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Paysans et artisans
Peinture représentant un aristocrate lettré accompagné de courtisanes. Tang Yin, vers 1500

Les « quatre occupations » (ou parfois « quatre professions ») ou « quatre catégories du peuple » (en chinois simplifié : 士农工商 ; chinois traditionnel : 士農工商)[1] [2], sont une structure de classe sociale hiérarchisée utilisée dans la Chine ancienne par des érudits confucéens ou légistes. Remontant à au moins la dynastie Zhou, elle est considérée comme un élément central de la structure sociale Fengjian (en) (vers 1046-256 av. J.-C.)[3]

Ces quatre catégories sont les shi (aristocrates et lettrés), les nong (paysans), les gong (artisans) et les shang (marchands et commerçants)[3].

Les quatre occupations ne sont pas toujours classées dans cet ordre[4][5], et ne ne sont pas des classes socio-économiques : la richesse et le rang ne correspondent pas à ces catégories et ne sont pas non plus héréditaires[2][6].

Ce système ne tient pas compte de tous les groupes sociaux présents dans la société chinoise prémoderne, et ses grandes catégories sont plus une idéalisation de la structure sociale qu'une réalité pratique. L'importance grandissante du commerce au sein de la société chinoise sous les Song et les Ming rend encore plus floues les frontières entre les quatre occupations. La définition de l'identité de la catégorie "shi" évolue au fil du temps, passant des guerriers aux érudits aristocratiques, puis aux fonctionnaires érudits. On assiste également à une fusion progressive entre la catégorie des riches marchands et celle des nobles propriétaires terriens, qui culmine à la fin de la dynastie Ming.

D'une certaine manière, ce système de classes sociales est adopté dans toute la sphère culturelle chinoise. Au Jaon, il est appelé "Shi, nō, kō, shō" (士農工商, shinōkōshō?). Si les trois classes situées sous la classe "Shi" sont des classifications aussi bien sociales que professionnelles[7][8][9], le "Shi" est modifié pour devenir une classe héréditaire, celle des samouraïs[10][11]. En coréen, il est appelé " Sa, nong, gong, sang " (사농공상), et en vietnamien " Sĩ, nông, công, thương (士農工商) ". Dans tous ces pays, la principale différence d'adaptation réside dans la définition de la classe shi (士).

Origines[modifier | modifier le code]

Scène de rue a Bianjing (correspond actuellement à la ville de Kaifeng)

Selon les écrits qui nous sont parvenus, la répartition des non-nobles en diverses catégories en Chine est employé pour la première fois pendant la période des Royaumes combattants (403-221 av. J.-C.)[12]. Malgré cela, Ban Gu (32-92 apr. J.-C.), un historien de la période de Han orientaux (25-220 apr. J.-C.) affirmé dans son Livre des Han que les "quatre occupations" existent depuis l'époque des Zhou occidentaux (vers 1050-771 av. J.-C.), une période qu'il voist comme un Age d'or[12]. Cependant, on sait aujourd'hui que la classification des quatre occupations telle qu'elle est exposée par Ban Gu n'a pas existé avant le IIe siècle av. J.C[12]. Dans le Livre des Han, Ban Gu explique la hiérarchie sociale de chaque groupe, en les présentant par ordre décroissant d'importance :

Érudits, agriculteurs, artisans et marchands ; chacun de ces quatre peuples avait sa propre profession. Ceux qui étudiaient pour occuper des positions de haut rang étaient appelés les shi (savants). Ceux qui cultivaient la terre et faisaient pousser les céréales étaient appelés nong (agriculteurs). Ceux qui faisaient preuve d'habileté (qiao) et fabriquaient des ustensiles étaient appelés gong (artisans). Ceux qui transportaient des objets de valeur et vendaient des marchandises étaient appelés shang (marchands)[13].

Les Rites des Zhou décrivent les quatre occupations dans un ordre différent, les marchands précédant les agriculteurs[14]. Le Guliang Zhuan, un texte datant de la dynastie Han, plaçe les marchands en deuxième position après les lettrés[4], et le Xunzi , un texte datant de la période des Royaumes combattants, plaçe les agriculteurs avant les lettrés[5]. Enfin, le Shuo Yuan mentionne une citation qui souligne l'idéal d'égalité entre les quatre occupations[15].

Anthony J. Barbieri-Low, qui est professeur d'histoire de la Chine ancienne à l'Université de Californie à Santa Barbara, écrit que la classification des "quatre occupations" peut être considérée comme un simple artifice rhétorique qui n'a eu aucun effet sur la politique du gouvernement[12]. Il note toutefois que, bien qu'aucune loi des codes Qin ou Han ne mentionne spécifiquement les quatre occupations, certaines lois traitaient ces quatres groupes comme des entités distinctes, bénéficiant de différents niveaux de privilèges légaux[12].

Les catégories sont classées selon un principe d'utilité économique pour l'État et la société de ceux qui les composent. C'est-à-dire que ceux qui utilisent l'esprit plutôt que les muscles (les érudits) sont placés en premier, suivis des agriculteurs, considérés comme les principaux créateurs de richesse, puis des artisans et enfin des marchands, considérés comme une perturbation sociale en raison de l'accumulation excessive de richesses ou de la fluctuation erratique des prix[16]. En dessous des quatre occupations, on trouve les "gens moyens" (chinois : 賤民 jiànmín), qui sont a l'écart de ceux pratiquant des professions "humiliantes" tels que les amuseurs et les prostituées[17].

Les quatre professions n'étaient pas un système héréditaire. Le système des quatre professions différait de celui du féodalisme européen en ce sens que les gens ne naissaient pas dans des classes spécifiques, de sorte que, par exemple, un fils né d'un artisan gong pouvait faire partie de la classe des marchands shang, et ainsi de suite. En théorie, tout homme pouvait devenir fonctionnaire en passant les examens impériaux.

The four occupations were not a hereditary system.[2][6] The four occupations system differed from those of European feudalism in that people were not born into the specific classes, such that, for example, a son born to a gong craftsman was able to become a part of the shang merchant class, and so on. Theoretically, any man could become an official through the Imperial examinations.[17]

À partir du IVe siècle avant J.-C., les shi et certains riches marchands portaient de longues robes fluides en soie, tandis que la classe ouvrière portait des pantalons.

From the fourth century BC, the shi and some wealthy merchants wore long flowing silken robes, while the working class wore trousers.[18]

Shī (士)[modifier | modifier le code]

Ancient Warrior class[modifier | modifier le code]

Chariot archer, c. 300 BC

Sous les anciennes dynasties Shang (1600-1046 av. J.-C.) et Zhou (1046-771 av. J.-C.), les shi étaient considérés comme un ordre social de chevaliers d'une lignée aristocratique de bas niveau par rapport aux ducs et aux marquis. Cette classe sociale se distinguait par son droit à monter sur des chars et à commander des batailles à partir de chars mobiles, tout en remplissant également des fonctions civiles. Initialement montés en puissance grâce au contrôle de la nouvelle technologie du travail du bronze, à partir de 1300 av. J.-C., les shi sont passés du statut de chevaliers à pied à celui d'archers sur char, combattant avec un arc composite recourbé, une épée à double tranchant appelée jian, et une armure.

Les shi avaient un code de chevalerie très strict. Lors de la bataille de Zheqiu, 420 av. J.-C., le shi Hua Bao tira sur un autre shi, Gongzi Cheng, et le manqua. Au moment où il s'apprêtait à tirer à nouveau, Gongzi Cheng déclara qu'il n'était pas chevaleresque de tirer deux fois sans lui permettre de riposter. Hua Bao baissa son arc et fut ensuite abattu. En 624 avant J.-C., un shi disgracié de l'État de Jin mena une charge suicidaire de chars pour redorer son blason, renversant ainsi le cours de la bataille. Lors de la bataille de Bi, en 597 av. J.-C., les forces de chars en déroute de Jin se sont enlisées dans la boue, mais les troupes ennemies qui les poursuivaient se sont arrêtées pour les aider à se déloger, ce qui leur a permis de s'enfuir.

During the ancient Shang (1600–1046 BC) and Early Zhou dynasties (1046–771 BC), the shi were regarded as a knightly social order of low-level aristocratic lineage compared to dukes and marquises.[19] This social class was distinguished by their right to ride in chariots and command battles from mobile chariots, while they also served civil functions.[19] Initially rising to power through controlling the new technology of bronzeworking, from 1300 BC, the shi transitioned from foot knights to being primarily chariot archers, fighting with composite recurved bow, a double-edged sword known as the jian, and armour.[20]

The shi had a strict code of chivalry. In the battle of Zheqiu, 420 BC, the shi Hua Bao shot at and missed another shi Gongzi Cheng, and just as he was about to shoot again, Gongzi Cheng said that it was unchivalrous to shoot twice without allowing him to return a shot. Hua Bao lowered his bow and was subsequently shot dead.[20][21] In 624 B.C. a disgraced shi from the State of Jin led a suicidal charge of chariots to redeem his reputation, turning the tide of the battle.[20] In the Battle of Bi, 597 BC, the routing chariot forces of Jin were bogged down in mud, but pursuing enemy troops stopped to help them get dislodged and allowed them to escape.[22]

Au cours de la période des États combattants (403-221 av. J.-C.), la guerre des chars a été éclipsée par la cavalerie montée et les unités d'infanterie dotées d'arbalétriers efficaces, et la participation des shi aux batailles a diminué, les dirigeants recherchant des hommes ayant une véritable formation militaire, et non pas seulement une formation aristocratique. C'est également à cette époque que les écoles philosophiques fleurissent en Chine et que les hommes d'État accordent une grande importance aux activités intellectuelles. C'est ainsi que les shi ont fini par être réputés non pas pour leurs talents de guerriers, mais pour leur érudition, leurs compétences en matière d'administration, ainsi que pour leur éthique et leur moralité solides, soutenues par des écoles philosophiques concurrentes.

As chariot warfare became eclipsed by mounted cavalry and infantry units with effective crossbowmen in the Warring States period (403–221 BC), the participation of the shi in battle dwindled as rulers sought men with actual military training, not just aristocratic background.[23] This was also a period where philosophical schools flourished in China, while intellectual pursuits became highly valued amongst statesmen.[24] Thus, the shi eventually became renowned not for their warrior's skills, but for their scholarship, abilities in administration, and sound ethics and morality supported by competing philosophical schools.[25]


Scholar-Officials[modifier | modifier le code]

Four men dressed in robes and black square cut hats gather around a tree talking to one another. Three are sitting on rocks while the fourth is leaning over a horizontally bent branch of the tree.
A Literary Garden, by Zhou Wenju, 10th century.

Sous le duc Xiao de Qin et le ministre en chef et réformateur Shang Yang (d. 338 av. J.-C.), l'ancien État de Qin a été transformé par une nouvelle philosophie méritocratique mais sévère, le légalisme. Cette philosophie mettait l'accent sur des punitions sévères pour ceux qui désobéissaient aux lois connues de tous, tout en récompensant ceux qui travaillaient pour l'État et s'efforçaient avec diligence d'obéir aux lois. C'était un moyen de diminuer le pouvoir de la noblesse et une autre force derrière la transformation de la classe shi de guerriers-aristocrates en fonctionnaires motivés par le mérite. Lorsque la dynastie Qin (221-206 av. J.-C.) a unifié la Chine sous le système légaliste, l'empereur a confié l'administration à des fonctionnaires dévoués plutôt qu'à la noblesse, mettant ainsi fin au féodalisme en Chine et le remplaçant par un gouvernement centralisé et bureaucratique. La forme de gouvernement créée par le premier empereur et ses conseillers a été utilisée par les dynasties suivantes pour structurer leur propre gouvernement. Sous ce système, le gouvernement a prospéré, car les individus talentueux pouvaient être plus facilement identifiés dans la société transformée. Cependant, les Qin devinrent tristement célèbres pour leurs mesures oppressives et s'effondrèrent dans un état de guerre civile après la mort de l'empereur.

Under Duke Xiao of Qin and the chief minister and reformer Shang Yang (d. 338 BC), the ancient State of Qin was transformed by a new meritocratic yet harsh philosophy of Legalism. This philosophy stressed stern punishments for those who disobeyed the publicly known laws while rewarding those who labored for the state and strove diligently to obey the laws. It was a means to diminish the power of the nobility, and was another force behind the transformation of the shi class from warrior-aristocrats into merit-driven officials. When the Qin dynasty (221–206 BC) unified China under the Legalist system, the emperor assigned administration to dedicated officials rather than nobility, ending feudalism in China, replacing it with a centralized, bureaucratic government. The form of government created by the first emperor and his advisors was used by later dynasties to structure their own government.[26][27][28] Under this system, the government thrived, as talented individuals could be more easily identified in the transformed society. However, the Qin became infamous for its oppressive measures, and so collapsed into a state of civil war after the death of the Emperor.

Les candidats se rassemblent autour du mur où sont affichés les résultats. Cette annonce était connue sous le nom de "publication du rôle" (放榜). (vers 1540, par Qiu Ying)

Le vainqueur de cette guerre fut Liu Bang, qui initia quatre siècles d'unification de la Chine proprement dite sous la dynastie Han (202 av. J.-C. - 220 ap. J.-C.). En 165 av. J.-C., l'empereur Wen a introduit la première méthode de recrutement dans la fonction publique par le biais d'examens, tandis que l'empereur Wu (r. 141-87 av. J.-C.) a cimenté l'idéologie de Confucius dans la gouvernance générale en mettant en place un système de recommandation et de nomination dans la fonction publique, connu sous le nom de xiaolian, et une académie nationale dans laquelle les fonctionnaires sélectionnaient des candidats pour participer à un examen sur les classiques confucéens, à partir duquel l'empereur Wu sélectionnait les fonctionnaires.

Sous la dynastie Sui (581-618) et la dynastie Tang (618-907), la classe shi a commencé à se présenter sous la forme d'un système d'examen de la fonction publique entièrement normalisé, d'un recrutement partiel de ceux qui avaient réussi les examens normalisés et obtenu un diplôme officiel. Cependant, le recrutement par recommandation restait important dans les deux dynasties. Ce n'est que sous la dynastie des Song (960-1279) que le recrutement de ceux qui ont réussi les examens et obtenu des diplômes a été davantage mis en avant et s'est considérablement développé. La classe shi est également devenue moins aristocratique et plus bureaucratique en raison de la nature hautement compétitive des examens pendant la période Song

The victor of this war was Liu Bang, who initiated four centuries of unification of China proper under the Han dynasty (202 BC–AD 220). In 165 BC, Emperor Wen introduced the first method of recruitment to civil service through examinations, while Emperor Wu (r. 141–87 BC), cemented the ideology of Confucius into mainstream governance installed a system of recommendation and nomination in government service known as xiaolian, and a national academy[29][30][31] whereby officials would select candidates to take part in an examination of the Confucian classics, from which Emperor Wu would select officials.[32]

In the Sui dynasty (581–618) and the subsequent Tang dynasty (618–907) the shi class would begin to present itself by means of the fully standardized civil service examination system, of partial recruitment of those who passed standard exams and earned an official degree. Yet recruitment by recommendations to office was still prominent in both dynasties. It was not until the Song dynasty (960–1279) that the recruitment of those who passed the exams and earned degrees was given greater emphasis and significantly expanded.[33] The shi class also became less aristocratic and more bureaucratic due to the highly competitive nature of the exams during the Song period.[34]

En plus de servir dans l'administration et le système judiciaire, les fonctionnaires érudits fournissaient également des services sociaux financés par le gouvernement, tels que des écoles préfectorales ou de comté, des hôpitaux publics gratuits, des maisons de retraite et des cimetières d'indigents. Des érudits comme Shen Kuo (1031-1095) et Su Song (1020-1101) ont touché à tous les domaines connus de la science, des mathématiques, de la musique et de l'art de gouverner, tandis que d'autres comme Ouyang Xiu (1007-1072) ou Zeng Gong (1019-1083) ont été des pionniers dans les domaines de l'épigraphie ancienne, de l'archéologie et de la philologie.

Du XIe au XIIIe siècle, le nombre de candidats aux examens a augmenté de façon spectaculaire, passant de 30 000 à 400 000 à la fin de la dynastie. La généralisation de l'imprimerie, grâce à la gravure sur bois et aux caractères mobiles, a favorisé la diffusion des connaissances parmi les lettrés de la société, permettant à un plus grand nombre de personnes de devenir des candidats et des concurrents en lice pour l'obtention d'un diplôme prestigieux. Alors que le nombre de postes officiels restait constant, les diplômés qui n'étaient pas nommés au gouvernement fournissaient des services essentiels aux communautés locales, tels que le financement de travaux publics, la gestion d'écoles privées, l'aide au recouvrement des impôts, le maintien de l'ordre ou la rédaction de répertoires locaux.

Beyond serving in the administration and the judiciary, scholar-officials also provided government-funded social services, such as prefectural or county schools, free-of-charge public hospitals, retirement homes and paupers' graveyards.[35][36][37] Scholars such as Shen Kuo (1031–1095) and Su Song (1020–1101) dabbled in every known field of science, mathematics, music and statecraft,[38] while others like Ouyang Xiu (1007–1072) or Zeng Gong (1019–1083) pioneered ideas in early epigraphy, archeology and philology.[39][40]

Une école chinoise (1847)[41]

From the 11th to 13th centuries, the number of exam candidates participating in taking the exams increased dramatically from merely 30,000 to 400,000 by the dynasty's end.[42] Widespread printing through woodblock and movable type enhanced the spread of knowledge amongst the literate in society, enabling more people to become candidates and competitors vying for a prestigious degree.[34][43] With a dramatically expanding population matching a growing amount of gentry, while the number of official posts remained constant, the graduates who were not appointed to government would provide critical services in local communities, such as funding public works, running private schools, aiding in tax collection, maintaining order, or writing local gazetteers.[44][45][46][47]

Nóng (农/農)[modifier | modifier le code]

Depuis l'époque néolithique en Chine, l'agriculture a été un élément clé de l'essor de la civilisation chinoise et de toutes les autres civilisations. La nourriture produite par les paysans nourrissait l'ensemble de la société, tandis que l'impôt foncier prélevé sur les lots des paysans et les propriétés des propriétaires terriens constituait une grande partie des revenus de l'État pour les dynasties régnantes de la Chine pré-moderne. L'agriculteur était donc un membre précieux de la société et, même s'il n'était pas considéré comme faisant partie de la classe shi, les familles shi étaient généralement des propriétaires terriens qui produisaient souvent des récoltes et des denrées alimentaires.

Entre le neuvième siècle avant J.-C. (fin de la dynastie des Zhou occidentaux) et la fin de la période des États belligérants, les terres agricoles étaient distribuées selon le système du champ de blé (井田), qui consistait à diviser un carré de terre en neuf sections de taille identique ; les huit sections extérieures (私田 ; sītián) étaient cultivées à titre privé par les agriculteurs et la section centrale (公田 ; gōngtián) était cultivée en commun au nom de l'aristocrate propriétaire des terres. Lorsque ce système est devenu économiquement intenable au cours de la période des États en guerre, il a été remplacé par un système de propriété foncière privée. Ce système a été suspendu pour la première fois dans l'État de Qin par Shang Yang et d'autres États ont rapidement suivi.

Since Neolithic times in China, agriculture was a key element to the rise of China's civilization and every other civilization. The food that farmers produced sustained the whole of society, while the land tax exacted on farmers' lots and landholders' property produced much of the state revenue for China's pre-modern ruling dynasties. Therefore, the farmer was a valuable member of society, and even though he was not considered one with the shi class, the families of the shi were usually landholders that often produced crops and foodstuffs.[48]

Between the ninth century BC (late Western Zhou dynasty) to around the end of the Warring States period, agricultural land was distributed according to the Well-field system (井田), whereby a square area of land was divided into nine identically-sized sections; the eight outer sections (私田; sītián) were privately cultivated by farmers and the center section (公田; gōngtián) was communally cultivated on behalf of the landowning aristocrat. When the system became economically untenable in the Warring States period, it was replaced by a system of private land ownership. It was first suspended in the state of Qin by Shang Yang and other states soon followed suit.[49]

De 485 à 763 ap. J.-C., les terres ont été distribuées équitablement aux agriculteurs dans le cadre du système des champs égaux (均田).

Les familles se voyaient attribuer des parcelles de terre en fonction du nombre d'hommes valides, y compris d'esclaves, qu'elles comptaient ; une femme avait droit à une parcelle plus petite.Lorsque le contrôle du gouvernement s'est affaibli au 8e siècle, les terres sont revenues aux mains de propriétaires privés.

Sous la dynastie Song (950-1279), les paysans se consacrent à la production à petite échelle de vin, de charbon de bois, de papier, de textiles et d'autres produits.

Sous la dynastie Ming (1368-1644), la classe socio-économique des agriculteurs se distingue de plus en plus d'une autre classe sociale parmi les quatre professions : les artisans.Les artisans commençaient à travailler dans les fermes pendant les périodes de pointe et les agriculteurs se rendaient souvent en ville pour trouver du travail pendant les périodes de disette.

La distinction entre la ville et la campagne était floue dans la Chine des Ming, puisque les zones suburbaines avec des fermes étaient situées juste à l'extérieur et, dans certains cas, à l'intérieur des murs d'une ville.

From AD 485–763, land was equally distributed to farmers under the Equal-field system (均田).[50][51][52] Families were issued plots of land on the basis of how many able men, including slaves, they had; a woman would be entitled to a smaller plot. As government control weakened in the 8th century, land reverted into the hands of private owners.

Song dynasty (950–1279) rural farmers engaged in the small-scale production of wine, charcoal, paper, textiles, and other goods.[53]

By the Ming dynasty (1368–1644), the socioeconomic class of farmers grew more and more indistinct from another social class in the four occupations: the artisan. Artisans began working on farms in peak periods and farmers often traveled into the city to find work during times of dearth.[54] The distinction between what was town and country was blurred in Ming China, since suburban areas with farms were located just outside and in some cases within the walls of a city.[54]

Gōng (工)[modifier | modifier le code]

Ming era pottery workshop

Les artisans, dont la classe est identifiée par le caractère chinois signifiant "travail", ressemblaient beaucoup aux agriculteurs en ce sens qu'ils produisaient des biens essentiels pour eux-mêmes et pour le reste de la société. Bien qu'ils ne puissent pas fournir à l'État une grande partie de ses revenus puisqu'ils n'ont souvent pas de terres propres à taxer, les artisans sont théoriquement plus respectés que les marchands. Depuis l'Antiquité, le savoir-faire des artisans était transmis oralement de père en fils, même si les travaux des architectes et des constructeurs de structures étaient parfois codifiés, illustrés et classés dans des ouvrages écrits en chinois.

Les artisans étaient employés par le gouvernement ou travaillaient à titre privé. Un artisan prospère et hautement qualifié pouvait souvent obtenir suffisamment de capital pour engager d'autres personnes en tant qu'apprentis ou travailleurs supplémentaires qui pouvaient être supervisés par le chef artisan en tant que directeur. Les artisans pouvaient donc créer leurs propres petites entreprises en vendant leur travail et celui des autres et, comme les marchands, ils formaient leurs propres guildes.

Les chercheurs ont souligné l'augmentation du travail salarié dans les ateliers de la fin des Ming et du début des Qing dans les secteurs du textile, du papier et d'autres industries, permettant de produire à grande échelle en utilisant de nombreux petits ateliers, chacun avec une petite équipe d'ouvriers sous la direction d'un maître artisan.

Artisans and craftsmen—their class identified with the Chinese character meaning labour—were much like farmers in the respect that they produced essential goods needed by themselves and the rest of society. Although they could not provide the state with much of its revenues since they often had no land of their own to be taxed, artisans and craftsmen were theoretically respected more than merchants. Since ancient times, the skilled work of artisans and craftsmen was handed down orally from father to son, although the work of architects and structural builders were sometimes codified, illustrated, and categorized in Chinese written works.[55]

Artisans and craftsmen were either government-employed or worked privately. A successful and highly skilled artisan could often gain enough capital in order to hire others as apprentices or additional laborers that could be overseen by the chief artisan as a manager. Hence, artisans could create their own small enterprises in selling their work and that of others, and like the merchants, they formed their own guilds.[55]

Researchers have pointed to the rise of wage labour in late Ming and early Qing workshops in textile, paper and other industries,[56][57] achieving large-scale production by using many small workshops, each with a small team of workers under a master craftsman.[56]

Bien que les architectes et les bâtisseurs ne soient pas aussi vénérés que les fonctionnaires érudits, certains ingénieurs en architecture ont été largement acclamés pour leurs réalisations. Le Yingzao Fashi, imprimé en 1103, est un manuel de construction architecturale rédigé par Li Jie (1065-1110), parrainé par l'empereur Huizong (r. 1100-1126) à l'intention de ces agences gouvernementales. Il a été largement imprimé au profit des artisans lettrés de tout le pays.

Although architects and builders were not as highly venerated as the scholar-officials, there were some architectural engineers who gained wide acclaim for their achievements. One example of this would be the Yingzao Fashi printed in 1103, an architectural building manual written by Li Jie (1065–1110), sponsored by Emperor Huizong (r. 1100–1126) for these government agencies to employ and was widely printed for the benefit of literate craftsmen and artisans nationwide.[58][59]

À la fin de la dynastie Ming, de nombreux fours à porcelaine ont été créés, ce qui a permis à la dynastie Ming de jouir d'une bonne situation économique. Les empereurs Qing, comme l'empereur Kangxi, ont favorisé la croissance des exportations de porcelaine en autorisant l'organisation d'un commerce maritime privé qui a aidé les familles propriétaires de fours privés. La porcelaine chinoise d'exportation, conçue uniquement pour le marché européen et impopulaire parmi la population locale parce qu'elle n'avait pas la signification symbolique des articles produits pour le marché intérieur chinois, était un produit commercial très populaire.

En Chine, l'élevage des vers à soie était à l'origine réservé aux femmes, et de nombreuses femmes étaient employées dans l'industrie de la fabrication de la soie.Même si la connaissance de la production de soie s'est répandue dans le reste du monde, la Chine de la dynastie Song a pu conserver un quasi-monopole sur la fabrication grâce à une industrialisation à grande échelle, par le biais du métier à tisser à deux personnes, de la commercialisation de la culture du mûrier et de la production en usine. L'organisation du tissage de la soie dans les villes chinoises du XVIIIe siècle a été comparée au système de mise en place utilisé dans les industries textiles européennes entre le XIIIe et le XVIIIe siècle. Avec le développement du commerce interrégional de la soie, les maisons marchandes ont commencé à organiser la fabrication pour garantir leur approvisionnement, en fournissant de la soie aux ménages pour qu'ils la tissent à la pièce.

Travailleurs des industries de la porcelaine et de la soie (début du 18e siècle)

In the late of Ming dynasty there were many porcelain kilns created that led the Ming dynasty to be economically well off.[60] The Qing emperors like the Kangxi Emperor helped the growth of porcelain export and by allowing an organization of private maritime trade that assisted families who owned private kilns.[61] Chinese export porcelain, designed purely for the European market and unpopular among locals as it lacked the symbolic significance of wares produced for the Chinese home market,[62][63] was a highly popular trade good.[64]

In China, silk-worm farming was originally restricted to women, and many women were employed in the silk-making industry.[65] Even as knowledge of silk production spread to the rest of the world, Song dynasty China was able to maintain near-monopoly on manufacture by large scale industrialization, through the two-person draw loom, commercialized mulberry cultivation, and a factory production.[66] The organization of silk weaving in 18th-century Chinese cities was compared with the putting-out system used in European textile industries between the 13th and 18th centuries. As the interregional silk trade grew, merchant houses began to organize manufacture to guarantee their supplies, providing silk to households for weaving as piece work.[67]

Shāng (商)[modifier | modifier le code]

Depiction of a marketplace, Han dynasty

Dans l'ancienne Chine préimpériale, les marchands étaient considérés comme indispensables à la circulation des biens essentiels. Le légendaire Empereur Shun, avant de recevoir le trône de son prédécesseur, aurait été un marchand. Les artefacts archéologiques et l'Os oraculaire suggèrent qu'un statut élevé était accordé à l'activité marchande. Au cours de la période des Printemps et Automnes, le Duc Huan de Qi, hégémon de la Chine, a nommé Guan Zhong, un marchand, au poste de Premier ministre. Il réduit les taxes pour les marchands, construit des aires de repos pour les marchands et encourage les autres seigneurs à réduire les droits de douane.

Dans la Chine impériale, les marchands, les négociants et les colporteurs de marchandises étaient considérés par l'élite savante comme des membres essentiels de la société, tout en étant les moins estimés des quatre professions de la société, car ils étaient considérés comme une menace pour l'harmonie sociale en raison de l'acquisition de revenus disproportionnés, de la manipulation du marché ou de l'exploitation des fermiers.

Cependant, tout au long de l'histoire de la Chine, la classe des marchands était généralement riche et exerçait une influence considérable au-delà de son statut social supposé. Le philosophe confucéen Xunzi encourageait la coopération et les échanges économiques. La distinction entre la noblesse et les marchands n'était pas aussi claire ou ancrée qu'au Japon et en Europe, et les marchands étaient même bien accueillis par la noblesse s'ils respectaient les obligations morales confucéennes. Les marchands acceptaient et promouvaient la société confucéenne en finançant l'éducation et les œuvres caritatives, et en prônant les valeurs confucéennes de culture personnelle, d'intégrité, de frugalité et de travail acharné. À la fin de l'époque impériale, il était courant dans certaines régions que les érudits se reconvertissent en marchands. Les recherches de William Rowe sur les élites rurales du Hanyang (Hubei) à la fin de la période impériale montrent qu'il y avait un très grand nombre de chevauchements et de mélanges entre la noblesse et les marchands.

In Ancient pre-Imperial China, merchants were highly regarded as necessary for the circulation of essential goods. The legendary Empereur Shun, prior to receiving the throne from his predecessor, was said to be a merchant. Archaeological artifacts and Os oraculaire suggest a high status was accorded to merchant activity. In the Période des Printemps et Automnes, Hegemon of China Duc Huan de Qi appointed Guan Zhong, a merchant, as Prime Minister. He cut taxes for merchants, built rest stops for merchants, and encouraged other lords to lower tariffs.[14]

In Imperial China, the merchants, traders, and peddlers of goods were viewed by the scholarly elite as essential members of society, yet were esteemed least of the four occupations in society, due to the view that they were a threat to social harmony from acquiring disproportionally large incomes,[16] market manipulation or exploiting farmers.[68]

However, the merchant class of China throughout all of Chinese history were usually wealthy and held considerable influence above its supposed social standing.[69] The Confucian philosopher Xunzi encouraged economic cooperation and exchange. The distinction between gentry and merchants was not as clear or entrenched as in Japan and Europe, and merchants were even welcomed by gentry if they abided by Confucian moral duties. Merchants accepted and promoted Confucian society by funding education and charities, and advocating Confucian values of self-cultivation of integrity, frugality, and hard work. By the late imperial period, it was a trend in some regions for scholars to switch to careers as merchants. William Rowe's research of rural elites in late imperial Hanyang, Hubei shows that there was a very high level of overlap and mixing between the gentry and the merchants.[70]

Les auteurs de la dynastie Han mentionnent des marchands possédant d'immenses étendues de terre. Un marchand qui possédait des biens d'une valeur de mille catties d'or - équivalant à dix millions de pièces d'argent - était considéré comme un grand marchand. Une telle fortune était cent fois supérieure au revenu moyen d'un propriétaire terrien-cultivateur de la classe moyenne et éclipsait le revenu annuel de 200 000 pièces de monnaie d'un marquis qui percevait les impôts d'un millier de foyers. Certaines familles de marchands ont fait fortune pour plus de cent millions de pièces, ce qui équivaut à la richesse acquise par les plus hauts fonctionnaires du gouvernement. Les marchands itinérants qui commerçaient entre un réseau de villes étaient souvent riches car ils avaient la possibilité de ne pas se faire enregistrer comme marchands (contrairement aux commerçants). Chao Cuo (d. 154 av. J.-C.) affirme qu'ils portaient des soies fines, se déplaçaient dans des calèches tirées par de gros chevaux et que leur richesse leur permettait de fréquenter les représentants du gouvernement.

Han dynasty writers mention merchants owning huge tracts of land.[71] A merchant who owned property worth a thousand catties of gold—equivalent to ten million cash coins—was considered a great merchant.[72] Such a fortune was one hundred times larger than the average income of a middle class landowner-cultivator and dwarfed the annual 200,000 cash-coin income of a marquess who collected taxes from a thousand households.[73] Some merchant families made fortunes worth over a hundred million cash, which was equivalent to the wealth acquired by the highest officials in government.[74] Itinerant merchants who traded between a network of towns and cities were often rich as they had the ability to avoid registering as merchants (unlike the shopkeepers),[75] Chao Cuo (d. 154 BC) states that they wore fine silks, rode in carriages pulled by fat horses, and whose wealth allowed them to associate with government officials.[76]

Les premiers billets de banque sont apparus en Chine au VIIe siècle sous la forme de reçus de marchands, avant de devenir une monnaie émise par le gouvernement au XIe siècle[77][78][79][80].

Historians like Yu Yingshi and Billy So have shown that as Chinese society became increasingly commercialized from the Song dynasty onward, Confucianism had gradually begun to accept and even support business and trade as legitimate and viable professions, as long as merchants stayed away from unethical actions. Merchants in the meantime had also benefited from and utilized Confucian ethics in their business practices. By the Song period, merchants often colluded with the scholarly elite; as early as 955, the Scholar-officials themselves were using intermediary agents to participate in trading.[69] Since the Song government took over several key industries and imposed strict state monopolies, the government itself acted as a large commercial enterprise run by scholar-officials.[81] The state also had to contend with the merchant guilds; whenever the state requisitioned goods and assessed taxes it dealt with guild heads, who ensured fair prices and fair wages via official intermediaries.[82][83]

Peinture d'une femme et d'enfants entourant un colporteur de marchandises à la campagne, par Li Song (vers 1190-1225), datée de 1210 après J.-C.

À la fin de la dynastie Ming, les fonctionnaires devaient souvent solliciter des fonds auprès de puissants marchands pour construire de nouvelles routes, des écoles, des ponts, des pagodes, ou s'engager dans des industries essentielles, telles que la fabrication de livres, qui aidait la gentry à s'éduquer en vue des examens impériaux. Les marchands ont commencé à imiter la nature et les manières très cultivées des fonctionnaires érudits afin de paraître plus cultivés et d'acquérir un plus grand prestige et d'être acceptés par l'élite érudite. Ils achetaient même des livres imprimés qui servaient de guides pour une conduite et un comportement corrects et qui promouvaient la moralité des marchands et l'éthique des affaires. Le statut social des marchands a pris une telle importance qu'à la fin de la période Ming, de nombreux fonctionnaires érudits n'hésitaient pas à déclarer publiquement dans leur histoire familiale officielle que des membres de leur famille étaient des marchands. La dépendance des fonctionnaires lettrés à l'égard des marchands a reçu un statut semi-légal lorsque le fonctionnaire lettré Qiu Jun (1420-1495) a soutenu que l'État ne devait intervenir dans les affaires du marché qu'en période de crise imminente et que les marchands étaient le meilleur moyen de déterminer la force des ressources d'une nation. La cour impériale a suivi cette ligne directrice en accordant aux marchands des licences pour le commerce du sel en échange de livraisons de céréales aux garnisons frontalières du nord. L'État s'est rendu compte que les marchands pouvaient acheter des licences de sel avec de l'argent et ainsi augmenter les revenus de l'État au point que l'achat de céréales n'était plus un problème.

By the late Ming dynasty, the officials often needed to solicit funds from powerful merchants to build new roads, schools, bridges, pagodas, or engage in essential industries, such as book-making, which aided the gentry class in education for the imperial examinations.[84] Merchants began to imitate the highly cultivated nature and manners of scholar-officials in order to appear more cultured and gain higher prestige and acceptance by the scholarly elite.[85] They even purchased printed books that served as guides to proper conduct and behavior and which promoted merchant morality and business ethics.[86] The social status of merchants rose to such significance[87][88][89] that by the late Ming period, many scholar-officials were unabashed to declare publicly in their official family histories that they had family members who were merchants.[90] The scholar-officials' dependence upon merchants received semi-legal standing when scholar-official Qiu Jun (1420–1495), argued that the state should only mitigate market affairs during times of pending crisis and that merchants were the best gauge in determining the strength of a nation's riches in resources.[91] The Imperial court followed this guideline by granting merchants licenses to trade in salt in return for grain shipments to frontier garrisons in the north.[92] The state realized that merchants could buy salt licenses with silver and in turn boost state revenues to the point where buying grain was not an issue.[92]

Les commerçants se sont regroupés au sein d'organisations connues sous le nom de huiguan ou gongsuo ; la mise en commun des capitaux était populaire car elle permettait de répartir les risques et d'atténuer les obstacles à l'entrée sur le marché. Ils formaient des partenariats connus sous le nom de huoji zhi (investisseur silencieux et partenaire actif), lianhao zhi (filiales), jingli fuzhe zhi (le propriétaire délègue le contrôle à un gestionnaire), xuetu zhi (apprentissage) et hegu zhi (actionnariat). Les marchands avaient tendance à investir leurs bénéfices dans de vastes étendues de terre.

Merchants banded in organisations known as huiguan or gongsuo; pooling capital was popular as it distributed risk and eased the barriers to market entry. They formed partnerships known as huoji zhi (silent investor and active partner), lianhao zhi (subsidiary companies), jingli fuzhe zhi (owner delegates control to a manager), xuetu zhi (apprenticeship), and hegu zhi (shareholding). Merchants had a tendency to invest their profits in vast swathes of land.[93][94]

Outside China[modifier | modifier le code]

En dehors de la Chine, ces valeurs imprégnent et prévalent dans d'autres sociétés d'Asie de l'Est où la Chine exerce une influence considérable. Le Japon et la Corée sont fortement influencés par la pensée confucéenne, de sorte que les hiérarchies sociales de ces sociétés sont des déclaques des "quatre occupations" de la Chine[95].

Ryukyu Kingdom[modifier | modifier le code]

Envoys of Ryukyu to Edo

Une situation similaire s'est produite dans le royaume Ryūkyū avec la classe savante des yukatchu, mais le statut de yukatchu était héréditaire et pouvait être acheté auprès du gouvernement car les finances du royaume étaient souvent déficientes. En raison de la croissance de cette classe et du manque de postes gouvernementaux qui leur étaient ouverts, Sai On a permis aux yukatchu de devenir des marchands et des artisans tout en conservant leur statut élevé. Il existe trois classes de yukatchu, les pechin, les satonushi et les chikudun, et les roturiers peuvent être admis en cas de service méritoire. La capitale du royaume des Ryukyu, Shuri, disposait également d'une université et d'un système scolaire, ainsi que d'un système d'examen de la fonction publique. Le gouvernement était géré par le Seissei, le Sanshikan et le Bugyo (Premier ministre, Conseil des ministres et départements administratifs). Les Yukatchu qui échouaient aux examens ou qui étaient jugés inaptes à la fonction étaient transférés à des postes obscurs et leurs descendants étaient réduits à l'insignifiance. Les étudiants ryukyuans étaient également inscrits à l'Académie nationale (Guozijian) en Chine, aux frais du gouvernement chinois, et d'autres étudiaient en privé dans des écoles de la province de Fujian, dans des domaines aussi variés que le droit, l'agriculture, le calcul calendaire, la médecine, l'astronomie et la métallurgie.

A similar situation occurred in the Ryūkyū Kingdom with the scholarly class of yukatchu, but yukatchu status was hereditary and could be bought from the government as the kingdom's finances were frequently deficient.[96] Due to the growth of this class and the lack of government positions open for them, Sai On allowed yukatchu to become merchants and artisans while keeping their high status.[97] There were three classes of yukatchu, the pechin, satonushi and chikudun, and commoners may be admitted for meritorious service.[98] The Ryukyu Kingdom's capital of Shuri also featured a university and school system, alongside a civil service examination system.[99] The government was managed by the Seissei, Sanshikan and the Bugyo (Prime Minister, Council of Ministers and Administrative Departments). Yukatchu who failed the examinations or were otherwise deemed unsuitable for office would be transferred to obscure posts and their descendants would fade into insignificance.[100] Ryukyuan students were also enrolled into the National Academy (Guozijian) in China, at Chinese government expense, and others studied privately at schools in Fujian province such diverse skills as law, agriculture, calendrical calculation, medicine, astronomy, and metallurgy.[101]

Japan[modifier | modifier le code]

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Au Japon, le rôle de shi, contrairement à celui des érudits en Chine, est devenu une classe héréditaire connue sous le nom de samouraï, et le mariage entre personnes de classe inégale était socialement inacceptable. À l'origine une classe martiale, les samouraïs sont devenus les administrateurs civils de leurs daimyōs sous le shogunat Tokugawa. Aucun examen n'était nécessaire puisque les postes étaient hérités. Les samouraïs représentaient environ 5 % de la population et étaient autorisés à porter un nom de famille. Les anciens érudits pensaient qu'il y avait Modèle:Nihongo3 des "samouraïs, des paysans (hyakushō), des artisans et des marchands (chōnin)" sous le daimyo, avec 80 % de paysans dans la classe des 5 % de samouraïs, suivis par les artisans et les marchands. Cependant, diverses études ont révélé depuis 1995 environ que les classes de paysans, d'artisans et de marchands sous les samouraïs étaient égales, et l'ancien schéma hiérarchique a été retiré des manuels d'histoire japonais. En d'autres termes, les paysans, les artisans et les marchands ne constituent pas une hiérarchie sociale, mais une classification sociale.

In Japan, the shi role, unlike the scholars in China, became a hereditary class known as the samurai,[102] and marriage between people of unequal class was socially unacceptable.[10] Originally a martial class, the samurai became civil administrators to their daimyōs during the Tokugawa shogunate. No exams were needed as the positions were inherited. They constituted about 5% of the population and were allowed to have a proper surname. Older scholars believed that there were Modèle:Nihongo3 of "samurai, peasants (hyakushō), craftsmen, and merchants (chōnin)" under the daimyo, with 80% of peasants under the 5% samurai class, followed by craftsmen and merchants.[103] However, various studies have revealed since about 1995 that the classes of peasants, craftsmen, and merchants under the samurai were equal, and the old hierarchy chart has been removed from Japanese history textbooks. In other words, peasants, craftsmen, and merchants are not a social pecking order, but a social classification.[7][8][9]

Au XVIe siècle, les seigneurs ont commencé à centraliser l'administration en remplaçant l'enfief par des allocations et en faisant pression sur les vassaux pour qu'ils s'installent dans les châteaux, loin des bases de pouvoir indépendantes. Les commandants militaires sont renouvelés afin d'éviter la formation d'une forte loyauté personnelle de la part des troupes. Les artisans et les marchands sont sollicités par ces seigneurs et reçoivent parfois des nominations officielles. Ce siècle a été une période de mobilité sociale exceptionnelle, avec des cas de marchands descendants de samouraïs ou de roturiers devenus samouraïs. Au XVIIIe siècle, samouraïs et marchands étaient intimement liés, malgré l'hostilité générale des samouraïs à l'égard des marchands qui, en tant que créanciers, étaient tenus pour responsables des difficultés financières d'une classe de samouraïs criblée de dettes.

In the sixteenth century, lords began to centralise administration by replacing enfeoffment with stipend grants, and placing pressure on vassals to relocate into castle towns, away from independent power bases. Military commanders became rotated to avert the formation of strong personal loyalties from the troops. Artisans and merchants were solicited by these lords and sometimes received official appointments. This century was a period of exceptional social mobility, with instances of merchants of samurai-descent or commoners becoming samurai. By the eighteenth century samurai and merchants had become interwoven intimately, despite general samurai hostility toward merchants who as their creditors were blamed for the financial difficulties of a debt-ridden samurai class.[104]

Korea[modifier | modifier le code]

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Korean envoys to the United States

Dans la Corée du Silla, les fonctionnaires érudits, également connus sous le nom de Head rank 6, 5 et 4 (두품), étaient des castes strictement héréditaires selon le système du Bone rank (골품제도), et leur pouvoir était limité par le clan royal qui monopolisait les postes d'importance.

À partir de la fin du VIIIe siècle, les guerres de succession à Silla, ainsi que les fréquents soulèvements paysans, ont entraîné le démantèlement du système des rangs osseux. Les chefs de rang se rendent en Chine pour étudier, tandis que les hojok ou seigneurs de châteaux commandent des armées privées détachées du régime central. Ces factions ont fusionné, introduisant une nouvelle idéologie nationale qui était un amalgame de bouddhisme Chan, de confucianisme et de Feng Shui, jetant les bases de la formation du nouveau royaume de Goryeo. Le roi Gwangjong de Goryeo a introduit un système d'examen de la fonction publique en 958, et le roi Seongjong de Goryeo l'a complété par la mise en place d'établissements d'enseignement et de structures administratives de style confucéen, s'étendant pour la première fois aux régions locales. Toutefois, seuls les aristocrates étaient autorisés à se présenter à ces examens, et les fils des fonctionnaires de cinquième rang au moins en étaient totalement exemptés.

In Silla Korea, the scholar-officials, also known as Head rank 6, 5, and 4 (두품), were strictly hereditary castes under the Bone rank system (골품제도), and their power was limited by the Royal clan who monopolized the positions of importance.[105]

From the late 8th century, succession wars in Silla, as well as frequent peasant uprisings, led to the dismantling of the bone-rank system. Head rank 6 leaders sojourned to China for study, while regional governance fell into the hojok or castle-lords commanding private armies detached from the central regime. These factions coalesced, introducing a new national ideology that was an amalgamation of Chan Buddhism, Confucianism and Feng Shui, laying the foundation for the formation of the new Goryeo Kingdom. King Gwangjong of Goryeo introduced a civil service examination system in 958, and King Seongjong of Goryeo complemented it with the establishment of a Confucian-style educational facilities and administration structures, extending for the first time to local areas. However, only aristocrats were permitted to sit for these examinations, and the sons of officials of at least 5th rank were exempt completely.[106]

Dans la Corée de Joseon, l'occupation érudite prenait la forme de la classe noble des yangban, qui empêchait les classes inférieures de passer les examens avancés de gwageo afin qu'ils puissent dominer la bureaucratie. Au-dessous des yangban se trouvaient les chungin, une classe de roturiers privilégiés qui étaient de petits bureaucrates, des scribes et des spécialistes. Les chungin étaient en fait la classe la moins peuplée, encore plus petite que les yangban. Les yangban représentaient 10 % de la population. Depuis le milieu de la période Joseon, les officiers militaires et les fonctionnaires sont issus de clans différents.

In Joseon Korea, the Scholar occupation took the form of the noble yangban class, which prevented the lower classes from taking the advanced gwageo exams so they could dominate the bureaucracy. Below the yangban were the chungin, a class of privileged commoners who were petty bureaucrats, scribes, and specialists. The chungin were actually the least populous class, even smaller than the yangban. The yangban constituted 10% of the population.[107] From the mid-Joseon period, military officers and civil officials were separately derived from different clans.[108]

Vietnam[modifier | modifier le code]

Vietnamese mandarins in the cabinet of emperor Duy Tân.

Les dynasties vietnamiennes ont également adopté le système des examens (khoa bảng 科榜) pour recruter des érudits au service du gouvernement. Les fonctionnaires étaient également répartis en neuf grades et six ministères, et des examens étaient organisés chaque année au niveau provincial, et tous les trois ans aux niveaux régional et national. L'élite politique vietnamienne était composée de propriétaires terriens instruits dont les intérêts entraient souvent en conflit avec le gouvernement central. Bien que toutes les terres appartiennent théoriquement au souverain et qu'elles soient censées être distribuées équitablement selon le système des champs égaux (chế độ Quân điền) et incessibles, la bureaucratie de la cour s'approprie de plus en plus de terres qu'elle loue à des métayers et engage des ouvriers pour les cultiver. Il était toutefois peu probable que des individus d'origine commune deviennent des mandarins, car ils n'avaient pas accès à l'enseignement classique. Les titulaires de diplômes étaient souvent regroupés dans certains clans.

Vietnamese dynasties also adopted the examination degree system (khoa bảng 科榜) to recruit scholars for government service.[109][110][111][112][113] The bureaucrats were similarly divided into nine grades and six ministries, and examinations were held annually at provincial level, and triennially at regional and national levels.[114] The Vietnamese political elite consisted of educated landholders whose interests often clashed with the central government. Although all land theoretically was the ruler's, and was supposed to be distributed equitably by the Equal-field system (chế độ Quân điền) and non-transferable, the court bureaucracy increasingly appropriated land which they leased to tenant farmers and hired labourers to till.[115] It was unlikely for individuals of common background to become Mandarins, however, since they lacked access to classical education. Degree-holders were frequently clustered in certain clans.[116]

Maritime Southeast Asia[modifier | modifier le code]

Tjong Ah Fie, a Chinese officer in the Dutch East Indies

Les fonctions officielles chinoises, sous différents titres autochtones, remontent aux tribunaux des États précoloniaux d'Asie du Sud-Est, tels que les sultanats de Malacca et de Banten, et le royaume de Siam. Avec la consolidation de la domination coloniale, ils ont été intégrés à la bureaucratie civile des colonies portugaises, néerlandaises et britanniques, exerçant des pouvoirs exécutifs et judiciaires sur les communautés chinoises locales relevant des autorités coloniales, comme le titre de Chao Praya Chodeuk Rajasrethi dans la dynastie thaïlandaise des Chakri, et Sri Indra Perkasa Wijaya Bakti, le titre malais de Kapitan Cina Yap Ah Loy, sans doute le fondateur de la ville moderne de Kuala Lumpur.

Les familles de marchands chinois d'outre-mer de la Malaisie britannique et des Indes néerlandaises ont généreusement contribué à la mise en place de programmes de défense et de secours en cas de catastrophe en Chine, afin d'être proposées à la Cour impériale pour l'obtention de grades officiels honorifiques. Ceux-ci allaient de chün-hsiu, un candidat aux examens impériaux, à chih-fu ((zh)) ou tao-t'ai ((zh)), respectivement préfet et intendant du circuit. La plupart de ces sinécures ont été achetées au niveau de t'ungchih ((zh)), ou sous-préfet, et au-dessous. En revêtant les robes officielles de leur rang lors de la plupart des cérémonies, ces dignitaires fortunés adoptaient le comportement de fonctionnaires érudits. Les journaux de langue chinoise les citent exclusivement comme tels et la préséance dans les fonctions sociales est déterminée par le titre.

Chinese official positions, under various different native titles, go back to the courts of precolonial states of Southeast Asia, such as the Sultanates of Malacca and Banten, and the Kingdom of Siam. With the consolidation of colonial rule, these became part of the civil bureaucracy in Portuguese, Dutch and British colonies, exercising both executive and judicial powers over local Chinese communities under the colonial authorities,[117][118][119] examples being the title of Chao Praya Chodeuk Rajasrethi in Thailand's Chakri dynasty,[120] and Sri Indra Perkasa Wijaya Bakti, the Malay court position of Kapitan Cina Yap Ah Loy, arguably the founder of modern Kuala Lumpur.[121]

Overseas Chinese merchant families in British Malaya and the Dutch Indies donated generously to the provision of defence and disaster relief programs in China in order to receive nominations to the Imperial Court for honorary official ranks. These ranged from chün-hsiu, a candidate for the Imperial examinations, to chih-fu ((zh)) or tao-t'ai ((zh)), prefect and circuit intendant respectively. The bulk of these sinecure purchases were at the level of t'ungchih ((zh)), or sub-prefect, and below. Garbing themselves in the official robes of their rank in most ceremonial functions, these wealthy dignitaries would adopt the conduct of scholar-officials. Chinese language newspapers would list them exclusively as such and precedence at social functions would be determined by title.[122]

Dans l'Indonésie coloniale, le gouvernement néerlandais nommait des officiers chinois, qui avaient le rang de Majoor, Kapitein ou Luitenant der Chinezen, avec une juridiction légale et politique sur les sujets chinois de la colonie. Ces officiers étaient pour la plupart recrutés dans les vieilles familles des "Cabang Atas", la noblesse chinoise de l'Indonésie coloniale. Bien que nommés sans examen d'État, les officiers chinois imitaient les fonctionnaires érudits de la Chine impériale et étaient traditionnellement considérés localement comme les défenseurs de l'ordre social confucéen et de la coexistence pacifique sous les autorités coloniales néerlandaises. Pendant une grande partie de son histoire, la nomination à la fonction d'officier chinois était déterminée par le milieu familial, la position sociale et la richesse, mais au XXe siècle, des tentatives ont été faites pour élever les individus méritants à un rang élevé, conformément à la "politique éthique" du gouvernement colonial.

Les associations de marchands et de travailleurs de Chine se sont transformées en fédérations Kongsi dans toute l'Asie du Sud-Est, associations de colons chinois régies par la démocratie directe. À Kalimantan, ils ont établi des États souverains, les républiques Kongsi, telles que la République de Lanfang, qui a opposé une résistance acharnée à la colonisation néerlandaise lors des guerres Kongsi.

In colonial Indonesia, the Dutch government appointed Chinese officers, who held the ranks of Majoor, Kapitein or Luitenant der Chinezen with legal and political jurisdiction over the colony's Chinese subjects.[123] The officers were overwhelmingly recruited from old families of the 'Cabang Atas' or the Chinese gentry of colonial Indonesia.[124] Although appointed without state examinations, the Chinese officers emulated the scholar-officials of Imperial China, and were traditionally seen locally as upholders of the Confucian social order and peaceful coexistence under the Dutch colonial authorities.[123] For much of its history, appointment to the Chinese officership was determined by family background, social standing and wealth, but in the twentieth century, attempts were made to elevate meritorious individuals to high rank in keeping with the colonial government's so-called Ethical Policy.[123]

The merchant and labour partnerships of China developed into the Kongsi Federations across Southeast Asia, which were associations of Chinese settlers governed through direct democracy.[125] On Kalimantan they established sovereign states, the Kongsi republics such as the Lanfang Republic, which bitterly resisted Dutch colonisation in the Kongsi Wars.[126]

Unclassified occupations[modifier | modifier le code]

The renowned Emperor Taizong of Tang (r. 626–649); the emperor represented the pinnacle of traditional Chinese society, and was above that of the scholar-official.

De nombreux groupes sociaux étaient exclus des quatre grandes catégories de la hiérarchie sociale. Il s'agit des soldats et des gardes, du clergé religieux et des devins, des eunuques et des concubines, des artistes et des courtisans, des domestiques et des esclaves, des prostituées et des travailleurs de basse classe autres que les fermiers et les artisans. Les personnes qui effectuaient de telles tâches, considérées comme sans valeur ou "sales", étaient placées dans la catégorie des méchants (賤人), n'étant pas enregistrées comme roturières et souffrant de certaines incapacités légales.

There were many social groups that were excluded from the four broad categories in the social hierarchy. These included soldiers and guards, religious clergy and diviners, eunuchs and concubines, entertainers and courtiers, domestic servants and slaves, prostitutes, and low class laborers other than farmers and artisans. People who performed such tasks that were considered either worthless or "filthy" were placed in the category of mean people (賤人), not being registered as commoners and having some legal disabilities.[2]

Clan Imperial[modifier | modifier le code]

L'empereur—incarnant un mandat céleste envers l'autorité judiciaire et exécutive—était à un niveau social et juridique au-dessus de la gentry et de la examen-rédigé érudits-fonctionnaires. Selon le principe du Mandat du Ciel, le droit de gouverner était fondé sur la « vertu » ; si un dirigeant était renversé, cela était interprété comme une indication que le dirigeant était indigne et avait perdu son mandat, et il y aurait souvent des révoltes à la suite de désastres majeurs, car les citoyens y voyaient des signes indiquant que le mandat du Ciel avait été retiré[127]. Le Mandat du Ciel n’exige pas une naissance noble, mais dépend plutôt d’une performance juste et compétente. Les Han et les Dynasties Ming ont été fondées par des hommes d'origines communes[128][129].

Même si sa famille royale et sa famille noble élargie étaient également très respectées, elles ne disposaient pas du même niveau d’autorité.

Au cours des phases initiales et finales de la Dynastie Han, de la Dynastie Jin de l'Ouest et des Dynasties du Nord et du Sud, les membres du clan impérial furent inféodés par des États vassaux, contrôlant l'armée et pouvoir politique : ils usurpaient souvent le trône, intervenaient dans la succession impériale ou menaient des guerres civiles.[130] À partir du 8ème siècle, le clan impérial de la dynastie Tang fut limité à la capitale et privé de fiefs, et par la dynastie Song se vit également refuser tout pouvoir politique. Sous la Dynastie des Song du Sud, les princes impériaux étaient assimilés aux érudits et devaient passer les examens impériaux pour servir dans le gouvernement, comme les roturiers. La Dynastie Yuan favorisa la tradition mongole de distribution des Khanats, et sous cette influence, la Dynastie Ming relança également la pratique consistant à accorder des « royaumes » titulaires aux membres des clans impériaux, bien qu'ils se virent refuser le contrôle politique[131]; ce n'est que vers la fin de la dynastie que certains furent autorisés à participer aux examens permettant de se qualifier pour le service gouvernemental en tant qu'érudits ordinaires[132].

The emperor—embodying a heavenly mandate to judicial and executive authority—was on a social and legal tier above the gentry and the exam-drafted scholar-officials. Under the principle of the Mandate of Heaven, the right to rule was based on "virtue"; if a ruler was overthrown, this was interpreted as an indication that the ruler was unworthy, and had lost the mandate, and there would often be revolts following major disasters as citizens saw these as signs that the Mandate of Heaven had been withdrawn. The Mandate of Heaven does not require noble birth, depending instead on just and able performance. The Han and Ming dynasties were founded by men of common origins.

Although his royal family and noble extended family were also highly respected, they did not command the same level of authority.

During the initial and end phases of the Han dynasty, the Western Jin dynasty, and the Northern and Southern dynasties, the members of the Imperial clan were enfeoffed with vassal states, controlling military and political power: they often usurped the throne, intervened in Imperial succession, or fought civil wars. From the 8th century on, the Tang dynasty imperial clan was restricted to the capital and denied fiefdoms, and by the Song dynasty were also denied any political power. By the Southern Song dynasty, imperial princes were assimilated into the scholars, and had to take the imperial examinations to serve in government, like commoners. The Yuan dynasty favoured the Mongol tradition of distributing Khanates, and under this influence, the Ming dynasty also revived the practice of granting titular "kingdoms" to Imperial clan members, although they were denied political control; only near the end of the dynasty were some permitted to partake in the examinations to qualify for government service as common scholars.

Eunuchs[modifier | modifier le code]

Imperial court conference, Ming dynasty

Les eunuques de la cour qui servaient les rois étaient également considérés avec une certaine méfiance par les fonctionnaires lettrés, car il y a eu plusieurs cas dans l'histoire de la Chine où des eunuques influents en sont venus à dominer l'empereur, sa cour impériale et l'ensemble du gouvernement central. Dans un exemple extrême, l'eunuque Wei Zhongxian (1568-1627) a fait torturer et tuer ses détracteurs de la "société Donglin" confucéenne orthodoxe alors qu'il dominait la cour de l'empereur Tianqi - Wei a été démis de ses fonctions par le souverain suivant et s'est suicidé. Dans des textes de la culture populaire tels que Le livre des escroqueries de Zhang Yingyu (vers 1617), les eunuques sont souvent dépeints de manière très négative, s'enrichissant par des impôts excessifs et se livrant au cannibalisme et à des pratiques sexuelles débauchées. Les eunuques de la Cité interdite à la fin de la période Qing étaient tristement célèbres pour leur corruption, volant tout ce qu'ils pouvaient. La position d'eunuque à la Cité interdite offrait de telles possibilités de vol et de corruption que d'innombrables hommes sont devenus eunuques de leur plein gré afin de mener une vie meilleure. Ray Huang affirme que les eunuques représentaient la volonté personnelle de l'empereur, tandis que les fonctionnaires représentaient la volonté politique alternative de la bureaucratie. L'affrontement entre les deux aurait donc été un conflit d'idéologies ou de programmes politiques.

The court eunuchs who served the royals were also viewed with some suspicion by the scholar-officials, since there were several instances in Chinese history where influential eunuchs came to dominate the emperor, his imperial court, and the whole of the central government. In an extreme example, the eunuch Wei Zhongxian (1568–1627) had his critics from the orthodox Confucian 'Donglin Society' tortured and killed while dominating the court of the Tianqi Emperor—Wei was dismissed by the next ruler and committed suicide.[133] In popular culture texts such as Zhang Yingyu's The Book of Swindles (ca. 1617), eunuchs were often portrayed in starkly negative terms as enriching themselves through excessive taxation and indulging in cannibalism and debauched sexual practices.[134] The eunuchs at the Forbidden City during the later Qing period were infamous for their corruption, stealing as much as they could.[135] The position of eunuch at the Forbidden City offered such opportunities for theft and corruption that countless men willingly become eunuchs in order to live a better life.[135] Ray Huang argues that eunuchs represented the personal will of the Emperor, while the officials represented the alternate political will of the bureaucracy. The clash between them would thus have been a clash of ideologies or political agenda.[136]

Religious workers[modifier | modifier le code]

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A portrait oriented painting depicting six figures, five elderly, balding men, and one younger attendant, washing clothing on the edge of a river. The background is painted in dark colors while the figures are painted in white and light colors.
Luohan Laundering, Buddhist artwork of five luohan and one attendant, by Lin Tinggui, 1178 AD

Bien que les chamans et les devins de la Chine de l'âge du bronze aient eu une certaine autorité en tant que chefs religieux de la société, en tant que fonctionnaires du gouvernement au début de la dynastie Zhou, avec la dynastie Shang, les rois ont parfois été décrits comme des chamans, et pourraient avoir été les premiers médecins, fournissant des élixirs pour traiter les patients, depuis que l'empereur Wu des Han a fait du confucianisme la religion d'État, les classes dirigeantes ont manifesté des préjugés croissants à l'égard du chamanisme, les empêchant d'accumuler trop de pouvoir et d'influence comme des hommes forts militaires (un exemple en serait Zhang Jiao, qui a conduit une secte taoïste à une rébellion ouverte contre l'autorité du gouvernement des Han).

Les diseurs de bonne aventure, tels que les géomanciens et les astrologues, n'étaient pas très appréciés.

La vie de moine bouddhiste a connu un immense succès à partir du quatrième siècle, où l'exemption d'impôts de la vie monastique s'est avérée attrayante pour les paysans pauvres. 4 000 monastères financés par le gouvernement ont été créés et entretenus au cours de la période médiévale, ce qui a conduit à de nombreuses persécutions du bouddhisme en Chine, en grande partie à cause de l'exemption fiscale des monastères bouddhistes, mais aussi parce que les érudits néo-confucéens ultérieurs considéraient le bouddhisme comme une idéologie étrangère et une menace pour l'ordre moral de la société.

Although shamans and diviners in Bronze Age China had some authority as religious leaders in society, as government officials during the early Zhou dynasty,[137] with the Shang dynasty Kings sometimes described as shamans,[138][139] and may have been the original physicians, providing elixirs to treat patients,[140] ever since Emperor Wu of Han established Confucianism as the state religion, the ruling classes have shown increasing prejudice against shamanism,[141] preventing them from amassing too much power and influence like military strongmen (one example of this would be Zhang Jiao, who led a Taoist sect into open rebellion against the Han government's authority[142]).

Fortune-tellers such as geomancers and astrologers were not highly regarded.[143]

Buddhist monkhood grew immensely popular from the fourth century, where the monastic life's exemption from tax proved alluring to poor farmers. 4,000 government-funded monasteries were established and maintained through the medieval period, eventually leading to multiple persecutions of Buddhism in China, a lot of the contention being over Buddhist monasteries' exemption from government taxation,[144] but also because later Neo-Confucian scholars saw Buddhism as an alien ideology and threat to the moral order of society.[145]

Cependant, du IVe au XXe siècle, les moines bouddhistes étaient souvent parrainés par l'élite de la société, parfois même par des érudits confucéens, les monastères étant décrits comme "d'une taille et d'une magnificence qu'aucune maison de prince ne pourrait égaler". Malgré les fortes sympathies bouddhistes des souverains de la dynastie Sui et de la dynastie Tang, le programme des examens impériaux était toujours défini par le canon confucéen, puisqu'il ne couvrait que la politique et la législation nécessaires au gouvernement.

However from the fourth to twentieth centuries, Buddhist monks were frequently sponsored by the elite of society, sometimes even by Confucian scholars, with monasteries described as "in size and magnificence no prince's house could match".[146] Despite the strong Buddhist sympathies of the Sui dynasty and Tang dynasty rulers, the curriculum of the Imperial Examinations was still defined by Confucian canon as it alone covered political and legal policy necessary to government.[147]

Military[modifier | modifier le code]

Ming dynasty troops in formation

La catégorie sociale des soldats a été exclue de la hiérarchie sociale en raison de l'adhésion des érudits de la gentry à la culture intellectuelle (文 wén) et à la détestation de la violence (武 wǔ). Les lettrés ne voulaient pas légitimer ceux dont la profession était principalement axée sur la violence, et les exclure complètement de la hiérarchie sociale était donc un moyen de les maintenir à un niveau social non reconnu et non distingué.

Les soldats n'étaient pas des membres très respectés de la société, en particulier à partir de la dynastie Song, en raison de la politique nouvellement instituée consistant à "mettre l'accent sur le civil et à dévaloriser le militaire" ((zh)). Les soldats étaient traditionnellement issus de familles d'agriculteurs, tandis que d'autres étaient simplement des débiteurs qui fuyaient leur terre (qu'ils soient propriétaires ou locataires) pour échapper aux poursuites de leurs créanciers ou à l'emprisonnement pour défaut de paiement des impôts. Les paysans étaient encouragés à rejoindre des milices telles que le Baojia (保甲) ou le Tuanlian (團練), mais les soldats à plein temps étaient généralement recrutés parmi les bandits ou les vagabonds amnistiés, et les milices paysannes étaient généralement considérées comme les plus fiables.

The social category of the soldier was left out of the social hierarchy due to the gentry scholars' embracing of intellectual cultivation (文 wén) and detest for violence (武 wǔ).[148] The scholars did not want to legitimize those whose professions centered chiefly around violence, so to leave them out of the social hierarchy altogether was a means to keep them in an unrecognized and undistinguished social tier.[148]

Soldiers were not highly respected members of society,[48] specifically from the Song dynasty onward, due to the newly instituted policy of "Emphasizing the civil and downgrading the military" ((zh)).[149] Soldiers traditionally came from farming families, while some were simply debtors who fled their land (whether owned or rented) to escape lawsuits by creditors or imprisonment for failing to pay taxes.[48] Peasants were encouraged to join militias such as the Baojia (保甲) or Tuanlian (團練),[150] but full-time soldiers were usually hired from amnestied bandits or vagabonds, and peasant militia were generally regarded as the more reliable.[148][151][152]

À partir du IIe siècle avant J.-C., l'État a également encouragé les soldats qui se trouvaient aux frontières de la Chine à s'installer sur leurs propres terres agricoles afin que l'armée devienne autosuffisante sur le plan alimentaire, dans le cadre du système Tuntian (屯田), du système Weisuo (衛所) et du système Fubing (府兵). Dans le cadre de ces systèmes, plusieurs dynasties ont tenté de créer une caste militaire héréditaire en échangeant des terres agricoles frontalières ou d'autres privilèges contre du service. Cependant, dans tous les cas, la politique échouait en raison de la désertion rampante causée par le manque d'estime pour les métiers violents, et ces armées devaient être remplacées par des mercenaires ou même des milices paysannes.

Cependant, pour ceux qui n'avaient pas reçu d'éducation formelle, le moyen le plus rapide d'accéder au pouvoir et aux échelons supérieurs de la société était de s'enrôler dans l'armée. Bien que le soldat soit considéré avec un certain dédain par les fonctionnaires érudits et les personnes cultivées, les officiers militaires ayant réussi leur carrière pouvaient acquérir un prestige considérable. Malgré leur prétention à une position morale élevée, les officiers érudits commandaient souvent des troupes et exerçaient le pouvoir militaire.

From the 2nd century B.C. onward, soldiers along China's frontiers were also encouraged by the state to settle down on their own farm lots in order for the food supply of the military to become self-sufficient, under the Tuntian system (屯田),[153] the Weisuo system (衛所) and the Fubing system (府兵).[154][155] Under these schemes, multiple dynasties attempted to create a hereditary military caste by exchanging border farmland or other privileges for service. However, in every instance, the policy would fail due to rampant desertion caused by the extremely low regard for violent occupations, and subsequently these armies had to be replaced with hired mercenaries or even peasant militia.[148][156]

La dynastie Han Han Xin est passée de la misère au pouvoir politique grâce à ses succès militairesHan dynasty Han Xin rose from destitution to political power through military success

However, for those without formal education, the quickest way to power and the upper echelons of society was to join the military.[157][158] Although the soldier was looked upon with a bit of disdain by scholar-officials and cultured people, military officers with successful careers could gain a considerable amount of prestige.[159] Despite the claim of moral high ground, scholar-officials often commanded troops and wielded military power.[148]

Entertainers[modifier | modifier le code]

Les divertissements étaient considérés comme peu utiles à la société et étaient généralement pratiqués par la classe inférieure connue sous le nom de "méchants" ((zh)).

Les artistes et les courtisans dépendaient souvent des riches ou étaient associés aux lieux de plaisir, souvent perçus comme immoraux, des quartiers urbains de divertissement. Les musiciens qui jouaient de la musique à plein temps avaient un statut inférieur. Une reconnaissance officielle leur aurait donné plus de prestige.

La musique "correcte" était considérée comme un aspect fondamental de la formation du caractère et du bon gouvernement, mais la musique vernaculaire, définie comme ayant des "mouvements irréguliers", était critiquée comme corruptrice pour les auditeurs. Malgré cela, la société chinoise idolâtrait de nombreux musiciens, et même des musiciennes (considérées comme séduisantes) telles que Cai Yan (vers 177) et Wang Zhaojun (40-30 av. J.-C.). Les aptitudes musicales étaient un facteur déterminant de l'attrait du mariage. Sous la dynastie Ming, les musiciennes étaient si nombreuses qu'elles jouaient même pour les rituels impériaux.

Les troupes de théâtre privées installées dans les maisons des familles riches étaient une pratique courante.

Les danseuses professionnelles de l'époque avaient un statut social peu élevé et nombre d'entre elles sont entrées dans la profession par la pauvreté, bien que certaines, comme Zhao Feiyan, aient accédé à un statut plus élevé en devenant concubines. Une autre danseuse, Wang Wengxu (王翁須), a été forcée de devenir chanteuse-danseuse domestique, mais elle a ensuite porté le futur empereur Xuan de Han.

Entertaining was considered to be of little use to society and was usually performed by the underclass known as the "mean people" ((zh)).[17]

Entertainers and courtiers were often dependents upon the wealthy or were associated with the often-perceived immoral pleasure grounds of urban entertainment districts.[160] Musicians who played music as full-time work were of low status.[161] To give them official recognition would have given them more prestige.

"Proper" music was considered a fundamental aspect of nurturing of character and good government, but vernacular music, as defined as having "irregular movements" was criticised as corrupting for listeners. In spite of this, Chinese society idolized many musicians, even women musicians (who were seen as seductive) such as Cai Yan (ca. 177) and Wang Zhaojun (40-30 B.C).[162] Musical abilities were a prime consideration in marriage desirability.[163] During the Ming dynasty, female musicians were so common that they even played for imperial rituals.[163]

Private theatre troupes in the homes of wealthy families were a common practice.[163]

Représentation d'une danseuse de la dynastie des Han de l'Est, peinture murale de la tombe de Dahuting

Professional dancers of the period were of low social status and many entered the profession through poverty, although some such as Zhao Feiyan achieved higher status by becoming concubines. Another dancer was Wang Wengxu (王翁須) who was forced to become a domestic singer-dancer but who later bore the future Emperor Xuan of Han.[164][165]

Des institutions ont été créées pour superviser la formation et les représentations de musique et de danse à la cour impériale, comme le Bureau de la grande musique (太樂署) et le Bureau des tambours et cornemuses (鼓吹署), responsable de la musique de cérémonie. L'empereur Gaozu a créé l'Académie royale, tandis que l'empereur Xuanzong a établi l'Académie du Jardin des poires pour la formation des musiciens, des danseurs et des acteurs. La cour impériale comptait environ 30 000 musiciens et danseurs sous le règne de l'empereur Xuanzong, la plupart d'entre eux se spécialisant dans le yanyue. Tous étaient placés sous l'administration du Bureau des tambours et cornemuses et d'une organisation faîtière appelée Temple Taichang (太常寺).

Les artistes professionnels jouissaient d'un statut tout aussi bas.

Institutions were set up to oversee the training and performances of music and dances in the imperial court, such as the Great Music Bureau (太樂署) and the Drums and Pipes Bureau (鼓吹署) responsible for ceremonial music.[166] Emperor Gaozu set up the Royal Academy, while Emperor Xuanzong established the Pear Garden Academy for the training of musicians, dancers and actors.[167] There were around 30,000 musicians and dancers at the imperial court during the reign of Emperor Xuanzong,[168] with most specialising in yanyue. All were under the administration of the Drums and Pipes Bureau and an umbrella organization called the Taichang Temple (太常寺).[169]

Professional artists had similarly low status.[143]

Slaves[modifier | modifier le code]

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Contract for the purchase of a slave, Tang dynasty Xinjiang

L'esclavage est relativement peu répandu dans l'histoire de la Chine, mais il est encore pratiqué, en grande partie comme punition judiciaire pour les crimes. Sous les dynasties Han et Tang, il était illégal de faire le commerce d'esclaves chinois (qui n'étaient pas des criminels), mais les esclaves étrangers étaient acceptés. L'empereur Wang Mang de la dynastie Xin, l'empereur Hongwu de la dynastie Ming et l'empereur Yongzheng de la dynastie Qing ont tenté d'interdire totalement l'esclavage, mais n'y sont pas parvenus. L'esclavage illégal d'enfants s'est souvent produit sous le couvert de l'adoption de familles pauvres. Des chercheurs tels que Sue Gronewold ont émis l'hypothèse que jusqu'à 80 % des prostituées de la fin de l'ère Qing auraient été des esclaves.

La société des Six dynasties, de la dynastie Tang et, dans une certaine mesure, de la dynastie Song, ont également un système complexe de classification des groupes serviles regroupés sous le terme de "méchants" (賤人), qui constituaient des positions intermédiaires entre les quatre occupations et l'esclavage pur et simple. Il s'agit, par ordre décroissant

  • les musiciens des sacrifices impériaux 太常音聲人
  • les gardes en général 雑戶, y compris les gardiens des tombeaux impériaux
  • les musiciens domestiques 樂戶
  • les gardiens officiels 官戶
  • esclaves du gouvernement 奴婢

Et au service des particuliers,

  • les serviteurs personnels 部曲
  • les servantes 客女
  • esclaves privés 家奴

Ces esclaves effectuaient un large éventail de tâches au sein des ménages, dans l'agriculture, pour délivrer des messages ou en tant que gardes privés[17].

Slavery was comparatively uncommon in Chinese history but was still practiced, largely as a judicial punishment for crimes.[170][171][172] In the Han and Tang dynasties, it was illegal to trade in Chinese slaves (that were not criminals), but foreign slaves were acceptable.[173][174] The Xin dynasty emperor Wang Mang, the Ming dynasty Hongwu emperor, and Qing dynasty Yongzheng emperor attempted to ban slavery entirely but were not successful.[172][175][176] Illegal enslavement of children frequently occurred under the guise of adoption from poor families.[173] It has been speculated by researchers such as Sue Gronewold that up to 80% of late Qing era prostitutes may have been slaves.[177]

Six dynasties, Tang dynasty, and to a partial extent Song dynasty society also contained a complex system of servile groups included under "mean people" (賤人) that formed intermediate standings between the four occupations and outright slavery. These were, in descending order:[17]

  • the musicians of the Imperial Sacrifices 太常音聲人
  • general bondsmen 雑戶, including Imperial tomb guards
  • musician households 樂戶
  • official bondsmen 官戶
  • government slaves 奴婢

And in private service,

  • personal retainers 部曲
  • female retainers 客女
  • private slaves 家奴

These performed a wide assortment of jobs in households, in agriculture, delivering messages or as private guards.

See also[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

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