Victor Gilbert

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Victor Gilbert
Portrait gravé pour l'Album Mariani, tome VII, 1902.
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Victor Gabriel Gilbert, né le à Paris et mort le dans la même ville[2], est un artiste peintre français.

Biographie[modifier | modifier le code]

D'origine modeste, Victor Gilbert est placé en 1860 comme apprenti chez un peintre décorateur. Il suit, le soir, des cours d’art sous la direction du père Levasseur, à l’École de la Ville de Paris[Laquelle ?]. Il débute au Salon des artistes français de 1873, avec deux toiles, Avant le bal et Les apprêts du diner[3]. Vers la fin des années 1870, son goût pour le naturalisme s'affirme et il se tourne vers la peinture de genre avec des scènes de rues, de cafés, de marchés, en particulier celui des Halles. Il obtient une médaille de seconde classe au Salon de 1880 et une médaille d’argent à l’exposition universelle de 1889. Il devient sociétaire de la Société des artistes français en 1914.

Son travail devient populaire dans les années 1880, du fait que la maison Goupil & Cie, gros producteur d'estampes, traduit ses toiles en « chromos » photogravés, et les diffuse partout[4].

Victor Gilbert est nommé chevalier de la Légion d'honneur en 1897[5], et reçoit le prix Léon Bonnat en 1926.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Victor Gilbert dans son atelier (vers 1885-1890), photographie anonyme, Frick Collection, New York.

Durant la Belle Époque, les trottoirs de Paris étaient peuplés de marchands de toutes sortes. Témoin de son temps, Victor Gilbert s'intéresse à la stature et fierté des travailleurs des Halles, aux marchés de Paris, mais aussi de province. Ses bols de soupe fumante et autre bœuf dépecé, sa vision, sensible, témoigne aussi de la dureté de la vie quotidienne.

Les critiques[Lesquels ?] de l’époque disent de lui « La peinture de Victor Gilbert chante le travail au grand jour (…) elle n’exalte que les labeurs honnêtes. Elle est vivante et bien moderne, pleine d’exubérance et de force, avec des raffinements et des délicatesses de tons d’une habilité et d’une souplesse qui sentent la maîtrise.[réf. nécessaire] »

Victor Gilbert aime tout autant peindre la fraîcheur et gaîté de l’enfance à Paris ou en province. Ses couleurs sont paisibles, reposante aux harmonies heureuses. Durant cette période, enfin le statut de l’enfant évolue. Le mariage arrangé fait place petit à petit au mariage par amour, qui va sacraliser le nouveau-né. Victor Gilbert peint remarquablement cette période de l’enfant-roi… qui croise celui qui mendie.

Primé au Salon des artistes français, reconnu comme un personnage illustre de son temps[réf. nécessaire], Victor Gilbert est reçu dans les milieux mondains. Son élégance naturelle[réf. nécessaire] en fait un invité de choix. Il témoignera également de ces moments de fêtes qui marquèrent la Belle époque.

Il est inhumé au cimetière de Montmartre à Paris (19e division.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Collections publiques[modifier | modifier le code]

En France
Aux États-Unis

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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