Utilisateur:Camille Neoptec/Brouillon
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| Camille Neoptec/Brouillon | |
| Création | 1994 |
|---|---|
| Siège social | Montpellier France
|
| Activité | Logiciels éducatifs |
| Produits | QCM Direct, Data Scan, Viatique ePAPER, Viatique ePASS |
| Site web | [1] |
| modifier - modifier le code - voir Wikidata | |
Neoptec (mot valise composé de "neo", "optique" et "technologie") est un éditeur français de logiciels destinés aux établissements d’enseignement public et privé pour les évaluations, examens ou concours. La société est créée par un ancien enseignant d’Economie, Jean-Pierre Moussette en 1994 à Montpellier. Elle est connue pour avoir réussi à simplifier, moderniser et rationaliser les coûts de la logistique dans l'éducation, en proposant des outils favorisant l'objectivité et l'égalité des traitements dans l'évaluation des connaissances des élèves et de candidats.
Produits[modifier | modifier le code]
En 1994, Neoptec dépose un brevet sur la reconnaissance numérique de cases à cocher. Son premier logiciel de questionnaire à choix multiples, QCM Direct corrige automatiquement les réponses manuscrites des candidats en pilotant un scanner numérique grâce à la technologie de lecture automatique de documents. A la différence des lecteurs optiques de marques plus anciens, cette technologie numérique permet le contrôle des résultats par l'utilisateur grâce à l'image, ce qui garantit un taux de fiabilité incomparable.
En 1996, s’appuyant sur ces premiers développements, le logiciel Data-Scan est ensuite développé pour pouvoir identifier les réponses manuscrites saisies sur des questionnaires ou formulaires papier de tout type (questionnaire d’évaluation, de satisfaction, fiches d’inventaire…).
En 2000, Neoptec reprend les actifs logiciels de la Société Mimetics, leader des technologies de reconnaissance optique depuis 1985 en Europe, ce qui lui permet de développer les sources de ces moteurs de lecture, en plus de ses propres procédés de reconnaissance de cases à cocher et d’autres formes imprimées sur le papier.
En 2001, Neoptec développe Nemo-Scan, logiciel de traitement de l’anonymat basé sur un nouveau brevet. Nemo-Scan repose sur l’utilisation des moteurs de reconnaissance d’écriture manuscrite, de cases à cocher, de codes à barres et d’échelles pour assurer la confidentialité des copies d’examen ou d’échantillon médical. Ce logiciel censé répondre à la réforme Bayrou de 1997 qui rend obligatoire l'anonymat des examens universitaires sera un échec pour la société qui ne parvient pas à commercialiser ce logiciel.
En 2007, Neoptec dépose un brevet sur le procédé original de sa plateforme de dématérialisation d’examens et concours Viatique. Cette plateforme sécurisée associe les technologies de la LAD et de la GED pour assurer l’ensemble du processus de traitement de copies d’un examen ou d’un concours écrit : numérisation, identification et anonymat, brassage et répartition vers les correcteurs, simple ou double corrections, harmonisation, délibération des jurys.
Neoptec met également au point un processus entièrement dématérialisé permettant de surveiller et d’éviter la triche pour des examens et concours passés sur ordinateurs.
Depuis 2009, Neoptec développe des outils pour faciliter la création d'évaluations par les enseignants et leur permettre de suivre les résultats et de renvoyées des copies corrigées sous forme numérique.
Usages des logiciels de Neoptec[modifier | modifier le code]
Corrections automatiques[modifier | modifier le code]
Depuis 1996, de nombreux examens universitaires et concours d'entrée aux Grandes Ecoles sont corrigés à l'aide des logiciels de Neoptec.
Dématérialisation du Baccalauréat français[modifier | modifier le code]
En 2007 et 2008, la Maison des Examens d’Arcueil fait appel à Neoptec pour dématérialiser les copies du Baccalauréat dans plusieurs Académies en France et expérimente le Bac sur ordinateur[1]. Ces expérimentations visant à moderniser et réduire le coût du Bac sont réalisées en services par l’entreprise Neoptec et ne permettent pas d’évaluer les économies qui pourraient être réalisées si les académies numérisaient elles-mêmes les copies (ref).
Depuis 2010, Neoptec forme les responsables et enseignants des lycées français à l’étranger[2] pour leur permettre de dématérialiser les copies et de les corriger sur la plateforme. Au lieu d’être envoyée par transports sécurisés, les copies sont immédiatement accessibles sur la plateforme sécurisée, sans que les correcteurs n’aient à se déplacer.
Dématérialisation des examens de BTS en France[modifier | modifier le code]
Depuis 2012, les Académies de Montpellier, Bordeaux, Nantes dématérialisent les épreuves de Brevet de Technicien Supérieur (BTS). Les enseignants se connectent sur Viatique pour corriger les copies qui leur sont attribuées.
Dématérialisation des concours[modifier | modifier le code]
Depuis 2011, les concours de l’Agrégation, du CAPES et autres concours du Ministère de l’Education Nationale sont dématérialisés à l’aide de la technologie Viatique[3]. L’objectif est de sécuriser les copies pour éviter les pertes, gérer l’anonymat, la double correction des copies et l’harmonisation des notes. Les copies sont numérisées pour être rendues anonymes, brassées et diffusées en double exemplaires pour chaque binôme de correction.
Depuis 2013, les copies de concours de la haute administration hospitalière du Centre Nationale de Gestion sont également dématérialisées.
Annexes[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Lien externe[modifier | modifier le code]
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[[Catégorie:Éditeur de logiciel ayant son siège en France]] [[Catégorie:Entreprise fondée en 1994]] [[Catégorie:Technologies de l'information et de la communication pour l'enseignement]]
- « Education: l'histoire secrète du bac 2.0 », sur L'Express, (consulté le )
- « Extension de la dématérialisation de la correction des épreuves écrites du baccalauréat », sur Agence de l'Enseignement Français à l'Etranger, (consulté le )
- « Le recrutement des profs passe par Montpellier », sur MidiLibre, (consulté le )