Utilisateur:PdeBraq/Brouillon

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de Braquilanges
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Armes de la famille.

Blasonnement D’azur au chevron d’or accompagné de trois tafs (ou taux, ou croix de saint Antoine) de même, 2 et 1.
Devise Quod erigit virtus sustinet animus
Période XVIe siècle à nos jours
Pays ou province d’origine Bas-Limousin
Allégeance Drapeau du royaume de France Royaume de France puis Drapeau de la France France
Fiefs tenus Maison noble de David à Chapelle-Spinasse, Ventejol, la Paschévie à Rouffiac, Mortegoutte à Chapelle-Spinasse etc.
Demeures Mortegoutte, Le Bech, château de Cénevières
Charges Juge de Montaignac (1634), maire de Tulle (1676), conseiller au présidial de Tulle, maire de Saint-Hippolyte (1836-1848, 1848-1880), élu du Conseil général de la Corrèze (1806 - 1818)
Fonctions militaires Officiers, gendarme de la Garde du roi, général de corps d'armée, gouverneur militaire de Lyon

La famille de Braquilanges (olim Braquillanges, Braquillange) est une famille subsistante de la noblesse française originaire du bas Bas-Limousin, anoblie par lettre de relief de dérogeance en 1720.

Elle compte parmi ses membres des hommes politiques et des officiers dont un général.

Histoire[modifier | modifier le code]

On trouve en 1399 la mention d'un Géraud, Gérard ou Géraldus Braquillanges[1].

En 1475, Antoine Braquillanges était tabellion au lieu de Braquillanges à Vitrac-sur-Montane en Corrèze puis exerça les mêmes fonctions quelques années plus tard à Chapelle-Spinasse. Il eut pour fils maître Guillaume Braquillanges qui, par acte du 5 mai 1508, donna à cens, en sous-bail, un quart de ce qu'il possédait à Vitrac[2].

Sur les premiers degrés de la filiation connue Gustave Chaix d'Est-Ange écrit : « Un noble Bernard Braquillanges possédait en 1556 la maison noble de David dans le bourg même de Chapelle-Spinasse. Son fils, Guillaume Braquillanges, sieur de la maison noble de David, fit son testament à Braquillanges le 20 février 1589. II cite dans cet acte sa mère, Hélène des Moreaux, encore vivante, institue héritier universel son fils Rodolphe et demande à être inhumé dans la chapelle des Braquillanges, en l'église de Vitrac. Il peut avoir été le même personnage qu'un Guillaume Braquillanges, écuyer, sieur de David, propriétaire à Braquillanges, ainsi qualifié dans un acte du 30 mai 1578. »[2].

Rodolphe Braquillanges, juge de Montaignac en 1634, épousa une fille de Jean Després, maire de Tulle. il est qualifié en 1634 bourgeois de Tulle, deuxième consul de cette ville et dans d'autres acte il est qualifié noble, écuyer et seigneur de Vintegeol. Il eut pour fils Jean de Braquillanges[2].

Jean de Braquillanges, conseiller du roi au présidial de Tulle, fut père de Léger Braquillanges[2].

Léger Braquillanges, marié à Catherine Chanal, était en 1719 conseiller au présidial de Tulle[2].

La famille de Braquilanges forma deux rameaux, l’un fixé au château de Mortegoutte à Saint-Hippolyte et l’autre fixé au château du Bech à Corrèze

La famille est membre de l'Association d'entraide de la noblesse française depuis 1973[3].

Noblesse[modifier | modifier le code]

Les premiers actes mentionnant des qualifications nobles datent du milieu du XVIe siècle.

Une branche de la famille de Braquillanges résidait en Auvergne au XVIIe siècle. Un Charles de Braquillanges, écuyer, domicilié à Messeix fut confirmé dans ses droits d'exemption de tailles et privilèges de noblesse par arrêt de la Cour des aides de Clermont de 1656[2].

Un autre Charles de Braquillanges, sieur de la Paschévie, fut condamné à l'amende comme usurpateur de noblesse par jugement de l'intendant Fortia rendu le 2 décembre 1667[2] (le 3 janvier 1667 Jean Chamel, sieur de Lamelot est condamné pour avoir fait de faux titres au sieur de Braquillanges)[4].

La famille de Braquilanges s'agrégea à la noblesse dans les premières années du XVIIIe siècle[2].

La famille fut anoblie par lettres de relief de dérogeance en 1720[5].

Un membre de cette famille prit part en 1789 aux assemblées de la noblesse tenues à Tulle[2].

Généalogie[modifier | modifier le code]

Gustave Chaix d'Est-Ange et François Delooz Les hommes politiques de la Corrèze de 1815 à 1870 permettent d'établir la filiation suivante du XVIe siècle au XIXe siècle[2],[6] :

  • Noble Bernard Braquillanges qui possède en 1556 la maison noble de David dans le bourg de Chapelle-Spinasse, marié à Hélène des Moreaux (citées dans le testament de son fils).
    • Guillaume Braquillanges, écuyer, sieur de la maison noble de David, qualifié propriétaire à Braquillanges en 1578, teste à Braquillanges le 20 février 1589.
      • Rodolphe Braquillanges, juge de Montaignac en 1634, marié à Françoise Després, qualifié en 1634 bourgeois de Tulle et deuxième consul de cette ville et dans d'autres acte noble, écuyer et seigneur de Vintigeol.
        • Jean Braquilanges[7] ou de Braquilanges, conseiller du roi au présidial de Tulle, marié en 1665 à Marie de Fenis.
          • Léger Braquilanges[8] ou de Braquilanges, avocat au parlement de Bordeaux (1704), conseiller au présidial de Tulle et conseiller premier assesseur à la maréchaussée de Tulle, marié à Catherine Chanal. Anobli par lettres de relief de dérogeance en 1720[5].
            • Jean-Léonard de Braquilanges, écuyer, seigneur de la Chabrerie, seigneur de Mortegoutte, marié en 1720 à Michelle Dauphin.
              • François-Martial de Braquilanges, chevalier, seigneur de Mortegoutte, gendarme de la garde du roi en 1765, marié à Marie de la Selve.
                • Claude-César de Braquilanges (1757-1821) ,seigneur de Mortegoutte avant la Révolution française, propriétaire du château de Mortegoutte, maire de Saint-Hippolyte, membre du conseil général de la Corrèze, marié à Marie-Gabrielle Comte de Beyssac dont une fille et deux fils :
                  • François-Antoine de Braquilanges (1785), maire de Saint-Hippolyte, propriétaire du château de Mortegoutte, marié à Marie Louise de Valon du Boucheron, auteur de la branche aîné éteinte en ligne masculine avec son fils :
                    • Gabriel de Braquilanges (né en 1818), maire de Saint-Hippolyte, conseiller général de Corrèze, propriétaire du château de Mortegoutte, marié à Armande de Leymarie dont 2 filles.
                  • Tiburce-Gracieux de Braquilanges (1796-1862), marié à Charlotte de Ménard, héritière du château du Bech à Corrèze, auteur de la branche cadette fixée au château du Bech d'où descendance subsistante. À l'extinction de la branche aînée, cette branche hérita du château de Mortegoutte.

Possessions[modifier | modifier le code]

  • Château de Dans, proche de l'église de Chapelle-Spinasse (aujourd'hui disparu) ;
  • Château de Mortegoutte à Chapelle-Spinasse, aujourd'hui attaché à la commune de Montaignac-sur-Doustre.
  • Château de Montaignac : acheté 1796 par Claude-César de Braquilanges à la famille de Montagnac, il fut racheté en 1879 par l'amiral de Montagnac[9] ;
  • Château du Bech à Corrèze : par son mariage avec Jeanne-Aline de Meynard des Combes, Tiburce Gracieux de Braquilanges hérite du château en 1827. Incendié vers 1900, le château été reconstruit depuis[10] ;
  • Château de Cénevières (Lot), par le mariage en 1919 de Max de Braquilanges avec Germaine de Combarel du Gibanel.

Personnalités[modifier | modifier le code]

  • François Antoine de Braquilanges (1785-date manquante), chevalier, adjoint des communes réunifiées de Saint-Hippolyte et de la Chapelle-Spinasse (1832), maire de Saint-Hippolyte (1836-1848)[6].
  • Gabriel de Braquilanges (1818-date manquante), conseiller général d’Égletons après 1871, maire de Saint-Hippolyte[6].
Ordre du Million d'Éléphants et du Parasol Blanc au nom du Lieutenant Alain de Braquilanges

Armes et devise[modifier | modifier le code]

D’azur au chevron d’or accompagné de trois croix de saint Antoine (ou taus) de même, posées 2 et 1.[5]

Devise : Quod erigit virtus sustinet animus (« Ce que le courage érige, l’âme le soutient » / « l’âme soutient ce que le courage érige »)

Les armes sont timbrées d'une couronne de comte[2], mais la famille de Braquilanges n'est pas titrée[2].

Postérité[modifier | modifier le code]

On retrouve les armoiries de Braquilanges ornant :

  • une chapelle en l’église Saint Hippolyte de Rome de la commune Saint-Hippolyte (Montaignac-sur-Doustre)[12].
  • une chapelle et une dalle funéraire[13] en l’église de Notre-Dame-de-la-Nativité de la Chapelle-Spinasse[14].
  • un vitrail en l'église Saint Martial de la commune de Corrèze[15].

Alliances[modifier | modifier le code]

Les principales alliances de la famille de Braquilanges sont[2] : de Beyssac (1783), de Meynard de Lafarge (1853), de Vassal (1856), de Saint-Exupéry (1887- 1945 - 1946 - 1951), de Rolland (1891), Vernin d'Aigrepont, de Bardet de Burc (1838), de Valon de Saint-Hippolyte, de Chapel de La Salle (1637), de Combarel du Gibanel, de Marin de Carranrais (1947), de La Villéon, de Charette de La Contrie, Perèz de Moncade, de La Hautière, du Pouget de Nadaillac, de Castelbajac, de Vulliod, de Coniac, Boüaissier de Bernouïs, de Boutiny, de Bengy des Porches (1975), Sthème de Jubécourt, Alziari de Malaussene, de Garidel-Thoron (1992), Augier de Crémiers (2006), Dupont de Dinechin, Audemard d'Alançon, etc.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Baptiste Champeval de Vyers, Dictionnaire des familles nobles et notables de la Corrèze,
  2. a b c d e f g h i j k l et m Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.XI. Cib-Cor, Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, (lire en ligne), p. 472-473.
  3. ANF, « L'Association d'Entraide de la Noblesse Française - La table des familles », sur anf.asso.fr (consulté le )
  4. Louis de Ribier, , Preuves de la noblesse d'Auvergne, H Champion, (lire en ligne), p. 483.
  5. a b et c Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Éditions Robert Laffont, 2007, page 51.
  6. a b et c François Delooz, Les hommes politiques de la Corrèze de 1815 à 1870 : dictionnaire biographique, BoD - Books on Demand, (lire en ligne), p. 79
  7. Inventaire sommaire des archives départementales de la Corrèze antérieures à 1790, P. Dupont, (lire en ligne), p. 172.
  8. Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze, Musée A.-Mazeyrie, (lire en ligne), p. 47.
  9. « Montaignac-sur-Doustre - Historique », sur www.montaignac-sur-doustre.fr (consulté le )
  10. « Le Petit Parisien : journal quotidien du soir », sur Gallica, (consulté le )
  11. François Delooz, Les hommes politiques de la Corrèze de 1815 à 1870 : dictionnaire biographique, BoD - Books on Demand, (lire en ligne), p. 78
  12. « Clef de voûte Braquilanges », sur pop.culture.gouv.fr
  13. « Dalle funéraire Braquilanges », sur pop.culture.gouv.fr
  14. « Clef de voûte Braquilanges », sur pop.culture.gouv.fr
  15. « Saint Joseph - Saint Martin », sur ndoduc.free.fr

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.VI Bou-Bré, (lire en ligne), p. 365-366.
  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. t.XI. Cib-Cor., Evreux, Imprimerie Charles Hérissey, (lire en ligne), p. 472-473.
  • Jean-Baptiste Champeval de Vyers, Dictionnaire des familles nobles et notables de la Corrèze, Lafitte, 1976.
  • François Delooz, Les hommes politiques de la Corrèze de 1815 à 1870, dictionnaire biographique, 2021, pages 78-79.
  • Arnaud Clément, La Noblesse française : Dictionnaire & Armorial de la noblesse française contemporaine, 2023 (mise à disposition sur academia.edu, publication prévue en 2024) (lire en ligne), p. 225.
  • Archives départementales de la Corrèze, Série F, Sous-série). E 6F (Collection Gustave Clément-Simon)
  • L’Écho de France, Éditions du 21 août 1909.
  • Le Petit Parisien, Édition du 25 juillet 1900.

Articles connexes[modifier | modifier le code]