins de la cause assez tardivement[3]. La chercheuse Jocelyne Dakhlia reconnaît une place importante de l’homoérotisme vis-à-vis des jeunes éphèbes dans le monde musulman ou entre femmes jusqu'au XIXe siècle, ce qui, pour El-Rouayheb[Qui ?], n'est pas contradictoire avec une condamnation de l'acte homosexuel[4].

Droit islamique[modifier | modifier le code]

Dans diverses conceptions de l'islam, dont certaines sont aujourd'hui dominantes dans la plupart des pays du monde islamique, l’homosexualité est vue comme un péché[5].

Hadiths[modifier | modifier le code]

Certains hadiths attribués à Mahomet, prophète de l'islam, condamnent l'homosexualité, et prescrivent parfois également la peine de mort comme sanction, sans toutefois préciser comment pratiquer cette exécution[6]. Or, tous les hadiths présentés sur la question par les jurisconsultes pour appuyer la condamnation à mort ont été critiqués pour leur authenticité ; ainsi d'après ibn Hajar al-Asqalani, il n'existe pas de consensus sur un hadith authentique remontant jusqu'à Mahomet sur cette sentence[7]. C'est aussi ce qu'affirme l'anthropologue et historien Mohammed Mezziane dans Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle[8].

Doctrine ancienne[modifier | modifier le code]

Le chercheur Mohammed Hocene Benkheira souligne que, dans l'islam des origines, seule la sexualité entre partenaires de sexes opposés est autorisée, la sodomie entre mâles étant décrite comme une « abomination sans pareil », un « crime horrible et révoltant » , car « il ne peut y avoir d'union qu'hétérosexuelle » par le vagin, lieu de la procréation et non l'anus prévu pour un autre effet[2]. Benkheira précise que la sodomie masculine entre mâles est considérée comme autrement grave que l'adultère et la fornication ; alors que la sodomie entre époux suscite la « malédiction divine »[2]. La sexualité intra-féminine, quant à elle, est considérée comme moins grave, ne mettant pas en péril la virilité du « sexe fort »[2]. Toute relation sexuelle hors du cadre « sacré et divin » du mariage hétérosexuel est donc interdite dans tous les ouvrages de jurisprudence islamiques[9]. Si aucune allusion de la bouche de Mahomet faisant l'unanimité des savants du monde musulman[7],[8] ne condamne clairement l'homosexualité (par une peine légale), il y a en tout cas un consensus général sans divergence entre les Sahabas et l'ensemble des savants de l'islam pour condamner l'homosexualité à cette époque, d'une façon ou d'une autre, par une poursuite judiciaire, pouvant techniquement aller de la peine de mort selon certaines traditions, à l'abandon de poursuite dans le cadre du fonctionnement juridique de la charia et du fiqh[10]. Les imams Mâlik ibn Anas et Muhammad bin Idrîs al-Châfi'î classent les homosexuels avec les adultérins, qu'ils soient eux-mêmes mariés ou pas.[réf. nécessaire]

Le shah Abbas Ier enlaçant un jeune page servant d'échanson (début XVIIe).

Doctrines récentes[modifier | modifier le code]

Interrogé sur la question, Tareq Oubrou, imam de Bordeaux, souligne que les pays sanctionnant actuellement l'homosexualité par la peine de mort répondent d'une mauvaise interprétation des textes sacrés, « sur des hadiths non authentiques ». Pour Oubrou, « aucun texte univoque, authentique, ne fait mention d'une quelconque sanction contre les homosexuels. Éthiquement parlant, le Coran n'admet pas l'homosexualité. Mais le passage de cette condamnation morale à une condamnation juridique n'existe pas »[11].

Une distinction est faite, dans les milieux savants et soufis, entre l'homosexualité et l'amour des éphèbes (amrad). Pour les soufis, la beauté des éphèbes est une manifestation de la beauté divine[12].

Débats et visibilité dans le monde contemporain musulman[modifier | modifier le code]

La Fondation Al-Fatiha à la marche des fiertés de San Francisco 2008.
Homme bisexuel se revendiquant LGBT et musulman à la marche des fiertés LGBT Paris 2018.

L'homosexualité reste globalement mal perçue dans le monde musulman actuel, souvent présenté comme conservateur et traditionaliste. Aussi, est-elle interdite par la loi dans une majorité de pays de culture musulmane. Les personnes homosexuelles y forment donc une minorité discriminée, souvent persécutée[13],[14].

En 2011, seuls deux imams se sont déclarés ouvertement homosexuels : Moulana Muhsin Hendricks et Daayiee Abdullah (exerçant à Washington aux États-Unis). Le premier considère qu'il est « possible d'être un bon musulman tout en étant homosexuel ». Le second a déclaré : « Être un bon musulman signifie être en paix dans son cœur et son âme. Il faut atteindre le point où deux pôles de sa vie, sa foi et sa sexualité, sont réconciliés. Et mon étude personnelle du Coran m'a montré que c'était possible ». Les deux hommes s'accordent sur le fait que la communauté musulmane n'est pas encore prête à accepter l'homosexualité et qu'il faudra du temps avant que les regards évoluent. L'imam Hendricks a créé en Afrique du Sud une association d'homosexuels musulmans, « The Inner Circle », afin de « lutter contre l'intériorisation de l'homophobie qui conduit au suicide certains musulmans homos et contre les mariages forcés et la pression sociale qui pousse des homos à mener une double vie »[15].

D'autres imams ont adopté des positions assez progressistes sur la question LGBT comme l'imam de Bordeaux Tareq Oubrou, pour qui ni le Coran ni la Sunna ne condamnent l'homosexualité, ajoutant que l'homophobie est contraire aux principes de l'islam[11]. Il souligne que l'homosexualité « n'est pas préconisée par l'islam, mais que les musulmans homosexuels sont des musulmans à part entière. Le fait de les stigmatiser, de les violenter, de les harceler est antinomique avec l'éthique commune »[11]. Abdel Nour Brado, représentant de la Junta Islamica de Cordoue, déclare qu'« il n'y a dans le Coran aucune référence contre l'homosexualité. Il faut débattre de ce sujet entre nous et comprendre que célébrer des mariages religieux entre gays serait la meilleure réponse des musulmans vivant en Occident à ceux qui persécutent les homosexuels dans le monde musulman. »[16]

Plusieurs associations de gays musulmans se sont créées au cours des dernières années, dont la Fondation Al-Fatiha (fondée en 1998 aux États-Unis), HM2F (pour « Homosexuel-les Musulman-es de France », créée en par Ludovic-Mohamed Zahed, également auteur de l'ouvrage intitulé Le Coran et la Chair), ou Merhaba (en Belgique). L'association chrétienne française LGBT David et Jonathan a également ouvert le groupe Abu Nuwas (du nom du poète perse) pour répondre à une demande de jeunes gays musulmans.

Droit étatique[modifier | modifier le code]

L'homosexualité masculine est un crime dans la plupart des pays à majorité musulmane. En revanche, le lesbianisme n'en est un que dans près de la moitié de ces pays. En effet, bien que souvent également réprimée, l'homosexualité féminine est généralement moins mal vue que l'homosexualité masculine dans les pays à tradition musulmane, notamment car elle remet symboliquement moins en cause la virilité masculine.

Source des lois (sauf mention contraire ou complémentaire) : International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association, [20].

Sondages d'opinions[modifier | modifier le code]

Une étude menée par le Pew Research Center en 2013 note qu'il existe un rejet massif de l'homosexualité dans les pays à majorité musulmane sondés : 80 % des Libanais interrogés ayant répondu « non » à la question « l'homosexualité devrait-elle être acceptée par la société ? », tout comme 78 % des Turcs, 86 % des Malaisiens, 87 % des Pakistanais, 93 % des Palestiniens et des Indonésiens, 94 % des Tunisiens, 95 % des Égyptiens et 97 % des Jordaniens sondés[21].

Dans un sondage réalisé en Grande-Bretagne en 2016, 52 % des musulmans interrogés déclarent que l'homosexualité ne devrait pas être légale en Grande-Bretagne[22],[23].

Selon une étude réalisée par le WZB Berlin Social Science Center (en) dans six pays européens (France, Belgique, Allemagne, Pays-Bas, Autriche et Suède) en 2013, 60 % des musulmans interrogés rejettent les homosexuels[24].

Une étude IFOP réalisée en 2019 indique que 63 % des Français musulmans pensent que l'homosexualité est « une maladie » ou « une perversion sexuelle », soit 49 points de plus que chez les Français catholiques[25],[26].

Mosquées inclusives[modifier | modifier le code]

Le à Paris, a ouvert la première mosquée accueillant les homosexuels à l’initiative de Ludovic-Mohamed Zahed, fondateur de l’association Homosexuels musulmans de France[27]. Il milite pour faire accepter son droit à être gay et musulman ainsi que pour le mariage homosexuel en France. Elle se situe dans le 18e arrondissement mais l'emplacement exact reste secret[28]. Cette mosquée a fait l'objet de violentes critiques et de menaces de la part de musulmans[29].

Sur l'exemple français, une mosquée mixte et gay-friendly a vu le jour à Londres le , où hommes et femmes prient côte-à-côte, ouverte aux personnes homosexuelles. Tamsila Tauqir et Doc Martens sont à l'origine de ce projet dénommé Inclusive Mosque Initiative et œuvrent pour l'ouverture à terme d'un vrai espace qui leur soit dédié[30][source insuffisante].

Le est proposée l'ouverture d'une 6e mosquée à Halifax, dans la province de Nouvelle-Écosse au Canada. Cette « mosquée de l'unité » dont l'initiateur est Syed Adnan Hussein sera ouverte aux homosexuels et aux personnes trans[31]. Prévu pour [32], cette mosquée prendra le nom de El Tawhid Juma Circle[33].

En Afrique du Sud, est annoncé le la construction de la première « mosquée inclusive » du pays, à l'initiative de l'imam Taj Hargey. Elle sera située au Cap[34][source insuffisante].

Par ailleurs, d'autres mosquées se sont également engagées à être tolérantes et à assurer l'égalité entre les sexes en leur sein, notamment la mosquée de Toronto où le prêche est exercée par une femme[35].

Homophobie dans l'État islamique[modifier | modifier le code]

Au sein de l'État islamique, plusieurs homosexuels ont été exécutés par lapidation. La première exécution connue a lieu à Mayadine, dans le gouvernorat de Deir ez-Zor, le , une seconde suit le lendemain dans la ville de Deir ez-Zor même, également en Syrie[36]. Vers début décembre, un homme accusé d'homosexualité est jeté du toit d'un immeuble puis lapidé ; cette exécution aurait été ordonnée après un jugement du « tribunal islamique de la wilaya Al-Furat », soit dans la région de Boukamal et Al-Qaïm[37],[38]. Une autre exécution de ce type a lieu en au nord de Mossoul, l'EI exécutant deux homosexuels[39].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Mohammed Mezziane, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) p. 274. Koninklijke Brill NV, Leyde, 2008 [Mohammed Mezziane, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) p. 278. Koninklijke Brill NV, Leyde, 2008 DOI: 10.1163/157005808X310651 DOI: 10.1163/157005808X310651].
  2. a b c et d Mohammed Hocene Benkheira, article « Homosexualité », in M.A. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, éd. Robert Laffont, 2007, p. 400-402.
  3. Mohammed Mezziane, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) 276-306. Koninklijke Brill NV, Leyde, 2008 DOI: 10.1163/157005808X310651. p. 288-289.
  4. Jocelyne Dakhlia, « Homoérotismes et trames historiographiques du monde islamique », Annales. Histoire, Sciences Sociales, vol. 62e année,‎ , p. 1097–1120
  5. Dictionnaire du Coran, sous la direction de Mohammed Ali Amir-Moezzi, Bouquins, Robert Laffont, p. 400-402
  6. Paroles attribuées à Mahomet dans des hadiths :

    « Dieu ne regarde pas un homme qui a eu une relation sexuelle avec un homme. »

    — Ibn Hibban, Tirmidi, Nissai

    « Quatre types d'individus seront matin et soir soumis à la colère de Dieu ». On lui demanda : « De qui s'agit-il ô Messager de Dieu ! » Il répondit : « les hommes qui cherchent à ressembler aux femmes, les femmes qui cherchent à ressembler aux hommes; celui qui s'accouple avec un animal et celui qui a des rapports sexuels avec un homme. » (Tabarani et Bayaki)

    « Ce que je crains le plus pour vous, c'est que vous ne commettiez l'acte du peuple de Loth puis le Prophète (as) a dit, à trois reprises, en disant : que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth, que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth, que Dieu damne celui qui commet le péché du peuple de Loth. » (Ibn Maja, Tirmidi, Al Hakim)

    « Sept individus sont damnés par Dieu, Qui ne les regardera pas au jour du Jugement; ils seront en Enfer avec ceux qui y seront dirigés, à moins qu'ils ne se repentent : l'homosexuel, celui qui s'adonne à des rapports sexuels avec un animal (…). » (Voir Les Grand Péchés, « Al Kabayir », de l'Imam Adahabi, page 96, éditions le Savoir)

    Mahomet aurait dit : « Tuez ceux qui s'adonnent à l'acte du peuple de Loth ». (Sentence prophétique rapportée par Abou Daoud, Tirmidhi et Ibn Maja)

    Mahomet aurait dit : « Si vous trouvez quiconque en train de pratiquer les pratiques du peuple de Loth, tuez-les, que ce soit celui qui commet l’acte ou celui qui le subit. » (Tirmidhi, Abou Daoud, Ibn Majah)

  7. a et b ibn Hajar al-Asqalani, Bulûgh'ul Marâm ; traduit en turc par Betül Bozali et Mehmet Alioğlu, Büluğ’ül-Meram Tercümesi ve Şerhi, éditions : Polen Yayınları (Istanbul, 2005) : p. 481 (ISBN 978-975-9066-15-4).
  8. a et b Mohammed Mezziane, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) 276-306. Koninklijke Brill NV, Leyde, 2008 DOI: 10.1163/157005808X310651 ; p. 282.
  9. 23:5. et qui préservent leurs sexes [de tout rapport],
    6. si ce n'est qu'avec leurs épouses ou les captives qu'ils possèdent, car là vraiment, on ne peut les blâmer;
    7. alors que ceux qui cherchent au-delà de ces limites sont des transgresseurs
  10. Mohammed Mezziane, Sodomie et masculinité chez les juristes musulmans du IXe au XIe siècle. Arabica 55 (2008) p. 283. Koninklijke Brill NV, Leyde, 2008 DOI: 10.1163/157005808X310651.
  11. a b et c Anne Esambert, Oubrou, imam de Bordeaux : « L'homosexualité est un choix » sur rue89, nouvelobs.com du 11 octobre 2010
  12. M. Amir-Moezzi, Dictionnaire du Coran, Paris, 2007, article « homosexualité », p. 400-402.
  13. Être homosexuel dans le monde arabe sur lemonde.fr du 13 septembre 2011
  14. Islam and homosexuality - Straight but narrow sur economist.com du 4 février 2012
  15. Les homos musulmans et deux imams gays rassemblés à Paris par Cédric Douzant, Têtu, 11 octobre 2010
  16. Information donnée par le magazine Têtu, cité notamment sur le site suivant : « En Espagne, un leader islamique veut un débat sur le mariage des homosexuels », sur gaypourjesus.typepad.com, (consulté le ).
  17. http://www.moj.gov.qa/LawAsPDF.php?country=3&LawID=2597
  18. « Pays », sur www.amnesty.org (consulté le )
  19. « Un mineur de vingt-et-un ans » est une personne âgée de moins de vingt-et-un ; l'expression fréquemment employée « mineur de moins de vingt-et-un ans » est donc un pléonasme.
  20. Homophobie d'État, rapport rédigé par Daniel Ottoson et publié par l'International Lesbian, Gay, Bisexual, Trans and Intersex Association (ILGA) en avril 2007
  21. (en) « The Global Divide on Homosexuality », Pew Research Center, 4 juin 2013
  22. (en) « Half of British Muslims want gay sex banned, says poll », telegraph.co.uk, 10 avril 2016
  23. « Most British Muslims feel strong sense of belonging – poll », theguardian.com/uk, 11 avril 2016
  24. « Islamic fundamentalism is widely spread - WZB », sur www.wzb.eu (consulté le )
  25. « Même si l’homosexualité est mieux acceptée, des poches d’homophobie demeurent en France », lemonde.fr, 26 juin 2019 (consulté le 27 juin 2019).
  26. [PDF] « Le regard des Français sur l’homosexualité et la place des LGBT dans la société », ifop.com, 24 juin 2019 (consulté le 27 juin 2019).
  27. « Site internet de l'association Homosexuels musulmans de France », sur homosexuels-musulmans.org (consulté le )
  28. « SOCIÉTÉ. La mosquée “gay friendly” n’a pas que des amis », sur Courrier international, (consulté le )
  29. « La mosquée “gay friendly” n’a pas que des amis », (consulté le )
  30. A Londres, une mosquée mixte et gay-friendly
  31. En anglais Une mosquée de l'unité pour gays et transgenres musulmans en voie d'étude à Halifax, cbc.ca
  32. La première mosquée gay-friendly de Halifax ouvrira dans l'été 2014.En anglais: Halifax's first gay-friendly mosque opening this summer
  33. « juma circle », sur juma circle (consulté le )
  34. (en) « L'Afrique du Sud inaugurera sa première mosquée inclusive. En anglais: South Africa Inaugurates Gender-Equal and LGBT-Friendly Mosque », sur www.telesurenglish.net (consulté le )
  35. La mosquée de Toronto, une mosquée gay-friendly et pour l'égalité. En anglais: Toronto mosque is gay friendly, mixed gender prayers led by a woman, themuslimtimes.org
  36. Francetvinfo : Syrie : l'EI lapide deux hommes accusés d'être homosexuels
  37. AFP : Syrie : la guerre de l'État islamique contre les homosexuels
  38. « L'EI aurait lapidé à mort un homosexuel », sur FIGARO, (consulté le )
  39. État islamique: des hommes accusés d'homosexualité jetés du toit d'un immeuble, i24news.tv, 17 janvier 2015

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Littérature[modifier | modifier le code]

Études[modifier | modifier le code]

  • Sahar Amer, « Medieval Arab Lesbians and Lesbian-Like Women », Journal of the History of Sexuality, 18(2), 2009, p. 215-236.
  • Abdelwahab Bouhdiba, La Sexualité en islam, Paris, PUF « Quadrige », 1986.
  • Malek Chebel, L’Esprit de sérail, Paris, Payot « petite bibliothèque ».
  • Jocelyne Dakhlia « Homoérotismes et trames historiographiques du monde islamique », Annales. Histoire, Sciences sociales, 5/2007, p. 1097-1120.
  • Jocelyne Dakhlia, « Harem : ce que les femmes, recluses, font entre elles », Clio. Femmes, genre, histoire, 26, 2007, p. 61-88.
  • Abdessamad Dialmy, Jeunesse, Sida et Islam au Maroc, les comportements sexuels, Fès, EDDIF.
  • Dag Øistein Endsjø, Sex and Religion. Teachings and Taboos in the History of World Faiths, Londres, Reaktion Books 2011.
  • Christelle Hamel, « Islam », Dictionnaire de l'homophobie, Paris, PUF, 2003, p. 242-247.
  • Afdhere Jama, Citoyens interdits, les minorités sexuelles dans les pays musulmans (Illegal Citizens: Queer Lives in the Muslim World, Salaam Press, 2008), H&O, 2010.
  • Frédéric Lagrange, Islam d'interdits, Islam de jouissance, Téraèdre, 2008.
  • Stephen O. Murray et Will Roscoe (dir.), Islamic Homosexualities: Culture, History and Literature, New York, New York University Press, 1997.
  • Afsaneh Najmabadi, Women with Mustaches and Men without Beards: Gender and Sexual Anxieties of Iranian Modernity, Berkeley, University of California Press, 2005.
  • Office fédéral des réfugiés, Papier thématique Maghreb Homosexualité et prostitution
  • Vincenzo Patanè, « L'homosexualité au Moyen-Orient et en Afrique du Nord » dans Une histoire de l'homosexualité, Robert Aldrich (dir.), Paris, Seuil, 2006.
  • Khaled El-Rouayeb, L'Amour des garçons en pays arabo-islamique : XVIe-XVIIIe siècle, Paris, EPEL, 2010, traduction en français de Before Homosexuality in the Arab‐Islamic World, 1500–1800, University of Chicago Press, 2005.
  • Arno Schmitt et Jehoeda Sofer (dir.), Sexuality and Eroticism Among Males in Moslem Societies, New York, Harrington Park Press, 1991.
  • Brian Whitaker, Parias : Gays et Lesbiennes dans le monde arabe (Unspeakable Love: Gay and Lesbian Life in the Middle East, University of California Press, 2006), éditions Demopolis, 2008.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]