Vals-les-Bains

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Vals-les-Bains
Vals-les-Bains
Vue générale de la commune.
Blason de Vals-les-Bains
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Largentière
Intercommunalité Communauté de communes du Bassin d'Aubenas
Maire
Mandat
Michel Ceysson
2022-2026
Code postal 07600
Code commune 07331
Démographie
Gentilé Valsois
Population
municipale
3 485 hab. (2021 en diminution de 0,43 % par rapport à 2015)
Densité 182 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 39′ 59″ nord, 4° 22′ 01″ est
Altitude Min. 250 m
Max. 985 m
Superficie 19,20 km2
Unité urbaine Aubenas
(banlieue)
Aire d'attraction Aubenas
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Aubenas-1
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Vals-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Vals-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Voir sur la carte topographique de l'Ardèche
Vals-les-Bains
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Vals-les-Bains
Liens
Site web vals-les-bains.fr

Vals-les-Bains [vals le bɛ̃] est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Situé au sud-est du département de l'Ardèche, Vals-les-Bains qui fait partie du parc naturel régional des Monts d'Ardèche est connue pour son thermalisme.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation et description[modifier | modifier le code]

Cité thermale, Vals-les-Bains est traversée par la Volane et la Besorgues, elle est aussi bordée par l'Ardèche.

Station touristique, Vals-les-Bains est également terre de contrastes, avec une altitude variant de 328 à 985 mètres.

Commune du parc naturel régional des Monts d'Ardèche, Vals-les-Bains est située à cinq kilomètres d'Aubenas et fait partie de la communauté de communes du Bassin d'Aubenas.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Vals-les-Bains est limitrophe de dix communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche. Elles sont réparties de la manière suivante :

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est longé par l'Ardèche, affluent droit du Rhône de 125,1 km de longueur[2], qui a donné son nom au département où est implantée la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Provence, Languedoc-Roussillon » et « Sud-est du Massif Central »[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 198 mm, avec 7,7 jours de précipitations en janvier et 4,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 250,4 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Statistiques 1991-2020 et records VALS-LES-BAINS (07) - alt : 250m, lat : 44°39'24"N, lon : 4°22'05"E
Records établis sur la période du 01-02-1951 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,6 1,7 4,4 7,2 10,7 14,3 16,4 16,1 12,8 9,5 5,2 2,2 8,5
Température moyenne (°C) 5,2 6,1 9,6 12,5 16,4 20,6 23,1 22,5 18,1 13,7 8,9 5,7 13,5
Température maximale moyenne (°C) 8,8 10,6 14,9 17,9 22,1 26,8 29,7 28,9 23,4 17,9 12,6 9,2 18,6
Record de froid (°C)
date du record
−15
24.01.1963
−14,9
11.02.1956
−9,5
01.03.05
−2,5
06.04.1970
−1
04.05.1967
3,7
10.06.1956
3
06.07.1974
5
30.08.1986
3
19.09.1983
−1,5
26.10.03
−8
23.11.1998
−13,1
27.12.1962
−15
1963
Record de chaleur (°C)
date du record
20,2
10.01.15
24
24.02.20
27
17.03.14
31,5
14.04.15
33,6
21.05.22
40,6
28.06.19
40,1
24.07.19
40,6
23.08.23
34,9
10.09.23
29,6
02.10.11
23,2
15.11.15
19,4
30.12.21
40,6
2023
Précipitations (mm) 99,5 64,1 69,6 90,8 93,9 66 62,1 79,1 143,7 184,2 180,3 117,1 1 250,4
Source : « Fiche 7331001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est traversé par la route départementale 578 (RD578) qui relie le bourg à la route nationale 102.

Lieux-dits, hameaux et écarts[modifier | modifier le code]

La commune compte 42 hameaux. On peut citer parmi ceux-ci : Le Pont de l'Ocre, les Tineaux, Oubreyts, Autuche, La Tine, Le Pont de Verdeau, Les Fabres, Les Issoux, Les Bruges, Le Pra, Tesseaux, Chamblas, Arlix, Longe Serre.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Vals-les-Bains est une commune urbaine[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Elle appartient à l'unité urbaine d'Aubenas, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[11] et 41 440 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[12],[13].

Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (67,1 %), zones agricoles hétérogènes (16,3 %), prairies (7,9 %), zones urbanisées (6,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,9 %)[16].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

L'ensemble du territoire de la commune de Vals-les-Bains est situé en zone de sismicité no 2 (sur une échelle de 5), comme la plupart des communes situées sur le plateau et la montagne ardéchoise[17].

Terminologie des zones sismiques[18]
Type de zone Niveau Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 2 Sismicité faible accélération = 1,1 m/s2

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations médiévales : Sanctus Martinus de Vallo au XIe siècle, Vallis en 1179[19]. Ces mentions font privilégier l'étymologie val, « vallée », du latin vallis en dépit de la possibilité d'une corruption de la racine pré-indo-européenne bals, elle-même variante du thème bal-/bau- et désignant un escarpement de rochers, des rochers à pic, un précipice (notamment « les Bals », lieu-dit dans l'Aude)[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire de Vals-les-Bains est profondément mêlée à celle du thermalisme, lequel remonte au XVIIe siècle. De la découverte des vertus des eaux de Vals à sa renommée internationale, le thermalisme valsois a profondément marqué la cité.

Vals et Aubenas, voisines, voient leur histoire se mêler, parfois s'opposer. Jusqu'à la Révolution française, Vals était sous sa domination, celle des seigneurs : les Montlaur, Maubec, Modène, d'Ornano, Harcourt et de Vogüé. Entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle les luttes entre Aubenas et Vals se succèdent. L'église Saint-Martin est en partie détruite par les protestants au XVIe siècle. La révolution de 1848 est bien accueillie par la majorité de la population, et son anniversaire célébré avec ferveur le 25 février 1849[21].

Les familles Champanhet de Sarjas et Chabalier furent les premières à affermer les eaux minérales de Vals[22].

Entre 1898 et 1932, la ville est desservie par le tramway de Vals-les-Bains à Aubenas.

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Avenue Chabalier vers 1942, par Marguerit-Bremond ed. (Le Puy).

Entre janvier 1941 et novembre 1942, divers bâtiments de Vals-les-Bains sont utilisés comme prison d'État pour des personnalités du Front populaire jugées responsables de la défaite de 1940 ; parmi elles, Georges Mandel, Marx Dormoy, Jules Moch, Léon Jouhaux, Paul Reynaud et Vincent Auriol. Il y a également des résistants (Bertie Albrecht et Léon Faye notamment) internés administrativement. Marcel Bloch (Marcel Dassault) y est également retenu à deux reprises. Il y croise le colonel Groussard et le général Cochet. Vals est ainsi la « reine des internements administratifs » que l'État français met en place jusqu'à l'invasion de la zone libre par les Allemands.

Paul Reynaud y est interné d'abord au Grand Hôtel des Bains puis au château Clément. Il y reste enfermé jusqu'au 15 novembre, avant son transfert au fort du Portalet[23].

Rues et demeures portent les noms de ceux qui ont fait Vals, la famille Galimard - Champanhet de Sarjas - Le Sourd - Chabalier[24] - Ribeyre.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Vals-les-Bains

Les armes de Vals-les-Bains se blasonnent ainsi :
D'azur à la fontaine de deux étages d'or, jaillissante d'argent.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La mairie.

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  Gaston Giraud Gauche républicaine Filateur
Victorin Blachère Réactionnaire Conseiller général du canton d'Antraigues-sur-Volane

(annulation)
Abel Lagarde Gauche républicaine Médecin
Conseiller général du canton d'Antraigues-sur-Volane
Frédéric Combier Libéral Négociant
Paul Champetier Radical-Socialiste Industriel
Député de 1914 à 1919
1934
(démission)
Paul Giraud Radical-Socialiste Industriel
1941 Louis Mouraret SFIO Directeur de société
1941
(révocation)
Louis Coudène SFIO Garagiste
1941
(démission)
Louis Le Sourd   Médecin
Paul Ribeyre Modéré Directeur de société
Louis Coudène SFIO Président du comité de Libération
Paul Ribeyre CNIP puis UDF Directeur de société
Député, sénateur, ministre
Jean-Paul Ribeyre UDF Avocat
Conseiller régional de Rhône-Alpes (1986-1992)
Jean-Marie Alaize PS Professeur
Député (1981-1986 et 1988-1993)

(démission)[25]
Jean-Claude Flory RPR puis
UMP puis LR
Conseiller en gestion
Député de l'Ardèche (2002-2012)
Conseiller général (1994-2001)
Conseiller régional (1998-2002 puis 2015-2021)
En cours
(au )
Michel Ceysson[26] DVD Retraité en immobilier

Intercommunalité et syndicats intercommunaux[modifier | modifier le code]

La commune adhère, entre autres, à la communauté de communes du Bassin d'Aubenas qui regroupe 29 communes dont Aubenas, et au parc naturel régional des Monts d'Ardèche, ainsi qu'aux associations suivantes :

  • le syndicat intercommunal pour le thermalisme et l'environnement (SITHERE)[27] ;
  • Plus beaux détours de France ;
  • Thermalliance ;
  • l'association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques ;
  • l'association des maires de l'Ardèche ;
  • Route des villes d'eaux du Massif central ;
  • l'association nationale des maires des communes thermales ;
  • le SIVU des inforoutes de l'Ardèche.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].

En 2021, la commune comptait 3 485 habitants[Note 3], en diminution de 0,43 % par rapport à 2015 (Ardèche : +2,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 0631 9602 0902 2012 3552 4152 7892 8342 875
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 9632 8002 7953 2403 3013 4103 9113 6843 817
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
4 0254 3524 4144 0044 2183 9563 6913 7193 843
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
3 8664 1904 1293 9333 6613 5363 7163 7413 412
2017 2021 - - - - - - -
3 5823 485-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Le casino, côté jardin.
  • Les soirs d'été, l'esplanade accueille artistes, artisans et touristes pour un marché nocturne.
  • Le casino et ses machines à sous, discothèque, théâtre et bonnes tables, assurent une animation nocturne continue.
  • Le théâtre à l'italienne offre une programmation annuelle pluridisciplinaire (théâtre, danse, musique, cirque, opéra, spectacles jeune public...).

Enseignement[modifier | modifier le code]

Les élèves de Vals, commune rattachée à l'académie de Grenoble, commencent leur scolarité sur la commune, qui compte une école maternelle, une école élémentaire publique et une privée[32]. Ils poursuivent leur étude au collège Louis-Georges-Gouy, de Vals[33].

Santé[modifier | modifier le code]

Les thermes.

La commune dispose d'un centre hospitalier, CH Paul-Ribeyre, notamment en relation avec les thermes de la ville. Des cures thermales sont proposées, et reconnues par la Sécurité sociale, concernant le traitement des maladies liées aux troubles du métabolisme, du diabète et de l'obésité[34].

Médias[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la zone de distribution de deux organes de la presse écrite :

Il s'agit d'un journal hebdomadaire français basé à Valence et diffusé à Privas depuis 1999. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
Il s'agit d'un journal quotidien de la presse écrite française régionale distribué dans la plupart des départements de l'ancienne région Rhône-Alpes, notamment l'Ardèche. La commune est située dans la zone d'édition d'Aubenas - Privas - Vallée du Rhône.

Cultes[modifier | modifier le code]

La communauté catholique et l'église paroissiale (propriété de la commune) de Vals-les-Bains sont rattachées à la paroisse Saint Roch en Pays de Vals qui, elle-même, dépend du diocèse de Viviers[35].

Sport[modifier | modifier le code]

En rugby, le Rugby Club Aubenas Vals, qui est partagé avec la commune voisine d'Aubenas, dispute la Nationale lors de la saison 2020-2021.

Économie[modifier | modifier le code]

Thermalisme[modifier | modifier le code]

  • Thermalisme médical : Vals-les-Bains compte 143 sources qui pour la plupart ont été exploitées dès le XVIIe siècle. Cette cité thermale est une station réputée pour le traitement et la prévention du diabète, de l'obésité et des troubles nutritionnels. L'établissement thermal est ouvert toute l'année et propose des cures avec hospitalisation ou avec hébergement libre. Parmi les eaux utilisées en cure de boisson, la Camuse, la Constantine, la Désirée, la Dominique, la Précieuse et la Rigolette sont les plus prescrites.
  • Thermalisme Bien-Être : l'établissement thermal propose également des moments et séjours « détente », avec massages, bains et huiles essentielles, application de boue, hammam, piscine et jacuzzi, soins esthétiques…
  • Vals-les-Bains est le premier parc hôtelier du département de l'Ardèche avec pas moins de quinze hôtels. Campings, gîtes, chambres d'hôtes et autres meublés viennent compléter l'offre touristique.

Entreprises[modifier | modifier le code]

Eau de Vals.
  • Eau de Vals née de la famille Galimard.
  • Glacier Beatrix crée en 1930 par Angelo Cerdini. « Entreprise du patrimoine vivant ».
  • Laiterie Carrier créée en 1966 par Alfred et Marcel Carrier.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Tourisme[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Patrimoine religieux[modifier | modifier le code]

  • Le calvaire domine la ville et fait partie du patrimoine valsois. Il aurait été édifié en 1732 par Malmazet, un chirurgien miraculeusement guéri d'une grave maladie.
Calvaire surplombant la ville.
  • L'église Saint-Martin du XIe siècle fut détruite par les calvinistes et reconstruite par la suite.
  • L'église Sainte-Marguerite-de-Vals du Serre d'Oubreyts actuelle date de 1882 et a été consacrée en 1888. Elle a été offerte par la Famille Galimard propriétaire des Eaux de Vals ; de style néo-gothique, elle surprend par sa clarté et la beauté de ses vitraux, et leurs lumières contrastées. Initialement à traction électrique, l'orgue a été construit par le facteur Joseph Merklin qui le présenta à l'Exposition universelle de Paris en 1889 (aux « côtés » de la tour Eiffel). C'est alors que la paroisse de Vals-les-Bains fit l'acquisition de cet instrument.
  • Chapelle du Calvaire de Vals-les-Bains.
  • Chapelle du monastère Sainte-Claire de Vals-les-Bains.
  • Chapelle Sainte-Marguerite de Vals les Bains.
  • Temple de Vals-les-Bains.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Kiosque Saint-Jean.
  • Le quartier thermal, dans un style « Belle Époque » ; ce quartier, récemment rénové, est souligné par un parc aux essences multiples. Une promenade en bordure de la rivière permet d'admirer la Manon, sculpture de Maas, mais aussi les chevaux de l'artiste Chipon…
  • Le parc est un lieu de flânerie et de loisirs sur lequel donnent le casino, le théâtre et le cinéma. Il a été conçu en 1867 par l'architecte lyonnais Marc-Antoine Luizet et son fils Gabriel. Il abrite plus de 300 arbres et plus de 1 000 arbustes pour 40 essences différentes, venues des quatre coins du monde. C'est aussi le lieu où l'on trouve la fameuse et mystérieuse source intermittente qui jaillit toutes les 6 heures à partir de h 30.
  • Se trouve sur la commune un séquoia à feuilles d'if géant âgé de 150 ans, mesurant 53 m de haut et 9,45 m de circonférence.
Source intermittente.
  • La source intermittente découverte par Firmin Galimard. Vue par Jean Volane en 1897 : « Un grondement souterrain annonce le phénomène, puis voici un jet d'écume qui éructe et mouille de sa bave les premières pierres … Le trou redevient noir, la source semble puiser dans cette retraite une force nouvelle, le jet monte, tombe, remonte, retombe, grandissant à chaque chute, ronflant, crachant, rugissant jusqu'à ce qu'arrivé à l'apogée, il lance avec une majesté souveraine sa colonne d'eau, réduite en poussière impalpable … Magnifique de blancheur et de grâce, l'Intermittente s'élève à la hauteur des arbres, et tous les yeux convergent vers son panache, vers cet œillet gigantesque aux senteurs sulfureuses… L'apothéose dure ainsi quelques secondes, puis insensiblement, la colonne décroît, décroît ; le trou râle maintenant, une dernière poussée lâche, et plus rien, que le bouillonnement souterrain de l'eau qui se retire… ».
  • Le vieux Vals est un centre ancien pittoresque, avec ses ruelles et ses maisons accrochées à la colline.
  • Le musée « Maison Champanhet » est le nid de la Famille Galimard et a été offert par la même Famille, il présente le savoir-faire des Hautes-Cévennes d'Ardèche, à travers des reconstitutions, des films des objets de collection et de l'artisanat d'art local.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean André Champanhet (1785-1869), magistrat, homme politique et député de l'Ardèche, y est né.
  • Auguste Laforêt (1801-1880), magistrat, érudit polygraphe, historien, membre de l'Académie de Marseille.
  • Louis Georges Gouy (1854-1926), physicien, y est né.
  • Paul Champetier, (1871-1927), propriétaire de la source « La Reine », maire de Vals-les-Bains de 1912 à 1919 et député de 1914 à 1919, y est né et mort.
  • Paul Ribeyre (1906-1988), homme politique, sénateur et député de l'Ardèche, plusieurs fois ministre sous la IVe République, il fut maire de Vals-les-Bains de 1943 à 1983. Il y avait passé son enfance puis avait succédé plus tard à son père à la tête de la société des Eaux de Vals.
  • Joséphine Dupuis (1908-1965), résistante et femme politique, députée de la Seine de 1946 à 1951, y est morte.
  • Jean Charay (1916-1997), prêtre et historien, archéologue, écrivain et humaniste français, y est né.
  • Jocelyne Villeton (1954-), athlète de fond française, médaillée de bronze du marathon aux championnats du monde d'athlétisme 1987, y est née.
  • Gilles Dreu le chanteur y réside depuis 2018 avec son épouse Yolande Chapuisat.
  • Jean-Claude Flory (1966-), maire de Vals-les-Bains de 1993 à 2022 et député de l'Ardèche de 2002 à 2012.
  • Anne Ventalon (1972-), conseillère municipale de Vals et sénatrice de l'Ardèche.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michel Rouvière, Vals-les-Bains, lecture et analyse du paysage : in Pays d’Ardèche, vallées de la Cévenne ardéchoise du Nord, Privas, Mémoire d'Ardèche et Temps Présent, .

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Direction départementale de l'Équipement, « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur ardeche.equipement.gouv.fr, (consulté le ).
  2. Sandre, « Fiche cours d'eau - L'Ardèche (V50-0400) » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Vals-les-Bains » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Vals-les-Bains » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Unité urbaine 2020 d'Aubenas », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. « Base des unités urbaines 2020 », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  17. Préfecture du Rhône, page sur les risques sismiques
  18. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
  19. Georges Massot, Histoire de Vals-les-Bains (2000).
  20. Jacques Astor, Dictionnaire des noms de familles et noms de lieux du Midi de la France, éd. du Beffroy, 2002, pp. 831 et 789.
  21. Éric Darrieux, « L'accueil de la Seconde République au village en Ardèche », in Rives nord-méditerranéennes, Paysans et pouvoirs local, le temps des révolutions, mis en ligne le 22 juillet 2005, consulté le 16 mai 2013
  22. Pierre-Jean Chabalier, Revue du Gévaudan, des Causses & Cévennes, Mende, Société des Lettres, Sciences et Arts de Lozère, .
  23. Christophe Lastécouères, « La République « embastillée » et « déportée » au fort du Portalet. Errances d’une justice politique ordinaire en temps d’exception (1940-1942) », Criminocorpus, Justice et détention politique, Répressions politiques en situation de guerre, mis en ligne le 1er avril 2014, consulté le 2 septembre 2019.
  24. Pierre-Jean Chabalier, « D'où vient le nom ? Chabalier », Bulletin Municipal hiver 2021 Vals-les-Bains,‎ , p. 16 (lire en ligne)
  25. Frédéric Coutisson, « Ardèche - Le maire de Vals-les-Bains, Jean-Claude Flory, démissionne » Accès libre, sur hebdo-ardeche.fr, L'Hebdo de l'Ardèche, (consulté le ).
  26. Pierre-Jean Pluvy (France Bleu Drôme Ardèche), « Michel Ceysson a été élu maire de Vals-les-Bains », sur francebleu.fr, France Bleu, (consulté le ).
  27. Site Internet du SITHERE.
  28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  32. écoles primaires à Vals
  33. collège à Vals
  34. Centre hospitalier de Vals les Bains
  35. Site ardeche.catholique.fr, page sur la paroisse Saint Roch en Pays de Vals.