Utilisatrice:Guerrant/Brouillon
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Roger Guerrant (, Saint-Pierre-en-Port - , Écretteville-sur-Mer), peintre cauchois.
Son art[modifier | modifier le code]
Roger Guerrant est né à Saint-Pierre-en-Port en Pays de Caux ou il passe toute son enfance. Il reviendra toute sa vie dans ce village de pêcheur, ce fils de Terre-Neuvas va consacrer sa vie à la peinture, il meurt en 1977 à Écretteville-sur-Mer ou il habitait.
Sur sa tombe un arbre renversé en bronze sculpté par lui même fait signe.
Voici le texte de Serge Perkowsky écrit en 1992[1]
L'art de Roger Guerrant est celui d'un homme libre, la falaise signe essentiel, n’empêchera jamais le regard du peintre de conjuguer son appétit avec la sensualité sauvage du Pays de Caux.
L’œil et la main unis dans le même geste, suivent sans hésitation l'oiseau qui inscrit son vol, jusqu’à finalement l'imprimer dans le silex. La chevelure verte de la craie dressée chavire, et se plie à l'ordre de ce démiurge libertaire. Diogène cauchois, Roger Guerrant se coltine vigoureusement et non sans tendresse à la malice du destin, cependant, il n'y a ni ironie, ni bavardage. Il ose exercer sa pratique en pleine nature, la pluie, le vent , le soleil ardent le bousculent et le tannent : cela ne l'affranchit pas d'organiser NATURELLEMENT l'ordonnance du monde, tel le flux et reflux, son œuvre se ressource : un tel peintre ne meurt jamais.
Falaises
Je suspends l’angoisse rude
sur le vide blanc
des plages déchiquetées.
Ruban noueux
de cathédrales primitives
rongées de sel
aux orgues aquatiques
aux porches caverneux.
Je suis le chemin de rupture
d’un continent dévoilant
un squelette détruit.
RG
Sa vie d'artiste[modifier | modifier le code]
En 1945 premiers portraits au crayon
En 1947 il rentre aux établissement Gallet au Havre, entreprise de publicité pour laquelle il réalise des toiles, il fréquente en même temps l'école des Beaux-arts en cours du soir et se lit d'amitié avec le directeur Albert Copieux. Il est influencé par Raoul Dufy dont il découvre les œuvres et fait sa première exposition à Fécamp en 1950, puis le salon d'automne des artistes havrais ou il va exposer chaque année.
En 1956 première exposition personnelle à la Galerie Hamon au Havre
Guerrant est un personnage résolument social et humaniste, il va exposer dans les usines du Havre, Mazeline, Renault, et participe à la création de l'union havraise des arts plastiques, il continue d'exposer parmi les artistes ouvriers attaché à son identité sociale et à son groupe d'amis.
En 1959 salon de la jeune peinture à Paris et en 1960 il commence à sculpter et reçoit le prix de la ville du Havre, sa toile entre au Musée des Beaux Arts ( Musée André Malraux ) sous l'égide du conservateur et peintre Reynold Arnould.
En 1967 rencontre avec le sculpteur Gérard Voisin avec qui il nouera des liens d'amitiés et "sortira" de son paysage ( le pays de Caux )
En 1969 premiers écrits poétiques, la poésie à toujours été très présente dans sa vie ( René Char, Guillevic )
En 1972 il expose à la Maison de la Culture du Havre, rencontre avec les peintres John Christoforou et Berg Lindstrom
En 1973 première exposition personnelle à Paris - Galerie Entremonde, et c'est à cette époque qu'il commence la série des dessins au stylos bille.
De 1947 à sa mort en 1977, il n’arrêtera pas d'exposer de "percer la peau des choses".
Hommages et expositions posthumes[modifier | modifier le code]
Édition d'un livre par les amis de R Guerrant[2]
Exposition à la Bénédictine de Fécamp
Un Hommage à Roger Guerrant au Musée André Malraux du havre se concrétise par l'achat d'une œuvre, au cours de sa vie plusieurs œuvres sont achetées par la ville du Havre et sont dans la collection du Musée.
Exposition au Musée des Terre-neuvas à Fécamp : falaises et rochers [3]de Delacroix à Dufy. et achat d'une œuvre " le quai Bérigny"[4]
Expose en permanence à la galerie Eric Baudet au Havre [5]
2017 : Exposition à la Chapelle de St Helene de Bondeville et sortie du film Roger Guerrant ( réalisée par sa petite fille Julie Ropars)
2018 : Exposition à l'Hôtel de Ville de Rouen (été)
Obsédé par la peinture, Il ne cesse de chercher sa trace à travers les paysages de Normandie et le corps des femmes. Il se remet en question à chaque fois, refusant de refaire le même tableau. Il laisse derrière lui une œuvre gigantesque qui forme des périodes affirmées, variations sur ses thèmes de prédilection.
Souris bien au soleil
il brille beaucoup plus
pour celui qui le regarde
RG
Notes et références[modifier | modifier le code]
- S. Perkowski et A.Fatras, Guerrant, le Havre,
- Florence Vercier et les amis de Roger Guerrant, Roger Guerrant peintures-dessins-écrits, Dieppe, , 109 p.
- Musée des terre-neuvas, falaise et rochers, Fécamp, ville de fécamp, , 48 p. (ISBN 2-908858-20-7), p. 44, 45
- Marie-Hélène Desjardins, Catherine Join-Diéterle, Philippe Malgouyres, Olivier Meslay, Musée de Fécamp, catalogue des peintures, Bonsecours, éditions point de vues, , 264 p. (ISBN 978-2-908858-30-4[à vérifier : ISBN invalide] et 978-2-915548-46-4, lire en ligne), p. 112
- (fr + en) Eric Baudet, souvenir du havre peintures et écrits, le Havre, Eric Baudet, , 123 p. (ISBN 2-9517542-0-5), p. 81, 82, 83
