Vaison-la-Romaine
Vaison-la-Romaine | |
Cité médiévale de Vaison avec à gauche le château des Comtes de Toulouse. | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Vaucluse |
Arrondissement | Carpentras |
Intercommunalité | Communauté de communes Pays Vaison Ventoux |
Maire Mandat |
Jean-François Périlhou 2014-2020 |
Code postal | 84110 |
Code commune | 84137 |
Démographie | |
Gentilé | Vaisonnais, Vaisonnaises |
Population municipale |
6 055 hab. (2014) |
Densité | 224 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 14′ 32″ nord, 5° 04′ 21″ est |
Altitude | 204 m Min. 156 m Max. 493 m |
Superficie | 26,99 km2 |
Élections | |
Départementales | Vaison-la-Romaine (chef-lieu) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.vaison-la-romaine.com |
modifier |
Vaison-la-Romaine est une commune française située dans le département de Vaucluse, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Vaisonnais.
Elle est surtout connue pour ses vestiges romains particulièrement riches dont un pont à arche unique, ainsi que pour sa cité médiévale et sa cathédrale. Ce qui caractérise particulièrement Vaison, c'est la possibilité de voir dans un même mouvement les villes antique, médiévale et moderne, comme si on pouvait embrasser 2 000 ans d'histoire d'un seul coup d'œil, quitte à oublier les discontinuités qui n'ont pas manqué de troubler le passé vaisonnais.
Vaison-la-Romaine s'est vue décerner le label de « Cité chorale Européenne ».
Géographie
La commune est située sur la partie nord du département, au sud de l'Enclave des Papes. Elle est située à environ 27 km d'Orange, 50 km d'Avignon, 10 km des Dentelles de Montmirail et 10 km du pied du mont Ventoux.
La commune fait partie du « pays Voconce ».
La commune fait partie du parc naturel régional du Mont-Ventoux.
Relief et utilisation des sols
Elle est entourée de sept collines couvertes de forêts et de vignes. En venant de l'ouest, Vaison marque le début des moyennes montagnes.
Hydrographie
La rivière de l'Ouvèze, célèbre pour son inondation meurtrière, passe dans le village et sépare la Haute Ville (XIIIe siècle) de la ville moderne. L'un des ponts l'enjambant est le célèbre pont romain, ayant résisté à un bombardement allemand et à la crue du .
Communes limitrophes
Buisson | Villedieu | Saint-Romain-en-Viennois | ||
Roaix | N | Saint-Marcellin-lès-Vaison | ||
O Vaison-la-Romaine E | ||||
S | ||||
Séguret | Crestet | Crestet |
Climat
La commune est située dans la zone d’influence du climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée en altitude des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[1]. Le climat de ce terroir est soumis à un rythme à quatre temps : deux saisons sèches (une brève en hiver, une très longue et accentuée en été), deux saisons pluvieuses, en automne (pluies abondantes et brutales) et au printemps. Ce climat méditerranéen a les caractéristiques suivantes :
- le mistral assèche le vignoble ;
- la saisonnalité des pluies est très marquée ;
- les températures sont très chaudes pendant l'été.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2 | 3 | 6 | 8 | 12 | 15 | 18 | 18 | 14 | 11 | 6 | 3 | 9,7 |
Température moyenne (°C) | 6 | 7,5 | 11 | 13 | 17,5 | 21 | 23 | 23 | 19,5 | 15,5 | 9 | 6,5 | 14,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 10 | 12 | 16 | 18 | 23 | 27 | 30 | 30 | 25 | 20 | 13 | 10 | 19,5 |
Record de froid (°C) date du record |
−13,4 1985 |
−14,5 1956 |
−9,7 2005 |
−2,9 1970 |
1,3 1979 |
5,7 1984 |
9 1953 |
8,3 1974 |
3,1 1974 |
−1,1 1973 |
−5,4 1952 |
−14,4 1962 |
|
Record de chaleur (°C) date du record |
20,3 2002 |
23 1960 |
27,2 1990 |
30,7 2005 |
34,5 2001 |
38,1 2003 |
40,7 1983 |
42,6 2003 |
35,1 1966 |
29,6 1985 |
24,6 1970 |
20,2 1983 |
|
Précipitations (mm) | 36,5 | 23,3 | 24,9 | 42,7 | 45,6 | 25,4 | 20,9 | 29,1 | 65,8 | 59,8 | 52,8 | 34 | 460,6 |
Selon Météo-France, le nombre par an de jours de pluies supérieures à 2,5 litres par mètre carré est de 45 et la quantité d'eau, pluie et neige confondues, est de 660 litres par mètre carré. Les températures moyennes oscillent entre 0 et 30° selon la saison. Le record de température depuis l'existence de la station de l'INRA est de 40,5 °C lors de la canicule européenne de 2003 le 5 août (et 39,8 °C le 18 août 2009) et −12,8 °C le . Les relevés météorologiques ont lieu à l'Agroparc d'Avignon.
- Le mistral
Le vent principal est le mistral, dont la vitesse peut aller au-delà des 110 km/h. Il souffle entre 120 et 160 jours par an, avec une vitesse de 90 km/h par rafale en moyenne[2].
Transports
Service de bus.3 lignes, de 8 h 30 à 22 h 50.
Quartiers
le Palis : hameau avec école(école fermée depuis 2 ans)
La commune n'est pas soumise à la Loi SRU (qui oblige les communes à avoir un certain pourcentage de logements en HLM), mais elle en annonce entre 15 et 20 %[3].
Toponymie
Vasio est attesté par les textes latins et l'archéologie dès le IIe siècle, ce toponyme a évolué en Vaison en provençal selon la norme classique ou Veisoun selon la norme mistralienne. Il trouve son origine dans le pré-celtique *vas (source) auquel a été adjoint le suffixe -io[4].
Vaison devient Vaison-la-Romaine en 1924[5].
Histoire
Antiquité
La région est d’abord habitée par les Ligures qui introduisent le bronze. À la fin du IVe siècle av. J.-C., Vaison devient la capitale d’une tribu celtique, intégrée au sein du peuple des Voconces. Après la conquête romaine (125-118 av. J.-C.), la cité des Voconces compte deux capitales, Luc-en-Diois et Vaison. Les Romains en font l’une des villes les plus riches de la Gaule narbonnaise. Elle fut la patrie de l'historien Trogue Pompée. Le plus grand historien de langue latine Cornélius Tacitus, Tacite , est, probablement, originaire de Vaison-la Romaine (sources: Tacite oeuvres complètes traduites par Catherine Salles aux éditions Robert Laffont février 2014). Les invasions barbares du Ve siècle ruinent la cité.
L’Ouvèze, autrefois navigable, sépare la Haute-Ville de la cité actuelle qui recouvre la ville gallo-romaine, dont 15 hectares sont dégagés. Quant au « château de la Villasse » et son allée de platanes bicentenaires, il domine les vestiges gallo-romains dits de La Villasse. Plus à l’est, la colline de Puymin est signalée par un vaste espace boisée. Les autres vestiges gallo-romains (Thermes du Nord, villa du Paon) échappent au regard. Le reste de la cité antique demeure sous le Vaison actuel. Enfin, on remarque deux édifices romans à l’ouest de La Villasse : la chapelle Saint-Quenin, et plus au sud, la cathédrale Notre-Dame de Nazareth et son cloître. Ce panorama urbain, où s’imbriquent vestiges antiques, bâtiments romans et constructions récentes, suggère superpositions et déplacements des occupations au cours des âges. Des vestiges d’habitat et de rempart laissés par la communauté agraire du Premier Âge du Fer (VIIe – Ve siècle av. J.-C.) ont été découverts sur la rive gauche de l’Ouvèze, au bas de l’éperon rocheux. C’est sur cette hauteur, marquant le paysage (actuellement occupé par la Haute-Ville), que se sont abritées les populations ligures, puis celto-ligures à partir de l’invasion des Voconces au IVe siècle av. J.-C. Vaison s’appelle alors « Vasio voncontiorum » c’est-à-dire « Vaison des Voconces ». Dès avant la conquête romaine, la cité est la capitale de ce peuple d’origine celtique qui occupait un territoire limité par la Durance au sud, l’Isère au nord, le couloir rhodanien à l’ouest, la Durance et les Préalpes à l’est.
Avec la conquête romaine, Vasio devient « cité fédérée » (et non une colonie). Les Voconces descendent sur la rive droite où se structure progressivement une ville. L’urbanisme commence à partir de noyaux agricoles qui se métamorphosent en habitations de ville, lors de la création des voies de circulation et l’édification des grands monuments publics dans la seconde moitié du Ier siècle : théâtre, pont, aqueduc, thermes… La paix romaine est propice à l’extension de la cité, qui connaît sa splendeur au IIe siècle. Elle couvre alors 70 à 75 hectares. Elle est l’une des villes les plus riches de la Narbonnaise. Après la chute de l’Empire romain, Vaison devint un centre religieux relativement important (un évêché y existe dès le IVe siècle) où se réunirent deux conciles, en 442 et 529.
Moyen Âge
Aux temps troublés du Moyen Âge, les habitants émigrent sur le rocher escarpé de la rive gauche de la rivière l’Ouvèze, à l’abri des remparts et du château fort. En 924, le roi Raoul de Bourgogne confirme les possessions de l'Abbaye de Saint-Martin d'Autun à Fréjus, à Vaisons-la-Romaine et en pays Viennois[6].
Jusqu’au XIIe siècle, la ville se développe en plaine autour de la cathédrale et du palais épiscopal où elle subit plusieurs invasions dues aux conflits, entre les comtes de Toulouse et les évêques successifs. Au XIIIe siècle, la population chercha refuge sur le rocher, au pied du château construit par les comtes de Toulouse, mais devenu propriété papale. C’est dans ce contexte que prospéra en territoire pontifical la ville médiévale qui subsiste aujourd’hui.
Époque moderne
Dans la cathédrale de la ville haute, en 1645, fut fondée une « dévote confrérie sous le titre de Monseigneur Vincent ». Pour en faire partie, il était exigé d'être « bon catholique et croyant ». La confrérie avait à sa tête un prieur, choisi parmi les membres du clergé, et un Bayle qui ne pouvait refuser sa charge et se devait, pendant l'année de sa charge, de faire respecter et observer les statuts et en particulier de « prier Dieu pour l'augmentation de la foi catholique ». On sait aussi que la fonction de Prieur fut assumée, en 1686, par le capistol, doyen du chapitre de la cathédrale, en 1696, par l'archidiacre et, en 1709, par le sacristain. Comme les confrères n'avaient pas de chapelle spécialement dédiée à leur saint patron, ils avaient élu domicile dans celle de l'Ange gardien. Leur objectif, comme il est inscrit en exergue sur une page de garde de leur livre de compte, se résumait en cette maxime « Si nous voulons être de véritables confrères de saint Vincent, il faut que nous imitions sa vie »[7].
- Tableau des adhérents à la dévôte confrérie
Année | 1645 | 1691 | 1710 | 1751 | 1789 | 1791 |
---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de membres |
180 | 87 | 82 | 101 | 75 | 41 |
Au XVIIIe siècle la plus grande partie de la population, redescendit dans la plaine.
Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.
Période contemporaine
Le XXe siècle voit une véritable renaissance vaisonnaise s'opérer, et la petite cité reconquérir patiemment son statut de ville, avec une économie basée à la fois sur la viticulture et le tourisme. Cela se traduit dès l'entre-deux guerre, il n'est qu'à regarder les multiples traces laissées dans l'urbanisme vaisonnais par l'architecture des années 1930, au sein même de la ville moderne, avec ses ferronneries caractéristiques, ses balcons modern'style et les couleurs vertes ou roses de quelques immeubles.
Le 9 juin 1944, une première Libération de Vaison-la-Romaine a lieu : le maquis Vasio, renforcé des FFI du maquis Ventoux, investit la ville. La réaction allemande est très rapide : 2 500 hommes de la Wehrmacht attaquent la ville dès le lendemain. Les combats font 60 morts dans les rangs allemands, 17 chez les résistants[8].
La crue meurtrière de l’Ouvèze en 1992
La crue du 22 septembre 1992[9] s'est déroulée durant les orages d'automne qui peuvent se produire sur les cours d'eau méditerranéens de moyenne montagne. Cet événement météorologique important, désigné sous le terme d'épisode méditerranéen, semble avoir été amplifié par les modes d'occupation du sol et de gestion des lits des cours d'eau. L'histoire et l'analyse géomorphologique indiquent en effet que l'Ouvèze a déjà connu des crues aussi importantes que celle du 22 septembre 1992. Elle se caractérise par sa courte durée et son intensité. En effet, en quatre heures, il est tombé selon les endroits, entre 300 mm (à Entrechaux près de Vaison-la-Romaine) et 143 mm (à Buis-les-Baronnies, dans la Drôme) et 179 mm à Vaison et 215 mm à Malaucène. De plus, il s'est écoulé à peine cinq heures entre l'inondation et l'amorce de la décrue.
Toute la nuit et durant plusieurs jours, les secouristes vont s'affairer à retrouver les victimes. Mais cette montée des eaux restera marquée à jamais par les pertes humaines : 37 décès dont 3 à Séguret ; 4 disparus (dont un corps retrouvé en novembre 1993). Les pertes matérielles se chiffrent quant à elles à 500 millions de francs (soit un peu plus de 76 millions d'euros).
Politique et administration
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours :[11]
- élection présidentielle de 2007 : 57,41 % pour Nicolas Sarkozy, 42,59 % pour Ségolène Royal, 87,85 % de participation.
- élection présidentielle de 2002 : 76,28 % pour Jacques Chirac, 23,72 % pour Jean-Marie Le Pen, 83,69 % de participation.
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours :
- élections législatives de 2007 : 52,30 % pour Thierry Mariani (UMP), 47,70 % pour Pierre Meffre (PS), 69,79 % de participation.
- élections législatives de 2002 : 68,88 % pour Thierry Mariani (UMP), 31,12 % pour Jacques Bompard (FN), 63,93 % de participation.
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores :
- élections européennes de 2014 : 26,54 % pour Jean-Marie Le Pen (FN), 25,32 % pour Renaud Muselier (UMP), 49,54 % de participation.
- élections européennes de 2004 : 32,13 % pour Michel Rocard (PS), 17,83 % pour Mme Françoise Grossetête (UMP), 50,14 % de participation.
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores :
- élections régionales de 2004 : 47,62 % pour Michel Vauzelle (PS), 31,70 % pour Renaud Muselier (UMP), 74,12 % de participation.
Élections cantonales, résultats des deuxièmes tours :
- élections cantonales de 2004 : données manquantes.
Élections référendaires :
- Référendum de 2005 relatif au traité établissant une Constitution pour l'Europe : 55,38 % pour le Non, 44,62 % pour le Oui, 73,69 % de participation.
Fiscalité locale
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 17,94 % | 0,00 % | 7,55 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 27,35 % | 0,00 % | 10,20 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 43,16 % | 0,00 % | 28,96 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 00,00 % | 21,30 % | 13,00 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Intercommunalité
La commune fait partie de la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux (COPAVO), qui fait elle-même partie du Syndicat mixte d'aménagement de l'Aygues et du Syndicat mixte d'aménagement du bassin de l'Ouvèze (SIABO).
Écologie et recyclage
La collecte et traitement des déchets des ménages et déchets assimilés et la protection et mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la Communauté de communes Pays Vaison Ventoux.
La commune est incluse dans la zone de protection Natura 2000 « l'Ouvèze et le Toulourenc », sous l'égide du Ministère de l'écologie, de la DREAL Provence-Alpes-Côte-d'Azur, et de MNHN (Service du Patrimoine Naturel)[13].
Jumelages
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 6 055 habitants, en diminution de −1,59 % par rapport à 2009 (Vaucluse : 2,58 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Enseignement
- Plusieurs écoles (Jules Ferry, Émile Zola…)
- Cité scolaire Joseph d’Arbaud (collège et lycée)
Sport
Pour la pratique du sport, les habitants de Vaison-la-Romaine peuvent disposer de plusieurs équipements[18] :
- complexe sportif municipal : gymnase et stade comportant deux terrains (football / rugby), plateau sportif de 2 terrains de handball et 2 terrains de basket, piste d’athlétisme ;
- terrain de moto-ball ;
- tennis : 5 courts, dont un de terre battue ;
- parcours santé ;
- deux centres équestres (privés) ;
- clubs de gymnastique (privés) ;
- danse (salle de danse de la Restanco).
En plus de cela, arts martiaux, cyclisme, etc.
La ville dispose d'une piscine municipale de plein air.
Les 14, 15 et , Vaison-la-Romaine est ville étape et de repos lors du 100e Tour de France, édition 2013. Ces trois jours de présence de la « Grande boucle » dans le nord Vaucluse donnent lieu à des festivités dans la ville[19].
Lieux de culte
Chrétien (Églises et cimetière)[20]
Santé, aide à la Personne
Il ne semble pas y avoir d'équipement de santé particulier sur la commune, mais la commune de Vaison-la-Romaine est munie de :
- Centre médico-social (rue Laënnec) avec des consultations PMI, le planning familial, etc.
- Médecins généralistes, dentistes, un cabinet de radiologie et d'échographie, plusieurs pharmacies.
- Deux maisons de retraite et un foyer logement
- Un Centre Hospitalier muni d'un service d'urgences et où quelques spécialistes assurent des consultations externes.
Services publics
Il y a La Poste, une gendarmerie, un Centre de Secours des Sapeurs-Pompiers couvrant également les communes environnantes.
Économie
Le commerce représente une part importante de l'activité de Vaison. La densité et la qualité des magasins sont impressionnantes et dignes de villes beaucoup plus importantes. Chaque mardi se tient un magnifique marché Provençal, l'un des plus importants de la région. L'entreprise principale de la ville est la société CAAGIS (Crédit Agricole Assurances Gestion, Informatique et Services) qui emploie environ 300 salariés et qui gère les contrats d'assurance du groupe Crédit Agricole.
Le tourisme
Vaison-la-Romaine est surtout connue pour le patrimoine archéologique dont elle tire son nom. Cependant, il ne faut pas réduire sa richesse historique à ce qui était enfoui, le pont romain, la ville médiévale sur la rive gauche de l'Ouvèze, la Cathédrale Notre Dame de Nazareth et son cloître attirent eux aussi beaucoup de visiteurs.
La ville possède un Office du tourisme, ainsi que de multiples possibilités d'accueil (hôtels, campings, gîtes, chambres d'hôtes, village de vacances, aire de camping-cars…).
Vaison-la-Romaine est sur la route des Princes d'Orange. Cet itinéraire était emprunté par les princes d'Orange (dynastie qui régna sur Orange de 1115 à 1702) pour rejoindre leur baronnie d'Orpierre.
L'agriculture
Sur la commune, la viticulture et l'arboriculture fruitière sont majoritaires.
Le vignoble produit des vins classés en Côtes-du-rhône et Ventoux (AOC). Les autres vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent prétendre, après agrément le label Vin de pays de la Principauté d'Orange. Les vignerons de la commune sont représentés au sein de la Commanderie des Costes du Rhône, confrérie bachique, qui tient ses assises au château de Suze-la-Rousse, siège de l'Université du vin. Il existe une « Maison des vins » dans les locaux de l’office de tourisme pour promouvoir la production.
Culture locale et patrimoine
La culture
Service culturel, pôle culturel, école intercommunale de danse et de musique, bibliothèque, Point jeunes et service jeunesse, sports et loisirs, musée archéologique[21].
Lieux d'exposition et de spectacles :
- Cinéma : Le Florian.(ancien cinéma : Le Lynx) ;
- Expositions : La Ferme des Arts, office de tourisme ;
- Spectacles : Théâtre Antique, Théâtre du Nymphée, Théâtre de la Haute ville, Centres de vacances, Centre À Cœur Joie, salle des fêtes.
Le chant choral
L'association internationale de chant choral À Cœur Joie organise dans cette ville tous les trois ans depuis 1953 les Choralies. Ce festival réunit cinq mille personnes venues de tous pays dans le théâtre antique romain pour chanter en polyphonie. Cette rencontre a permis à la ville de Vaison-la-Romaine de se voir attribuer le label de Cité chorale européenne par la Communauté européenne en 1995. Depuis 1993 se tient à Vaison le festival des chœurs lauréats réunissant des ensembles s'étant distingué dans une des épreuves du Grand Prix européen du chant choral.
Patrimoine environnemental
Un Centre d’étude et de développement des énergies renouvelables.
Patrimoine architectural
Vaison-la-Romaine est une cité médiévale classée ville d'art et d'histoire.
Le château des Comtes de Toulouse : Campé au sommet d’un rocher à pic, le château de Vaison, fut pendant des siècles, une puissante forteresse du Comtat Venaissin. Bâti en 1195 par Raymond V, comte de Toulouse et marquis de Provence, il remplaça une tour détruite par l’évêque Bérenger de Reilhane. L’évêque ne parvint pas à chasser par excommunication les ouvriers employés par le comte Raymond qui passa outre aux foudres épiscopales et le château fort domina bientôt la ville. Le château amputé de ses moyens de défense et de son donjon décapité conserve de beaux bâtiments. Il rappelle les luttes qui opposèrent les comtes et les évêques usurpateurs de leurs droits. Alphonse de Poitiers, frère de Saint Louis, qui avait épousé la fille de Raymond VII, imposa aux évêques la restitution de ces mêmes droits en faisant rendre une sentence arbitrale le 30 décembre 1351.
La cathédrale Notre-Dame de Nazareth
Le cloître : À gauche du chœur dans l’absidiole on accède au cloître, qui a conservé trois de ses galeries d'origine (XIIe et XIIIe siècles, celle du sud-est ayant été reconstituée au XIXe siècle). Il est l’un des plus beaux de l’art roman. Ses arcades géminées, ses colonnettes revêtent un caractère artistique achevé. Édifié aux Xe siècle par les chanoines du chapitre, il fut réparé par l’évêque Joseph Marie de Suarès, au XVIIe siècle et complètement restauré au XIXe siècle par M. Revoil, architecte départemental. De forme carrée, il contient quatre galeries voûtées décorées de corniches et sur lesquelles s’ouvraient jadis les portes communiquant avec les cellules des chanoines qui étaient attenantes.
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Le cloître.
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Le jardin du cloître.
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Sarcophage aux apôtres.
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Chapiteau du cloître.
- Chapelle Saint-Quenin
- Chapelle des Pénitents blancs.
- Statue de la Vierge Noire.
C'est aussi une ville archéologique où une cité romaine a pu être découverte dans sa quasi-totalité.
Elle comprend la Maison des Messii, le Portique de Pompée, la Maison de rapport (insula), le théâtre romain et des ensembles thermaux : thermes à l'est de la rue dallée (site de la Villasse), thermes du Sud du IIe siècle sur la rive droite de l'Ouvèze, thermes du Nord, les mieux connus, construits au milieu du Ier siècle sur 2 000 m2.
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Domus.
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Culina.
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Atrium.
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Thermes.
- Pont romain enjambant l'Ouvèze.
- Ville haute. Les remparts qui enserrent ce bourg médiéval ont été en partie édifiés avec des pierres provenant de la ville romaine.
Personnalités liées à la commune
- Trogue Pompée, né à Vaison-la-Romaine, historien. Il vécut au Ier siècle.
- Saint Quenin de Vaison (né au VIe siècle à Vaison-la-Romaine), évêque de Vaison.
- Claude Haut, homme politique local.
- Maurice Burrus, mécène de Vaison qui finança les fouilles des ruines romaines et homme politique qui vota la loi du 10 juillet 1940 confiant à Philippe Pétain les pleins pouvoirs.
- Ulysse Fabre, ami du précédent, maire de Vaison et sénateur ; il vota le 10 juillet 1940 les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
- Joseph Sautel, chanoine, organisateur des fouilles gallo-romaines pendant la première moitié du XXe siècle.
- Jean Martet, poète, romancier et secrétaire de Georges Clemenceau, a vécu à Vaison ; il a notamment écrit Les Cousins de Vaison en 1932.
- Louis Potheau, skipper olympique né le à Meudon et mort le à Vaison-la-Romaine.
- Lucien Grangeon (1911-1975), sénateur maire de Vaison-la-Romaine.
- Joseph Pagnol (1869-1951), père de Marcel Pagnol.
- Alice Colonieu, artiste locale dont une rue porte le nom.
- Michel Jeury, (1934- 2015), écrivain, décédé à Vaison-la-Romaine.
Héraldique
Apparues au XVIIIe siècle, les armes actuelles se blasonnent ainsi : Le vase fait de ce blason des armes parlantes, les ceps de vignes ont été ajoutés pour symboliser la culture de la vigne dans la région. Devise : Unitas fortitudo dissentio fragilitas |
Une version antérieure du blason datant du XVIIe siècle est rapportée ainsi : D'azur à une Sainte-Vierge au naturel portée sur un vase d'argent, orné de fleurs au naturelles. Avec la devise « Vas Honorabilis ». |
Annexes
Bibliographie
- Christian Goudineau et Yves de Kisch, Vaison-la-Romaine, Paris, Errance, 1991, 160 p., ill. (ISBN 2-87772-057-8)
- « Vaison-la-Romaine, Sites histoires et monuments », Abbé Joseph Sautel, Éd. Rey, 1930.
- « Les découvertes archéologiques de la colline de Puymin à Vaison-la-Romaine de 1907 à 1933 », Abbé Joseph Sautel, Éd. Avignon, 1907.
- Robert Bailly, Confréries vigneronnes et ordres bachiques en Provence, Édisud, Aix-en-Provence, 1988. (ISBN 2857443439)
Articles connexes
- Liste des évêques de Vaison
- Liste des communes de Vaucluse
- Route des Princes d'Orange
- Cellier des Dauphins
Liens externes
- Site officiel
- Site officiel de l'office de tourisme
- Vaison-la-Romaine sur le site de l’Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- La climatologie du Vaucluse.
- Jean Vialar, Les vents régionaux et locaux, 1948 ; réédité par Météo-France en 2003.
- voir la fiche technique du Compte rendu du Conseil Municipal du 15 mai 2012 », paru dans le mensuel régional le Ravi, juillet 2012.
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Éd. Larousse, 1968, p. 1945.
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- Philippe Lauer, Robert 1er et Raoul, roi de Bourgogne (923-936), É. Slatikne reprint, Genève, et Honoré Champion, Paris, 1976.
- Robert Bailly, op. cit., p. 29.
- Christophe Coffinier, « Histoire d'une Libération », La Marseillaise, 24 août 2013, p. 6
- Déroulé de l'événement sur le site internet officiel de la ville de Vaison
- Liste des maires sur MairesGenWeb
- Résultats des élections sur le site du Ministère de l'Intérieur
- « Impots locaux à Vaison-la-Romaine », taxes.com
- Responsabble Natura 2000
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- les équipements sportifs, site de la mairie
- fête du 100e Tour de France
- Joseph Sautellien, Les origines chrétiennes de Vaison, Revue d'histoire de l'Église de France, Volume 13, Numéro 59, 1927, pages 190 à 198.
- Infrastructure d’accueil des pratiques culturelles, sur le site de la mairie