Utilisateur:Giraud-Veugeois-LEGTALaval/Brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le bœuf de Vendée[modifier | modifier le code]

Vaches charolaises


Le bœuf de Vendée est une IGP (Indication Géographique Protégée). Les animaux concernés sont des génisses, jeunes vaches ou mâles castrés d’un poids de carcasse minimum de 380 kg, de conformation (S) EUR (=conformation supérieure) d’un état d’engraissement 2 et 3 et dont l’âge à l’abattage doit être compris entre 30 et 96 mois. Pour produire le bœuf de Vendée, on retient les races à viande en race pure ou en croisement entre elles, ou encore les croisements de mères de races mixtes avec des pères de races à viande.

1. Historique[modifier | modifier le code]

Le bœuf de Vendée accompagne la vie du paysan vendéen depuis des siècles. Il sera d’abord utilisé pour la viande et le lait puis, on l’utilisera pour la traction attelée. C’est un animal robuste qui est capable de retourner des surfaces importantes nécessaires à la production de céréales pour fabriquer le pain. Il est plus utilisé que le cheval car les terres sont plus difficiles à travailler. Sa valorisation bouchère fait de lui un élément important de l’activité économique locale. En 1820, le bœuf de Vendée était très présent sur les marchés des Sceaux et de Poissy. En 1878, le bœuf de race charolais est introduit par les frères Batiot. Les races de travail sont alors sélectionnées pour les performances bouchères avec le développement de la mécanisation. Nantes, Angers et Paris vont permettre d’augmenter la réputation du bœuf de Vendée , puis les autres pays de l’Europe du Sud vont prendre le relais. En 1952, on compte 450 000 têtes. En 2000, ont compte 720 000 bovins dont 167 000 vaches allaitantes. La Vendée se trouve alors au premier rang national pour la production de viande bovine.[1]

2. Désignation du produit[modifier | modifier le code]

Il s’agit de bovins femelles ou mâles castrés, issus du cheptel allaitant nés et élevés sur une même exploitation. L’abattage doit avoir lieu à un âge minimum de 30 mois pour les bœufs et 28 mois pour les génisses. Les vaches à viande doivent être abattues à 8 ans maximum et les vaches croisées doivent être abattues à 7 ans maximum. Les carcasses doivent appartenir aux classes EUR du catalogue SEUROP. Il faut éviter les excès de gras pour que la viande soit juteuse grâce à un persillé suffisant. La couleur de la viande doit être rouge franc. Le pH et la température doivent être respectivement inférieurs à 6 et à 6°C, 24 heures après l’abattage. Le poids de carcasse est de 320 kg minimum pour les femelles et 360 kg pour les mâles castrés. Le temps de maturation est de 10 jours minimum pour les morceaux à rôtir et à griller.[2][3]

3. Situation géographique[modifier | modifier le code]

Le plan climatique de la Vendée est propice à la production fourragère et assure une sortie des animaux sur les pâturages durant de longues périodes. Le plan géologique est aussi intéressant, avec des sols limoneux assez profond, ils sont donc propice à la production de fourrages.

Qualités des fourrages[modifier | modifier le code]

La Vendée se caractérise pour sa production fourragère. La montée précoce des températures de fin avril à début mai avec un ensoleillement au printemps permet de réaliser des ensilages pré fanés régulièrement à plus de 30% de Matière Sèche (MS) ainsi que des foins précoces d'excellente qualités nutritionnelles (énergie et matières azotées) récoltable dès début juin.

Les rendements annuels avoisinnent les 5 tonnes de MS à l'hectare.

La vendée, du fait de sa latitude, permet aux agriculteurs et aux éleveurs d'installer au printemps des maïs fourrages qui pousseront dans d'excellente conditions. Le maïs ensilage pousse aussi dans des conditions idéales du à des températures suffisantes pour permettre sa maturité ce qui nous donne à la récolte un maïs ensilage avec une tenneur en MS supérieur à 33% et une teneur grain pour le maïs fourrage de 50%.

Pour les cultures sèches, les rendements approche les 11 tonnes de MS à l'hectare et les cultures irrrigué peuvent montées à 15 tonnes de MS à l'hectare.

Aire géographique[modifier | modifier le code]

L'aire géographique de l'IGP "Boeuf de Vendée" comprend l'ensemble de la Vendée ainsi que quelques petites régions naturelles limitrophe possédant de grandes similitudes agricoles, géographiques historiques ainsi que sociales et culturelles. Voici toutes les zones de production ou nous pouvons trouvez l'IGP "Boeuf de Vendée" :

4. Cahier des charges[modifier | modifier le code]


Les bovins abattuent sous cet IGP doivent obligatioirement être des bovins femelles ou mâles castrés issus d'un cheptel allaitant nés et élevé sur la même exploitation ou bien un seul transfert entre naisseur et engraisseur à l'intérieur d'une zone de production.

L'âge minimum pour l'abattage est de 30 mois pour les boeufs, 28 mois pour les génisses. Pour les vaches, cet abattage ne peut être fait si la vache à plus de 8 ans pour les races à viande et 7 ans pour les croisés. Les carcasses doivent appartenir au catalogue SEUROP (classement des carcasses).

L'états d'engraissemnet de la viande doit permettre à la viande une bonne jutosité grâce à un persillé suffisant, mais il faut tout de même éviter l'excès de gras (classe 2 et 3). La couleur de la viande doit être rouge franc. Le pH de la viande, après 24 h d'abattage doit être inférieur à 6 et inférieur à 6°C.

Le poids de la carasses doit être de minimum 320 kg pour les femelles et 360 kg pour les mâles castrés.

Le temps de maturation minimum de la viande est de 10 jours pour les morceaux à rotir et à griller.

5. Méthode d'optention[modifier | modifier le code]

Pour obtenir l'IGP "Boeuf de Vendée", il fauit avoir une base de génétique dans son troupeau très élevée notamment en race Charolaise et Blonde d'Aquitaine.

La réputation nationale, européenne et mondiale des éleveurs de Vendée s'expriment clairement lors des coucours ou des ventes nationales.

aujourd'hui, le poids moyen des carcasses du "Boeuf Vendéen Label Rouge" est de 469 kg en classe U et E alors que la moyenne nationnal est aux alentours de 412 kg en R et U.

Les aliments composés concentrés, complets ou comlplémentaires doivent être constitués à partir fourrages et concentrés fabriqués à partir des production végétales comme par exemple des grains de céréales, des graines d'oléagineuse, de la luzerne déshydratée, des huiles et graisses végétales,...

Les animaux déstinés au "Boeuf de Vendée" doivent être élevés dans le respect des cylces traditionnels d'alternance entre pâture et stabulation pendant toute la durée de leur élevage : Sortis autour du 1er avril en pâtures, généralement rentrés autour du 1er Novembre en stabulation pour la période hivernale (il reçoivent une alimentation à base de fourrages grossiers).

L'historique de caque animal est répertorié dans le carnet d'élevage.

On évite le stress dû au transport et à la transaction du sevrage, de même que toute modification des équilibres sanitaires dans l'élevage.

6. Traçabilité[modifier | modifier le code]

Les carcasses à l'abattoir devront être accompagnées d'un certificat d'origine présentant les mentions suivantes:

  • La date d'abattage
  • Le numéro de tuerie
  • Le numéro d'identification (DAB)
  • Le numéro de cheptel de l'éleveur, son nom et son adresse
  • Le numéro et le nom de l'organisme commercial
  • Le numéro d'ordre de la vignette
  • Le classement ave conformation, états d'engraissement
  • le poids de carcasse
  • Le pH et la température
  • Le nom du destinataire

En ce qui concerne les étiquettes sur les produits finis, ils doivent obligatoirement comportés les informations suivantes :

  • Dénomination du produit : Boeuf de Vendée
  • La marque commercial si il y en a une
  • Produit par Qualité Boeuf de Vendée
  • Numéro d'homologation
  • Le numéro d'étiquette UVC

Les autres mentions sont facultatives :

  • Dénomination du mode de conduite d'élevage
  • La race
  • Le nom et l'adresse du groupement de producteurs
  • La date d'abattage
  • L'information consommateur

si le bovin est vendu au niveau nationales, il est obligatoire qu'il est comme nomination :

  • Référentiel label rouge : gros bovin de boucherie 16/93

7. Références[modifier | modifier le code]