Villariès

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Villariès
Villariès
Monument aux morts, le chêne de « Sully » (XVIe siècle), l'église (XVe siècle).
Blason de Villariès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des coteaux du Girou
Maire
Mandat
Léandre Roumagnac
2020-2026
Code postal 31380
Code commune 31579
Démographie
Gentilé Villariessois, Villariessoises
Population
municipale
838 hab. (2021 en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015)
Densité 114 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 45′ 15″ nord, 1° 29′ 34″ est
Altitude Min. 127 m
Max. 203 m
Superficie 7,33 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pechbonnieu
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Villariès
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Villariès
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Villariès
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Villariès
Liens
Site web Site officiel

Villariès est une commune française située dans le nord-est du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Girou et par divers autres petits cours d'eau.

Villariès est une commune rurale qui compte 838 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Villariessois ou Villariessoises.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Jean, inscrit en 1998.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Villariès se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 17 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 6 km de Pechbonnieu[2], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Gargas (2,0 km), Labastide-Saint-Sernin (2,3 km), Bazus (2,9 km), Vacquiers (3,0 km), Montjoire (3,8 km), Montberon (4,3 km), Cépet (4,9 km), Paulhac (5,2 km).

Sur le plan historique et culturel, Villariès fait partie du Frontonnais, un pays entre Garonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leurs vins et leurs fruits[4].

Villariès est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Vacquiers, Bazus, Gargas, Labastide-Saint-Sernin, Montberon et Montjoire.

Communes limitrophes de Villariès[5]
Vacquiers Montjoire
Gargas Villariès[5]
Labastide-Saint-Sernin Montberon Bazus

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 733 hectares ; son altitude varie de 127 à 203 mètres[6].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Villariès.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le Girou, le ruisseau de Cun, le ruisseau de Déjean, le ruisseau de la Magdelaine, le ruisseau de Lébret, le ruisseau de Rivabie, le ruisseau des escurets, le ruisseau de Surville, le ruisseau du Capitaine et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le Girou, d'une longueur totale de 64,5 km, prend sa source dans la commune de Puylaurens (81) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Saint-Jory, après avoir traversé 31 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 740 mm, avec 9,2 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Blagnac à 15 km à vol d'oiseau[12], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 627,0 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villariès est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[19],[I 2],[20].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (96,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,6 %), zones agricoles hétérogènes (13,6 %), zones urbanisées (3,8 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Voies de communication[modifier | modifier le code]

Accès avec la route départementale D 15.

Transports[modifier | modifier le code]

La ligne 329 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Borderouge du métro de Toulouse, et la ligne 354 relie la commune à la station Borderouge ou à la gare routière de Toulouse depuis Buzet-sur-Tarn.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Villariès est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Girou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1990, 1994, 1999 et 2009[24],[22].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Villariès.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 313 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 313 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[26].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1994, 2002, 2003, 2011, 2012, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[22].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Villariès

Son blasonnement est : D'argent embrassé à senestre de sable.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[28],[29].

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Commune faisant partie de la cinquième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Villariès faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1977 2008 Alain Doazan    
mars 2008 En cours Léandre Roumagnac DVD Agriculteur
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].

En 2021, la commune comptait 838 habitants[Note 4], en augmentation de 3,2 % par rapport à 2015 (Haute-Garonne : +7,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
270266331362296341363335333
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
348300338355317324300256281
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
290304295214207202211201231
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
218208239377523592770796821
2017 2021 - - - - - - -
792838-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[34] 1975[34] 1982[34] 1990[34] 1999[34] 2006[35] 2009[36] 2013[37]
Rang de la commune dans le département 301 242 218 196 200 182 183 187
Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

Enseignement[modifier | modifier le code]

Villariès fait partie de l'académie de Toulouse.

L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal de la maternelle sur la commune et primaire (CP, CE1 et CE2 sur la commune de Bazus et CM1 et CM2 commune de Gargas)[38].

Culture et festivités[modifier | modifier le code]

Danse,

Sports[modifier | modifier le code]

Chemins de randonnée[39], chasse, gymnastique.

Écologie et recyclage[modifier | modifier le code]

La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou[40], (SITROM), et du syndicat de traitement DECOSET.

Déchèterie sur la commune de Garidech[41].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 297 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 814 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 26 540 [I 5] (23 140  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 7] 7,2 % 5,5 % 5,1 %
Département[I 8] 7,7 % 9,6 % 9,3 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 536 personnes, parmi lesquelles on compte 79,8 % d'actifs (74,7 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs) et 20,2 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 10]. Elle compte 78 emplois en 2018, contre 78 en 2013 et 72 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 405, soit un indicateur de concentration d'emploi de 19,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 67,1 %[I 11].

Sur ces 405 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 49 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3 % les transports en commun, 3,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

63 établissements[Note 7] sont implantés à Villariès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 63 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 6,3 % (5,7 %)
Construction 12 19 % (12 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
17 27 % (25,9 %)
Information et communication 3 4,8 % (4,1 %)
Activités financières et d'assurance 1 1,6 % (3,8 %)
Activités immobilières 2 3,2 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
14 22,2 % (19,8 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
8 12,7 % (16,6 %)
Autres activités de services 2 3,2 % (7,9 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27 % du nombre total d'établissements de la commune (17 sur les 63 entreprises implantées à Villariès), contre 25,9 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :

  • Uni Constructions, construction de maisons individuelles (296 k€) ;
  • Mv2S Holding, activités des sièges sociaux (191 k€) ;
  • Espace Distribution, commerce de gros (commerce interentreprises) de composants et d'équipements électroniques et de télécommunication (105 k€).

Agriculture[modifier | modifier le code]

1988 2000 2010 2020
Exploitations 12 9 5 5
SAU[Note 9] (ha) 359 378 296 454

La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-est du département de la Haute-Garonne, dont les coteaux portent des grandes cultures en sec avec une dominante blé dur et tournesol[43]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 4]. Cinq exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 11] (12 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 454 ha[45],[Carte 5],[Carte 6].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Construit sur l'emplacement d'un ancien château fort détruit en 1570 au cours des guerres de religion, le château actuel a été réédifié au début du XVIIe siècle avec un caractère défensif, puis largement repris au XVIIIe siècle pour en faire une demeure de plaisance. Vers 1559, la famille De Jean acquiert le château. Le reconstructeur est Jean De Jean, Procureur au Sénéchal de Toulouse en 1604, on lui doit la majeure partie de la construction actuelle, après 1621, ainsi que celle du vivier mentionné à plusieurs reprises dans les textes. En 1754, le château est racheté par un riche négociant, Jean Toulza qui fait procéder à de nombreux aménagements et agrandissements : terrasse, percements des façades, ailes latérales et chapelle, décoration intérieure (les travaux de gypseries sont datés de 1787).

Le château des "De Jean" comporte : - un corps de logis central, quadrilatère cantonné par 4 tours d'angle à encorbellement, dotées à leurs bases de meurtrières défensives. - deux ailes latérales symétriques de communs et à l'extrémité de l'aile Nord, l'ancienne chapelle. Le bâtiment 17e siècle est construit sur des caves voûtées. Il est précédé au Midi d'une terrasse aménagée au XVIIIe siècle. Les quatre tours d'angle sont voûtées au rez-de-chaussée. Il est probable que tous les percements en façade côté Sud ainsi que les parties hautes du château ont été repris par Jean Toulza au XVIIIe siècle.

De cette époque, date la décoration intérieure : cage d'escalier, et belles gypseries dans le "Salon des Arts Libéraux et du Négoce" au premier étage. Les façades arrières ont été moins retouchées. Dans le prolongement du commun Est a été édifiée la chapelle par Jean Toulza qui s'y fit enterrer (plaque). Elle comporte un gracieux fronton intérieur exécuté en gypseries représentant des anges musiciens.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[44].
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Villariès » sur Géoportail (consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Villariès » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Villariès » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Villariès » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Villariès » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Villariès » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans la Haute-Garonne » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Stephan Georg, « Distance entre Villariès et Toulouse », sur fr.distance.to (consulté le ).
  2. Stephan Georg, « Distance entre Villariès et Pechbonnieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. « Communes les plus proches de Villariès », sur villorama.com (consulté le ).
  4. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 309-310.
  5. Carte IGN sous Géoportail
  6. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
  7. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Fiche communale de Villariès », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  9. Sandre, « le Girou »
  10. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. « Orthodromie entre Villariès et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Station Météo-France « Toulouse-Blagnac » (commune de Blagnac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  15. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  16. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Villariès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Villariès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « Liste des espaces protégés sur la commune de Villariès », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  19. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  20. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  22. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Villariès », sur Géorisques (consulté le ).
  23. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  24. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », sur haute-garonne.gouv.fr (consulté le ), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  25. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  26. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  27. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Villariès », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  29. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  31. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. a b c d et e INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
  35. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  36. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  37. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
  38. « Villariès : site de la commune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur villaries.fr (consulté le ).
  39. « Villariès : site de la commune », sur villaries.fr (consulté le ).
  40. « Les ordures ménagères »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cc-coteaux-du-girou.fr (consulté le ).
  41. « Decheteries decoset - Parce que nous devons tout à notre planète », sur Decheteries decoset (consulté le ).
  42. « Entreprises à Villariès », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  43. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  44. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  45. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Villariès - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  46. Musée de Villariès
  47. « Villariès. Petits bronzes, verre », dans Robert Sablayrolles (coordination) et Marie-Laure Maraval, Guide archéologique de Midi-Pyrénées. 1000 av. J.-C. - 1000 ap. J.-C., Fédération Aquitania, Bordeaux, 2010, (ISBN 2-910763-18-8), p. 434-435.