Valérie Rabault

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Valérie Rabault
Illustration.
Valérie Rabault en avril 2011.
Fonctions
Première vice-présidente de l’Assemblée nationale
En fonction depuis le
(1 an, 8 mois et 28 jours)
Président Yaël Braun-Pivet
Législature XVIe (Cinquième République)
Prédécesseur Annie Genevard
Conseillère départementale de Tarn-et-Garonne
En fonction depuis le
(2 ans, 8 mois et 27 jours)
Avec Cédric Vayssières
Élection 27 juin 2021
Circonscription Canton d'Aveyron-Lère
Groupe politique Tarn-et-Garonne en commun
Prédécesseur Véronique Riols
Députée française
En fonction depuis le
(11 ans, 9 mois et 8 jours)
Élection 17 juin 2012
Réélection 18 juin 2017
19 juin 2022
Circonscription 1re de Tarn-et-Garonne
Législature XIVe, XVe et XVIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
NG (2017-2018)
SOC (depuis 2018)
Coalition NUPES (depuis 2022)
Prédécesseur Brigitte Barèges
Présidente du groupe SOC à l’Assemblée nationale [N 1]

(4 ans, 2 mois et 10 jours)
Élection
Législature XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Olivier Faure
Successeur Boris Vallaud
Rapporteure générale du budget de l'Assemblée nationale

(3 ans, 1 mois et 29 jours)
Législature XIVe et XVe (Cinquième République)
Prédécesseur Christian Eckert
Successeur Joël Giraud
Biographie
Date de naissance (50 ans)
Lieu de naissance L'Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne, France)
Nationalité Française
Parti politique PS (depuis 2000)
Diplômée de ENPC
Collège des ingénieurs
Profession Ingénieure

Valérie Rabault
Rapporteurs généraux du budget de l’Assemblée nationale

Valérie Rabault, née le à L'Haÿ-les-Roses (France), est une femme politique française.

Membre du Parti socialiste, elle est notamment députée de la première circonscription de Tarn-et-Garonne depuis 2012. Première femme rapporteure générale du budget à l'Assemblée nationale de 2014 à 2017, elle est présidente du groupe socialiste de 2018 à 2022, puis vice-présidente de l'Assemblée nationale depuis .

Biographie[modifier | modifier le code]

Valérie Rabault naît le à L'Haÿ-les-Roses, dans le Val-de-Marne[1].

Études[modifier | modifier le code]

Après une classe préparatoire scientifique au lycée Louis-le-Grand à Paris, elle entre en 1994 à l'École nationale des ponts et chaussées, dont elle est diplômée en 1998 après avoir suivi un cursus d’ingénieure spécialisée en génie civil et en économie[2]. Parallèlement, elle obtient un MBA du Collège des ingénieurs en 1998[3].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Valérie Rabault débute comme conductrice de travaux dans le BTP puis s'oriente dans le financement de projets. Elle pratique ensuite son activité professionnelle dans le domaine bancaire en devenant inspectrice à la Société générale, puis en 2003, est recrutée par BNP Paribas Londres au sein des équipes de surveillance des risques[4]. En 2005, elle rejoint Paris et, à partir de 2010, devient responsable de la prospective et des risques dans la division Action et matières premières de la banque d'investissement de BNP Paribas[5] ; poste qu'elle quitte en pour une disponibilité et dont elle démissionne en après son élection à l'Assemblée nationale[6].

Carrière politique[modifier | modifier le code]

Au sein du Parti socialiste[modifier | modifier le code]

Valérie Rabault devient membre du Parti socialiste français (PS) en 2000. De 2002 à 2005, elle milite au sein de la section PS de Londres et est membre du bureau fédéral de la fédération des Français de l’étranger (FFE). De retour en France, elle crée la section de Montaigu-de-Quercy et intègre le Conseil fédéral de la fédération de Tarn-et-Garonne en 2006[7]. En 2012, lors du congrès de Toulouse, elle est élue première secrétaire fédérale du parti socialiste de Tarn-et-Garonne. En 2013 et 2014, elle est secrétaire nationale à l’organisation des universités de La Rochelle du Parti socialiste. Lors du congrès de Poitiers de 2015, elle fait partie des premiers signataires de la motion « La Fabrique » (motion D) [8]. Elle intègre par la suite le bureau national du Parti socialiste. Elle reste première secrétaire fédérale de Tarn-et-Garonne jusqu'en [7].

Elle est chargée du projet Économie et Finance dans la campagne de Vincent Peillon pour la primaire citoyenne de 2017. Elle est également membre de son comité politique de campagne[9].

Députée de Tarn-et-Garonne[modifier | modifier le code]

Élection en juin 2012[modifier | modifier le code]

À l'issue du vote des militants, elle est investie par le Parti socialiste comme candidate aux élections législatives françaises de 2012 dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne où elle est élue députée (avec Roland Garrigues comme suppléant) avec 54,09 % des suffrages exprimés contre 45,91 % à la députée sortante Brigitte Barèges (UMP)[10],[6].

Rapporteure générale du Budget (2014-2017)[modifier | modifier le code]

Elle est membre et élue en 2012 vice-présidente de la Commission des Finances, de l'Économie générale et du Contrôle budgétaire de l'Assemblée nationale. En , elle refuse d'entrer dans le gouvernement Manuel Valls comme secrétaire d’État chargée du commerce[11]. Christian Eckert étant entré au gouvernement, elle devient la première femme rapporteure générale du budget à l'Assemblée nationale, Nicole Bricq ayant été la seule femme à avoir jamais occupé une telle fonction auparavant, mais au Sénat de 2011 à 2012[12].

Deux mois après sa nomination comme rapporteure générale, Valérie Rabault réalise le une « saisie sur pièce et sur place » au ministère des Finances, dans le cadre des pouvoirs qui lui sont octroyés par l’article 57 de la LOLF[13]. Elle refuse d'entrer plusieurs fois aux gouvernements Valls par manque d'autonomie dans ces fonctions.

Dans le cadre du projet de loi de finances rectificatif de 2015, Valérie Rabault dépose avec Yann Galut, Pascal Cherki et Dominique Potier, l'amendement 340 dans le but d'accentuer la lutte contre l'évasion fiscale. Adopté en première lecture le , l'amendement sera finalement rejeté en deuxième lecture le lors d'un vote où sur les 577 députés, 46 seulement étaient présents. 21 députés ont voté pour la transparence fiscale, 25 députés s'y sont opposés, dont Valérie Rabault qui avait pourtant déposé l'amendement[14]. Elle a expliqué les raisons de son vote dans une publication sur son blog[15].

En , à l’occasion du débat parlementaire sur la loi de finance rectificative pour 2016, elle est la 1re rapporteuse générale du budget à utiliser la procédure de « seconde délibération » (possibilité de demander un 2e vote sur un article déjà voté) jusque-là considérée dans l’usage comme prérogative du seul Gouvernement[16].

Après les élections municipales de 2014, elle siège au conseil municipal de Montauban ainsi qu'à la communauté d'agglomération du Grand Montauban.

Réélection législative en juin 2017[modifier | modifier le code]

Elle est réélue députée du Tarn-et-Garonne lors des élections législatives de 2017 avec 55,02 % des suffrages exprimés contre 44,98 % à Pierre Mardegan, candidat de La République en marche[17].

Le , elle intègre la direction collégiale du PS[18].

Présidente du groupe socialiste à l'Assemblée nationale (2018-2022)[modifier | modifier le code]

Elle soutient la candidature d'Olivier Faure au poste de premier secrétaire du Parti socialiste avant le 78e congrès du parti qui a lieu du 7 au à Aubervilliers[19]. Après son élection puis son investiture à la tête du parti, elle est élue le à sa succession à la tête du groupe Nouvelle gauche recueillant 21 voix contre 7 à Guillaume Garot. Elle devient ainsi une des premières femmes élues présidant un groupe parlementaire à l'Assemblée nationale française[20]. La première femme élue présidente de plein exercice d'un groupe parlementaire en France est Marie-Thérèse Goutmann qui présida le groupe communiste au Sénat de 1975 à 1978[21]. Quant à Barbara Pompili, elle fut coprésidente (statutairement présidente en alternance) du groupe écologiste à l'Assemblée nationale de 2012 à 2016, de même que Cécile Duflot de 2015 à 2016.

Sous son impulsion, le groupe parlementaire est rebaptisé « Socialistes et apparentés » le [22]. Opposée à la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) et à son remplacement par l'impôt sur la fortune immobilière (IFI), elle tente sans succès de mettre en place un référendum d'initiative partagée pour rétablir l'ISF[23]. Cette tentative initiée début 2019 par le PS de recourir au référendum d'initiative partagée n'aboutit pas faute de réunir les 185 soutiens de parlementaires[24].

À l'initiative de Valérie Rabault et du sénateur socialiste Patrick Kanner, une autre procédure du référendum d'initiative partagée (RIP) est officiellement lancée le , quand 248 parlementaires de l'opposition, un projet de rassemblement transpartisan entre parlementaires de gauche et de droite, à l'exclusion de l'extrême-droite, déposent une proposition de loi (« visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ») afin que le groupe ADP (anciennement Aéroports de Paris) soit considéré comme un service public. C'est la première fois qu'une telle procédure aboutit. La proposition a lieu alors que la privatisation du groupe est envisagée par le projet de loi relative à la croissance et la transformation des entreprises[25],[26],[27],[28]. La proposition de RIP échoue cependant, recueillant 1,09 million de signatures au sur les 4,71 millions nécessaires[29].

Elle est candidate en 11e position sur une liste à Piquecos (Tarn-et-Garonne) pour les élections municipales de 2020[30]. Elle est élue conseillère municipale de Piquecos le , au premier tour des élections[31].

Le , elle interpelle à l'Assemblée nationale le Premier ministre Jean Castex sur les intentions du gouvernement vis-à-vis d'une éventuelle privatisation d'Électricité de France (EDF)[32][pertinence contestée].

Elle est candidate victorieuse aux élections départementales de 2021 dans le canton d'Aveyron-Lère du Tarn-et-Garonne[33].

En vue de l'élection présidentielle de 2022, elle soutient d'abord Bernard Cazeneuve[34], puis Anne Hidalgo[35]. Elle s'oppose ensuite à tout accord électoral entre le Parti socialiste et La France insoumise pour les élections législatives[36].

En , BFM TV révèle qu'Emmanuel Macron lui a proposé le poste de Première ministre après la réélection de celui-ci. Elle confirme cette information et dit avoir refusé, se disant « fidèle à ses convictions » et refusant de porter le projet de réforme des retraites, qu'elle qualifie de « marqueur de droite inutile »[37].

Vice-présidente de l'Assemblée nationale (depuis 2022)[modifier | modifier le code]

Lors des élections législatives de 2022, elle est réélue dans la 1re circonscription du Tarn-et-Garonne avec le soutien de la NUPES, avec 58,29 % des suffrages exprimés face au candidat RN[38]. Pressentie pour présider la commission des finances, elle ne se représente pas à la présidence du groupe Socialistes et apparentés, mais le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, lui préfère un autre candidat, probablement en raison de l'opposition de Valérie Rabault à l'accord de la NUPES entre le Parti socialiste et La France insoumise[39].

Elle est élue première vice-présidente de l'Assemblée nationale[40].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au sein du Parti socialiste[modifier | modifier le code]

  • 2002 – 2005 : membre du bureau fédéral de la fédération des Français de l’étranger ;
  •  : première secrétaire de la fédération du Tarn-et-Garonne ;
  •  : membre de la direction collégiale du PS.

Au niveau local[modifier | modifier le code]

  • de 2014 à 2020 : conseillère municipale de Montauban et conseillère communautaire du Grand Montauban.
  • depuis 2020 : conseillère municipale de Piquecos (Tarn-et-Garonne).
  • depuis 2021 : conseillère départementale de Tarn-et-Garonne (canton Aveyron-Lère), présidente de la commission des finances.

À l'Assemblée nationale[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Groupe Nouvelle Gauche (NG) jusqu'au .

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Mme Valérie Rabault - Tarn-et-Garonne (1re circonscription) - Assemblée nationale », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  2. Patrick Roger, « Qui est Valérie Rabault, première femme rapporteur général du budget à la commission des finances à l'Assemblée ? », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. Site Web du Collège des ingénieurs. 120 ingénieurs des Ponts (civils) formés au CDI depuis 1986.
  4. « Militantes de la reconquête - Valérie Rabault et Karine Berger », sur Challenges, (consulté le ).
  5. « Montauban. Législatives : Valérie Rabault (PS-PRG) en campagne », sur ladepeche.fr (consulté le ).
  6. a et b Alain Baute, « Montauban. Valérie Rabault : "Ce que je dis, je le fais" », sur La Dépêche du Midi, .
  7. a et b « Biographie de Valérie Rabault - Groupe Socialistes et apparentés », Groupe Socialistes et apparentés,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  8. AFP, « PS: la motion D se pose en 3e voie face aux blocs Cambadélis-Valls et frondeurs », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le ).
  9. « Primaire à gauche. Peillon détaille son organigramme de campagne », sur Ouest-France, .
  10. Résultats des élections législatives 2012 dans la première circonscription de Tarn-et-Garonne sur le site du ministère de l'Intérieur.
  11. Nicolas Prissette, « Le coup de Rabault », Le Journal du dimanche,‎ .
  12. Hélène Bekmezian, « Retour sur l’élection de la nouvelle rapporteuse du budget »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Chambre à part, (consulté le ).
  13. Sophie Fay, « Contrôle surprise d'une députée PS à Bercy », L'Obs, (consulté le ).
  14. Denis Dupré, « Comment 97 % des députés ont fait capoter la loi pour lutter contre l'évasion fiscale », sur Le Huffington Post, (consulté le ).
  15. « Transparence fiscale : qu’en est-il exactement ? », sur le blog de Valérie Rabault, (consulté le ).
  16. Emmanuel Beretta, « Débat budgétaire : la pochette-surprise de Rabault à Sapin »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur LePoint.fr, (consulté le ).
  17. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections législatives 2017 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Le Parti socialiste a désigné sa direction collégiale provisoire », sur Le Monde, .
  19. Tristan Quinault-Maupoil et Sophie de Ravinel, « La course pour la direction du PS est lancée », Le Figaro,‎ samedi 27 / dimanche 28 janvier 2018, p. 6.
  20. Nathalie Raulin, « Valérie Rabault: elle veut compter », sur Libération, .
  21. Maxime Fieschi, « L'ex-maire Marie-Thérèse Goutmann est décédée », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  22. « À l'Assemblée nationale, les socialistes redeviennent "socialistes" », LCP-Assemblée nationale,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. « Le PS en quête d'un référendum sur l'ISF », sur France 24, (consulté le ).
  24. AFP, « Privatisation d'ADP : le "référendum d'initiative partagée" a-t-il des chances d'aboutir un jour ? », France TV info, .
  25. AFP, « Privatisation d’ADP : des parlementaires enclenchent un «référendum d’initiative partagée» », sur Le Parisien, (consulté le ).
  26. Manon Rescan, « Des parlementaires lancent une procédure de référendum contre la privatisation des aéroports de Paris », sur Le Monde, (consulté le ).
  27. « Proposition de loi présentée en application de l’article 11 de la Constitution visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris », sur assemblee-nationale.fr, .
  28. Conseil constitutionnel, Décision no 2019-1 RIP relative à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris, à venir (lire en ligne).
  29. Reuters, « Aéroports de Paris : échec de la pétition pour un référendum sur la privatisation », sur FranceTV Info, (consulté le ).
  30. Laurent Dubois, « Municipales 2020 : quand une figure du PS choisit, pour le symbole, une commune de…434 habitants », sur France 3 Midi-Pyrénées, (consulté le ).
  31. « Municipales 2020 : suivez la campagne et les résultats », Le Point,‎ (lire en ligne).
  32. Anne Debrégeas et David Garcia, « Qui veut la mort d’EDF ? », Le Monde diplomatique, no 803,‎ , p. 1.
  33. « Élections départementales dans le Tarn-et-Garonne : la situation canton par canton », La Dépêche du Midi,‎ (lire en ligne).
  34. Pauline Graulle, « Le «retour» de Cazeneuve ravive les tensions au sein d’un PS sans boussole », sur Mediapart, (consulté le ).
  35. Jannick Alimi, « Présidentielle 2022 : à Villeurbanne, Anne Hidalgo franchit une marche de plus », Le Parisien,‎ (lire en ligne).
  36. Mariama Darame, « Législatives 2022 : entre résignation et rejet d’une alliance avec LFI, les députés socialistes feront campagne sur leur nom », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne).
  37. « La députée PS Valérie Rabault a refusé Matignon : Valérie Rabault a refusé le poste de Premier ministre, d'après des informations de BFMTV. », sur BFMTV, (consulté le ).
  38. « Elections législatives 2022 », sur resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  39. Christophe Neidhardt et Laurent Dubois, « Politique : Valérie Rabault ne sera pas présidente de la Commission des finances de l'Assemblée nationale », sur France 3 Occitanie, (consulté le ).
  40. Raphaël Marchal, Maxence Kagni, Jason Wiels, Soizic Bonvarlet et Juliette Lacroix, « [Direct] Valérie Rabault élue première vice-présidente, l'élection du bureau toujours en cours », sur lcp.fr, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]