Varennes-Vauzelles

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Varennes-Vauzelles
Varennes-Vauzelles
L'église Saint-Sulpice de Varennes-Vauzelles.
Blason de Varennes-Vauzelles
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Nièvre
Arrondissement Nevers
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Nevers
Maire
Mandat
Olivier Sicot
2020-2026
Code postal 58640
Code commune 58303
Démographie
Gentilé Vauzellien, Vauzellienne
Population
municipale
9 180 hab. (2021 en diminution de 2,85 % par rapport à 2015)
Densité 270 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 00′ 42″ nord, 3° 08′ 20″ est
Altitude Min. 171 m
Max. 270 m
Superficie 33,99 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nevers
(banlieue)
Aire d'attraction Nevers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Varennes-Vauzelles
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Varennes-Vauzelles
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Varennes-Vauzelles
Liens
Site web www.ville-varennes-vauzelles.fr

Varennes-Vauzelles est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté, à 235 km au sud de Paris.

Ses habitants sont les Vauzelliens et les Vauzelliennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Vue aérienne de la zone d'activité Varennes-Vauzelles / Garchizy.

Varennes-Vauzelles est aujourd'hui la troisième ville de la Nièvre. Le bourg rural (Varennes-lès-Nevers) doit son essor à partir de 1920 à l'atelier de réparation de Vauzelles. La cité de cheminots de Vauzelles est ainsi venue grossir la population, avant les lotissements à partir des années 1950. La commune est à l'heure actuelle très étendue, comprenant une partie urbanisée et agglomérée à Nevers (Vauzelles) et une partie rurale, Varennes. C'est, de loin, la première ville de la banlieue de Nevers.

La ville comporte une grande partie des zones d'activités et industrielles de l'agglomération de Nevers (ZA Varennes-Vauzelles/Garchizy, prochainement ZA tertiaire du Bengy) dont elle constitue la sortie Nord. La ville est reliée a un réseau routier important : la route nationale 7, ainsi que l'autoroute A77 qui met Paris à seulement 2 heures de route.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Carte de la commune da Varennes-Vauzelles et des proches communes.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 830 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 854,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de −13,8 °C, atteinte le [Note 1],[3],[4].

Statistiques 1991-2020 et records VARENNES-BOULOR (58) - alt : 208m, lat : 47°04'07"N, lon : 3°08'21"E
Records établis sur la période du 01-12-1991 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,8 0,6 2,6 4,9 8,8 12,1 13,8 13,5 10,1 7,8 3,8 1,4 6,7
Température moyenne (°C) 4 4,7 8,1 11,2 15 18,6 20,6 20,3 16,2 12,4 7,4 4,4 11,9
Température maximale moyenne (°C) 7,1 8,9 13,7 17,4 21,2 25,1 27,3 27,1 22,3 17 10,9 7,5 17,1
Record de froid (°C)
date du record
−13,4
13.01.03
−13,6
09.02.12
−13,8
01.03.05
−5
14.04.19
−0,8
08.05.1997
2,9
14.06.1995
5
14.07.1998
3,5
30.08.1993
0
30.09.1995
−4,3
25.10.03
−10,9
24.11.1998
−13
24.12.01
−13,8
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
15,5
06.01.14
21,9
27.02.19
26,4
16.03.12
30,5
21.04.18
33,8
27.05.05
38,7
27.06.11
41,4
25.07.19
41,8
10.08.03
36,8
14.09.20
29,1
12.10.18
23
02.11.20
17,1
17.12.19
41,8
2003
Précipitations (mm) 75,1 63,2 59,7 72,3 77,8 64,1 60 67 64 81,8 86,2 83,5 854,7
Source : « Fiche 58303002 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
7,1
0,8
75,1
 
 
 
8,9
0,6
63,2
 
 
 
13,7
2,6
59,7
 
 
 
17,4
4,9
72,3
 
 
 
21,2
8,8
77,8
 
 
 
25,1
12,1
64,1
 
 
 
27,3
13,8
60
 
 
 
27,1
13,5
67
 
 
 
22,3
10,1
64
 
 
 
17
7,8
81,8
 
 
 
10,9
3,8
86,2
 
 
 
7,5
1,4
83,5
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[5]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Varennes-Vauzelles est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nevers, une agglomération intra-départementale regroupant 8 communes[10] et 59 069 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nevers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 93 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (30,2 %), terres arables (29,1 %), forêts (18 %), zones urbanisées (13,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6 %), zones agricoles hétérogènes (2,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,9 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie[modifier | modifier le code]

Varennes-Vauzelles est le siège de Textilot, troisième entreprise du département, spécialisée dans la conception et la distribution de prêt à porter dans les grandes et moyennes surfaces[16].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'évolution de Varennes-Vauzelles a été en grande partie déterminée par sa voisine, la ville de Nevers. Celle-ci a joué un rôle par sa fonction déjà ancienne de carrefour ferroviaire : dès les années 1860 une véritable gare ainsi qu’un dépôt et des ateliers de réparations avaient été édifiés. Ainsi, Nevers devient le premier grand relais de traction pour les trains en direction de Saint-Germain-des-Fossés, Clermont-Ferrand et Saint-Étienne. La vocation ferroviaire de la Nièvre se confirme et les cheminots deviennent la plus grande réalité ouvrière du département.

Avant la Première Guerre mondiale, Varennes-les-Nevers ne constituait guère qu’un hameau aux portes de Nevers. Une première phase de croissance commença en 1920 avec la mise en service des ateliers de réparation ferroviaires décentralisés de Nevers, dont la construction n’avait pu être achevée avant que ne commence la Première Guerre mondiale.

Une fois la construction terminée, ils semblent avoir constitué l’une des plus grandes unités de réparation de matériel ferroviaire en France. L’exploitation fut alors confiée à une filiale de la compagnie ferroviaire PLM, la Compagnie Générale de construction et d'entretien du matériel de chemin de fer, la CGCEM, laquelle était plus particulièrement chargée de la réparation des locomotives. Parallèlement une autre société se chargeait des wagons. Ces deux sociétés furent intégrées à la SNCF en 1945.

Le développement fut ensuite rapide : durant l’entre-deux-guerres les effectifs employés atteignirent 1 200 personnes, les établissements ferroviaires étant alors le plus gros établissement industriel de l’agglomération. Un maximum de 1 500 employés fut atteint au milieu du XXe siècle, les effectifs décroissant ensuite. De fait, cette commune connut une croissance démographique où la mise en activité des ateliers ferroviaires se lit aisément et de deux manières. Elle se lit dans le fait que la mise en œuvre de ces ateliers coïncida avec la reprise de la croissance démographique : la population était passée de 1633 habitants en 1896 à 1440 en 1911, elle reprit ensuite une courbe ascendante à partir du recensement de 1921 : le seuil des 2 600 habitants fut franchi en 1926, celui des 4700 en 1946 et en 1975 la commune dépassait les 8 000 habitants. Autrement dit la population a plus que quadruplé depuis l’ouverture des ateliers. Il va de soi que ces derniers n’ont pas fourni tous les emplois mais ils y ont contribué pour une part significative.

Sur ce territoire se développa logiquement une grande cité ouvrière qui devint une véritable banlieue. Cette cité une fois achevée en 1931 comptait environ 600 logements ce qui n’est pas rien. La cité ouvrière ou cité jardin de Vauzelles constitue l'un des ensembles urbains le plus complet issu des théories sociales du début du XXe siècle. La forme retenue rappelle celle que nous avons déjà constaté pour des centres comme Montceau-les-Mines ou le Creusot : il s’agit de maisons individuelles ou jumelées, dotées de jardins, aussi que de services sociaux et de plus rares équipements commerciaux.

Une seconde phase d’expansion eut lieu durant les trois décennies qui ont suivi la Libération, elle se traduisit par une densification du bâti autour de deux formes d’habitats, le pavillonnaire et des grands ensembles. Une telle configuration ne pouvait que conduire à une forme de vie en vase clos et à la naissance de sociabilités et de liens forts d’autant que la densification de l’espace s’est faite de manière fort encadrée entre la voie de chemin de fer en direction de Fourchambault vers le nord-ouest, et la nationale 7 selon un axe sud-nord, la limite sud étant nettement repérée dans l’espace par la masse physique des ateliers, laquelle constitue l’élément le plus aisément repérable dans le paysage pour qui traverse l’agglomération de Nevers et se dirige vers Paris par la nationale 7.

À la suite de ce développement, la commune, qui était intitulée Varennes-lès-Nevers jusqu'en 1966, a été renommée Varennes-Vauzelles et son chef-lieu (mairie) déplacé du bourg rural de Varennes vers la cité de Vauzelles pour prendre en compte la réalité démographique et éviter sa scission entre partie rurale et urbanisée.

Les ex-ateliers SNCF devenus "Technicentre" sont aujourd'hui les premiers ateliers de réparation du matériel du réseau TER, et la cité de cheminots de Vauzelles constitue les principaux éléments contemporains de l'histoire de Varennes-Vauzelles.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Canton de Varennes-Vauzelles
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1896 janvier 1905 Léon Delamalle    
janvier 1905 janvier 1906 Jean Futereau    
janvier 1906 décembre 1919 Léon Delamalle    
décembre 1919 mai 1925 Joseph de Maumigny    
mai 1925 décembre 1925 Antoine Surieu    
décembre 1925 septembre 1929 Louis Chêne    
septembre 1929 mai 1935 Joseph de Maumigny    
mai 1935 novembre 1935 Louis Chêne    
novembre 1935
(destitué par le régime de Vichy)[17]
Henri Angelard SFIO Sous-chef de gare
Grand résistant mort en Allemagne le [17]
mai 1945 mars 1975
(décès)
Camille Dagonneau PCF  
avril 1975 1991
(démission)
Henri Marsaudon PCF Cheminot et ouvrier soudeur
Conseiller général du canton de Guérigny (1973-1976 puis 1988-1991)
1991 2003 André Périnaud PCF Employé de bureau
Conseiller général du canton de Guérigny (1991-2001)
janvier 2004 mars 2014 Pascal Reuillard PCF Retraité de la SNCF
Conseiller général du canton de Guérigny (2001-2015)
mars 2014 juin 2020 Isabelle Bonnicel SE Professeure des écoles et directrice d'IME[18]
1re vice-présidente de Nevers Agglomération
juillet 2020 En cours Olivier Sicot PCF vice-président de la Nevers Agglomération

En 1935, un maire socialiste (SFIO) Henri Angelard a été élu. Il s'agissait du premier maire de gauche de la commune, grand résistant, mort en Allemagne le . Un maire communiste, Camille Dagonneau, fut également nommé par le gouvernement provisoire en 1944, puis élu en 1945. Il fut réélu plusieurs fois par la suite.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[20].

En 2021, la commune comptait 9 180 habitants[Note 4], en diminution de 2,85 % par rapport à 2015 (Nièvre : −4,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9221 0219221 0891 1981 3421 4231 5531 876
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 8851 9891 8551 8081 9541 8991 9061 8381 863
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8721 7621 5301 7152 8243 7524 2414 7055 434
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
6 3638 0258 55210 07110 60210 2119 5739 3669 440
2018 2021 - - - - - - -
9 2079 180-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Cité de cheminot construite en 1920 et ateliers de réparation de SNCF.
  • La ville est bordée par la « forêt de la Brosse » et par le plan d'eau de « Niffonds », qui est situé à l'emplacement d'un ancien moulin nivernais.

Sur l'un des sentiers menant à l'étang, on trouve de vieilles pierres au sol issues d'un ancien moulin à blé, qui appartenait jadis à la seigneurie de Demeurs. Parmi elles, une pierre est marquée « Vestiges d'un moulin ».

  • Le château de la Rocherie

Haut de 28 mètres et comprenant quatre niveaux bâtis sur caves voûtées, le château de la Rocherie est construit à la fin du XVIIIe siècle. Il est racheté par le percepteur de l'empereur Napoléon Bonaparte, issu d'une famille d'avocats de Pougues-les-Eaux. Son fils, Achille Jacquinot, (banque Jacquinot, Assurances Le Phénix) le restaure entièrement en 1859. Ses 4 cheminées ont donné le nom à la rue qui traverse le domaine, l'une d'elles, entourée de faïence de Longwy, date encore de 1859, ainsi que le carrelage dans l'entrée et l'escalier en bois et fer forgé.

Le château a été tour à tour une école de gouvernantes, une clinique et un restaurant gastronomique…

Sa gloriette de type mauresque fait partie du patrimoine local, elle a été offerte par un prince arabe venu au château faire soigner ses enfants. Elle aurait dû être rasée quand l'autoroute A77 a été créée de Nemours à Magny-Cours mais à la demande de nombreux habitants, François Mitterrand, un habitué du château, a fait refaire un nouveau tracé pour préserver ce monument historique, ainsi qu'un cèdre du Liban planté par les grognards de Napoléon.

De nombreuses personnes ont séjourné dans ce château, notamment quand la F1 était à Magny-Cours mais également des chanteurs et des hommes politiques célèbres.

Son potager dans une serre typique du XIXe siècle, son grand puits à eau mû par un mécanisme à roue et son parc arboré de plus de 3 hectares en font un lieu de visite incontournable.

  • Le château du Four de Vaux

Le château du Four de Vaux s’ouvre aux visiteurs qui souhaitent y séjourner.

  • Le Domaine de la Beue est un sentier aménagé présentant une grande diversité de milieux naturels où se côtoient landes à genêts, roselières, pelouses naturelles. Deux sentiers de 800 m permettent de les découvrir, accessibles aux personnes à mobilité réduite. Ce site a été classé Espace naturel sensible par le conseil général de la Nièvre et fait l’objet d’une gestion adaptée pour conserver le faune et la flore.
  • La statue de l'Aviatrice se trouve au croisement de la RN 7 boulevard Camille-Dagonneau et de l'avenue Louis-Fouchère. Elle est dédiée à Evelyn Graham Frost, aviatrice et poète, tombée en ce lieu le . Elle a notamment publié l'ouvrage Memory (Mémoire). Cette statue commémorative a été érigée par l'aéro-club du Nivernais.
  • Le Cinématographe, musée « privé public » consacré au cinéma fondé par Pascal Rigaud. Il compte deux salles de cinéma et plus d'un millier de pièces historiques liées à l'histoire du septième art[23].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Varennes-Vauzelles Blason
De sinople à une main senestre d'argent tenant un flambeau du même allumé de gueules posé en barre, le tout encadré par une couronne d'engrenage d'argent dentée à l'intérieur, rompue au quartier senestre laissant passer le flambeau, cantonnée à dextre de deux lettres V capitales d'argent, l'une sur l'autre, celle du dessous ayant la branche dextre plus courte et dans le prolongement de celle du dessus ; à la filière cousue* de gueules[24].
Détails
* Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : filière de gueules sur sinople.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Station Météo-France « Varennes-boulor » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Varennes-boulor » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Nevers », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nevers », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. « Textilot connecte ses camionnettes - Les Echos », sur business.lesechos.fr (consulté le ).
  17. a et b Julie GARNIER, « La mémoire de l’ancien maire, Henri Angelard, en question », sur lejdc.fr, (consulté le ).
  18. liste des candidats, medias.lemonde
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. Nathalie Simon, « Les drôles de bobines du 7e art », Le Figaro, encart « Le Figaro et vous »,‎ 30-31 janvier 2021, p. 30 (lire en ligne).
  24. « 58303 Varennes-Vauzelles (Nièvre) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Evelina et Ludivine Hechelski, Varennes-Vauzelles, Mémoire en images, Éditions Sutton, 2008, 128 pages.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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