Utilisateur:Cantons-de-l'Est/Chute d'Encyclopedia Britannica

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La « chute » d’Encyclopædia Britannica[modifier | modifier le code]

En lisant The Crisis at Encyclopædia Britannica, j'ai relevé quelques commentaires sur les difficultés de la société. En effet, en 1990, elle vendait pour 650 millions US$, alors qu'en 1996, elle vendait pour 325 millions US$[1]. Une chute vertigineuse qui a mené à sa vente pour 135 millions US$ au financier Jacob Safra[2]. Si je me fie à cet article, Wikipédia n'a pas « tué » Encyclopædia Britannica, mais bien le modèle d'affaires de la société qui n'a pas su s'adapter à l'arrivée d'Internet. Wikipédia pourrait tirer quelques leçons des problèmes de la Britannica.

  • « Les experts dans tous les champs de la connaissance voulaient écrire pour la Britannica. “Ils engagèrent les meilleurs cerveaux et leur versaient une misère pour leur contribution. Ces personnes voulaient Britannica sur leur CV, ils s'en moquaient”[trad 1] »[3].
  • « Dans les faits, les études marketing de la Britannica montrèrent que le propriétaire typique ouvrait en moyenne ses volumes une fois par année.[trad 2] »[4]
  • « Les représentants jouaient un rôle dominant dans la société Britannica. Presque tous les cadres et décideurs clés avaient fait du porte à porte pour vendre l'encyclopédie et avaient ensuite gravi les échelons. La société fut construite par “une culture de vendeurs, pas d'érudits.”[trad 3] »[5]
  • « “J'ai formé pendant plus d'une année les représentants et leur ai enseigné étape par étape comment présenter le démonstrateur ; ils ne savaient pas comment exploiter les ordinateurs personnels des acheteurs potentiels”[trad 4] »[6]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Traductions de[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Experts in every field imaginable jumped at the chance to write for Britannica. “They hired the best brains out there and were paying them a pittance to contribute. These people wanted Britannica on their resume so they didn’t care,” »
  2. (en) « In fact, Britannica’s own market research showed that the typical encyclopedia owner opened his or her volumes less than once a year. »
  3. (en) « The sales force had a dominant role within the Britannica organization. Most, if not all, Britannica executives and key decision makers had sold the Encyclopædia door to door themselves and moved up through the ranks from there. The company had been built by “a culture of salesmen, not scholars.” »
  4. (en) « “I conducted over a year of training with the sales force and taught them step by step how to use the demo on it; they didn’t know how to operate the computers in the potential buyers’ homes,” »

Références[modifier | modifier le code]

(en) [PDF] Shane Greensten et Michelle Devereux, The Crisis at Encyclopædia Britannica, 2006, Kellogg School of Management
  1. p. 11
  2. p. 1
  3. p. 2
  4. p. 1
  5. p. 4
  6. p. 6

Voir aussi[modifier | modifier le code]