Utilisateur:Jeleveque/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Armand Hatchuel[modifier | modifier le code]

Armand Hatchuel, né en 1952, est professeur et chercheur en sciences de gestion et en Théorie de la conception. Ses travaux ont été, le plus souvent, menés avec d’autres chercheurs du Centre de Gestion Scientifique de Mines ParisTech.Pionnier dans l’étude des dynamiques cognitives dans les entreprises innovantes, il est à l’origine de plusieurs développements théoriques sur la rationalité créative et sur ses liens avec la dynamique des organisations et des collectifs. Ils l'ont conduit à proposer une refondation des sciences de gestion comme sciences fondamentales de l’action collective[1].

Il a notamment élaboré, avec Benoit Weil et Pascal Le Masson, une théorie de la conception (Théorie C-K) qui modélise la rationalité créative et qui a donné naissance à des développements scientifiques et industriels. Il a aussi introduit une théorie des rapports de prescription[2] qui explique les apprentissages collectifs et leurs crises dans les marchés et les organisations. Il a unifié ses travaux sur la rationalité et la formation des collectifs dans une théorie axiomatique de l’action collective. Cette théorie éclaire la notion de « norme de gestion » comme couplage émancipateur entre rationalité et responsabilité, dont il s’est attaché (avec Benoit Weil) à retrouver l’histoire et les origines antiques[3]. Ces résultats ont nourri une nouvelle théorie de l’entreprise[4](avec Blanche Segrestin) qui a contribué à la loi française sur l’entreprise (loi Pacte 2019) et notamment à l’instauration de la société à mission[5].

Un chapitre du Palgrave Handbook of organizational change thinkers, ainsi qu’un chapitre de l’ouvrage sur Les grands auteurs en Management de l'innovation et de la créativité sont consacrés à ses travaux[6][7].

Parcours académique[modifier | modifier le code]

Ingénieur civil des mines (P70,1973), Armand Hatchuel est docteur en sciences de gestion de MinesParisTech (Ecole des Mines de Paris). Sa carrière académique s’est déroulée principalement à MinesParisTech/PSL Université : Maitre-assistant (1974-1985) ; Professeur 2ème catégorie (1984-1994), Professeur de 1ère catégorie en 1995 et Professeur de classe exceptionnelle (2007). De 1998 à 2010, il a été aussi directeur-adjoint du Centre de Gestion Scientifique[8] (aujourd’hui, équipe de l'institut interdisciplinaire de l'innovation, i3, UMR CNRS 9217)[9].

Après avoir développé en 1985, avec Hughes Molet, l'option Systèmes de production à MinesParisTech, où il mène des travaux et des enseignements sur la théorie et l'ordonnancement des systèmes de production, il crée en 1995 l’option Ingénierie de la Conception qu’il dirige jusqu’en 2009 et qui introduit des cours originaux sur les mathématiques du raisonnement de conception [10]. En 2009, avec Benoit Weil, il fonde et coordonne la Chaire Théorie et Méthodes de la conception innovante"[11]. En 2014, il contribue à la création de la Chaire Théorie de l’Entreprise, modèles de gouvernance et création collective, dirigée par Blanche Segrestin et Kevin Levillain[12].

De 1998 à 2006, il a été professeur invité permanent à l’université Chalmers de Göteborg et à la Stockholm School of Economics, où il participé au Fenix program (business and knowledge creation).

Responsabilités principales[modifier | modifier le code]

  • Membre du comité National du CNRS (section 37) (1991-1995).
  • Membre du conseil d’administration de MinesParisTech (2006-2012).
  • Représentant de la France au Board de l’European Academy of Management (2005-2009)[13].
  • Membre depuis 2002 du board de l’International Product Development Conference (IPDMC) dont il a co-présidé le séminaire doctoral de 2008 à 2019[14].
  • De 2009 à 2014, il crée et préside avec le Pr. Yoram Reich le special group on Design theory de la Design society[15]
  • Vice-Président de l’association des amis de Pontigny-Cerisy qui soutient le Centre culturel international de Cerisy-la Salle.

Travaux[modifier | modifier le code]

La production des connaissances dans l'action collective[modifier | modifier le code]

A partir d’études sur les industries et les organisations innovantes, mettant à l'épreuve les modèles classiques de la planification et de la coordination[16]), Armand Hatchuel s’éloigne des théories des organisations des années 80 (Ecole fonctionnaliste, bureaucratique, stratégique, économique, politique, etc.) car elles ne rendent pas compte des dynamiques d’innovation, technique ou sociale, observées dans les faits. Il fait l’hypothèse que cette difficulté provient des modèles fondamentaux communs à ces approches : i) la rationalité décisionnelle (choix, jeux, rapports de force)[17] qui ne peut décrire les processus d’invention et de découverte ; ii) une représentation insuffisante des savoirs (scientifiques, techniques ou sociaux), de leur division en disciplines, des conditions collectives de leur genèse et de leur légitimation ; iii) un répertoire figé et anhistorique des acteurs et des droits[18]. Ces prémisses expliquent, à ses yeux, la rareté des études sur les activités de conception (recherche, bureau d'études, ingénierie, expertise…). Or, ces activités, qui ont connu un développement et des métamorphoses sans précédent depuis un siècle, sont au cœur des accélérations technologiques et sociales, notamment des ruptures industrielles des années 1980-90. En 1992, son ouvrage avec Benoit Weil, « L’expert et le système »[19], veut combler cette lacune. Il propose une modélisation des dynamiques cognitives en cours et révèle les deux types de crises ou de tensions qu’elles engendrent. D'une part, crises des acteurs de conception (experts) qui doivent faire face, simultanément, à une réduction des cycles des projets et à une intensification du renouvellement des savoirs. D’autre part, crise des entreprises elles-mêmes, car l’efficacité et la productivité des activités de conception[20] sont impensables avec les théories comptables, économiques et financières en vigueur, celles ci ayant été élaborées pour les activités de production et non pour des projets dans l'inconnu.

Théorie de la conception (Théorie C-K) : un modèle de la rationalité créative[modifier | modifier le code]

Ces résultats conduisent à rechercher une alternative à la rationalité décisionnelle classique, capable d'éclairer la logique des processus d’innovation. Ce projet aboutit en 1996 à la théorie de la conception ou théorie C-K, élaborée avec Benoit Weil, et qui sera ensuite développée avec Pascal Le Masson. 

La théorie de la conception rejette un postulat principal de l’Ecole décisionnelle : celle-ci suppose un ensemble d’alternatives connues, mais aux effets incertains, et le seul problème envisagé réside dans la rationalité du choix parmi celles-ci. Ce modèle qui est au cœur du raisonnement économique ou stratégique est trop limitatif, car lorsque toutes les alternatives connues ne sont pas satisfaisantes, il devient rationnel d’introduire des alternatives imaginaires, partiellement inconnues, et que l’on peut tenter de concevoir et de faire exister, en leur imposant d'être plus désirables que les alternatives déjà connues. Ces alternatives imaginaires (par exemple, "un mode de vie confortable sans énergie fossile" ) sont nommées "concepts " dans la théorie C-K.  Il s’agit d’objets inconnus et désirables relativement à un état des connaissances K. Ils n’existeront éventuellement qu’au terme d’un processus de conception dont la théorie C-K décrit les conditions et les opérations. Il montre plusieurs correspondances avec le forcing de Paul Cohen en théorie des ensembles[21].

La théorie C-K a eu un important impact industriel en aidant à revisiter la notion de R&D et en donnant les bases d’une ingénierie et d’une gouvernance spécifiques de l’innovation[22]. En 2014, le magazine Industries et Technologies classe Armand Hatchuel parmi "les douze personnes qui ont fait la technologie"[23] .

Au plan scientifique, la théorie de la conception permet une caractérisation nouvelle des régimes d’innovation anciens et contemporains[24]. Elle éclaire par exemple, les spécificités du design industriel par comparaison avec d'autres types de conception[25][26]. Elle établit formellement le lien entre raisonnement de conception et découverte scientifique[27] et contribue à une épistémologie contemporaine[28][29]. Elle a aussi ouvert des voies nouvelles pour l’étude psycho-cognitive de la créativité chez l'adulte[30] et l'enfant[1].

Théorie des rapports de prescription, mythes rationnels et apprentissages collectifs  [modifier | modifier le code]

Du point de vue de l'action collective, la rationalité créative exige une intensification des échanges coopératifs, peu compatible avec des rapports de domination ou une division du travail rigide. Rapports de pouvoir, hiérarchies et rôles fonctionnels doivent être remodelés ou ajustés mutuellement par les acteurs. Car, il ne s’agit pas seulement d'assembler des expertises complémentaires, mais comme le prédit la théorie de la conception, de partager et confronter des concepts (inconnus désirables) à faire exister dans le futur.  Pour Armand Hatchuel, ces inconnus désirables ont le caractère paradoxal de « mythes rationnels »[31], car ils mêlent imagination et rationalité. Le statut philosophique et politique de cette notion nécessitait d’être élucidé par différence avec les notions d’utopie, d’idéal ou de fiction[32]. Cette clarification éclaire les apprentissages collectifs croisés nécessaires à toute action collective mobilisée par des mythes rationnels. En effet, ces derniers exigent des rapports de prescription réciproque qui se forgent par une reconnaissance mutuelle progressive des acteurs et par des dispositifs de gestion qui organisent des solidarités appropriées[33]. Les rapports de prescription émergent dès qu’un acteur (prescripteur) se voit reconnaitre par autrui une capacité d’expertise ou de conseil qui réduit une ignorance inquiétante ou un conflit. Les rapports de prescription ne sont ni des rapports de hiérarchie, ni des rapports marchands. Ils jouent cependant un rôle majeur dans les échanges commerciaux. Armand Hatchuel a ainsi proposé une théorie des marchés à prescripteurs[34] que l’arrivée du commerce en ligne a confirmé à une grande échelle [35].  Plus généralement, les transformations et les crises des rapports de prescription (par exemple, les crises de l’expertise ou de la vérité contemporaines) révèlent une propriété fondamentale de l’action collective : la non-séparabilité entre savoirs et relations[1], car toute perturbation des relations se propage à la construction collective des savoirs et réciproquement.

Histoire et fondements des normes de gestion[modifier | modifier le code]

Armand Hatchuel a croisé, à plusieurs reprises, développement théorique, analyse empirique et recherche historienne. Il utilise l’avancement théorique pour explorer des dynamiques du présent et du passé que l’on ne pouvait percevoir ou rechercher, sans les nouvelles lunettes conceptuelles. C’est ainsi qu’il interpréte les travaux de F. Taylor et de H. Fayol[36] comme des approches visant à abolir les rapports de louage ou les formes anciennes de l'autorité, pour développer des normes de gestion adaptées au monde industriel. Ces auteurs ont ainsi contribué à la naissance de l'entreprise moderne et à une conception protectrice du contrat de travail. La théorie de la conception a aussi permis de revisiter l’histoire des bureaux d’études et des laboratoires de recherche industrielle [37][38]. Ces travaux éclairent aussi l'universalité de la notion de « norme de gestion » : celle-ci ne vise pas à maximiser l’intérêt individuel mais à construire une action à la fois efficace et responsable vis-à-vis d’autrui. La norme de gestion ne bride pas l’action collective, elle constitue un instrument ou un dispositif[39] qui rend cette action possible. Dans un contexte historique donné, la norme de gestion vient légitimer des savoirs et pacifier des relations nécessaires à une nouvelle action collective. Cette approche recoupe la théorie des dispositifs de savoir/pouvoir de Michel Foucault et ses thèses sur la gouvernementalité[40]. Cependant, pour Armand Hatchuel, la norme de gestion est plus universelle car elle opère sur l’ensemble des rapports de prescription et pas seulement sur les rapports de pouvoir ou de gouvernement[41]. Récemment, il a initié avec Benoit Weil des travaux sur les origines de la notion de "gestion" dans la Rome antique. Dans ce cadre, Moira Crété a montré que la notion de bene gesta, « la bonne gestion»[3], a été développée par Cicéron pour décrire une conduite efficace et responsable de l’action en réaction aux crises de la République romaine. On sait aussi que le principe de la bene gesta a dominé dans tout l’empire Romain pendant trois siècles. L’histoire des normes de gestion échappe à la distinction classique entre normes économiques et normes sociales, elle constitue un marqueur des transformations et des conflits qui forgent la construction conjointe des sociétés et des savoirs. 

Refondation de l’entreprise, sociétés à mission et menaces contemporaines [modifier | modifier le code]

En 2007, Armand Hatchuel et Blanche Segrestin engagent un réexamen de la question de l'entreprise [42]. Depuis le tournant du 19è au 20ème siècle, les entreprises ont constitué une des dynamiques majeures de la civilisation. Loin d’être de simples agents économiques ou des assemblages de capital et de travail, elles ont constitué, par l'entremise des normes de gestion, de puissants dispositifs de création collective qui renouvellent les modes de vie, les rôles sociaux, les sciences et les techniques. Jusqu’aux années 70, avant la dernière mondialisation, les entreprises des pays occidentaux semblaient participer naturellement de la prospérité collective, les droits des salariés étaient en constante amélioration et l'impact de leurs activités sur la nature semblait limités. Depuis les années 90, la mondialisation, l’industrialisation de l’actionnariat[43], les codes de bonne gouvernance ont imposé une vision actionnariale de l’entreprise qui a conduit à défaire une large part des normes de gestion des années 70, avec des conséquences parfois dramatiques sur: la vie au travail, les inégalités salariales et sociales, les territoires et les environnements naturels. En s’étendant aux banques, la doctrine actionnariale à contribué à la crise financière de 2008. Dans le cadre du collège des Bernardins, cette « grande déformation»[44] de l’entreprise a été analysée à partir des corpus théoriques précédents. Armand Hatchuel et Blanche Segrestin[4] ont montré que le droit des sociétés avait permis d’imposer le dogme de la valeur actionnariale et que les engagements volontaires en faveur de la RSE, n’avaient pu empêcher, par exemple, le drame du Rana Plaza. Ils préconisaient une refondation du droit de l’entreprise, et notamment la création en droit d''une société à mission. Ces travaux ont contribué à la loi Pacte française (dans ses articles 169 et 176[45]), promulguée en mai 2019. Ils s'inscrivent aussi dans un courant de recherches qui soutient que face aux menaces majeures que fait peser le réchauffement climatique, l’intervention des Etats sera indispensable mais ne sera pas suffisante. L’engagement responsable des entreprises, inscrit désormais dans la loi française, sera tout aussi nécessaire[46].

Les sciences de gestion, sciences fondamentales dans un monde post-hégélien[modifier | modifier le code]

Pour Armand Hatchuel, le principe de non-séparabilité entre savoirs et relations, ou entre rationalité et responsabilité, fonde une théorie axiomatique de l’action collective. Celle-ci conduit[47] notamment à revisiter certaines des positions philosophiques qui ont construit la modernité politique et libérale. Il est fréquent de penser que l’Etat est seul légitime à dire l’intérêt général et à incarner l’éthique universelle comme le stipulait Hegel dans ses principes de la philosophie du droit. Tout collectif intermédiaire (une entreprise, une association, etc.) appartenant à la société civile est alors relégué à des intérêts particuliers et sans légitimité à contribuer à l’éthique commune. Cette doctrine méconnaît le fait que toute action collective créatrice peut être génératrice d’une éthique régulatrice, qui s’exprime autant dans les connaissances que dans les relations qu’elle renouvelle. En outre, cette éthique locale peut produire des normes de gestion qui se propageront universellement dans la société : c’est ainsi que l’Etat n’a pas produit les règles de la démarche scientifique ou les règles de pilotage d’un avion. La théorie de l’action collective invite donc à repenser la place de l’Etat et des collectifs dans un monde post-hégélien, c’est-à-dire dans un monde où chacun peut participer,, selon des processus appropriés, à la définition des responsabilités communes. Dans un tel monde, Armand Hatchuel défend l’idée que les sciences de gestion deviennent des sciences fondamentales car elles sont, indissociablement, une science de la conception des moyens de l'action collective (rationalités), et une science de la conception des fins (responsabilités) par l’action collective[48].                                                

Principaux ouvrages[modifier | modifier le code]

  • 1992, L’expert et le système (avec Benoit Weil) Economica (trad. Anglaise 1995, Experts in Organizations, de Gruyter)
  • 2001, Les nouvelles fondations des sciences de Gestion (avec Albert David et Romain Laufer), Vuibert Fnege (2001, 2è édition. 2008) et 3è edition en 2013, Presses des mines.
  • 2002, Les nouvelles raisons du savoir, (avec Thierry Gaudin), Colloque de Cerisy, La Tour d'Aigues, Ed. de l'Aube, Coll. "essais".
  • 2003, Le libéralisme, l’innovation et la question des limites (avec R. Laufer), L’harmattan.
  • 2006, Gouvernement, organisation et Gestion : l’héritage de Michel Foucault, (avec Ken Starkey, Eric Pezet et Olivier Lenay)  Presses de l’université Laval.    
  • 2006, Les processus d’innovation (avec Pascal Le Masson et Benoit weil), Hermés Lavoisier. 
  • 2007, Les nouveaux régimes de la conception. Langages, théories, métiers. (avec Benoit Weil), Colloque de Cerisy, (Vuibert 2007, 2è édition, 2014, Editions Hermann)
  • 2010, Strategic management of innovation and Design, (avec Pascal Le Masson et Benoit Weil) Cambridge University Press.
  • 2012, Refonder l’entreprise, (avec Blanche Segrestin), Seuil, La République des idées.
  • 2013, The new foundations of management science (with Albert David and Romain Laufer), Presses des Mines.
  • 2013, L’activité Marchande sans le marché ? (avec Franck Aggeri et Olivier Favereau ), Colloque de Cerisy, Presses des Mines.
  • 2014, Théorie, méthodes et organisation de la Conception, (avec Pascal Le Masson et Benoit Weil) Presses des Mines.
  • 2017, Design Theory, (avec Pascal Le Masson et Benoit Weil), Springer.

Distinctions (extrait)[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Armand Hatchuel, « Quel horizon pour les sciences de Gestion ? vers une théorie de l’action collective », Les nouvelles fondations des sciences de Gestion (avec Albert David et Romain Laufer), Vuibert Fnege,‎ (réed. 2008) et nouvelle ed. en 2013, presses des mines. (lire en ligne)
  2. Armand Hatchuel, « Coopération et conception collective: Variété et crises des rapports de prescription. », In G. De Terssac and E. Friedberg, editors, Coopération et Conception,,‎ , p. 101-121
  3. a et b Moïra Crété, Armand Hatchuel et Benoît Weil, « La « gestion » à l’époque romaine : naissance d’une nouvelle catégorie de l’action collective », Entreprises et histoire, vol. 90, no 1,‎ , p. 161 (ISSN 1161-2770 et 2100-9864, DOI 10.3917/eh.090.0161, lire en ligne, consulté le )
  4. a et b Segrestin, Blanche. Hatchuel, Armand, Refonder l'entreprise, Seuil, (ISBN 9782021064285 et 202106428X, OCLC 792891705, lire en ligne)
  5. « La loi PACTE adoptée par le Parlement », sur www.economie.gouv.fr (consulté le )
  6. Blanche Segrestin, Franck Aggeri, Albert David, Pascal Le Masson, The Palgrave Handbook of Organizational Change Thinkers, Springer International Publishing, (ISBN 978-3-319-52877-9, lire en ligne), Armand Hatchuel and the Refoundation of Management Research: Design Theory and the Epistemology of Collective Action
  7. Burger-Helmchen, Thierry, (1976- ...)., Hussler, Caroline, (1976- ...)., Cohendet, Patrick. et Huault, Isabelle., Les grands auteurs en management de l'innovation et de la créativité, Editions EMS, dl 2016, cop. 2016 (ISBN 9782847698121 et 2847698124, OCLC 936138554, lire en ligne)
  8. « Centre de Gestion Scientifique – Un site utilisant WordPress » (consulté le )
  9. « Institut interdisciplinaire de l'innovation » (consulté le )
  10. « STRUCTURE DE LA TROISIÈME ANNÉE – MINES ParisTech » (consulté le )
  11. « Chaire Théorie de l'Entreprise – Programme de recherche et Partenaires » (consulté le )
  12. « Chaire Théorie de l'Entreprise – Programme de recherche et Partenaires » (consulté le )
  13. « About », sur euramonline.org (consulté le )
  14. (en) « IPDMC Conference », sur eiasm.org (consulté le )
  15. (en) The Design Society, « The Design Society - a worldwide community », sur The Design Society - a worldwide community (consulté le )
  16. A. Hatchuel, D. SAIDI-KABECHE et J.C. Sardas, « Towards a new planning and scheduling approach for multistage production systems », International Journal of Production Research, vol. 35, no 3,‎ , p. 867–886 (ISSN 0020-7543 et 1366-588X, DOI 10.1080/002075497195759, lire en ligne, consulté le )
  17. Armand Hatchuel, « Towards Design Theory and Expandable Rationality: The Unfinished Program of Herbert Simon », Journal of Management and Governance, vol. 5, nos 3/4,‎ , p. 260–273 (ISSN 1385-3457, DOI 10.1023/a:1014044305704, lire en ligne, consulté le )
  18. Hatchuel, Armand, « Production de connaissances et processus politiques dans la vie des entreprises : vers une théorie intégrée. », Congrès mondial de sociologie, Madrid.,‎
  19. Hatchuel, Armand. Weil, Benoit, L'expert et le système : gestion des savoirs et métamorphose des acteurs dans l'entreprise industrielle suivi de quatre histoires de systèmes-experts., Economica, (ISBN 271782250X et 9782717822502, OCLC 300929045, lire en ligne)
  20. Le Masson, Pascal, et Hatchuel, Armand,, Design theory : methods and organization for innovation (ISBN 9783319502779 et 3319502778, OCLC 983235476, lire en ligne)
  21. Armand Hatchuel, Benoit Weil et Pascal Le Masson, « Towards an ontology of design: lessons from C–K design theory and Forcing », Research in Engineering Design, vol. 24, no 2,‎ , p. 147–163 (ISSN 0934-9839 et 1435-6066, DOI 10.1007/s00163-012-0144-y, lire en ligne, consulté le )
  22. Armand Hatchuel, Pascal Le Masson, Benoit Weil et Marine Agogué, « Multiple Forms of Applications and Impacts of a Design Theory: 10 Years of Industrial Applications of C-K Theory », dans Impact of Design Research on Industrial Practice, Springer International Publishing, (ISBN 9783319194486, lire en ligne), p. 189–208
  23. Industrie-techno, « Ils ont fait la technologie en 2014 : en janvier, Armand Hatchuel, de Mines ParisTech, diffuse sa méthode d'innovation », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (lire en ligne, consulté le )
  24. Gabriel Galvez-Behar, « Les lieux de la conception : histoire et théorie », Entreprises et histoire, vol. 58, no 1,‎ , p. 5 (ISSN 1161-2770 et 2100-9864, DOI 10.3917/eh.058.0005, lire en ligne, consulté le )
  25. Armand Hatchuel, Le design. Essais sur des théories et des pratiques., Sous la dir. de Brigitte Flamand. Editions du Regard, , Quelle analytique de la conception? Parure et pointe en design
  26. (en) Armand Hatchuel, « Deconstructing meaning: Industrial design as Adornment and Wit », 10th European Academy of Design Conference: Crafting the Future, Gothenburg, Sweden.,‎
  27. Offer Shai, Yoram Reich, Armand Hatchuel et Eswaran Subrahmanian, « Creativity and scientific discovery with infused design and its analysis with C–K theory », Research in Engineering Design, vol. 24, no 2,‎ , p. 201–214 (ISSN 0934-9839 et 1435-6066, DOI 10.1007/s00163-012-0137-x, lire en ligne, consulté le )
  28. Anne-Françoise Schmid et Armand Hatchuel, « ON GENERIC EPISTEMOLOGY », Angelaki, vol. 19, no 2,‎ , p. 131–144 (ISSN 0969-725X et 1469-2899, DOI 10.1080/0969725x.2014.950868, lire en ligne, consulté le )
  29. Armand Hatchuel, in.Vincent Bontemps, Bachelard et l’avenir de la culture,, Presse des mines, (lire en ligne), Dialogue pour une épistémologie de la raison créative
  30. Armand Hatchuel, Pascal Le Masson et Benoit Weil, « C-K Theory: Modelling Creative Thinking and Its Impact on Research », dans Creativity in the Twenty First Century, Springer Singapore, (ISBN 9789811075230, lire en ligne), p. 169–183
  31. Hatchuel, Armand, Comment penser l’action collective ? Théorie des mythes rationnels, Presses Universitaires de Franche-Comté., , in A.Tosel et R. Damien (eds.), L’action collective.
  32. Armand Hatchuel et Hugues Molet, « Rational modelling in understanding and aiding human decision-making: About two case studies », European Journal of Operational Research, vol. 24, no 1,‎ , p. 178–186 (ISSN 0377-2217, DOI 10.1016/0377-2217(86)90024-x, lire en ligne, consulté le )
  33. Armand Hatchuel, « Connaissances, modèles d'interaction et rationalisations - De la théorie de l'entreprise à l'économie de la connaissance », Revue d’économie industrielle, vol. 88, no 1,‎ , p. 187–209 (ISSN 0154-3229, DOI 10.3406/rei.1999.1750, lire en ligne, consulté le )
  34. Hatchuel, Armand, « Les marchés à prescripteurs », in A. Jacob et H. Vérin (eds.) , L’inscription sociale du marché, l’harmattan,‎
  35. Thomas Stenger, « PRESCRIPTION IN ONLINE SHOPPING : PROPOSAL OF A CONCEPTUAL FRAMEWORK BASED ON WINE SELLING ON THE INTERNET », Revue Française du Marketing,‎ (lire en ligne, consulté le )
  36. Armand Hatchuel et Blanche Segrestin, « A century old and still visionary: Fayol's innovative theory of management », European Management Review, vol. 16, no 2,‎ , p. 399–412 (ISSN 1740-4754 et 1740-4762, DOI 10.1111/emre.12292, lire en ligne, consulté le )
  37. Pascal Le Masson et Benoit Weil, « Aux sources de la R&D : genèse des théories de la conception réglée en Allemagne (1840-1960) », Entreprises et histoire, vol. 58, no 1,‎ , p. 11 (ISSN 1161-2770 et 2100-9864, DOI 10.3917/eh.058.0011, lire en ligne, consulté le )
  38. Pascal Le Masson et Benoit Weil, « La conception innovante comme mode d'extension et de régénération de la conception réglée : les expériences oubliées aux origines des Bureaux d'études », Entreprises et histoire, vol. 58, no 1,‎ , p. 51 (ISSN 1161-2770 et 2100-9864, DOI 10.3917/eh.058.0051, lire en ligne, consulté le )
  39. (en) Franck Aggeri et Julie Labatut, « La gestion au prisme de ses instruments. Une analyse généalogique des approches théoriques fondées sur les instruments de gestion », Revue Finance Contrôle Stratégie, vol. 13, no 3,‎ , p. 5–37. (lire en ligne, consulté le )
  40. Armand Hatchuel (avec Ken Starkey, Eric Pezet et Olivier Lenay), Gouvernement, organisation et Gestion : l’héritage de Michel Foucault, Presses de l’université Laval,
  41. Armand Hatchuel, « The Foucauldian Detour: A Rebirth of Organization Theory? », Human Relations, vol. 52, no 4,‎ , p. 507–519 (ISSN 0018-7267 et 1741-282X, DOI 10.1177/001872679905200405, lire en ligne, consulté le )
  42. Hatchuel Armand, Segrestin Blanche, « La société contre l'entreprise ? Vers une norme d'entreprise à progrès collectif », Droit et société, 2007/1 (n°65), p. 27-40. URL : https://www.cairn.info/revue-droit-et-societe1-2007-1-page-27.htm
  43. Belinga, Rachelle, « L’engagement actionnarial : de l’industrialisation de l’actionnariat à l’expression de nouvelles responsabilités », Thèse de sciences de gestion, PSL université, MinesParistech.,‎
  44. Favereau, Olivier., Entreprises la grande déformation, Parole et silence, impr. 2014, cop. 2014 (ISBN 9782889182947 et 2889182940, OCLC 892732049, lire en ligne)
  45. LOI n° 2019-486 du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises, (lire en ligne)
  46. Segrestin, Blanche, 1974-.... Levillain, Kevin., La mission de l'entreprise responsable : principes et normes de gestion, Presses des Mines, dl 2018 (ISBN 9782356715289 et 2356715282, OCLC 1078364609, lire en ligne)
  47. Kevin Levillain, Blanche Segrestin et Armand Hatchuel, « Repenser les finalités de l’entreprise. La contribution des sciences de gestion dans un monde post-hégélien », Revue française de gestion, vol. 40, no 245,‎ , p. 179–200 (ISSN 0338-4551, DOI 10.3166/rfg.245.179-200, lire en ligne, consulté le )
  48. Armand Hatchuel (int. Jean Philippe Denis), « Sciences de gestion, Sciences fondamentales », sur https://www.xerficanal.com, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Armand hatchuel est chroniqueur au journal Le Monde, depuis 2004, pour les rubriques Management et vie des entreprises. Il publie environ une chronique par mois.