Vétheuil

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Vétheuil
Vétheuil
L'église de Vétheuil est couverte d'un toit à motifs polychromes.
Blason de Vétheuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Val-d'Oise
Arrondissement Pontoise
Intercommunalité CC Vexin - Val de Seine
Maire
Mandat
Mme Dominique Herpin-Poulenat
2020-2026
Code postal 95510
Code commune 95651
Démographie
Gentilé Vétheuillais
Population
municipale
877 hab. (2021 en augmentation de 4,53 % par rapport à 2015)
Densité 204 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 04′ 00″ nord, 1° 42′ 00″ est
Altitude 12 m
Min. 9 m
Max. 150 m
Superficie 4,30 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vauréal
Législatives 1re circonscription du Val-d'Oise
Localisation
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Vétheuil
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Vétheuil
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Vétheuil
Liens
Site web https://mairie-vetheuil.fr/

Vétheuil est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Vétheuillais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Vétheuil est un village situé dans le Vexin français dans le Val-d'Oise, limitrophe des Yvelines, à environ 60 km au nord-ouest de Paris. Il est desservi par la route des berges de Seine (RD 913 dans le Val-d'Oise, RD 147 dans les Yvelines).

Située dans un méandre de la Seine, le village est renommé pour avoir été le cadre du séjour de Claude Monet, peintre impressionniste qui y peignit environ 150 de ses œuvres. Les artistes peintres Jean-Paul Riopelle, québécois, et Joan Mitchell, américaine, ont vécu et travaillé dans une maison proche de celle de Monet.

La commune fait partie du parc naturel régional du Vexin français et est traversée par le Sentier de grande randonnée 2.

Ambiance du village.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La Seine et l'embarcadaire du bac reliant la commune à Lavacourt.

La commune est drainée par Ru de Vienne, ru de Chaudry, ru de la Goulée.qui y confluent dans la Seine

La Seine constitue la limite ouest de la commune. Un bac permet à nouveau depuis 2009 de la franchir d'avril à l'automne les vendredis matin, samedi et dimanche[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 687 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Magnanville à 11 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Les maisons du village s'étagent au flanc du coteau dominant la Seine.

Typologie[modifier | modifier le code]

Vétheuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[11],[12].

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018 , le nombre total de logements dans la commune était de 534, alors qu'il était de 510 en 2013 et de 496 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 76,4  % étaient des résidences principales, 12,2  % des résidences secondaires et 11,4  % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82  % d'entre eux des maisons individuelles et pour 18  % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Vétheuil en 2018 en comparaison avec celle du Val-d'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (12,2 %) supérieure à celle du département (1,3 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 72,7  % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement ( 74,5  % en 2013 ), contre 56  % pour du Val-d'Oise et 57,5 pour la France entière [I 3].

Le logement à Vétheuil en 2018 .
Typologie Vétheuil [I 1] Val-d'Oise [I 4] France entière [I 5]
Résidences principales (en %) 76,4 92,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 12,2 1,3 9,7
Logements vacants (en %) 11,4 5,9 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Vetolio en 1193, Vetolium[13], l'endroit est mentionné sous ce vocable dans un texte de 1239[14].

On présume que le toponyme vient d'une forme Widil(o) ialo désignant le champ de Widilo[14]. Vetolio en 1193, du nom germanique Widilo et du gaulois ialo (clairière), la « clairière de Widilo ».

Histoire[modifier | modifier le code]

Le village est occupé par des Vikings préparant l'invasion de Paris[Laquelle ?] au IXe siècle.

Le lieu est consacré seigneurie des La Roche-Guyon par le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911[Information douteuse].

Vétheuil était au Moyen Âge un bourg important qui possédait à l'extérieur de ses remparts deux établissements hospitaliers - la maladrerie Saint-Étienne, instituée en 1228 et l'hôpital Mathurins, créé en 1217 et détruit au XVIIIe siècle[15]

Dès le début de la guerre de Cent Ans, le village est conquis par les Anglais.[Information douteuse]

Après la reprise du château par Bertrand du Guesclin en 1364, le village dépend à nouveau de la couronne de France et cela, jusqu'au début du règne de Charles VII en 1422. Il tombe ensuite aux mains des Anglais et restera occupé pendant une vingtaine d'années.

En 1635, le village est atteint par la peste, qui fait de nombreuses victimes.

Durant le Directoire, un arrêté du 6 nivôse an VII indique : « Ouï le rapport du ministre de la police générale et vu les renseignements produits sur le compte des nommés Hodanger, curé de Rolleboise[16], Benjamin Fouet vicaire de Freneuse, Roi ex-curé d'Amenucourt et Dégouville ex-curé de Vétheuil. Considérant que la présence de ces ecclésiastiques est un sujet de troubles dans le canton de La Roche-Guyon, qu'ils fanatisent les habitants de leur résidence, que par leurs manœuvres et leurs discours séditieux, ils portent le peuple à s'éloigner des institutions républicaines et qu'ils prêtent leur appui aux royalistes et aux anarchistes qui s'agitent dans le canton de La Roche-Guyon, il est ordonné qu'ils seront déportés. »

  • Hodanger, le curé de Rolleboise sera déporté le 6 nivôse an VII pour « vouer aux enfers un prêtre célébrant le culte le décadi et s'agitant pour les prochaines élections. »[16]
  • Benjamin Fouet, le vicaire de Freneuse sera déporté le 6 nivôse an VII pour « vouer aux enfers un prêtre célébrant le culte le décadi et s'agitant pour diriger les prochaines élections. »[16]
  • Roi, le curé d'Amenucourt sera déporté le 6 nivôse an VII pour « vouer aux enfers un prêtre célébrant le culte le décadi et s'agitant pour diriger les prochaines élections. »[16]
  • Degouville, le curé de Vétheuil sera déporté le 6 nivôse an VII pour « vouer aux enfers un prêtre célébrant le culte le décadi et s'agitant pour les prochaines élections. »[16]

Le séjour de Claude Monet au XIXe siècle a progressivement donné au village un renom touristique. Vétheuil (orthographié Véteuil) a également servi de cadre au roman Madeleine Férat écrit par Zola en 1868.

Fin 2007, un accord conclu avec l'antiquaire anversois qui le détenait permet la restitution à l'église de Vétheuil d'un panneau du retable de la Passion en bois polychrome volé en 1973 et représentant le « baiser de Judas »[17].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

La mairie.

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[18], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Magny-en-Vexin de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[19]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Vauréal

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la première circonscription du Val-d'Oise.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Vétheuil est membre fondateur de la communauté de communes Vexin - Val de Seine, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2005 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 En cours Mme Dominique Herpin-Poulenat[20]   Cadre retraitée
Réélue pour le mandat 2020-2026[21],[22],[23]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 877 habitants[Note 3], en augmentation de 4,53 % par rapport à 2015 (Val-d'Oise : +3,39 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
721714722662723725702712692
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
675663622587567647640622631
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
566569532458464411452531464
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
518527687689732858839862886
2014 2019 2021 - - - - - -
849884877------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Le foyer rural.

La commune dispose de la MARPA Vexin Val de Seine créée en 2016 par l'intercommunalité et destinée à l'accueil des personnes âgées autonomes[27],[28].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Notre-Dame.
L'église et le village.

Vétheuil compte trois monuments historiques sur son territoire.

  • Église Notre-Dame (classée monument historique par liste de 1840[29]) :
    Par son ampleur, son plan à double collatéraux et son mobilier particulièrement riche et varié, elle se démarque des églises villageoises du Vexin français, car Vétheuil est au Moyen Âge un bourg d'une certaine importance.
    Par son architecture, et notamment son abside de style gothique primitif et ses deux portails de la Renaissance, l'église Notre-Dame occupe une place particulière parmi l'architecture religieuse de la région. Sa valeur patrimoniale est reconnue assez tôt. Les origines de la paroisse et de l'église ne sont pas connues, mais on connaît une première mention de la fin du XIe siècle, et des vestiges d'un clocher roman de la première moitié du XIIe siècle subsistent encore à l'intérieur du clocher actuel.
    Vers la fin du XIIe siècle, la construction d'un nouveau chœur est lancée, et celui-ci est terminé au tout début du XIIIe siècle. Le clocher est rebâti dans le style gothique au cours de ce même siècle. Il est impossible de se prononcer sur la nef de cette époque. Les parties occidentales que l'on voit actuellement datent exclusivement de la première moitié du XVIe siècle, et sont de style gothique flamboyant. L'étroitesse du vaisseau est commandée par la distance entre les piles du clocher, et s'explique peut-être aussi par la réutilisation des fondations de l'ancienne nef. L'étroitesse est compensée par l'adjonction de collatéraux larges et élevés, et d'une enfilade de chapelles formant un deuxième collatéral de chaque côté.
    En 1551, le seigneur local fait appel au maître-maçon d'origine italienne Jean Grappin, qui élève un somptueux portail méridional protégé par un porche, puis une façade occidentale flanquée de deux tourelles. Ces œuvres évoquent la Renaissance italienne, et sont d'une qualité exceptionnelle.
    Contrairement à d'autres monuments religieux de la région, l'église Notre-Dame a toujours bénéficié des travaux de restauration et d'entretien nécessaires à sa bonne conservation, et elle se présente dans un bon état.
    Vétheuil n'est plus une paroisse indépendante et n'a plus de prêtre résident, mais des messes dominicales sont toujours célébrées en l'église Notre-Dame environ un dimanche sur deux[30],[31].
  • Escalier d'accès à l'église : il comporte 50 marches de 5 m de large et débouche face au portail sud. Inscrit monument historique en 1984}[32].
  • Calvaire, devant le portail sud de l'église, en haut de l'escalier : haute croix en pierre de taille de 1764, se composant d'un piédestal de deux paliers, d'un socle, d'un fût de section carrée s'amincissant vers son sommet, et d'une croix latine avec une statuette du Christ. L'ensemble dépourvu d'ornementation[29] est classé monument historique en 1921[29].

On peut également signaler :

  • Croix pattée dite croix de l'Aumône, devant le mur du cimetière[33].
  • Maison de Claude Monet, rue Claude-Monet : la propriétaire de cette petite maison à la façade ocre était Mme Elliot [33]. Le peintre loua la maison à partir de 1878 à 1881 et en fut expulsé pour ne pas s'être acquitté du loyer.
  • Château de Vétheuil : à l'époque féodale, Charles le Chauve avait obligé les seigneurs locaux à réparer les anciens châteaux forts et à en construire de nouveaux pour s'opposer aux ravages des Normands et défendre les bords de Seine. Vétheuil eut donc aussi son château fort comme nombre de cités. Il en est fait mention dans des actes datant de 1067. Défendu par trois tours de 5 mètres de large et dont la hauteur était proportionnée, ce château a par la suite soutenu de longs sièges. Il fut détruit par Bertrand du Guesclin en 1364. Au XVIIIe siècle, alors que les tours n'existaient déjà plus, il était habité par la famille Morin de la Sablonnière, puis il passa en diverses mains jusqu'à celles de M. Séguin, marbrier de l'empereur. En 1898, la générale Margueritte et ses fils Paul et Victor, écrivains de renom, l'acquirent[réf. nécessaire]. Les souterrains sont les seuls vestiges du château fort (non accessibles). Des chambres d'hôtes y sont aménagées[34]
  • Lavoir municipal, rue du Moutier - impasse du Lavoir : le bassin se situe au bout de la courte impasse en herbe et est entouré par les murs de propriétés privées de trois côtés. De part et d'autre du bassin, les emplacements des lavandières sont pavés et protégés par des toits en appentis, dont les charpentes prennent appui sur quatre poutres aux quatre extrémités du bassin. Le lavoir a été restauré en 1964.
  • Les anciennes serres construite en 1937 dans un style Eiffel caractéristique de l’époque, surplombant les coteaux de Seine[35].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Le site de Vétheuil vu du sud-ouest. Au premier plan, le plan d'eau de la base de plein air des Boucles de Seine.

Le territoire de la commune est en partie classé en zone naturelle d'intérêt paysager, en ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique), en ZICO (zone d'intérêt communautaire pour les oiseaux) et également en site Natura 2000. La richesse du site réside dans la diversité de ses paysages: la vallée de la Seine, les falaises crayeuses, les coteaux boisés et le massif forestier du Chesnay.

Les « coteaux de la Seine de Tripleval à Vétheuil », représentant au total environ 268 hectares, inclus dans le site Natura 2000 des « Coteaux et Boucles de la Seine » (code FR1100797, s'étendent en partie dans la commune de Vétheuil. Il s'agit de coteaux calcaires exposés au sud dans la concavité d'un méandre de la Seine sur lesquelles on trouve une flore thermophile d'affinité méditerranéenne et une végétation d'éboulis calcaires.

Parmi les espèces animales présentes figure Callimorpha quadripunctata, l'écaille chinée, papillon qui est inscrit parmi les espèces d'intérêt communautaire dans l'annexe II de la directive habitats[36].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

L’avenue Claude-Monnet, relie Haute-Isle à Vétheuil.
  • Le village fut la résidence du peintre impressionniste Claude Monet qui y vécut et y travailla de 1878 à 1881. Il y peignit environ 150 tableaux. Son modèle puis épouse, Camille Doncieux[37] (1847-1879), morte le à l'âge de 32 ans, est inhumée au cimetière du village.
  • Abel Lauvray (1870-1950), peintre impressionniste ami et élève de Claude Monet, résida fréquemment dans la demeure familiale à Vétheuil dès son plus jeune âge pour s'y installer de manière plus durable à plusieurs reprises durant sa vie et de façon permanente à partir de 1945. Il réalise plusieurs centaines de tableaux à Vétheuil et dans ses environs, parcourant fréquemment la Seine depuis le bateau-atelier que Monet lui avait cédé au début du siècle[38].
  • Victor Margueritte (1866-1942), romancier y résida avec son frère Paul (1860-1918) au château dont ils étaient propriétaires.
  • Joan Mitchell (1925-1992), artiste-peintre américaine y acquiert une maison et y vit de 1968 à sa mort[39],[40].
  • L'écrivain espagnol Julián Ríos (1941-) y vit[41].
  • Michel Guérard, chef cuisinier français y est né en 1933.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vétheuil Blason
D'hermines à trois fleurs de lis au pied nourri de gueules.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Collectif d’historiens, Le Patrimoine des Communes du Val-d'Oise - tome 2, Paris, Éditions Flohic, , 1054 p. (ISBN 2-84234-056-6), « Vétheuil », p. 600-603
  • Abbé Jean Lebeuf, Histoire de la ville et du diocèse de Paris, Paris, Prault Père, 1755.
  • Pierre Champion, Vétheuil, un village et son église, Cergy Pontoise, éd. du Valhermeil, , 116 p. (ISBN 2-905684-59-3)
  • Ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Carte archéologique de la Gaule : le Val-d‘Oise, 95, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006.
  • L.-A. Gatin, « Vétheuil, un bourg du Vexin français », Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, Versailles, vol. 2,‎ , p. 51-68, 126-141, 171-191 (ISSN 1158-2677, lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • « Vétheuil », Ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales, .

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Olivia Villamy, « Ile-de-France : le bac de Vétheuil très en vogue : Tous les étés, le bac de Vétheuil reprend du service et assure la traversée de la Seine entre le Val-d’Oise et les Yvelines. Une balade gratuite de quelques minutes qui séduit habitants et touristes », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Vétheuil et Magnanville », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Magnanville » (commune de Magnanville) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Commune hors attraction des villes », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. Hippolyte Cocheris, Anciens noms des communes de Seine-et-Oise, 1874, ouvrage mis en ligne par le Corpus Etampois.
  14. a et b Jean-Marie Cassagne, Mariola Korsak, Origine des noms de lieux de Paris et grande couronne, page 336.
  15. Archéologie & histoire de Vétheuil, page mentionnée en Liens externes.
  16. a b c d et e Index du tome VII des Procès Verbaux du Directoire (P-Z)
  17. « Le retable retourne au village », Le Courrier de Mantes, 26 décembre 2007, p. 17.
  18. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Marie Persidat, « Dominique Herpin-Poulenat, maire de Vétheuil : « on apprend plein de choses à la tête d’une commune » : L’élue (SE) est à la tête du petit village du Vexin depuis 1995 », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Dominique Herpin-Poulenat n'avait pas du tout prévu de se retrouver à cette place. « J'étais adjointe, le maire partait et personne n'était partant pour le remplacer. Il y avait des projets à poursuivre… » À l'époque, le conseil municipal ne compte que deux ou trois élues au féminin. Aujourd'hui, la maire est fière d'annoncer que son équipe est composée de sept femmes pour huit hommes ».
  21. Réélue pour le mandat 2008-2014 : Site officiel de la préfecture du Val d‘Oise-liste des maires, 3 août 2009 [PDF])
  22. Réélue pour le mandat 2014-2020 : « Les maires du Val-d'Oise » [PDF], Les élus du Val-d'Oise, Préfecture du Val-d'Oise, (consulté le ).
  23. « Conseil municipal du lundi 25 mai 2020 » [PDF], Archives des comptes rendus du Conseil municipal - 2011-2020, sur https://mairie-vetheuil.fr/ (consulté le ).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. Joseph Canu, « La première Marpa du Val-d’Oise est ouverte ! : 22 logements destinés à des retraités autonomes, désormais à louer au 15, rue Montrond, à Vétheuil. Présentation du 1er nouvel établissement médico-social du genre du 95 », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Maxime Laffiac, « Simone Levy a fêté ses cent ans à la Marpa de Vétheuil : Née le 30 septembre 1920, la centenaire a été gâtée pour son anniversaire, célébré avec ses proches à Vétheuil (Val-d'Oise », La Gazette du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. a b et c « Église Notre-Dame », notice no PA00080225, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. * Pierre Champion, L'église Notre-Dame de Vétheuil, éd. SAEP, , 24 p..
  31. Bernhard Duhamel, Guide des églises du Vexin français : Vétheuil, Paris, Éditions du Valhermeil, , 344 p. (ISBN 2-905684-23-2), p. 328-329.
  32. « Escalier d'accès à l'église », notice no PA00080226, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. a et b Jean-Loup Corbasson, Pascal Goutrat et Stéphane Gasser, « Le patrimoine des communes du Val-d’Oise : Vétheuil », Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol. II,‎ , p. 600-603 (ISBN 2-84234-056-6).
  34. « Quand Monet vivait à Vétheuil : De 1878 à 1881, Claude Monet a vécu à Vétheuil où il a peint plus de 150 toiles. Aujourd'hui les propriétaires ouvrent les portes de cette demeure », Le Démocrate vernonnais,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Marie Persidat, « Patrimoine : la fleuriste veut réveiller la serre de Vétheuil, belle endormie des coteaux de la Seine : Carole Correia-Mancapoul veut restaurer cette magnifique serre de 1937 pour y créer une boutique de fleurs. La structure, en très bon état, aurait été fabriquée à partir de matériaux de récupération de la Première Guerre mondiale. Ce qui manque notamment, c’est le verre recouvrant cette ossature… », Le Parisien,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. « Document d'objectifs du site « Coteaux et boucles de la Seine », p. 96-104 », Réseau Natura 2000 (consulté le ).
  37. Marie Persidat, « Vétheuil : une exposition tente de lever le voile sur Camille Doncieux : La première épouse de Claude Monet, enterrée au cimetière du village, est un personnage clé de l’œuvre du peintre impressionniste », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Car avant de devenir sa compagne, la jeune fille a d'abord été le modèle de Monet. Dès 1865, c'est elle qui pose pour sans doute au moins trois des personnages du « Déjeuner sur l'herbe ». « La femme en robe verte », ce tableau monumental qui médusa le public parisien car il commence à rompre avec les codes traditionnels de l'époque, c'est encore elle ».
  38. Fiche biographique du peintre sur le site de la maison ADER
  39. Joan Mitchell, la peinture des deux mondes, éditions Skira p 225
  40. Marie Persidat, « Sur les traces de Joan Mitchell et Jean-Paul Riopelle à Vétheuil : Les deux peintres, emblématiques de ce mouvement que l’on a appelé l’expressionnisme abstrait, ont marqué l’histoire du village », Le Parisien, édition du Val-d'Oise,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  41. Entretien avec Julián Ríos « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).