Villiers-le-Sec (Haute-Marne)

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Villiers-le-Sec
Villiers-le-Sec (Haute-Marne)
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Haute-Marne
Arrondissement Chaumont
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles
Maire
Mandat
Laurence Meunier
2020-2026
Code postal 52000
Code commune 52535
Démographie
Gentilé Villiers-le-Secois
Villiers-le-Secoises
Population
municipale
727 hab. (2021 en augmentation de 2,25 % par rapport à 2015)
Densité 46 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 06′ 23″ nord, 5° 03′ 50″ est
Altitude 298 m
Min. 274 m
Max. 322 m
Superficie 15,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Chaumont
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chaumont-2
Législatives Première circonscription
Localisation
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Villiers-le-Sec
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Villiers-le-Sec

Villiers-le-Sec est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le village de Villiers-le-Sec se situe en Haute-Marne à 7 km de Chaumont, la ville la plus proche ainsi que le commune de Buxières-lès-Villiers à 2.26 km, Euffigneix à 2.79 km, Jonchery à 3.61 km, Semoutiers-Montsaon à 5.15 km, Chaumont à 5.61 km, Autreville-sur-la-Renne à 6.40 km, Blessonville à 6.88 km, Bricon à 7.04 km, Condes à 7.19 km et Brethenay à 7.33 km. Chamarandes-Choignes à 7.66 km. Gillancourt à 8.01 km.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon à 22 km à vol d'oiseau[3], est de 10,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 011,1 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le ; la température minimale est de −22,1 °C, atteinte le [Note 1],[4],[5].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[6]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Cette commune a porté différents noms au cours de son histoire : Villaria en 450 ap. JC[réf. nécessaire], jusqu'à Villiers-le-Sec au Chêne (de fin 1924 à 1927), avant d'être définitivement nommé Villiers-le-Sec[8].

Le déterminant -le-sec, la seconde partie du nom, se réfère à l'aridité du sol et à l'absence de cours d'eau.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villiers-le-Sec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chaumont, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (55,7 %), forêts (15,3 %), prairies (14,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,4 %), zones urbanisées (3,2 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Histoire[modifier | modifier le code]

Autel de divinité gauloise, Musée d'art et d'histoire de Chaumont.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Monument et chapelle
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 mars 2001 Paul Flamérion DVD Assureur - élu conseiller général du canton de Chaumont-Sud en 2001
mars 2001 mars 2008 Paul Roze    
mars 2008 2011 Jean-Claude Lefèvre    
2011 En cours Laurence Meunier    
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[16].

En 2021, la commune comptait 727 habitants[Note 4], en augmentation de 2,25 % par rapport à 2015 (Haute-Marne : −4,53 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
447474482449492512483455509
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
501511504488485493480481455
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
457427393380379408414384498
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
447413419517573559531558684
2014 2019 2021 - - - - - -
716714727------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Savinien a été labellisé « Patrimoine protégé » le , pour son chœur et ses murs décorés de peintures à fresque.

Le monument aux morts a été inauguré en , devant la petite chapelle des Saints-Anges, pour commémorer les soldats morts pendant la Première Guerre mondiale (1914-1918).

Galerie[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Simon-Edme Monnel, prêtre constitutionnel, curé de Villiers-le-Sec, conventionnel régicide. On publia peu après sa mort ses Mémoires d'un prêtre régicide.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Villiers-le-Sec et Bourdons-sur-Rognon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Bourdons_sapc », sur la commune de Bourdons-sur-Rognon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  8. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  9. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.