Varennes (Somme)

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Varennes-en-Croix
Varennes (Somme)
L'église Notre-Dame-de-l'Assomption.
Blason de Varennes-en-Croix
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC du Pays du Coquelicot
Maire
Mandat
Sylvie Brood
2020-2026
Code postal 80560
Code commune 80776
Démographie
Population
municipale
220 hab. (2021 en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015)
Densité 30 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 01″ nord, 2° 32′ 06″ est
Altitude Min. 83 m
Max. 156 m
Superficie 7,24 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Albert
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Varennes-en-Croix
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Varennes-en-Croix
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Varennes-en-Croix

Varennes est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. La commune est couramment désignée sous le nom de Varennes-en-Croix, notamment sur les panneaux d'entrée du village.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Varennes est un village rural picard de l'Amiénois, situé à 3 km d'Acheux-en-Amiénois, 12 km d'Albert, 21 km de Doullens et 26 d'Amiens.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Borne de nivellement sur le mur de l'église - Altitude 145 m.

Nature du sol et du sous-sol[modifier | modifier le code]

Le sol de la commune est de nature argileuse et le sous-sol de nature calcaire[1].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Aucun cours d'eau ne traverse la commune. La nappe phréatique se trouvait à la fin du XIXe siècle à 90 m de profondeur.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 839 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Méaulte à 12 km à vol d'oiseau[4], est de 10,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 730,3 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Varennes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92 %), zones urbanisées (5,5 %), prairies (2,5 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat[modifier | modifier le code]

Le village de Varennes, détruit à la fin du XVe siècle, fut reconstruit sur un plan en forme de croix, d'où le nom de Varennes-en-Croix. C'est un village carrefour où se croisent les routes de Contay à Acheux-en-Amiénois et d'Hédauville à Harponville. Ce carrefour constitue le centre du village où se situent l'église et la mairie.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[14].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Warennæ (1064) ; Varennæ (1218) ; Warennia (1248) ; Warenes (XIIIe siècle) ; Varennes (1248) ; Vareni (1316) ; Warennes (1262) ; Varesnes (1274) ; Warenne (1314) ; Warenne (1314) ; Varenes (1337) ; Varaines (xve siècle) ; Varene (1733) ; Varenne (1757) ; Varesne (1700)[15].

Pluriel de l'oïl varenne, « terrain où il est défendu de chasser ou de pêcher sans la permission du seigneur »[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

À la fin du XIXe siècle, on pouvait indiquer que « Varennes est, sans contredit, le village le mieux bâti du département de la Somme ; les rues sont coupées à angle droit et sont disposées de manière à former une croix grecque » [17].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au XIIe siècle est créée par Hugues III de Campdavène, comte de Saint-Pol, « en réparation de ses crimes », l'Abbaye de Clairfay, située entre Varennes et Léalvillers[18]

Franc-Mailly est situé à l’endroit où se trouve le cimetière actuel de Varennes. Les seigneurs y avaient leur résidence avec une ferme et un moulin.

Les seigneurs de Franc-Mailly désirant favoriser la culture de leur domaine accordèrent des terrains à la population pour y construire leurs maisons, affranchis de toute espèce de droits et d’impôts. Avec le temps, le village de Franc-Mailly devint un repaire de malfaiteurs. Selon la tradition, en 1069, on fut obligé de mettre le feu aux quatre coins du village de Franc-Mailly sur ordre du seigneur. Ainsi, le noyau du village de Varennes se serait formé autour des maisons restées en état dans le bas de Franc-Mailly[19].

Les seigneurs de Varennes[modifier | modifier le code]

La seigneurie de Varennes remonte au XIIIe siècle. Elle s'est transmise dans la maison de Varennes, avant de passer, à la suite du mariage, en 1387, de Jeanne de Raineval avec Baudoin d'Ailly, vidame d'Amiens, dans la maison d'Ailly, qui la conserve jusqu'au milieu du XVIe siècle. Elle passe ensuite, toujours par mariage, à la maison de Monchy, puis, après la mort de Jean IV de Monchy en 1638, à une première branche de la maison de Mailly, après le mariage de Marguerite de Monchy avec René III de Mailly, marquis de Mailly, gouverneur de Corbie. Augustin-Joseph de Mailly (1708-1794), marquis d'Haucourt et baron de Saint-Amand puis, à partir de janvier de 1744, comte de Mailly, maréchal de France le , guillotiné le , est le dernier seigneur de Varennes.

Charles le Téméraire[modifier | modifier le code]

En 1472, le duc de Bourgogne Charles le Téméraire envahit la Picardie en représailles contre Louis XI qui refuse de ratifier le traité du par lequel Charles le Téméraire entre en possession d’Amiens, de Saint-Quentin et de la prévôté du Vimeu. L'armée de ce dernier brûle de nombreux villages sur son passage, dont celui de Varennes qui hérite, lors de sa reconstruction, de son plan en croix[20].

L'abbaye de Clairfay est détruite en 1472 par Charles le Téméraire[18],

La guerre de Trente Ans à Varennes[modifier | modifier le code]

Varennes subit les pillages et saccages des troupes espagnoles, comme l’atteste un procès-verbal de 1636 dans lequel on lit que le village est brûlé en septembre 1635[21].

L'abbaye est détruite une nouvelle fois en 1637 par les Espagnols. Reconstruite à partir de 1708, l'église abbatiale portait la date de 1720 sur son fronton. L'abbaye est supprimée en 1742, elle ne comptait alors plus qu'un seul religieux[18].

Révolution française[modifier | modifier le code]

À la Révolution française l’abbaye de Clairfay devient un bien national, et est vendue à Abraham Fatton et Jacques Théodore Berly afin d'y installer une filature. Les objets de culte en métal, cuivres, argenterie et la cloche de l’église furent envoyés à l’hôtel des monnaies de Lille pour y être fondus. L'église abbatiale a été détruite après 1850[18].

Guerre de 1870[modifier | modifier le code]

En septembre 1870, pendant la guerre entre la France et l’Allemagne, Varennes subit l’occupation prussienne pendant trois ou quatre jours. Le village doit faire face à des dommages de guerre, pour le logement et la nourriture des troupes ennemies et des chevaux, ainsi que divers vols. Varennes doit également payer une réquisition financière, au titre d’indemnité de guerre, égale aux dix douzièmes du principal de ses quatre contributions directes soit 4 122 F. La commune doit alors faire appel aux habitants pour se faire prêter cette somme.

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

  • Varennes-en-Croix fut un village de l'arrière à proximité du front pendant la Première Guerre mondiale. Pendant deux ans, d'octobre 1916 à octobre 1918, un poste d’évacuation sanitaire anglais (Casualty Clearing Station) s'installe à proximité du village[22]. Ce poste accueille notamment JRR Tolkien en octobre 1916[23]. Un cimetière militaire britannique est créé, 1 220 soldats y sont enterrés (1191 anglais, 16 néo-zélandais, 5 canadiens, 2 australiens, 1 russe)[24].
  • En 1916, le front, entre les lignes françaises et allemandes, se trouvait à 7 km de Varennes, de nombreux souterrains furent aménagés et occupés dans les villages alentour, mais celui de Varennes ne fut occupé qu’au moment des fêtes de Pâques en 1918 par les troupes britanniques. On peut ainsi lire « J. Connoly, Smith, Baker Sgt, 1918 » sur une des parois du souterrain[25].

Passé ferroviaire de la commune[modifier | modifier le code]

De 1891 à 1949, le village d'Acheux-en-Amiénois a été relié à la Ligne de chemin de fer de Doullens à Albert, qui , venant de Léalvillers, passait au mord de la commune et se dirigeait ensuite vers la halte de Bertrancourt. La gare commune aux villages d'Acheux et de Varennes était située au nord de la commune.
A une époque où le chemin de fer était le moyen de déplacement le plus pratique, cette ligne connaissait un important trafic de passagers et de marchandises. En 1914, cinq trains s'arrêtaient dans chaque sens chaque jour à la gare commune aux villages d'Acheux et de Varennes, située à 1,5 km au nord de la commune sur le territoire de la commune d'Acheux-en-Amiénois.
Après la Seconde Guerre mondiale, avec l'amélioration des routes et le développement du transport automobile, le trafic ferroviaire a périclité et la ligne a été fermée en 1949. Les rails ont été retirés et la gare désaffectée.
De nos jours, le tracé de l'ancienne voie est encore présent dans le sud de la commune.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune se trouvait depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[26].

Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Acheux-en-Amiénois[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais intégrée au canton d'Albert.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Varennes est membre de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, créée fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Le monument aux morts.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977 août 2015[28] Jackie Pillon   Décédé en fonction
octobre 2015[29] En cours
(au 13 juillet 2020)
Sylvie Brood   Institutrice du village de 1986 à 2001, retraitée
Vice-présidente de la CA du Pays du Coquelicot (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[30]

Politique de développement durable[modifier | modifier le code]

En 2012, la commune a fait procéder à l'enfouissement des lignes électriques[réf. nécessaire].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].

En 2021, la commune comptait 220 habitants[Note 3], en augmentation de 1,38 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
574598699697662674675658667
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
627617551544518462436461416
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
417402372294290264270259252
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
233211184181181177185183206
2014 2019 2021 - - - - - -
216218220------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique

Sports, fêtes et loisirs[modifier | modifier le code]

Le ballon au poing a été représenté en juillet 2019 par un graph de l’artiste K2B Graff sur le poste de transformation électrique de la place du village, ainsi que les couleurs de l'équipe locale, grace au soutien d'Enedis, de la Fédération départementale de l’énergie et de la mairie[34].

Le 4e week-end du mois d’août a lieu la fête locale avec des forains (jeux de pièces, manèges, auto-tamponneuses), le soir un bal et le lundi un feu d'artifice.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Carte postale de l'église vers 1910.
  • L'église Notre-Dame-de-l'Assomption
    Dans les registres paroissiaux pour l'année 1661 on peut lire une note : « Un curé de Varennes recommande aux fidèles de cette paroisse et à ceux de Léalvillers de prier pour les âmes de Nicolas Carrette et Nicolas de Berly qui ont caché les cloches pour les soustraire aux ennemis. »
Le 4 janvier 1717 a lieu le baptême de la grosse cloche nommée Castille. Le parrain est Antoine Goubet, la marraine Marie Anne Charlotte Thibaut.
En 1771, l'église de Varennes est reconstruite avec les matériaux du château d’Hyerville, détruit après la mort de Catherine de Rinchevalle, décédée à 82 ans le en son château, veuve de Louis de Carbonel, seigneur d’Hyerville.
L'église comprend un important mobilier liturgique.
  • Les muches
    Pour se protéger des armées ennemies, les habitants de Varennes creusèrent un souterrain refuge situé sous l'emplacement de la place du village et de l'église. Il est composé d'une galerie de trente-neuf mètres de long et de vingt-neuf chambres. Des encoches encore visibles aujourd'hui étaient destinées à recevoir le linteau des portes. Huit de ces chambres disposaient de caves avec accès à un puits. Des fouilles, entreprises en 1970, ont permis de relever des inscriptions comme : "1636"; "Adrien Lefèvre 1660"; Guillomin Ringard, Antonin Goubet en l'an 1677". Un liard daté de 1656 y a été également retrouvé.
    Ces muches ont été par la suite utilisées pour le travail de la laine en hiver. Des éboulements ont entrainé leur fermeture[25].
  • Vestiges de l'abbaye de Clairfay :
    Entre Varennes et Léalvillers, dans le hameau de Clairfay, subsistent les vestiges de l'ancienne abbaye de chanoines augustiniens.
  • Habitat traditionnel : On peut encore voir dans le village plusieurs bâtiments en torchis, le long de la route principale.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Légendes et traditions[modifier | modifier le code]

Les habitants ont transmis à la postérité les contes de Jean-Gris[réf. nécessaire]. Une légende populaire se rattache au souvenir de Franc-Mailly. À l'endroit où existait cet antique village dont l'enceinte est encore parfaitement dessinée par les haies qui s'y trouvent, dans un petit chemin formant le tour de ville et appelé encore aujourd’hui la ruelle Jean-Gris, on voyait et on entendait chaque nuit, racontent les bonnes gens du pays, piaffer un superbe cheval blanc, bridé, sellé et paraissant attendre que quelqu’un le montât. Mais, ajoute-t-on, les curieux se seraient bien gardé d’essayer la monture, craignant d’être emportés dans les airs ou engloutis dans la terre.

Les villageois de Varennes ont également transmis la tradition orale concernant les Templiers du « bois-des-masures ». L'histoire de cette maison semble être attestée par les matériaux qu’on y retrouve encore. Varennes était autrefois presque entièrement entouré de bois qui sont aujourd’hui tous défrichés. C'était les bois dits, de Varennes, de la Hétroie, du Crocq, des Mazures. Ce dernier tirait probablement son nom des ruines que l'on y trouve encore et où s’élevaient jadis des constructions d'une maison ou ferme appartenant aux chevaliers du Temple[20].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :
de gueules à la croix d'or[18].

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Philippe Pinchemel et François Saulnier, « Architecture rurale à Varennes (Somme) », Arts et traditions populaires, n°2, 1954, pp. 147-164.
  • Adolphe de Cardevacque, Le canton d'Acheux, Impr. Lorisse, Autremencourt, Le Livre d'histoire, (1re éd. 1883), 390 p. (ISBN 2-84373-348-0, BNF 39089943), p. 280-297.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Notice géographique et historique sur la commune de Varennes, rédigée par Monsieur Boulongne, instituteur, 1897, Archives départementales de la Somme.
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Varennes et Méaulte », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Meaulte » (commune de Méaulte) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  15. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 365 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].
  16. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 1492.
  17. Adolphe de Cardevaque, op. cit. en bibliographie.
  18. a b c d et e « Varennes-en-Croix », sur remus80.eklablog.com, (consulté le ).
  19. A. de Cardevaque relate les débuts de Franc-Mailly et de Varennes dans Varennes et l’abbaye de Clairfay, in La Picardie, 1879, Archives Départementales de la Somme, 16REV22. Cependant, il est le seul à mentionner ces événements.
  20. a et b A. de CARDEVAQUE, Varennes et l’abbaye de Clairfay, in La Picardie, 1879, Archives Départementales de la Somme, 16REV22.
  21. Alexandre Bouthors, « Cryptes de Picardie : Recherches sur l'origine des souterrains-refuges qui existent, en grand nombre, dans les départements de la Somme, du Pas-de-Calais, de l'Oise et du Nord », Mémoires de la Société des antiquaires de Picardie, vol. 1,‎ , p. 287-474, et notamment 407, 444 et 447 (lire en ligne, consulté le ), lire en ligne sur Gallica.
  22. (en-GB) « Locations of British Casualty Clearing Stations – The Long, Long Trail » (consulté le ).
  23. (en) « Corbie », sur Sir John Monash Centre, (consulté le ).
  24. (en) « Varennes Military Cemetery, Somme, France », sur WW1 Cemeteries.com - A photographic guide to over 4000 military cemeteries and memorials (consulté le ).
  25. a et b J-P. Fourdrin, Les souterrains de Varennes, 1972, in Revue de la société des Antiquaires, Archives Départementales de la Somme, 2REV54.
  26. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur prefectures-regions.gouv.fr, (consulté le ).
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. « Les électeurs appelés aux urnes le 18 octobre, suite au décès du maire », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Avant les élections régionales en décembre, ils devront se rendre aux urnes pour élire un conseiller municipal, suite au décès de celui qui était maire depuis trente-huit ans, Jackie Pillon, le 22 août ».
  29. Aude Collina, « Varennes L’adjointe succède au maire : Après le décès du maire Jackie Pillon cet été, des élections communales partielles ont été organisées le 18 octobre. Viviane Delatte obtient alors 46 voix et Victoria Pillon, épouse du défunt, 85 voix. Samedi 24 octobre, les onze conseillers municipaux se retrouvent en mairie pour élire leur leader. Sylvie Brood recueille six voix ; Gérard Omiel, quatre et il y a un vote blanc. Entretien avec la 12e maire féminine du Pays du coquelicot », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne) « Samedi 24 octobre, les onze conseillers municipaux se retrouvent en mairie pour élire leur leader. Sylvie Brood recueille six voix ; Gérard Omiel, quatre et il y a un vote blanc ».
  30. « Sylvie Brood réélue maire à Varennes », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « La maire sortante, Sylvie Brood, a été réélue maire avec 11 voix ».
  31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  34. Emmanuelle Bobineau, « Une fresque valorisant le ballon au poing à Varennes-en-Croix : Le poste électrique jouxtant le ballodrome a été mis en peinture », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).