Versols-et-Lapeyre

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Versols-et-Lapeyre
Versols-et-Lapeyre
Le bourg de Versols, en bordure de la Sorgues.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons
Maire
Mandat
Marc Desoteux
2020-2026
Code postal 12400
Code commune 12292
Démographie
Gentilé Lapeyrois ou Versolieins
Population
municipale
418 hab. (2021 en diminution de 5 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 37″ nord, 2° 56′ 43″ est
Altitude Min. 346 m
Max. entre 766 et 786 m
Superficie 27,95 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Affrique
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Affrique
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web versolsetlapeyre.fr

Versols-et-Lapeyre est une commune française du sud Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend trois immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Caprais, classée en 1928, le château de Montalègre, inscrit en 1978, et le château de Versols, inscrit en 1988.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

La Sorgues au pont Vieux de Lapeyre.

Dans la moitié sud du département de l'Aveyron, à l'intérieur du parc naturel régional des Grands Causses, la commune de Versols-et-Lapeyre s'étend sur 27,95 km2. Elle est traversée d'est en ouest sur environ sept kilomètres par la Sorgues qui conflue avec son affluent le Verzolet au bourg de Versols.

L'altitude minimale, 346 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, là où la Sorgues quitte la commune et entre sur celle de Saint-Affrique. L'altitude maximale est à plus de 760 mètres mais elle varie selon diverses sources :

  • 766 mètres selon les données de l'ancien site de l'IGN compilées par Ldh/EHESS/Cassini[1] ;
  • 770 mètres[2], au sud du lieu-dit les Canals ;
  • voire 786 mètres[3], au sud-ouest du lieu-dit les Canals, en limite de la commune de Gissac.

À 370 mètres d'altitude, au confluent de la Sorgues et du Verzolet, et traversé par la route départementale (RD) 7, le bourg de Versols où est implantée la mairie est situé, en distances orthodromiques, huit kilomètres au sud-est de Saint-Affrique.

La commune est également desservie par la RD 92.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Versols-et-Lapeyre est limitrophe de quatre autres communes. À l'ouest, son territoire est distant de 550 mètres de celui de Vabres-l'Abbaye et de 800 mètres de celui de Montlaur. Au nord-est, le territoire de Saint-Jean-d'Alcapiès est éloigné de moins de 700 mètres.


Communes limitrophes de Versols-et-Lapeyre
Saint-Affrique Saint-Jean-et-Saint-Paul
Versols-et-Lapeyre Saint-Félix-de-Sorgues
Gissac

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Versols-et-Lapeyre.

La commune est drainée par la Sorgues, le Verzolet, le ravin de Fon Rouge, le ravin de la Bourgatte, le ravin de Sayssou, le ravin du Mas de Jean Peyre, le ruisseau de la Calm, le ruisseau de la Lauze, le ruisseau de Raouffenc, le ruisseau de Rauffenc, le ruisseau des Valats et par divers petits cours d'eau[4].

La Sorgues, d'une longueur totale de 46,4 km, prend sa source dans la commune de Cornus et se jette dans le Dourdou de Camarès à Vabres-l'Abbaye, après avoir arrosé 7 communes[5].

Le Verzolet, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Roquefort-sur-Soulzon et se jette dans la Sorgues à Versols-et-Lapeyre, après avoir arrosé 3 communes[6].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 963 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Montlaur à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 705,4 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Espaces protégés[modifier | modifier le code]

La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[14],[15],[16].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

Carte des ZNIEFF de type 1 localisées sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Versols-et-Lapeyre comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[17] :

  • « La Sorgue à Lapeyre » (319 ha), couvrant 2 communes du département[18] ;
  • les « Pelouses du Ségala » (203,8 ha), couvrant 3 communes du département[19]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Versols-et-Lapeyre est une commune rurale[Note 2],[20]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[21].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 16 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de Versols-et-Lapeyre.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,5 %), forêts (27,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,9 %), terres arables (8,2 %), prairies (7 %)[22].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Parc naturel régional des Grands Causses, approuvé le vendredi par le comité syndical et mis à l’enquête publique en décembre 2019. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural du PNR des Grands Causses, qui associe huit communautés de communes, notamment la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons, dont la commune est membre[23].

La commune disposait en 2017 d'une carte communale approuvée et un plan local d'urbanisme était en élaboration[24].

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Outre les bourgs de Lapeyre et de Versols proprement dits, le territoire communal se compose de quelques autres villages ou hameaux[25] :

  • le Causse de Nissac
  • Cinzelles
  • Hermilix
  • la Jasse
  • Mas de Baby
  • Mas de Jean Peyre
  • Montalègre
  • le Perguis
  • Puech Mets
  • les Tuiles

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Versols-et-Lapeyre est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon[26],[27].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Zones inondables de la commune de Versols-et-Lapeyre.

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de la Sorgues. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[28]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du bassin du bassin de la « Sorgues et du Dourdou de Camarès aval »[29], approuvé le 23 mai 2017[30].

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité forte[31].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés à la présence de cavités souterraines localisées sur la commune[32],[33].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Versols-et-Lapeyre est classée à risque faible[34]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[35] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 1, à savoir zone à potentiel radon faible[36].

Histoire[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Versols, avec son château éponyme, citée en 1132, appartenait à la famille de Roquefeuil-Versols, jusqu'au XVIIe siècle, époque où elle est transmise par la dernière héritière à la famille d'Yzarn de Valady.

La seigneurie de Lapeyre relevait du comte de Rodez.

Dans les toutes premières années de la Révolution française, la commune de Lapeyre a fusionné avec celle de Versols, formant la commune de Versols-et-Lapeyre[1].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Versols-et-Lapeyre est membre de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vabres-l'Abbaye. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[37].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Millau, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Affrique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[38].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Versols-et-Lapeyre, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[39] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[41] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 60,1 %[42]. Marc Desoteux est élu nouveau maire de la commune le [43].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[44]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Saint Affricain, Roquefort, Sept Vallons[45].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2019.
liste des maires de Versols-et-Lapeyre
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
2001 2008 Cathy Palliès    
mars 2008 mai 2020 Patrick Guenot PS Retraité
mai 2020 En cours Marc Desoteux    

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[46]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[47].

En 2021, la commune comptait 418 habitants[Note 4], en diminution de 5 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1836 1841 1846 1851 1856 1861 1866
676737869825859812772769697
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
668734753687609659669604480
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
428498467485483432374310260
1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021 -
307340353427437458420418-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 180 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 418 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 230 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 2,7 % 5,1 % 6,7 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 252 personnes, parmi lesquelles on compte 77,2 % d'actifs (70,5 % ayant un emploi et 6,7 % de chômeurs) et 22,8 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Saint-Affrique, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 10]. Elle compte 62 emplois en 2018, contre 67 en 2013 et 83 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 179, soit un indicateur de concentration d'emploi de 34,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,7 %[I 11].

Sur ces 179 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 86,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,7 % les transports en commun, 3,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

28 établissements[Note 7] sont implantés à Versols-et-Lapeyre au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14]. Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,1 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 28 entreprises implantées à Versols-et-Lapeyre), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans les Grands Causses, une petite région agricole occupant le sud-est du département de l'Aveyron[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 16 15 15 15
SAU[Note 10] (ha) 1 872 1 560 1 932 1 662

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 16 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 15 en 2000 puis à 15 en 2010[51] et enfin à 15 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 6 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[52],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1 872 ha en 1988 à 1 662 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 117 à 111 ha[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

La commune est constituée de deux bourgs, Lapeyre et Versols, mentionnés dès le Xe siècle.

À Lapeyre, on trouve l’église primitive Saint-Caprais, avec notamment un tympan roman, dont les vestiges se trouvent dans l’enceinte du cimetière. On peut y voir la tombe de Elisabeth Médora Leigh-Byron. Dans l’église Notre-Dame-de-l'Assomption actuelle, construite au XIXe siècle, se trouve une statue de Carl Johann Steinhauser en marbre de Carrare de 1880 représentant la Vierge à l'Enfant[53]. Enfin, le « Pont Vieux » du XIVe siècle permet de franchir la Sorgues.

À Versols, on peut remarquer le bourg fortifié et le château, l’église Saint-Thomas, et à l’extérieur du village, le vieux prieuré de Notre-Dame du Cayla et le château de Montalègre.

Patrimoine civil[modifier | modifier le code]

  • Le château de Versols des XVe et XVIe siècles est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1988 pour ses façades et toitures ainsi que le tinel gothique avec sa cheminée et ses vestiges de peintures murales[54]. Il a longtemps été possédé par la famille de Roquefeuil-Versols.
  • Édifié au XIIIe siècle en rive sud de la Sorgues, à 900 mètres à l'ouest du bourg de Versols, le château de Montalègre est lui aussi inscrit pour ses façades et toitures, depuis 1978[55].
  • Le pont Vieux de Lapeyre sur la Sorgues.

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

  • Grotte de la Dragonnière.
  • Dolmens.

Sentiers de randonnée[modifier | modifier le code]

Plusieurs sentiers de randonnée démarrent de Versols ou de Lapeyre. Ils permettent de découvrir, au sud-ouest, le plateau de la Loubière et au-delà le château de Montaigut et le Rougier de Camarès. Au nord, les plateaux des Avant-Causses, les hameaux d’Hermilix et du Causse de Nissac, avec vue sur le rebord du Larzac. En 2009, les écoliers de la vallée ont également créé leurs propres sentiers (un par village formant l'école : Lapeyre, Versols, Saint-Félix-de-Sorgues et Latour). Ils sont regroupés sous l'appellation « 4 chemins, 1 école ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Médora Leigh-Byron (1814-1849), fille du poète Lord Byron, chassée de sa famille parce qu'elle était enceinte, vécut dans la misère avant d'épouser Jean Taillefer et de vivre avec lui à Lapeyre.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean-Luc Malet), Sent-Africa : La Bastida, Caumèls-e-Lo Vialar, Ròcafòrt, Sant-Faliç, Sent-Esèri, Sent-Jan, D'Aucàpias, Sent-Roma de Sarnon, Tornamira, Vabre, Verzòls-e-La Pèira / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Sent-Africa, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 429 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-54-8, ISSN 1151-8375, BNF 38977452)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Versols-et-Lapeyre » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Versols-et-Lapeyre » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Versols-et-Lapeyre » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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