Villefranche-le-Château

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Villefranche-le-Château
Villefranche-le-Château
Chapelle Sainte-Madeleine.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité CC des Baronnies en Drôme Provençale
Maire
Mandat
Éliane Gauthier
2022-2026
Code postal 26560
Code commune 26375
Démographie
Population
municipale
16 hab. (2021 en diminution de 33,33 % par rapport à 2015)
Densité 2,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 19″ nord, 5° 31′ 24″ est
Altitude Min. 783 m
Max. 1 364 m
Superficie 7,42 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Nyons et Baronnies
Législatives 3e circonscription de la Drôme
Localisation
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Villefranche-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
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Villefranche-le-Château
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Villefranche-le-Château
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Villefranche-le-Château

Villefranche-le-Château est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Ambiance de la commune : la fontaine

La commune de Villefranche-le-Château est située en Drôme provençale, au nord-est de Séderon.

Communess limitrophes[modifier | modifier le code]

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Paysage autour de Villefranche.

Environnement montagneux[1].

Sites particuliers[2]  :

  • Grand Col ;
  • Montagne de Bergiès (1 301 m) ;
  • Petit Col.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2]  :

  • le Rieu ;
  • Ravin des Limites ;
  • Ravin des Parties ;
  • Ruisseau de Villefranche, affluent de la Méouge.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 982 mm, avec 7,4 jours de précipitations en janvier et 4,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Séderon », sur la commune de Séderon à 2 km à vol d'oiseau[5], est de 9,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 032,4 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villefranche-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune est en outre hors attraction des villes[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (11,2 %), terres arables (2,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

Le site Géoportail (carte IGN) indique[2]  :

  • Bois de Bergiès
  • Collet du Bœuf
  • Costeras
  • Coutignat
  • Gourgette
  • la Garenne
  • la Lèbre
  • le Maupas
  • les Blaches
  • Morin
  • Pascal
  • Peyrebouc
  • Trisson
  • Ubac des Bayassières

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018 et 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 21, alors qu'il était de 22 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 47,6 % étaient des résidences principales, 52,4 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 100 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 0 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villefranche-le-Château en 2018 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (52,4 %) très supérieure à celle du département (8 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 100 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (90,9 % en 2013), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Villefranche-le-Château en 2018.
Typologie Villefranche-le-Château[I 1] Drôme[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 47,6 83,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 52,4 8 9,7
Logements vacants (en %) 0 8,6 8,2

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Villefranche-le-Château est accessible par la route départementale RD 546.

La commune est desservie par la ligne de bus no 43 (Laragne - Mévouillon)[15].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le dictionnaire topographique du département de la Drôme indique[16] :

  • 1293 : castrum de Villafranca (inventaire des dauphins, 221).
  • 1317 : castrum de Villafrancha (Valbonnais, II, 165).
  • 1891 : Villefranche, commune du canton de Séderon.

(non daté)[réf. nécessaire] : Villefranche-le-Château.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, Villefranche était une terre de la baronnie de Mévouillon.
  • 1250 : charte de franchises[1].
  • 1256 : elle passe (par mariage) aux Isoard.
  • Elle passe aux Baux, encore seigneurs en 1332.
  • 1485 : passe aux Poitiers-Saint-Vallier.
  • 1489 : donnée aux La Baume-Suze.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le fief est[16] :

  • 1548 : vendue aux Gruel.
  • 1609 : passe aux Orléans de Bedoin.
  • Elle est vendue aux (du) Puy.
  • Peu après : elle passe (par mariage) aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.

1733 : suppression du péage[1].

Avant 1790, Villefranche était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.

Elle formait une paroisse annexe de celle de Mévouillon, dont l'église (bâtie après 1664) était dédiée à sainte Madeleine et dont les dîmes appartenaient au prieur de Mévouillon qui assurait le service paroissial[16].

Révolution française et Empire[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans celui de Séderon[16].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Nyons du département de la Drôme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Séderon[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Nyons et Baronnies

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription de la Drôme.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Villefranche-le-Château était membre de la petite communauté de communes des Hautes Baronnies, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes des Baronnies en Drôme provençale, dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[18]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2001 2014 Éliane Gauthier    
2014 mai 2020 Marie-Hélène Leroy DVG  
mai 2020[19] automne 2022[20] Jason Duquenoy   Ouvrier[21]
septembre 2022[22] En cours
(au 16 décembre 2022)
Éliane Gauthier   Agricultrice retraitée

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].

En 2021, la commune comptait 16 habitants[Note 2], en diminution de 33,33 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7964979411299100101122
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
969091768877899380
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
696265415154513325
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
212522152021232324
2018 2021 - - - - - - -
1816-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête : le dimanche après le [1].

Sports et loisirs[modifier | modifier le code]

Le parapente et le deltaplane sont pratiqués, depuis la montagne de Bergiès[réf. nécessaire].

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : lavande, tilleul, ovins[1].

(Autre source) : lavande, céréales, miel de tilleul, ovins[26].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chapelle Sainte-Madeleine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Villefranche-le-Château.
  2. a b et c https://www.geoportail.gouv.fr/
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Villefranche-le-Château et Séderon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Séderon », sur la commune de Séderon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. ligne de bus no 43
  16. a b c d et e J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 416 (Villefranche).
  17. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  18. « Les maires de Villefranche-le-Château », sur francegenweb.org (consulté le ).
  19. Répertoire national des maires, version au 2 décembre 2020, Ministère de l'intérieur
  20. « Après la démission du maire et d’une adjointe, les électeurs ont revoté », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Démissionnaire
  22. « Répertoire national des maires » [txt], Répertoire national des élus, sur data.gouv.fr, (consulté le ).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. agriculture