Villapourçon

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Villapourçon
Villapourçon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Château-Chinon (Ville)
Intercommunalité Communauté de communes Bazois Loire Morvan
Maire
Mandat
Patrick Lorgé 16/12/2022
2020-2026
Code postal 58370
Code commune 58309
Démographie
Gentilé Villapourçonnais
Population
municipale
410 hab. (2021 en diminution de 3,98 % par rapport à 2015)
Densité 8,1 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 57′ 00″ nord, 3° 57′ 38″ est
Altitude Min. 315 m
Max. 818 m
Superficie 50,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Luzy
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Villapourçon
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Villapourçon
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Villapourçon

Villapourçon (Raporçon en morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.

La commune, située dans l'arrondissement de Château-Chinon-ville est adhérente au parc naturel régional du Morvan et se positionne non loin des plus hauts sommets du massif du Morvan tels que le mont Préneley, le mont Beuvray, le Haut-Folin et le mont Genièvre, ce dernier étant situé aux limites du territoire communal.

La commune appartient également à la communauté de communes Bazois Loire Morvan depuis la création de celle-ci au . Ses habitants sont dénommés les Villapourçonnais[1].

Géographie[modifier | modifier le code]

Plan du territoire de Villapourçon.

Localisation[modifier | modifier le code]

Villapourçon se situe approximativement au centre du massif de basse montagne du Morvan, en Bourgogne-Franche-Comté, dans son secteur le plus élevé et donc dans le périmètre du Parc naturel régional du Morvan.

Le bourg de Villapourçon se situe à environ 16,7 km de Château-Chinon (ville), principal commune de cette partie du massif par la route départementale 27[2].

La commune se situe également (par la route) à 124 km de Dijon, préfecture de la région Bourgogne-Franche-Comté, 313 km de Paris, 522 km de Lyon, et 522 km de Marseille[3].

Description[modifier | modifier le code]

La commune est située au cœur du massif du Morvan dans une zone de basse montagne, à proximité des sommets les plus élevés de ce massif granitique et couvert de forêts aux essences diverses.

La commune comprend un bourg central de taille modeste mais qui reste entouré par une multitude de petits hameaux. Il s'agit d'un territoire à dominante rurale qui compte de nombreuses fermes ou l'élevage bovin (notamment des vaches charollaises) reste prépondérant[4].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Carte géologique du massif du Morvan.

Le village est situé dans une cuvette ouverte vers l'ouest, dominée par les bois de la Gravelle, la forêt de Châtillon et le mont Préneley, sommet du massif du Morvan, petit ensemble montagneux détaché du Massif central. Ce massif représente le morceau de ce socle cristallin le plus avancé vers le nord à la limite de la bordure sédimentaire du Bassin parisien[5].

Cette montagne est formée de roches métamorphiques (gneiss, micaschistes) mêlées à des roches magmatiques (granites, porphyres). Les roches de la commune sont essentiellement de nature basaltique et rhyolithique (voir carte).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est sillonnée par de nombreux cours d'eau, souvent de petits rus prenant leurs sources sur son territoire :

  • la Dragne, rivière d'une longueur de 30,2 kilomètres[6] prend sa source dans la commune. Il s'agit d'un affluent de l'Aron et un sous-affluent de la Loire ;
  • le ruisseau d'Avaux ;
  • la Bié ;
  • le ruisseau de la Maria ;
  • le ruisseau de Mourille.

La commune héberge également un étang sur son territoire :

  • l'étang de Rangère.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 341 mm, avec 14,4 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) à 13 km à vol d'oiseau[9], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 252,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21,3 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Tableau de températures pour 2017[modifier | modifier le code]

Ce tableau de températures concerne le village de Villapourçon pour l'année entière.

Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Température minimale moyenne (°C) −2,7 2,1 4,2 1,6 9,1 13,7 14,5 13,3 9,4 7,2 2,1 −2
Température maximale moyenne (°C) 4,5 11,6 15,1 16,8 21,9 26,6 26,8 26,6 20,8 18,7 10,3 8
Source : Climat de Villapourçon pour 2017 sur linternaute.com, d'après Météo France.


Tableau pluviométrique de 2006 à 2008[modifier | modifier le code]

Ce tableau pluviométrique concerne la ville de Château-Chinon, située au nord, à moins de vingt kilomètres du bourg de Villapourçon et située, elle aussi dans une zone de moyenne montagne à une altitude légèrement inférieure.

Relevé pluviométrique de Château-Chinon (Ville) de 2006 à 2008
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
Relevé pluviométrique en 2006 (mm) 64,4 102,4 184,1 62,2 130,5 71,4 51,7 210,2 107,8 146,1 169,1 62,4 1 362,3
Relevé pluviométrique en 2007 (mm) 144,2 145,1 146,4 40,9 166,1 150,2 186,5 167,9 105,3 35 73,6 110,8 1 472
Relevé pluviométrique en 2008 (mm) 113,8 50,6 190,2 120,6 99 56,4 100,7 131,6 97,3 120,4 83,2 80,4 1 244,2


Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est traversé par trois routes départementales :

  • la route départementale 27 (RD 27)
cette route relie les communes nivernaises de Luzy et de Château-Chinon e passant par les hameaux villapourçonnais du Foudon et du Puits ;
  • la route départementale 18 (RD 18)
cette route qui traverse le territoire communal dans un axe est-ouest relie la commune de Saint-Léger-sous-Beuvray à la commune de Moulins-Engilbert ;
  • la route départementale 227 (RD 227)
cette route traverse la commune de Villapourçon (hameau du Dragne) par jonction avec la RD 27, parcourt le centre du bourg (ou chef-lieu) et se termine au bourg de Chiddes.

Transport[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Villapourçon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

Comme de nombreuses communes du Morvan, l'habitat était faible dans le bourg, car de nombreux hameaux et lieux-dits étaient souvent plus peuplés, comme ceux de Sanglier, Fragny et d'autres.

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,5 %), prairies (45,5 %), zones agricoles hétérogènes (1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux, ainsi que les écarts qui composent le territoire de la commune de Villapourçon, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[20]. Les hameaux les plus importants sont indiqués en caractères gras.

  • les Rougets
  • les Rates
  • Cussy
  • le Champ du Ruisseau
  • les Ouzelots
  • Champvé
  • Derrière la Croix
  • Gerbault
  • le Champ Creux
  • Cheintre
  • Carré la Rose
  • les Marceaux
  • le Fond
  • les Regevaux
  • Sur Lavaux
  • Velle
  • la Courbasse
  • les Ravelles
  • Champ des Mouillas
  • la Bie
  • Haut du Chêne
  • Rangère
  • le Moulin du Bourg
  • Mouille
  • Champvé
  • le Gouet
  • Fragny
  • la Velle
  • les Champs de la Place
  • le Moulin du Mousseau
  • le Pont
  • Planchaufaux
  • les Bourbas
  • Sous les Pierres
  • Sous la Brulotte
  • Dragne
  • Bellefontaine
  • Sous la Brulotte
  • le Puits
  • Vévé
  • le Bouchet
  • Changy
  • le Mousseau
  • la Ruchette
  • Montserin
  • la Vouavre
  • Sanglier
  • Avaux
  • la Bazolle
  • Certiaux
  • les Foissats
  • Le Niret
  • Neuilly
  • les Cendrés
  • le Creux
  • Foudon
  • Pétiton

Toponymie[modifier | modifier le code]

On trouve le nom de Villare Puscionum, Villa Roporcono en 966, Villa es porcos en 1233, Villa a Pourson en 1243, Villa Procorum au XIVe siècle. Ces appellations se référeraient à un lieu autrefois consacré à l’élevage des porcs mais pourraient aussi correspondre à un domaine qui aurait appartenu à un certain Roporcono[21].

Formation médiévale en Ville- « domaine rural » suivi du mot porc dérivé avec un suffixe -ion, c'est-à-dire « porcin ». Elle se réfère à un élevage de ce type. L'élément es de certaines formes anciennes (Villa es porcos), signifie « aux » en ancien français, d'où le singulier a « au » (Villa a Pourson) ce qui expliquerait l'actuel Villa-. Le linguiste Ernest Nègre préfère y voir une formation en VILLARE → villier, viller, mot dérivé du précédent, suivi de PORTIONU → portion, c'est-à-dire « domaine partagé en portions »[22].

Historique[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Une exploitation vouée à l'élevage des porcs s'y serait implantée. Cet élevage n'était pas le seul dans la région, par exemple Préporché laisse bien entendre son origine. L'élevage des porcs était une spécialité gauloise, comme le rapporte Strabon.

Située à proximité de l'oppidum de Bibracte, plusieurs chemins gaulois passaient sur son territoire, puis ce furent les voies romaines qui le traversèrent. Celle d'Autun à Saint-Honoré-les-Bains passe au nord du mont Beuvray, puis au Puits, au Foudon, au Haut de l'Arche puis s'enfonce dans la forêt de Châtillon. Cette commune évolua comme toutes celles de la région au fil des siècles, dans ce Morvan que tant de gens croyaient sauvage et mystérieux.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Cette période vit s'édifier une maison forte au lieu-dit La Courbasse, dont il reste une tour incluse dans la ferme, et des bâtiments des XVe et XVIe siècles transformés en granges. Villapourçon appartenait aux seigneurs de Larochemillay pour le temporel, et était liée à l'évêché d'Autun par l'intermédiaire du prieur du monastère de la Vanoise à Larochemillay pour le spirituel et les taxes ecclésiastiques.

Temps Modernes[modifier | modifier le code]

Le village fut en partie détruit durant les guerres de Religion, en particulier son église abattue en 1574, reconstruite puis détruite en 1793 sur ordre de Joseph Fouché.

On a exploité autrefois des gisements de minerai de fer à La Ruchette, près des gisements exploités par les Gaulois de Bibracte, dite mine des Prabis ou mine des Eduens. On y exploita peut-être de l'étain, si l'on se réfère à la racine irlandaise Pras signifiant « étain ».

Il y a eu des fours à chaux au lieu-dit Lachaux, et une carrière de marbre au Puits.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Villapourçon est à la Révolution intégré au canton de Laroche, absorbé en 1801 par celui de Luzy. Faisant exception, Villapourçon est intégré au canton de Moulins-Engilbert[23].

Le village fut sur le devant de la scène publique après qu'une bande de malandrins assassine en 1817 le meunier du lieu-dit Fragny, avec sa famille, ce qui amena l'installation de la guillotine dans la ville de Château-Chinon après les condamnations à mort de six des assassins.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 2014 Michel Perraudin   Retraité de La Poste
2014 mai 2020 Guy Cloix    
mai 2020 2022 Jean Chinchole    
décembre 2022 En cours Patrick Lorgé    

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[25].

En 2021, la commune comptait 410 habitants[Note 3], en diminution de 3,98 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8521 6601 8681 9332 2702 3152 5652 6182 740
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 6812 7022 7172 5352 7302 7902 9143 0753 101
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 2002 9962 7492 2042 0401 8761 6711 4771 261
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 068956764646573537457454418
2021 - - - - - - - -
410--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

À titre historique, on notera que la population était de 3 075 âmes en 1855, 2 700 en 1914, 1 600 seulement en 1939 à la suite des pertes de la Première Guerre mondiale, pour tomber à 1 261 en 1954. À titre de comparaison, Château-Chinon (Ville) comptait 3 121 habitants en 1851.

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations sportives[modifier | modifier le code]

Le champion cycliste Jean-Christophe Péraud.

Cyclisme[modifier | modifier le code]

Généralement lié à la fête patronale de la Saint-Barthélémy, le Grand Prix cycliste de Villapourçon, course annuelle qui parcourt les nombreuses routes de la commune, se déroule vers la fin du mois d'août.

Cette course a permis à certains coureurs cyclistes professionnels, souvent en début de carrière comme Christophe Manin (vainqueur en 1989), Mariano Martinez (vainqueur en 2007), Miguel Martinez, ̩Julien Bernard (vainqueur en 2014) ou Jean-Christophe Péraud, de venir à Villapourçon.

Manifestations culturelles[modifier | modifier le code]

Fête de la Saint-Barthélémy[modifier | modifier le code]

La fête patronale de la Saint-Barthélemy s'organise dans le bourg et comprend trois jours de festivités. Cette célébration estivale qui comprend plusieurs manifestations à caractère ludique et sportif se déroule le week-end le plus proche possible de la fête de la Saint-Barthélémy, soit autour du [27].

Santé[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Vie associative[modifier | modifier le code]

Les « Gui Yant Neux »

Il s'agit d'un groupe culturel folklorique créé en 1978 et qui rassemblent des conteurs, des musiciens et des danseurs, tous revêtus de costumes régionaux[28].

Le théâtre de l'Ouche

Cette association propose des activités culturelles et sportives ainsi que divers ateliers et des animations[29].

Économie[modifier | modifier le code]

  • Actuellement le village possède un relieur d'art, fournisseur du Sénat, un joaillier, une fromagerie bio à Siloé.

Emploi[modifier | modifier le code]

Fiscalité[modifier | modifier le code]

Secteur agricole[modifier | modifier le code]

Secteur touristique[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine architectural[modifier | modifier le code]

  • Au lieu-dit le Foudon on trouve un rocher de Saint-Martin, l'apôtre évangélisateur des Gaules y ayant sauté depuis le mont Beuvray (Bibracte) pour échapper à la Wouivre (bête fabuleuse). Ce courageux apôtre avait déjà sauté depuis le Pas de l'Âne (en bas du Mont Beuvray vers Saint-Léger-sous-Beuvray) pour accéder au sommet du mont. Mais à ce moment-là il sauta avec son âne.
  • L'ancien château de La Courbasse a complètement disparu, il y existe une ferme sur l'emplacement, peut être construite avec les pierres du manoir. Elle comporte une tour genre pigeonnier.

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La commune offre de nombreux sites naturels, tous situés dans le parc naturel régional du Morvan[30] :

  • les cascades de la Dragne, au lieu-dit Dragne, sur le ruisseau du même nom qui prend sa source un peu plus en amont, non loin du hameau de Rangère. Agrémenté de courtes gorges, il s'agit d'un site typique des eaux sauvages du Morvan ;
  • le Mont Genièvre d'une altitude de 637 mètres, offre un panorama sur le Nivernais à l'ouest et sur les hauts sommets du Morvan vers l'est ;
  • La Pierre Aiguë, qui est un filon de quartz dentelé ;
  • la forêt de la Gravelle, représentative des montagnes boisées du Morvan ;
  • le site du barrage, de l’étang et des moulins de Rangère.

Arts et traditions populaires[modifier | modifier le code]

Un groupe folklorique appelé Les gui yan neux de Raporçon qui se produit régulièrement dans la région et rappelle la tradition des ménestriers du Morvan.

Musiciens et ménétriers[modifier | modifier le code]

Dans son ouvrage consacré aux légendes locales, l'écrivain George Sand évoque les ménestriers morvandiaux "meneu' de loup" (illustration de 1858).

Les ménétriers (ménétrés) du Morvan sont des musiciens professionnels itinérants ayant parcouru les routes de village en village jusqu'au XIXe siècle pour animer les fêtes populaires, les comices et les bals locaux. Ils accompagnaient souvent des chanteurs qui s'exprimaient dans la langue locale.

La romancière, dramaturge, épistolière française, George Sand, décrit ainsi leur action dans un de ses ouvrages liés aux traditions locales[31].

«  Dans le Morvan, les ménétriers sont meneux de loup. Ils ne peuvent apprendre la musique qu'en se vouant au diable, et souvent leur maître les bat et leur casse leurs instruments sur le dos, quand ils lui désobéissent. Les loups de ce pays-là sont aussi des sujets de satan... »

L'Union des Groupes et Ménétriers Morvandiaux, association créée au cours du XXe siècle tente de redonner vie à cette tradition avec des joueurs de vielle, de cornemuse, d'accordéon diatonique et de violon[32].

La langue[modifier | modifier le code]

Le morvandiau
Le Bourguignon-morvandiau est une langue régionale de France[33] a longtemps été employé à Villapourçon et dans les petites communes rurales situées au cœur de la montagne morvandelle, même si cet idiome est, aujourd'hui, en voie de disparition.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Villapourçon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de la Nièvre
  2. Google maps, distance entre Villapourçon et Château-Chinon (ville)
  3. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  4. Site "Sud morvan, page de présentation de Villapourçon
  5. Atlas des Paysages du Parc Naturel du Morvan, page sur la géologie du Morvan
  6. SANDRE, « Fiche rivière la dragne (K173430A) » (consulté le ).
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Villapourçon et Château-Chinon (Ville) », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  11. « Station Météo-France « Chateau Chinon », sur la commune de Château-Chinon (Ville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  20. Site géoportail, page des cartes IGN
  21. Site Sud-Morvan, page sur Villapourçon
  22. Site Persée, Toponymie générale de la France. Étymologie de 35000 noms de lieux, 1990/91
  23. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Site du Journal du Centre page sur la fête de la Saint-Barthélémy
  28. Site du journal du Centre, article du 19/12/2017 sur les Gui Yant Neux
  29. Site du journal du Centre, article du 30/03/2017 sur le théâtre de l'Ouche
  30. Site Sud Morvan, page sur le site naturel
  31. site le Morvandiaupat, page sur les musiciens
  32. Site du patrimoine du Morvan page sur les ménétriers
  33. Rapport Cerquiglini, 1999
  34. Sources : Daniel Abadie, conservateur du musée du Jeu de Paume et autres biographes.