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Daguerreotype de Louis-Joseph Papineau vers 1852 / Photographie attribuée à T.C. Doane / Archives nationales du Canada / C-066899

Louis-Joseph Papineau, né le 7 octobre 1786 à Montréal, Bas-Canada, décédé le 23 septembre 1871 à Montebello, Québec, avocat, député, capitaine de milice, chef politique, président de l'Assemblée législative du Bas-Canada et seigneur de la Petite-Nation.

Pendant quelque 22 ans, il dirige le Parti canadien (renommé le Parti patriote à partir de 1826) qui réclame, tout comme le Reform Party dans la province voisine, l'instauration d'un système parlementaire comparable à celui de la Grande-Bretagne. Lorsqu'en novembre 1837 le gouvernement colonial du gouverneur Gosford émet un mandat d'arrêt contre lui et une vingtaine d'autres parlementaires bas-canadiens, il passe aux États-Unis, et plus tard en France. Il ne revient au pays qu'après l'amnistie générale de 1845. Il effectue un bref retour en politique à partir de 1848 et quitte la vie publique pour de bon vers 1853. Il décède à son manoir de Montebello le 23 septembre 1871.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Louis-Joseph Papineau, fils de Joseph Papineau et Rosalie Cherrier, naît à Montréal le 7 octobre 1786. Son père, arpenteur, notaire et homme politique, lui transmet son patriotisme et sa passion pour le droit et la politique. Il seront côtes à côtes aux cours des sessions des sixième et septième parlements.

Son grand-père maternelle est François-Pierre Cherrier, notaire dans la région du Richelieu.

Denis-Benjamin, son jeune frère, sera lui aussi impliqué en politique.

Éducation[modifier | modifier le code]

Il entreprend des études classiques au collège Saint-Raphaël et plus tard, à compté de 1802, au Petit Séminaire de Québec. Dans la classe de rhétorique de 1802, ses camarades sont Michel Borne, François Cazeau, Charles Chiniquy, Vincent Ferrier, Jean-Baptiste Kelly, Thomas Kimbert, Jacques Leblond, Jean-Baptiste LeBourdais, Antoine Parent, Louis Plamondon et Louis Raby.[1]Un de ses professeurs au petit séminaire sera xxxx

À partir de 1805, il fait l'apprentissage du droit auprès de son cousin, l'avocat Denis-Benjamin Viger.

Le 3 mai 1810, 5 ans plus tard, il sollicite une commission d'avocat et de procureur auprès du gouverneur James Henry Craig. Il est admis au barreau du Bas-Canada le xx XXX 1810.

Vie publique[modifier | modifier le code]

Suivant les traces de son père, élu député de l'Assemblée législative x fois déjà, il s'implique en politique active, délaissant quelque peu la pratique du droit.

Député de l'Assemblée législative dans Kent[modifier | modifier le code]

Élu dans le comté de Kent à l'élection générale de mai-juin 1808, il entre au Parlement du Bas-Canada à l'âge de 22 ans. Il sera réélu lors de chaque élection générale qui suivra et ce jusqu'en 1834.

Le cinquième parlement, qui s'ouvre le 10 avril 1809 et est dissout le 18 mai, ne dure qu'à peine plus d'un mois. (voir Cinquième parlement du Bas-Canada)

Papineau se joint au Parti canadien alors majoritaire dans la chambre élective. Le parti, dirigé par Pierre-Stanislas Bédard, mène depuis quelques années une opposition constante au parti gouvernemental, minoritaire dans la chambre élue, cependant en contrôle des conseils législatif et exécutif et de l'appareil judiciaire.

Plusieurs de ses membres, dont Joseph Planté, Jean-Antoine Panet, Pierre-Stanislas Bédard, Joseph-Louis Borgia, François Blanchet et Jean-Thomas Taschereau viennent d'être démis de leurs fonctions dans l'administration pour leur participation au journal Le Canadien, une feuille jugée « libelleuse et séditieuse » par le gouverneur Craig.

Le gouvernement semble à cette époque préoccupé par les questions de défense de la province. L'Angleterre est à cette époque en plein guerre contre la France napoléonienne. Le gouvernement désire entre autres faire construire des prisons à Québec et Montréal et contrôler les étrangers et les sujets britanniques ayant résidé en France.

Le 10 avril, jour de la première session, la chambre élit Jean-Antoine Panet à la fonction d'Orateur de la Chambre à 33 voix contre 8.

Le 18 avril, le député Bourdages propose une résolution affirmant « que les juges de cette province, suivant les lois et coutumes parlementaires, ne peuvent prendre place, siéger, ni voter dans cette Chambre ». Le chambre résout de former un comité de toute la chambre pour régler la question.

Le 19 avril, le député Mondelet propose une résolution « Qu'Ezekiel Hart, écuyer, qui siège dans le présent parlement, comme l'un des représentant du bourg de Trois-Rivières est le même Ezekiel Hart, qui, dans le dernier parlement, fut rapporté l'un des représentants du dit bourg, et fut déclaré incapable de siéger et voter dans la dernière session, comme professant la religion judaïque. » La chambre vota à 35 contre 5.

Le 18 mai, Le gouverneur Craig proroge la session en cours et dissout le parlement.

Papineau est réélu député de Kent aux élections d'octobre-novembre 1809 et entre au sixième parlement du Bas-Canada le 29 janvier 1810. Le parlement est dissout peu de temps après, le 1er mars 1810.

septième parlement 12 décembre 1810 au 22 mars 1814.

Officier de milice dans la Guerre de 1812[modifier | modifier le code]

Une guerre est anticipée par les militaires britanniques dans les Canadas et les préparatifs de guerre débutent tranquillement dès cette époque.

Il est lieutenant au 2e bataillon de Montréal le 3 avril 1811.

Le 12 juin 1812, les États-Unis déclarent la guerre à la Grande-Bretagne. C'est la Guerre de 1812. La vie parlementaire de la province est alors interrompue et le cours normal de l'activité politique ne reprendra véritablement que le 21 janvier 1815 avec l'ouverture du huitième parlement.

Papineau est promu capitaine au 5e bataillon de la milice d'élite incorporée le 6 octobre 1812.

Président de l'Assemblée législative du Bas-Canada[modifier | modifier le code]

Il est élu député dans le comté de Montréal-Ouest lors des élections générales tenues en mars-avril 1814. Il entre au septième parlement du Bas-Canada le xx 1815.

Le 21 janvier 1815, il est élu président de l'Assemblée législative du Bas-Canada. La même année, il succède à Pierre-Stanislas Bédard (trouver la raison véritable ou supposé du retrait de Bédard) et devient chef du Parti canadien. Il poursuit la politique du parti.

(activité parlementaire)

En 1820, il refuse une place dans le conseil législatif formé par le gouverneur Dalhousie. (citation nécessaire)

Combat contre l'union législative des Canadas[modifier | modifier le code]

Le xx août 1822, l'Assemblée législative est informée, par James Mackintosh, député whig de Knaresborough, qu'un projet de loi sur l'union du Haut et du Bas-Canada est sur le point d'être débattu à la Chambre des communes du Parlement britannique. Déposé en chambre le xx juillet par Robert John Wilmot-Horton, le sous-secrétaire d'État aux colonies, le projet de loi fait suite à une pétition en ce sens des adversaires du Parti patriote.

Dans une lettre adressé à John Neilson le . Il lui cite des extraits des arguments avancés par les unionaires ...

En décembre 1822, il part pour Londres avec John Neilson dans le but de présenter les pétitions contre le projet d'union du Haut et du Bas-Canada. 60 642 signatures proviennent du Bas-Canada et 8 097 autres du Haut-Canada, pour un total de 68 739.

John Neilson quitte Londres au mois de mai 1823. Papineau est tenté de faire la même chose, mais il craint que MM. Ellice et Stuart, « entraînés par leurs passions et leur préjugés », tentent de ressusciter le projet d'union s'ils voyaient « sans nul contradicteur » dans la métropole. Il reste donc sur place. Le 14 juillet, Wilmot-Horton informe Papineau par écrit que les requêtes des unionaires et anti-unionaires seront entendues lors de la prochaine session devant s'ouvrir en novembre.

Le 12 août, il part pour Paris.

Il est de retour au Bas-Canada en novembre 1823.

Le 8 janvier 1825, il est réélu président de l'Assemblée législative, reprenant ainsi la place qui avait été comblée par Vallières de Saint-Réal durant son absence.

La question de l'union, que l'on est pas certain d'avoir repoussé définitivement, continue de préoccuper Papineau. Le 25 avril 1826, il écrit à James Mackintosh pour l'informer que l'Assemblée législative le nomme comme agent officiel de ladite chambre auprès du Parlement du Royaume-Uni.

Réorganisation du Parti canadien, dorénavant le Parti patriote[modifier | modifier le code]

En 1826, il se retrouve à la tête du Parti patriote, un Parti canadien réformé et muni d'un programme politique qui est jugé plus radical par plusieurs politiciens de l'époque.

Rappel du gouverneur Dalhousie[modifier | modifier le code]

Comité spécial de la Chambre des communes

Lois établissant la tolérance religieuse[modifier | modifier le code]

En 1831, il contribue, par son rôle prépondérant dans l'Assemblée, à faire voter une loi garantissant l'égalité politique de tous les citoyens, sans égard à la religion. Ceci permit entre autres aux Juifs de tenir des registres civils dans le pays et d'accéder aux fonctions publiques. Cette loi fut un précédent dans l'histoire de l'Empire britannique.

Enquête sur le meutre de trois électeurs[modifier | modifier le code]

Les Quatre-vingt-douze résolutions[modifier | modifier le code]

Le 17 février, le député Elzéar Bédard propose les 92 résolutions à la Chambre. Un comité, dont Papineau fait partie, est mis sur pied pour en débattre.

Cinq jour plus tard, le 21 février, l'Assemblée législative adopte les 92 résolutions par 56 voix contre 24. Le résultat du vote est :

(recopier à partir des archives en ligne)

Le 27 février, une convention de délégués élus par les francs tenanciers du district métropolitain du Haut-Canada, présidé par William Lyon Mackenzie, adopte une série de résolutions incluant des remerciements aux députés de l'Assemblée législative concernant le vote des 92 résolutions. La convention envoya trois encadrés desdites résolutions à Papineau. Le 20 juin, Papineau reçoit une lettre de Mackenzie le remerciant personnellement.

La commission Gosford[modifier | modifier le code]

Le 23 août 1835, les trois commissaires Charles Edward Grey, George Gipps et lord Gosford débarquent à Québec. Lord Gosford prend le poste de gouverneur en remplacement de Aylmer dès le lendemain.

Assemblées populaires, boycott des produits anglais[modifier | modifier le code]

Le 6 mars, le secrétaire d'État aux Colonies, John Russell, présente dix résolutions à la Chambre des Communes.

Après l'arrivée des 10 résolutions de Russell au Bas-Canada, il prend le leadership du mouvement de contestation du peuple dans le district de Montréal et participe à de nombreuses assemblées populaires. Il préside le comité qui organise le boycott des produits d'importations britanniques les plus taxés dans la colonie, soit les vins, les spiritueux, les thés, le sucre et le tabac.

Le 15 novembre, il crée le Conseil des patriotes avec Edmund Bailey O'Callaghan.

Mandats d'arrêts contre les chefs patriotes[modifier | modifier le code]

Il quitte Montréal le 16 novembre après avoir appris que le gouverneur Gosford avait ordonné l'arrestation de 26 chefs patriotes. Il traverse la frontière américaine le 25 novembre.

Exil[modifier | modifier le code]

États-Unis[modifier | modifier le code]

À son arrivée aux États-Unis, il est accueilli à la maison familiale de son ami, le juge Reuben Hyde Walworth, à Saratoga dans l'État de New York. Il s'affaire ensuite à faire passer sa femme et ses enfants aux États-Unis.

La correspondance de Papineau datant de cette époque démontre clairement qu'une fois parvenu aux États-Unis, il tente, quoi que brièvement, d'organiser le financement d'une invasion militaire du Canada. Dans une lettre expédié à l'historien Américain George Bancroft le 18 décembre 1837, il écrit: « Il nous faut effectuer l'achat de dix mille mousquets, de vingt pièces d'artillerie, des munitions et de quoi payer les vivres des volontaires qui les feront jouer pendant quatre mois, pour que nos chances de succès soient presque infaillibles. Si ces secours nous manquent, vous aurez la Pologne et ses horreurs à vos portes. Cent mille piastres sont à trouver dans l'Union; mais elle sont plus difficiles à trouver aujourd'hui que des millions quand nous aurons commencé à organiser un gouvernement provisoire; ouvert des bureaux d'emprunts, comme aussi des bureaux pour la vente des terres vacantes, riches garanties d'indemnité pour les prêteurs. »

La déclaration de neutralité du 23 décembre 1837 refroidit bien vite ses ardeurs et un mois plus tard, Papineau écrit à O'Callaghan: « Par des voies indirectes, j'ai connu les sentiments qui prévalent à Washington. De toutes parts, ils sont pour la paix à tout prix. L'influence avilissante des banques, l'égalité entre les deux partis paralysent l'action du gouvernement. »

Dans une liste écrite de la main de Papineau datant de janvier 1838, on lit:

Arms and ammunitions at Montpelier:

  • 150 musquets and bayonets;
  • 3 six pounders mounted;
  • 12 sabres and swords;
  • 150 lb lead in balls and buckshot, these now put in cartridges;
  • 200 lb powder;
  • 2 pistols;
  • 1 large American flag;
  • 2 large drums.

They expect to be received a bronze nine pounder mounted and an iron six pounder. M. Wainright offers to cast cannon ball as cheap as can be done anywhere else. M. David Pease, powder agent at Keeseville, makes offer to sell a large supply at prime cost.

At Swanton:

  • 40 musquets of which 11 are complete bayonets and equipments.

At Plattsburgh:

  • 47 dto; 21 cartouch boxes;
  • 1 bronze six pounder mounted.

Chazy:

  • 1 dto;
  • 1 iron 4 pounder offered from Champlain and some musquets;
  • 50 barrels powder already purchased at Plattsburgh, as many as 2000 might be purchased at Port Kent.

Volunteers Plattsburgh:

  • 27 young men from the best families are pledged on honour to advance (State that they will induce many to follow);
  • 200 Near 200 Canadians are working in Chazy and Corbeau who all ask to reenter as Volunteers;
  • 500 Of the Irish settled nearest the line in the counties of L'Acadie and Beauharnois are ready to come South to be armed;
  • 100 M. Whitemore, of Swanton, promises a 100 Volunteers from that neighbourhood;
  • 50 From St. Albans, says M. S.S Brown

Dans une lettre à Roebuck, Papineau se vide le cœur et fait son mea culpa: « ... j'avais uniformément déconseillé le recours à la force, comme ne nous donnant aucune chance de succès. Je présumais trop de la force de la justice, et de l'influence des lumières. Adam Smith et son école ont si solidement attaqué le système colonial, tel qu'il est vicieusement exploité contre l'intérêt de la nation, dans les seuls intérêts du patronage ministériel et des incapacités aristocratiques dont il peuple ces possessions éloignées, que je croyais que notre résistance constitutionnelle suffirait pour amener des réformes nécessaires. J'étais dans l'erreur .. »

Le 8 février 1839, il quitte New York pour Paris, où il espère gagner l'appui de la France à la cause du Canada. La même journée, des extraits du Rapport sur les affaires de l'Amérique du Nord britannique déposé à Londre par le haut-commissaire Durham.

France[modifier | modifier le code]

Débarqué à Le Havre, dans le nord-ouest de la France, il prend rapidement connaissance du la publication du rapport. Dans une lettre à Julie datée du 7 mars, il écrit que le rapport n'est venu pour lui que confirmer son soupçon que c'était la haine des Canadiens nourrit par le Montreal Herald et autres journaux tory du Bas-Canada de même que les intrigues de son oncle Edward Ellice qui avaient motivé Durham à prendre les postes de commissaire d'enquête et gouverneur de l'Amérique du Nord britannique.

Il se dirige très tôt pour Paris, où il retrouve deux amis, Hector Bossange, libraire sur le Quai Voltaire, et Joseph Nancrède, médecin. Il s'installe au 418 rue Saint-Honoré. Il rencontre alors plusieurs personnalités du monde politique français, des libéraux, des républicains et reçoit chez lui Joseph Hume et John Temple Leader, députés radicaux des Communes. Entre temps, il travaille tous les jours à l'écriture d'un récit des récents événements politiques du Bas-Canada afin de répondre au rapport de février.

Le premier mai 1839, son récit paraît sous la forme d'un article intitulé Histoire de la résistance du Canada au gouvernement anglais dans La Revue du Progrès. Un mois plus tard environ, Ludger Duvernay, toujours en exil aux États-Unis, fait paraître le même texte à Burlington sous le nom de Histoire de l'insurrection du Canada en réfutation du rapport de Lord Durham. La deuxième partie du texte de Papineau ne paraît cependant jamais.

Malgré les sympathies de plusieurs homme politiques influents dont Alphonse de Lamartine et Félicité Robert de Lamennais, la France de Louis-Philippe reste neutre dans le conflit opposant la Grande-Bretagne à ses deux colonies canadiennes.

Projet d'une histoire du Canada[modifier | modifier le code]

Le xx XXX Papineau, il écrit ou ministre de la marine afin qu'on lui autorise l'accès aux archives concernant la Nouvelle-France.

Il quitte la France en 1845.

Retour au pays[modifier | modifier le code]

Papineau rentre chez lui en 1845.

Toujours contre l'union[modifier | modifier le code]

À l'approche des élections, plusieurs citoyens le sollicite pour qu'il les représente au Parlement. Dans une lettre publique, Papineau leur écrit qu'ils devraient chercher quelqu'un d'autre.

En 1848, il est élu au nouveau Parlement du Canada-Uni dans le comté de Saint-Maurice. En désaccord avec la politique du parti réformiste de Lafontaine, qui accepte l'union, il rompt les rangs et se fait député indépendant.

Républicain convaincu après un long séjour passé aux États-Unis et en France, il soutien le mouvement annexionniste.

Il participe à la création du Parti rouge.

Il est défait à l'élection de 1851, mais est toutefois élu lors des élections complémentaires l'année suivante. Il ne se présente pas comme candidat aux élections de 1854.

Il se retire de la vie publique peu après et ne réapparaît que pour tenir une conférence à l'Institut canadien de Montréal en décembre 1867.

Il décède à son manoir de Montebello le 23 septembre 1871.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Le 29 avril 1818, il épouse Julie Bruneau, fille de Pierre Bruneau, marchand et député de la ville de Québec. Ensemble, le couple aura 9 enfants, 6 garçons et 3 filles.

Le premier, Amédée, naît en 1819. En 1820 vient un deuxième enfant, Didier, qui vit moins d'un an. Vient ensuite Lactance, en 1822, qui décède à 40 ans en 1862, en même temps que Julie. Un quatrième enfant, Arthur, naît en 1824 et décède l'année suivante. En 1826, ils ont leur première fille, Aurélie, fauchée par la maladie en 1830. Julie vivra une grande tristesse à la mort de sa première fille. En 1828 naît Ézilda, leur seconde fille. En 1830, ils ont un cinquième fils qu'ils nomment Gustave. Il décède en 1851 à l'âge de 21 ans. En 1833, ils ont un sixième garçon nommé Charles qui vit moins d'un ans. En 1834, naît leur troisième fille et dernier enfant, Azélie.

Amitiés[modifier | modifier le code]

Bibliophilie[modifier | modifier le code]

Manoir Montebello[modifier | modifier le code]

Pensée politique[modifier | modifier le code]

C'est à travers les écrits de Papineau (adresses publiques, manifestes, lettres destinées à divers correspondants) et les transcriptions de ses discours dans les journaux de l'époque que se dévoile la pensée du célèbre homme politique bas-canadien. Durant plus de deux décennies, de 1815 à 1837, le personnage de Papineau occupera une place centrale dans le paysage politique du Bas-Canada.

Les publications récentes de textes d'archives par les Georges Aubin, Renée Blanchet, Yvan Lamonde et Claude Larin, permettent aux contemporains de se faire une idée de l'homme directement, sans avoir à passer par l'interprétation des commentateurs et des historiens.

Paroles et écrits[modifier | modifier le code]

Papineau est l'auteur d'un grand nombre de lettres, adresses, discours et résolutions de langue française et anglaise. Avant tout un homme de parole et d'action, il n'a pas vraiment laissé d'œuvre littéraire derrière lui. Il a par contre débuté, mais jamais terminé, la rédaction d'une Histoire de la résistance du Canada au gouvernement anglais. Le premier article, paru en 1839 dans la Revue du Progrès à Paris, ne sera jamais suivi du deuxième.

Discours, adresses[modifier | modifier le code]

Voici quelques unes des adresses publiques qu'il a écrit ou des discours qu'il a prononcés et qui on été retranscrit dans les journaux de l'époque :

Correspondance[modifier | modifier le code]

Papineau entretien un importante correspondance écrite avec des membres de sa famille (sa femme, ses enfants, ses divers parents) ainsi qu'avec des personnalités politiques de son temps (les gouverneurs des colonies canadiennes, les députés de Québec, de York (Toronto), de Londres, de Paris et plusieurs autres). Autrefois éparpillées dans les archives du Québec, du Canada, des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France, la majeure partie des lettres écrites par Papineau est maintenant accessible au public des lecteurs. (Voir bibliographie)

Autre[modifier | modifier le code]

L'article que publie Revue du Progrès :

  • Histoire de la résistance du Canada au gouvernement anglais (Paris, mai 1839)

Citations[modifier | modifier le code]

De Papineau[modifier | modifier le code]

  • « Il a grandi pour moi, cet amour du pays, avec toutes les fortes émotions que j'ai éprouvées. Il grandira avec toutes celles que j'éprouverai, jusqu'au moment suprême où la dernière pulsation de mon coeur sera pour la patrie et la nationalité franco-canadienne. » - Discours à l'assemblée du marché Bonsecours, 5 avril 1848 (Paru dans L'Avenir, les 8 et 9 avril 1848)
  • « Ce n'est pas dans le Bas-Canada qui, le premier entre toutes les colonies anglaises, a le mérite d'avoir passé un acte de naturalisation en faveur de tous les hommes, sans distinction de leur culte, ni du pays de leur naissance, [...] que l'on reprochera, si l'on n'est pas subjugué et possédé par l'esprit de mensonge, qu'ils [les Canadiens] ont jamais rêvé la folle idée de nuire à l'établissement, au milieu d'eux, d'aucune des diverses nationalités britanniques. » - Discours à l'assemblée du marché Bonsecours, 5 avril 1848 (paru dans L'Avenir, les 8 et 9 avril 1848)
  • « La pensée émise en paroles n'est plus à l'orateur seul; elle devient la propriété de quiconque est persuadé de sa justice et de sa justesse. » - Au directeur de L'Avenir, 31 mai 1848 (paru dans L'Avenir, 3 juin 1848)
  • « Il ne faut jamais être si follement attaché à ses propres opinions, à ses propres vues, pour croire qu'il ne soit pas nécessaire de les faire approuver. » - Aux électeurs du comté de Saint-Maurice, 6 juin 1848 (paru dans L'Avenir les 14, 17, 21, 28 juin, 1848)
  • « Un changement d’opinion, quand il est désintéressé, peut être sincère et louable. Mais quand il est rémunéré au lendemain d’une défection, il est suspect toujours, trahison souvent. » - Conférence de Louis-Joseph Papineau tenue à l'Institut canadien de Montréal le 17 décembre 1867 (paru dans Le Pays, en 1868)

Sur Papineau[modifier | modifier le code]

  • « Toutes les variétés du silence: le mystère, le deuil, la conspiration, ont plané sur lui pour effacer jusqu'au souvenir de son passage parmi nous.  » - Ève Circé-Côté, Papineau. Son influence sur la pensée canadienne, p. 24.
  • 2. « Ce que nous pleurons, c'est le dernier représentant de la vertu publique, c'est la glorieuse, maintenant effacée, d'un temps où il y avait encore des caractères, de la gradeur morale. » Arthur Buies, « Mort de Papineau », dans Chroniques canadiennes, 1871, p. 108 (en ligne)

Chronologie[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Lettres à divers correspondants. Tome II p. 197

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Papineau, Louis-Joseph Papineau, Louis-Joseph Papineau, Louis-Joseph Papineau, Louis-Joseph Papineau, Louis-Joseph