Ville d'Oran (paquebot, 1936-1969)

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Ville d'Oran
Type Paquebot
Histoire
Chantier naval Société provençale de constructions navales de La Ciotat
Lancement 6 octobre 1935
Mise en service octobre 1936
Statut Démoli en Italie en 1969
Caractéristiques techniques
Longueur 147,60 m
Maître-bau 19,20 m
Tirant d'eau 6,55 m
Propulsion 2 groupes de turbines à engrenages simple réduction, 2 hélices
Puissance 20 000 ch
Vitesse 21-23 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 1 100
Carrière
Propriétaire Compagnie générale transatlantique
Affréteur Compagnie générale transatlantique
Pavillon Drapeau de la France France

Le Ville d'Oran est un paquebot français, ayant navigué de 1936 à 1969. Il a pour sister-ship le Ville d'Alger (1935).

Histoire[modifier | modifier le code]

Construit par la Société provençale de constructions navales de La Ciotat, il est mis en service en pour relier, rapidement, Marseille à l'Afrique du Nord et pouvait transporter 1 100 passagers. Il reliait Marseille à Alger en 19 heures et Oran en 25 heures[1],[2]. À l'époque, il possède deux cheminées, la cheminée arrière étant factice qu'il perdra en 1939.

En 1939, au début de la Seconde Guerre mondiale, le Ville d'Oran est réquisitionné, il est alors transformé en croiseur auxiliaire, camouflé et armé de plusieurs canons de 105 et de mitrailleuses de 13,2 montées sur des tourelles pour la défense anti-aérienne. Il est affecté à la 1re division de croiseurs auxiliaires du contre-amiral Cadart[3] avec les navires rapides El Djezaïr, El Mansour et El Kantara.

Durant la drôle de guerre, il effectue des patrouilles en mer Méditerranée. Sous le commandement du capitaine de frégate Roqueblave, il est intégré à la force Z et participe au transport du corps expéditionnaire français en Scandinavie sous le nom X5[4]. Le , il embarque, à Brest, les chasseurs alpins du 13e bataillon de chasseurs alpins et après une escale à Greenock, en Écosse[5], il atteint Namsos le où il est endommagé, avec l'Émile Bertin, lors d'une attaque aérienne dans le Namsenfjord (de)[6].

Namsos, Norvège et le Namsenfjord (de)

Revenu en France, il fait partie de la flottille, composée des cinq paquebots et cargos, chargée de transporter l'or français, polonais et belge[7] afin de mettre ces réserves hors de France, à l'abri des envahisseurs allemands. Escortés des contre-torpilleurs Milan, Épervier et du croiseur auxiliaire Victor Schœlcher[8]. le convoi part de Brest le 18 juin, fait escale à Casablanca du 21 au et atteint Dakar le .

Après l'armistice, il est envoyé à Marseille et reprend son service de liaison entre Marseille et l'Algérie de mai à date à laquelle il est désarmé, à Alger.

Fin 1942, le Ville d'Oran est réarmé et utilisé comme transport de troupe lors de l'opération Husky. Après la guerre, il fait le trajet Marseille-Oran. Il est vendu en 1965 à un armateur grec et rebaptisé Mount Olympos.

Décoration[modifier | modifier le code]

Le Ville d'Oran a reçu la croix de guerre.

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Aspects techniques[modifier | modifier le code]

Installations[modifier | modifier le code]

Contrairement aux paquebots de croisière, le Ville d'Oran n'avait pas de piscine car il était uniquement destiné à relier la France et l'Afrique du Nord, dans des délais rapides.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]