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Robert de Pfalz-Simmern
Biographie
Nom de naissance Ruprecht von Pfalz-Simmern
Naissance
Ordination sacerdotale
Décès
Saverne
Évêque de l'Église catholique
Ordination épiscopale
Prince-évêque de Strasbourg
Autres fonctions
Fonction laïque
Prince d'Empire
Landgrave de Basse-Alsace
Comte du Palatinat-Simmern

Robert de Pfalz-Simmern (également von Bayern; * 1416; † octobre|1478 à Saverne) fut prince-évêque de Strasbourg de 1439 à 1478[1] et landgrave d'Alsace sous le règne des empereurs Albert II et Frédéric III, les pontificats de Eugène IV à Sixte IV. Il fut assisté d'un évêque auxiliaire[2], le dominicain Jacques, évêque titulaire in partibus infidelium d'Askalon, et son supérieur hiérarchique était le métropolite de Mayence Dietrich Schenk von Erbach, Thierry d'Isembourg, et finalement Adolphe II de Nassau.

Origines familiales et parentés princières[modifier | modifier le code]

Château de Simmern, gravure Merian 1648

Robert est issu de la maison princière des Wittelsbach, branche palatine. Il était le fils du comte palatin Etienne de Simmern-Deux-Ponts et d'Anne de Veldenz, fille du dernier comte de Veldenz, Frédéric.

Il est le cousin de son successeur, Albrecht von Pfalz-Mosbach, issu d'une des quatre branches des comtes palatins du Rhin de la maison des Wittelsbach car leurs pères (Othon et Étienne) sont frères et fils du roi des Romains Robert Ier du Saint-Empire.

Albrecht appartient à la branche Pfalz-Mosbach-Neumarkt qui s'est éteinte deux générations plus tard alors que Robert fait partie de la branche Pfalz-Simmern qui existe aujourd'hui encore.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Robert II du Palatinat Électeur palatin
 
 
 
 
 
 
 
père Robert Ier de Bavière, Roi de Germanie
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Béatrice de Sicile
 
 
 
 
 
 
 
Étienne de Pfalz-Simmern-Zweibrücken
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Frédéric V de Nuremberg, (/1333-1398), burgrave
 
 
 
 
 
 
 
Élisabeth de Nuremberg (1358–1411)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Élisabeth de Misnie (1339-1375)
 
 
 
 
 
 
 
Robert de Pfalz-Simmern
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Heinrich III. von Veldenz († 1389), comte de Veldenz,
 
 
 
 
 
 
 
Frédéric III de Veldenz († 1444), comte de Veldenz,
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Loretta von Sponheim-Starkenburg, comtesse de Sponheim
 
 
 
 
 
 
 
Anne de Veldenz
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Johann I. von Nassau-Weilburg († 1371), comte de Nassau
 
 
 
 
 
 
 
Marguerite de Nassau-Sarrebruck, comtesse (†1427)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Johanna von Saarbrücken († 1381), comtesse de Sarrebruck
 
 
 
 
 
 



Leurs oncles respectifs sont :


Députés et conseillers de la ville libre de Strasbourg aux diètes du XVIe siècle
Année de la diète : 1521 1522 1522-1523 1527 1529 1530
Lieu de la diète : Worms Nuremberg Nuremberg Ratisbonne Spire Augsbourg
Noms des députés / conseillers : Dr. Hans Bock
Konrad von Duntzenheim
Martin Herlin
Dr. Hans Bock
Klaus Kniebis
Dr. Bernhard Wurmser
Daniel Mieg
Jacques Sturm
Martin Herlin
Jacques Sturm
Mathis Pfarrer
Jacques Sturm
Mathis Pfarrer
Année de la diète : 1532 1532 1541 1542 1542 1543
Lieu de la diète : Ratisbonne Schweinfurt-Nuremberg Ratisbonne Spire Nuremberg Nuremberg
Noms des députés / conseillers : Michel Han (secrétaire)
Klaus Kniebis
Mathis Pfarrer
Jacques Sturm
Jacques Meyer
Jacques Sturm
Batt von Duntzenheim
Jacques Sturm
Jacques Meyer
Dr. Louis Gremp
Michel Han (secrétaire)
Jacques Sturm Aucun délégué strasbourgeois présent
Année de la diète : 1544 1545 1546 1547/48 15450/51 1555
Lieu de la diète : Spire Worms Ratisbonne Augsbourg Augsbourg Augsbourg
Noms des députés / conseillers : Jacques Sturm Jacques Sturm
Michel Schwencker
Dr. Louis Gremp
Michel Han (secrétaire)
Michel Han (secrétaire)
Heinrich von Müllenheim
Jacques Sturm Lic. Jacques Hermann Heinrich von Müllenheim (Maire)
Jean de Bross
Dr. Louis Gremp
Lic. Jacques Hermann


autres projets[modifier | modifier le code]

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Martimprey[modifier | modifier le code]

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Image illustrative de l’article Brostoler/Brouillon/Quartier hollandais
Blason de la maison de Martimprey

Blasonnement D’azur, à la fasce d’or chargée de trois étoiles de gueules[3]. Cimier : un lion naissant tenant en ses pattes une étoile de l’écu[4].
Devise Pro fide pugnando (Combattant pour la foi)
Branches de Martimprey de Villefont, de Martimprey de Villefont de Choisimont, de Martimprey de Romécourt
Période XIIIe siècle-XXIe siècle
Pays ou province d’origine Drapeau de la Franche-Comté Franche-Comté
Allégeance Drapeau du duché de Bourgogne Duché de Bourgogne
Drapeau de la Lorraine Duché de Lorraine
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Fiefs tenus Seigneurie de Martimprey, coseigneurie de Cornimont, Xoulces
Demeures Château de Martimprey disparu
Château de Romécourt
Manoir de Laval
Charges Jusqu'au XVIIIe siècle :1 Gouverneur du Château de Longecourt-en-Plaine, 2 gentilhommes ordinaires de la Chambre du roi, 4 hauts justiciers de Martimprey, 1 conseiller d'épée du bailliage de Bruyères .
A partir du XIXe siècle : 1 gouverneur général d'Algérie, 1 sénateur du Second Empire, 1 député, 1 membre du directoire du district de Bruyères, 1 avocat à la cour du roi.
Fonctions militaires Jusqu'au XVIIIe siècle : 4 écuyers, 3 enseignes de compagnie d'ordonnance, 1 major de régiment d'infanterie, 3 capitaines de gens à pied, 3 lieutenants de gens à pied ou de dragons
A partir du XIXe siècle :1 gouverneur des Invalides, 1 chef d'état-major de l'armée d'Afrique, 1 chef-d'état-major de l'armée d'Orient, 2 généraux de division, 1 lieutenant-colonel de cavalerie,
Fonctions ecclésiastiques Jean de Martimprey, curé de Lapoutroie de 1674 à 1722.
Récompenses civiles 1 chevalier de l'Ordre national du Mérite, 1 grand'croix de la Légion d'honneur, 2 officiers de la Légion d'honneur.
Récompenses militaires 2 chevaliers de Saint-Louis, 1 commandeur de l'Ordre militaire de Savoie, 1 commandeur de l'Ordre du Bain, 1 grand'croix de l'Ordre de l'Épée de Suède, 1 chevalier de l'Ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, 1 Médaille commémorative de la guerre 1870-1871, 1 Médaille commémorative de la guerre 1914-1918, 1 croix de guerre 1914-18.
Preuves de noblesse
Réformation de la noblesse Lettres patentes de confirmation de noblesse et de titre accordées le 4 mai 1618 par Henri II, duc de Lorraine ; confirmation du titre par décret de l’Intendant de justice, police et finances des Pays de Lorraine et Généralité de Metz le 1er mai 1685 ; lettres de déclaration de gentillesse accordées par Stanislas, Roi de Pologne, duc de Lorraine, le 4 septembre 1752, sur preuves de onze degrés de noblesse[5] ; maintenu chevalier, comte et baron par arrêt de la Cour Souveraine de Lorraine, le 27avril 1765 ; titre de comte héréditaire par décret du 21 mai 1874.
Autres Titres et Confirmations de Titres 1830 à 1908 par Albert Reverend. 1909[6] ; Notices généalogiques, La Noblesse Française Subsistante par le Baron de Woelmont de Brumagne[7] ; Grand Armorial de France par Henri Jougla de Morenas[8] ; Les princes et ducs du 1er Empire non maréchaux par Joseph Valynseele[9].

La maison de Martimprey est à l'origine implantée dans le bailliage d'Aval du comté de Bourgogne et la ville libre d'Empire Besançon. La première mention remonte au XIIIe siècle avec le chevalier Hugues de Martimprey qui fait partie des croisés participant à la première croisade de saint Louis. Comme tous les nobles de l'époque féodale, les chevaliers de Martimprey servent leur suzerain, en l'occurrence les ducs de Bourgogne puis par le jeu des successions les rois de France. Au XVe siècle, bien qu'ils combattent du côté de l'ennemi bourguignon Charles le Téméraire tombé à la bataille de Nancy en 1477, des membres de la maison de Martimprey restent dans le duché de Lorraine et s'installent dans les Vosges en contrebas du col éponyme, le col de Martimpré. Ils fondent la seigneurie de Martimprey dont ils deviennent au fil des siècles par lettres patentes et confirmations de noblesse accordées par les ducs de Lorraine barons, puis comtes de Martimprey. Comme cette branche vosgienne possède également le titre de baron puis comte de Villefont, elle porte le nom complet « de Martimprey de Villefont ». Les seigneurs de Martimprey s'implantent durablement en Lorraine en entrant également au service des souverains lorrains tant sur le plan militaire qu'administratif et politique, ou bien encore spirituel avec la création de deux loges maçonniques à Bruyères au XVIIIe siècle.

En se référant aux différents actes paroissiaux ou notariés, il apparaît clairement que les Martimprey vosgiens ont évolué pendant trois siècles essentiellement entre Bruyères (siège prévôtal, puis bailliager), Cornimont et Corcieux avec un centre névralgique à Gerbépal dans la vallée du Neuné, un petit village devenu centre paroissial de la seigneurie après séparation de la cure de Corcieux. Le hameau de Martimpré caractérisé par une forte dispersion en trois écarts distincts, dont celui où fut érigé le château seigneurial, appartient aujourd’hui encore à la commune de Gerbépal dont le blason communal a repris les armes des Martimprey en l'accompagnant en chef d’une gerbe de blé d’or.

Au XVIIIe siècle, Joseph de Martimprey, né à Corcieux en 1658, quitte les Vosges pour s’installer avec sa famille en Moselle actuelle au château de Romécourt, alors dans la châtellenie épiscopale de Fribourg, fief du prince-évêque de Metz. Il fonde la branche aînée des Martimprey de Romécourt. Par conséquent, culturellement parlant, il reste en terres lorraines. La branche cadette ayant pris le titre de comte de Choisimont donne naissance aux Martimprey de Villefont de Choisimont. C’est au XIXe siècle qu’Augustin Dominique Romain de la branche cadette vend ses dernières propriétés en Lorraine pour s’installer à Meaux. Pour retracer l’histoire de la maison de Martimprey, il est de fait plus aisé de distinguer les Martimprey de Franche-Comté, ceux de Gerbépal, de Bruyères-Laval-sur-Vologne, de Romécourt et de Meaux. Les branches lorraines des Vosges et de Moselle sont éteintes si l'on limite à la ligne agnatique transmettant le nom à la postérité. Il ne reste à ce jour que les descendants de la branche vosgienne qui s'est installée en Île-de-France.

Blasonnement[modifier | modifier le code]

Blason des Martimprey avec cimier et ornements extérieurs.

Les armes des Martimprey sont d’azur, à la fasce d’or chargée de trois étoiles de gueules[10].
Le cimier se présente sous la forme d'un lion naissant tenant en ses pattes une étoile de l’écu[11].
La devise s'intitule « Pro fide pugnando »et signifie « Combattant pour la foi ».

Aspects onomastiques[modifier | modifier le code]

Une recherche superficielle ne permet pas de faire facilement remonter le nom de la famille à un château, une seigneurie ou un lieu-dit de Martimprey en Bourgogne comtale comme c’est le cas habituellement chez les nobles, même de plus petite extraction. En général, on arrive assez facilement à retrouver une seigneurie originelle associée à une agglomération ou un lieu-dit encore existant de nos jours. Il faudrait approfondir davantage pour trouver éventuellement un Martimprey dans d’anciennes sources cadastrales en tenant compte de toutes les graphies possibles. Il est tout à fait plausible qu’à l’origine le nom ne soit pas attaché. Il existe dans le Grand Est des localités nommées « Prey » par exemple. Le « Prey de Martin » ne semble pas farfelu pour une création toponymique médiévale à l’instar du « maix de Gérard » dans Gérardmer dans les Vosges en contrebas du col de Martimpré.

Les prénoms retenus par la maison de Martimprey ne laissent transparaître aucune passion particulière pour un prénom récurrent sur plusieurs générations. C’est probablement dû au fait qu’il ne s’agit pas d’une famille régnante à quelque niveau que ce soit. Les deux seuls prénoms qui reviennent le plus souvent dans la lignée agnatique de l’aïeul Hugues sont Henry et Jean, mais pas non plus de manière excessive. Par le jeu des noms de baptême issus des parrains ou des ascendants directs, les prénoms Louis et Nicolas reviennent également de manière régulière. Quelques-uns sont isolés comme Godefroy, Matthieu, Philippe, Melchior ou Marc. Sinon, on ne peut pas relever de fil conducteur particulier dans le choix des prénoms des héritiers chez les Martimprey. Au XVIIIe siècle arrive le prénom Augustin qui s’installe par effet de filialité dans la branche qui s’est installée à Meaux.

La répartition géographique des Martimprey renvoie par conséquent de manière assez constante aux régions et toponymes suivants dans l'ordre chronologique de gauche à droite :


Martimprey en Bourgogne[modifier | modifier le code]

Du XIIIe au XVe en Bourgogne et Franche-Comté[modifier | modifier le code]

Départ de Louis IX pour la septième croisade auquel participa l'aïeul des Martimprey, le chevalier Hugue. Gravure de Gustave Doré.
Bataille d'Azincourt à laquelle participa Philippe de Martimprey.
La Mort de Charles le Téméraire devant Nancy en 1477, huile sur toile de Charles Houry (1852). Marc de Martimprey participe aux combats côté bourguignon.

La plupart des éléments liés à l’ancienne famille de Martimprey nous ont été relatés par la monographie que leur a consacrée un de leurs descendants, le comte Henri de Martimpré[12]. L’ouvrage se réfère aux nombreuses pièces conservées dans Archives nationales dans un dossier intitulé « Maison de Martimprey de Villefont »[13]. Les mêmes informations se retrouvent par voie de conséquence dans la plupart des pages web, les sources secondaires[14] et les arbres généalogiques des plateformes spécialisées[15]. Il est d'ailleurs frappant de constater qu'une recherche en ligne sur la maison de Martimprey nous ramène quasi systématiquement à la période lorraine, y compris quand on consulte des vieux documents médiévaux sur les secteurs polinois et bisontin. L’armorial de la Franche-Comté de Bonvallet déclare tout simplement la maison de Martimprey « éteinte » et ne précise que sa devise sans même en indiquer le blasonnement[16]. En revanche, on retrouve les Martimprey dans les armoriaux de Lorraine.

Toutes les branches Martimprey remontent au même aïeul, le chevalier Hugues de Martimprey de Villefont. Selon les pièces d’archives, il possédait de nombreuses terres sur le territoire de la ville libre d'Empire Besançon et dans les régions environnantes. Cela confirme l’origine comtoise des Martimprey bien possessionnées dans cette terre d’empire. En 1249, il quitte Besançon pour suivre le roi de France Louis IX parti en croisade pour la première fois. Il obtient le commandement d’une centaine d’hommes. Malheureusement, il ne reviendra pas de la croisade car il est tué à la bataille de Faramia[17] (El-Farma), une des batailles très meurtrières qui précèdent le fiasco de la bataille de Mansura où saint Louis est d’ailleurs fait prisonnier[18].

On a peu d’informations sur son fils et héritier Mathieu si ce n’est que c’est lui qui fait don d’une maison située au centre de Besançon à proximité de l’église Saint-Etienne à présent disparue[19]. Cette dotation matérielle devait assurer la célébration et la rétribution d'une messe commémorative perpétuelle. Matthieu de Martimprey avait décidé de fonder un anniversaire pour le salut de l’âme de son père. Si le droit canon était appliqué, chaque laïc même noble devait être enseveli dans le cimetière de sa paroisse[20]. Cette donation laisse penser que la famille de Martimprey était déjà proche de la sphère des grands nobles du secteur; ou bien au contraire, il faut y voir une forme d’ascension sociale pour une petite noblesse qui ne souhaitait pas être inhumée dans le cimétière paroissial mais bien aux côtés des grands de Bourgogne. Il n’est pas possible de trancher ici. Toutefois, la donation d’une seule maison pour fonder l’obit du père semble confirmer que les Martimprey se situent davantage dans la moyenne des familles nobles locales si l’on compare leur rétribution avec celle de l’archevêque de Besançon Thierry II de Montfaucon pour fonder à Saint-Étienne son propre anniversaire et celui de sa mère, la comtesse Sophie de Montbéliard, veuve de Richard II de Montfaucon, pour lesquels il donne 50 sols de cens, les églises de Villers-lès-Luxeuil, Quers et Mont-Martin, la moitié de la chapelle de Bouhans-lès-Hue entre autres[21]. Matthieu de Martimprey a épousé Isabelle du Blé, fille de Guillaume du Blé et de Bonnamie de Torcy. Il est dit que ce chevalier dut faire abattre le donjon du château d'Uxelles moyennant un dédommagement financier parce qu’il faisait ombrage à son suzerain le duc de Bourgogne[22].

Le fils de Mathieu, le chevalier Etienne de Martimprey de Villefont marié à Clémence de Briord, permet d’obtenir une description du sceau et du blason de la famille grâce à un acte officiel de 1298 confirmant l'acte de donation de la maison sise à Besançon pour confirmer l'obit de son grand-père en l’église Saint-Étienne en présence de sa mère Isabelle du Blé. Le sceau de cire verte présente un écu à l'antique chargé de trois étoiles en face, surmonté d'un casque de front grillé de sept grilles. Sur le contresceau apparaît un bras armé tenant une bannière aux mêmes armes autour duquel est inscrite la devise des Martimprey : pro fide pugnando[23]. Autour du sceau on peut lire Sigillum Steph. de Martimprey militis, signifiant « sceau du soldat Étienne de Martimprey » [24]. Étienne servait dans l’armée du duc Eudes IV de Bourgogne, dont l’épouse était la princesse Jeanne de France. Il épousa Clémence de Briord, fils du gentilhomme de Briord, grande famille du Bugey[25], dont la seigneurie et le château de Saint-André se situent dans l’Ain. Son blasonnement est d'or à la bande de sable.

Etienne a eu un fils , le chevalier Gérard de Martimprey, qui a également choisi la carrière des armes. Il servit dans l'armée du duc bourguignon Eudes IV, mais il tomba au champ d’honneur de la bataille du Mont Cassel dans les Flandres le 24 août 1328[26]. Le conflit opposait dans le cadre de la révolte des Karls les insurgés flamands commandés par Nicolaas Zannekin qui ont attaqué à l’improviste les camps du roi de France Philippe VI et de ses alliés Eudes IV, duc de Bourgogne., et Ferry IV, duc de Lorraine. Comme le second fut tué pendant la bataille, la couronne lorraine passa dans les mains de son fils mineur Raoul de Lorraine sous la régence de sa mère Elisabeth d'Autriche.

Le fils de Gérard se prénommait Melchior. Il a épousé Claudine de Pobel issue d’une famille noble de Savoie. Comme l’atteste un titre de 1439, il porte les titres de chevalier, seigneur et sire de Villefont. Il profite des liens qui unissent sa famille à l’église Saint-Étienne de Besançon depuis la donation de son aïeul Mathieu au XIVe siècle car il est inhumé dans cette église. Comme son père et son grand-père, il résidait principalement à Poligny dans le Jura[27].

Le chevalier Philippe, fils de Melchior, porte le titre de baron de Villefont et il est écuyer de Jean Sans Peur. Il connaît le même destin que la plupart de ses aïeuls vu son statut de chevalier vassal du duc de Bourgogne à une époque mouvementée : il participe aux engagements militaires dans lesquels son suzerain intervient pour diverses raisons. Il échappe à la mort pendant la croisade de Nicopolis qui se termine par un véritable fiasco à la bataille de Nicopolis en 1396. Le sultan Bajazet Ie se montre sans pitié et fait prisonnier les 24 chevaliers survivants en réclamant des rançons pour leur libération, parmi lesquels Jean II Le Meingre, Gui VI de La Trémoille, Enguerrand de Coucy et probablement Philippe de Martimprey de Villefont puisqu’il est déclaré présent à la bataille d'Azincourt en 1415 tout comme d’ailleurs Jean Sans Peur et le maréchal Boucicaux, tous les trois rescapés de la bataille de Nicopolis et de leur période de captivité. Malheureusement, comme pour une bonne partie de la noblesse du Nord de la France, le chevalier de Martimprey ne reviendra pas de cette bataille[28] devenue symbolique de la guerre de Cent Ans.

Philippe avait un fils prénommé Godefroy qui s’est marié avec Jeanne d’Igny de Rizaucourt[29]. Egalement chevalier et baron de Villefont, il était écuyer non pas du duc Philippe le Bon mais de son épouse la duchesse Isabelle de Portugal [30]. Godefroy doit régler avec son frère Charles la succession de leur père Philippe et leur oncle Jacques qui n’a pas laissé de descendance. Par un acte du 30 mai 1424, les deux frères aliénèrent d'un commun accord de nombreux héritages, rentes, censes, droits et revenus situés dans plusieurs communes dans le bailliage d'Aval dont le chef-lieu était Poligny[31] : Barretaine, Bersaillin, Besain, Buvilly, Chamole, Champrault, Le Visart, Molain, Montrond, Plasne, Poligny, Saint-Longchamp, Valempoulières, y compris les châtellenies de Poligny, Montrond et Valempoulières. La maison de Martimprey de cette époque évolue par conséquent sans le moindre doute dans la sphère des nobles polinois.

En mars 1435, il incombe à l'écuyer Godefroy de Martimprey la tâche de présenter à la duchesse de Bourgogne la députation des Bourgeois de Paris venus la prier d'intervenir auprès de son époux pour qu'il aide à rétablir la paix en France[32].

Louis de Martimprey, fils de Godefroy chevalier, seigneur et baron de Villefont, fut écuyer, homme d'armes des Ordonnances du Roi Charles VII sous la charge du maréchal de France, Philippe de Culant, puis nommé le 4 août 1465 enseigne d’une compagnie d'ordonnance royale sous le commandement du comte Jean VIII de Bourbon-Vendôme[33].

Marc de Martimprey, un des fils de Philippe, participe à la conquête du duché de Lorraine par son suzerain le duc de Bourgogne, Charles le Téméraire. Il combat également contre la Confédération suisse à la bataille de Grandson, à celle de Morat et à celle de Nancy pendant laquelle le duc de Bourgogne meurt le 5 janvier 1477[34]. Paradoxalement, puisqu’il lutte aux côtés des ennemis des Lorrains et des Confédérés suisses, c’est bien par l’homme d’armes bourguignon Marc de Martimprey qu’on apprend pour la première fois qu’il existe une terre en Lorraine dans les Vosges où les Martimprey avaient une propriété dotée d’un château. Les ducs de Lorraine, René II et Antoine ne semblent pas s’être opposés à l’installation des chefs de la maison de Martimprey dans leurs terres de Lorraine. Il reste toujours à comprendre quelles étaient les véritables raisons qui ont poussé une maison noble bourguignonne au service armé des ducs de Bourgogne pendant des siècles à choisir sa nouvelle résidence dans les Vosges. Manquait-il des perspectives d’avenir pour la famille dans le Jura ? La sévère défaite des Bourguignons a-t-elle poussé les Martimprey à choisir un nouveau suzerain et un nouvel état au service desquels ils pourraient entrer avec autant de dévouement que dans les terres bourguignonnes? Avaient-ils déjà un pied-à-terre en Lorraine ou des relations familiales à travers une maison locale mieux implantée ? Toujours est-il que la période lorraine des Martimprey durera presque trois siècles du début du XVe au XVIIIe siècle c’est-à-dire autant que la période bourguignonne en durée.

Le frère de Marc se prénomme Nicolas-Louis ; il sert comme enseigne dans une compagnie d’ordonnance du roi Charles VII. Il se marie avec Jeanne de Fauconcourt, puis avec Barbe de Fauconcourt. La maison de Fauconcourt se distingue également pour ses exploits militaires au service du duc bourguignon. Le grand-père paternel de l’épouse de Marc avait combattu le duc de Lorraine à Vaudémont en 1431 et le grand-père maternel, Antoine de Toulongeon, avait fait prisonnier le duc de Lorraine après sa victoire à la bataille de la plaine de Bulgnéville le 3 juillet 1432 [35]. Autant Marc que Nicolas-Louis se caractérisent donc objectivement par un engagement clairement anti-lorrain jusqu’à leur prise de résidence dans ce même duché.

Martimprey en Lorraine[modifier | modifier le code]

Les Martimprey dans les Vosges[modifier | modifier le code]

Territoire de la seigneurie de Martimprey[modifier | modifier le code]

Chapelle Sainte-Anne de Martimpré.
Territoire de la prévôté de Bruyères dans le duché de Lorraine.

La seigneurie de Martimprey remonte au XVe siècle en liaison avec les chevaliers de Martimprey, initialement vassaux du duc de Bourgogne et implantés jusque-là dans le pays de Besançon[36]. Les seigneurs de Martimprey deviendront par la suite baron, puis comte de Martimprey.

Le territoire de la seigneurie de Martimprey est situé dans une région de moyenne montagne très boisée. Il s’étend du col du Plafond (620 m) au nord au col de Martimpré (798 m) au sud, du col d’Osseux (829 m) à l’est au Mont Plaisir (725 m) à l’ouest. Son point culminant est la croix Hanzo à 1 086 m d’altitude. Les chaumes d’origine anthropique sont situées sur le flanc oriental du vallon resserré et elles servent de pâturages et d’estives pour les innombrables écarts et fermes acensées de la seigneurie : le Haut des Frêts (901 m), le pré Petit Jean (924 m) et les Grandes Gouttes (773 m). Gerbépal (636 m) est le chef-lieu communal dont dépendent de multiples hameaux et écarts. Parmi les hameaux, on compte celui de Martimpré décomposée en trois parties : Martimpré-la-Plaine, Martimpré-la-Basse et Martimpré-le-Haut. Le château, la fonderie, la chapelle seigneuriale et les dépendances des seigneurs de Martimprey se trouvaient à Martimpré-le-Haut juste en-dessous du col. Le minerai de la fonderie située au sommet de la montagne qui sépare Gerbépal de Gérardmer était extrait en face au Haut des Frêts et aux abords du lac de Longemer[37].

La seigneurie est traversée par de nombreux petits cours d’eau qui alimentaient de nombreuses scieries, notamment pendant les hautes eaux. Le Narouël, le ruisseau de Lenvergoutte et le Ravrand sont des affluents de la Goutte qui se jette dans le Neuné. Topographiquement, la seigneurie est tournée vers Corcieux et Bruyères par la vallée du Neuné. En descendant les cols , l’accès se fait vers Saint-Dié-des-Vosges via la vallée de la Meurthe ou vers Xonrupt-Longemer en rejoignant le Saut des Cuves de la Vologne. La seigneurie se situait dans la prévôté, puis le bailliage de Bruyères. Au spirituel, Gerbépal dépendait de la cure de Corcieux et de la Principauté ecclésiastique de l'insigne église collégiale de Saint-Pierre[38]. Par la suite, Gerbépal reçut l’autorisation de se désunir de la cure de Corcieux le 31 décembre 1720[39], mais le chapitre des chanoinesses de Remiremont conserva son droit de collation à la cure de Gerbépal[38]. Les cures de Corcieux et Gerbépal dépendaient de l’évêché de Toul [39] qui relevait de l’archevêque métropolitain de Trèves, aujourd’hui en Allemagne.

Les seigneurs de Martimprey possédaient également en tant que coseigneurs le village de Cornimont et son annexe Xoulces, quelques fermes et granges dans la commune de Gérardmer et la moitié du lac de Retournemer[38],[40]. Initialement, les localités lorraines actuelles du Val d'Ajol, de Cornimont et de Xoulces appartenaient à la seigneurie de Fougerolles dans la baronnie de Faucogney et donc au comté de Bourgogne. Elles sont des terres de surséance entre la Lorraine et la Bourgogne[41],[42]. Les Martimprey en sont devenus copropriétaires. Au Xe siècle, Cornimont appartenait en effet à Hugues de Faucogney, fils cadet du vicomte de Vesoul, Gislebert de Faucogney, relevant de la seigneurie de Fougerolles. Puis elle passa à la maison d’Inteville, qui en partageait la propriété avec les seigneurs de Fontaine et Fougerolles jusqu’en 1580. Après cette date, Xoulces et Cornimont tombèrent sous la vassalité des seigneurs de Martimprey pour la part que possédait le seigneur d’Inteville. En 1792, la localité appartenait encore à la princesse Lislebonne, descendante de Martimprey, qui payait encore redevance aux seigneurs de Fontaine, Fougerolles et de Château-Lambert[43].


Le château fut détruit pendant la guerre de Trente Ans en 1635[38] par les troupes protestantes, dites suédoises, alliées du royaume de France contre les troupes impériales catholiques. Un nouveau château fut reconstruit après la fin des conflits ; il subsiste jusqu’en 1835. Il change de propriétaire en l’an II[38].

La chapelle Sainte-Anne de Martimpré fut construite en 1606 aux abords du château. Le 23 novembre 1754, l'évêché de tutelle autorise les baptêmes dans la chapelle Sainte-Anne; auparavant, les cérémonies de baptême, mariage et d'enterrement avaient lieu quelques kilomètres plus bas en l'église paroissiale de Gerbépal[44]. Elle existe encore aujourd’hui et elle dépend de la paroisse Notre-Dame-de-Corcieux [45] ; un pèlerinage s'y tient chaque année fin juillet[46].

Pour des raisons pratiques, les Martimprey possédaient au XVIIIe siècle une maison seigneuriale, appelée « château », dans le village de Laval-sur-Vologne[47], en contrebas du siège bailliager qui était Bruyères. Ce n’est par conséquent par sur les terres de la seigneurie. Les comtes y résidaient quelques mois dans l’année, notamment ceux qui avaient des activités professionnelles ou personnelles à Bruyères.

Du XVIe au XVIIIe siècle dans les Vosges[modifier | modifier le code]

Localisation de la commune de Gerbépal et de l'ancienne seigneurie de Martimprey.
Uniforme d'un capitaine du régiment Neipperg no 7, grade de Nicolas Joseph de Martimprey.
Prison de la Force à Paris où décéda en détention François de Paule Augustin de Martimprey.

Pour preuve de l’intégration rapide des Martimprey bourguignon dans les terres lorraines, le fils de Nicolas-Louis, Nicolas Henry de Martimprey[48], sert comme archer des Gardes du duc de Lorraine Charles III. Il eut un différend avec sa cousine Eléonore de Martimprey [49]. Marc a eu avec Éléonore de Thuillières une fille prénommée Marie-Éléonore qui épouse Nicolas Henry. Ce mariage semble être une mésalliance puisqu’il faut l’intervention de Marguerite d’Épinac en bons termes avec le duc de Lorraine Henri II pour que celui-ci consente par les lettres de noblesse du 8 décembre 1514 à accorder à Nicolas Henry, père de Jean Henry et époux de Marguerite d’Épinac, le nom et les armes de son épouse Marie-Éléonore de Martimprey pour lui et ses descendants[50]. Jean Henry profite de l’anoblissement de son père et a le droit de porter le nom de Nicolas Henry de Martimprey. Comme cet anoblissement s’est produit sans le consentement de Nicolas-Henry de Martimprey, fils du frère de Marc et donc cousin germain de Marie-Éléonore, il fallut trouver un arrangement entre les deux parties[50]. De facto, on se retrouvait en l'occurrence avec deux homonymes : un écuyer , chevalier, baron Nicolas-Henri de Martimprey (fils de et héritier mâle légitime de Nicolas-Louis) et un anobli Nicolas Henry de Martimprey (époux d’Éléonore de Martimprey). La transaction du 10 mai 1615 dressée par le tabellion de Nancy, F. Lambert, indique que Nicolas-Henry consent à ce que Nicolas Henry, anobli sous le nom et armes de Martimprey, ainsi que son fils Jean puissent continuer à porter le nom et les armes de Martimprey « au moyen de l’abandon qu’il fit , du consentement de sa femme et de son fils, de la moitié de la terre de Martimpré, le Haut Scir, en la prévôté de Bruyères, en Lorraine, pour le prix de 2000 francs lorrains, qui provenait de Louis de Martimprey, leur aïeul commun »[50]. Marc de Martimprey a gardé ses liens affectifs avec la Bourgogne puisqu’il est inhumé à Saint-Étienne de Besançon le 1er décembre 1514 alors que Nicolas Henry de Martimpré, Marie-Éléonore de Martimprey et Jean-Henri leur fils seront tous inhumés à l’église de Gerbépal dans la seigneurie de Martimprey en Lorraine comme attesté par le testament de Jean-Henri daté du 3 mai 1636 au profit de son cousin Henri de Martimpré, fils de Nicolas-Henry[50].

Nicolas-Henry de Martimprey obtient de Charles III de Lorraine le 18 janvier 1587 la confirmation d’un acensement important à Noirvoidt au-dessus de Martimpré-le-Haut dans la prévôté de Bruyères; cet acensement avait été octroyé par Renée duchesse de Lorraine au seigneur Claude Louis de Fauconcourt son oncle maternel par lettre donnée à Nancy le 25 juillet 1538[50].

Son fils Jean, chevalier, seigneur de Martimprey, comte et baron de Villefont, est gentilhomme d’Henri II de Lorraine. Il obtient le grade de capitaine d'une compagnie de gens de pied et occupe les fonctions de commandant du château de Longecourt en Bourgogne. Il symbolise par conséquent très bien le double ancrage géopolitique des Martimprey entre Jura et Vosges. Par lettres patentes de confirmation de noblesse et de titre Henri II de Lorraine, accorde le 4 mai 1618 « pour lui, ses enfants nés et à naître, ainsi que les titres et qualités d'écuyer, chevalier et toutes autres qualifications dont ses ancêtres et notamment les aînés de sa famille ont joui et usé de tout temps dans le Duché de Bourgogne et ailleurs »[51]. Par cette lettre de confirmation, il peut porter le titre de comte de Martimprey de Villefont qui avait été accordé à son oncle paternel Marc, premier comte de Villefont par arrêt du conseil de Charles VIII, roi de France, le 10 janvier 1490. La confirmation des titres et armes des Martimprey en Lorraine avait l’objet d’un examen préalable par le baron du Chastelet, maréchal de Lorraine, dont le rapport final atteste la titulature des Martimprey[51].

Henri II est également capitaine d'une compagnie de gens à pied dans le régiment de Nanteuil. Le bailliage de Bassigny confirme par la sentence du 8 août 1648, pour lui et son fils aîné Henri III, les titres de chevalier et de comte. C’est lui qui fonde la messe haute à dire à perpétuité en la chapelle castrale le jour de la sainte Anne comme l’atteste l’acte passé le 28 août 1658 devant le tabellion Dominique Baradel, installé à Granges-sur-Vologne[52]. Le même tabellion épousera d’ailleurs la sœur de Henri III, Anne de Martimprey. Par son mariage avec Jeanne de Roynette[53], Henri II s’insère davantage dans la noblesse lorraine très implantée localement et il fait également par sa belle-mère Anne de Raincourt la jonction avec des grands noms de la noblesse lorraine comme les Lenoncourt, les Beauvau, les Bayer von Boppard, les Serocourt entre autres ou bien des maisons nobles françaises comme les Rohan, les Penthièvre, les Choiseul, les Dreux, les Plessis ou les Roche-Bernard. Son beau-père est l’écuyer Jean-Jacques de Roynette, seigneur de Voisey et de Zugmantel, capitaine du château du Spitzemberg et surintendant des mines du Val de Lièpvre.

Les deux fils de Henri II se prénomment Henri et Jean. La branche de l’aîné, Henri III, s’éteint avec son fils qui n’aura pas de descendant mâle. La lignée agnatique se poursuit par le benjamin Jean II. Henri III était capitaine de cavalerie au service du duc régnant Charles IV de Lorraine. Il est confirmé dans son titre de comte de Martimprey de Villefont par sentence du 7 avril 1748 prononcée par le procureur général du bailliage du Bassigny[54]. Quant à son frère Jean, il obtient la confirmation de ses titres de chevalier et comte de Martimprey par le décret de l’intendant de justice, de police et des finances des Pays de Lorraine et de la généralité de Metz le 1er mai 1685[55]. Il est écuyer du duc Charles IV[56].

Les deux sœurs de Henri et de Jean illustrent entre autres la lente extinction de la lignée noble de plusieurs quartiers des Martimprey dans les Vosges par les mariages des femmes avec des roturiers ou des anoblis au titre d'un office comme celui de tabellion par exemple. Anne de Martimprey épouse le tabellion Dominique Baradel, lequel patronyme est encore très présent dans l'est du département des Vosges, vallée de la Meurthe et de la Vologne: les autres patronymes vosgiens actuels qui descendent de cette aïeule sont pour les plus fréquents les Michel, Georgel, Perrin, Bernard, Coinusse, Bontemps, Curin, Sonrier ou Lecomte dans un rayon englobant les pays de Bruyères, Corcieux, Granges-sur-Vologne et Gérardmer. Les descendants roturiers de Marguerite de Martimprey portent entre autres les noms de Marcot, Florence, Munier, Ferry, Goery, Dieudonné, Poirel, Prévot ou Verrier dans les mêmes secteurs que précédemment. Les deux femmes ont trouvé leur époux sur place autour de Gerbépal. Il faut tenir compte du fait que la période n'est absolument pas propice pour trouver un mari plus loin de chez soi; la guerre de Trente Ans sévit en Lorraine à ce moment-là à la fois par les conflits et les pillages répétés et par les épidémies et la disette qui y règnent pendant des décennies[57] comme l'a représenté Jacques Callot dans ses eaux-fortes intitulées Les Grandes Misères de la guerre.

Le fils de Jean II et neveu de Henri III se prénomme Jean-François. Il a engendré de très nombreux descendants conçus dans deux lits : il a d’abord épousé en 1688 Louise Doridant, mère de cinq enfants mais décédée en 1697, puis il s’est remarié en 1708 avec Barbe Catherine du Saulget avec laquelle il a eu quatorze enfants. En tant que seigneur de Martimprey, il rend hommage au duc Léopold de Lorraine en son nom et celui des filles[58] de son cousin Nicolas de Martimprey marié avec Jeanne Béatrix de Nettancourt qui n’a pas eu d’héritier mâle. Le même souverain lorrain lui accorde le 10 décembre 1717 la haute, moyenne et basse justice pour la terre de Martimprey. Par la suite, Stanislas Leszczynski, dernier souverain du duché de Lorraine indépendant, accorde le 4 septembre 1752 des lettres de déclaration de gentillesse à ses fils Jean-Joseph, Charles-Antoine, Nicolas-Joseph, Georges-Constant et Augustin après avoir apporté les preuves de onze degrés de noblesse. Ceci confirme la noblesse d’extraction des Martimprey sur plus de dix générations. [59] Sa première femme Louise Doridant est la fille d’un écuyer, Jean Doridant[60], qui occupait la charge de gruyer à la gruerie de Bruyères. Selon le nobiliaire de Lorraine par Saint-Loup, elle avait son propre blason : tiercé en fasce de sable, d’argent et d’azur[61]. Sa seconde femme Barbe Catherine de Saulget est la fille d’un écuyer, Nicolas-Christophe du Saulget, engagé dans la compagnie des chevau-légers du marquis de Rennel.

Le fils benjamin de Jean François se prénomme Nicolas Joseph (1715-178) est resté dans les Vosges dans le secteur de Bruyères mais il est né au château familial. Il obtient le 4 septembre 1752 pour lui et ses deux frères (Georges Constant et Augustin) des lettres de gentillesse par arrêt d'état de Lorraine et lettres patentes du 4 septembre 1752[62]. Dix-neuf ans plus tard, le 10 octobre 1771, il cède toutes ses propriétés et fonds à son fils Georges Constant Alexandre , aussi bien les biens meubles qu'immeubles, sis à Laval-sur-Vologne, à Laveline-devant-Bruyères, à la Rosière et à l'écart de la Cercenée en contrebas du col de Martimpré; il conserve la haute justice et les terres de Martimprey jusqu'à sa mort. Il demande à conserver sa chambre privée, garnie et entretenue audit château de Laval. Un an plus tard, il rend foi et hommage au roi de France, Louis XV, le 25 janvier 1772, ce qui le confirme dans ses prérogatives régaliennes de haute, moyenne et basse justice[63]. Par cette transmission de son vivant à son héritier, il transmet également des dettes[64]. C'est pour cette raison que son fils met en vente quelques biens cédés par son père afin de régler les créanciers. Nicolas Joseph vit encore dix-huit ans au château de Martimprey[64]. Il était marié à la comtesse de Hourières de Viermes, issue du famille noble picarde, mais ils ont divorcé le 21 février 1769[64]. Nicolas Joseph de Martimprey a commencé sa carrière militaire dans les troupes austro-hongroises: il est d'abord enseigne, puis sous-lieutenant dans le « régiment Vieille-Lorraine à pied » qui sera plus tard le régiment d'infanterie de l'Empereur no 1. Puis il s'engage comme gentilhomme capitaine dans le « régiment Vieille-Lorraine à pied », dit régiment Neipperg no 7[4]. En 1746, il est de retour en France et sert dans le « régiment de Monthureux-infanterie » comme major commandant une compagnie d'hommes à pied[65].

Georges Constant Alexandre, fils de Nicolas Joseph (1750-1800), est entré grâce à ses origines nobles supérieures à quatre quartiers dans la compagnie des cadets gentilshommes du roi de Pologne, dernier duc de Lorraine, le 26 mars 1764[66]. Il écourte sa carrière militaire pour seconder son père dans la gestion de la seigneurie et des autres biens familiaux. En 1771, il épouse Catherine de Sailly originaire du Blâmontois avec laquelle il a eu cinq enfants mais seulement deux ont survécu. Trois enfants sont nés à Blâmont et non à Laval-sur-Vologne[66]. Il est le dernier seigneur de Martimprey en titre dans les terres ancestrales vosgiennes. De souche noble, il a eu la malchance de vivre pendant la période troublée de la Révolution française. Il n'émigre pas comme d'autres nobles et reste dans sa région natale avec son domicile à Laval-sur-Vologne. D'abord avoué au tribunal de Bruyères, il est néanmoins pénalisé par ses origines familiales car il a à peine nommé au directoire du district de Bruyères le 30 septembre 1795 qu'il doit démissionner une quarantaine de jours plus tard[66] en raison de sa parenté avec un émigré sans qu'on sache de qui il s'agit ici exactement. L'année d'après il est juge de paix du canton externe à Bruyères[66]. Georges Constant Alexandre a déclaré plusieurs domiciles : Laval-sur-Vologne, Domèvre-sur-Durbion et Rambervillers. Après son décès en 1800, sa veuve revient au château de Laval-sur-Vologne où elle réside jusqu'à sa mort en 1827[66].

Le fils de Georges Constant Alexandre porte les prénoms Pierre Jean Chrysostome Alexandre, comte, chevalier seigneur de Martimprey et en partie de Fougerolles et Cornimont. Capitaine au 8e régiment de hussards, c'est râce à un échange effectué le 27 Messidor an VIII qu'il est libéré de sa détention en tant que prisonnier de guerre; il meurt sans descendance à Laval-sur-Vologne. Dans l'acte de décès dressé à Épinal, il est dit rentier à Darnieulles[67]. Il a épousé en premières noces Anne Marguerite Bruyères de Châtel-sur-Moselle et en secondes noces Thérèse Justine de Darnieulles.

Avec le fils cadet de Jean-François Augustin (1719-1765) prend naissance la branche des seigneurs de Martimprey de Choisimont. Lui et sa postérité sont conservés dans leurs titres[68] de chevalier, comte et baron de Martimprey de Villefont par arrêt de la cour souveraine de Lorraine le 27avril 1765. Augustin était conseiller d'épée au bailliage et à l’hôtel de ville de Bruyères pour la noblesse et avocat à la cour de Nancy le 11 juillet 1740 [69].

Encore né à Bruyères, le fils d’Augustin, François de Paule Augustin, est à l’origine du déménagement des Martimprey des Vosges lorraines vers Meaux alors en Champagne, puis intégré au département de la Seine-et-Marne à partir du 4 mars 1790. Chevalier, il cumule les titres de comte de Martimprey de Villefont de Choisimont, seigneur de de Narouel. D’abord lieutenant au régiment de Languedoc, il est gentilhomme ordinaire de la chambre du roi de France Louis XVI. Il est chevalier de Saint-Louis. Il meurt des suites des mauvais traitements ou peut-être assassiné[70],[71] à 42 ans le jour du culte de l'Être suprême, le 20 prairial de l’An II à la prison de la Grande-Force qui comptait 79 détenus en juillet 1794. Bien que la prison de la Force ait été d’abord une maison d'arrêt très sévère pour les délinquants et les criminels, elle continue de recevoir des prisonniers politiques jugés dangereux sous le Directoire, le Consulat et l'Empire[72]. François de Paule Augustin appartient à cette catégorie d’opposants politiques.

Son fils Augustin Dominique Romain naît et décède à Meaux. IL épouse Angélique Françoise Royer de Maulny issue elle-même d’une famille de noblesse militaire comme son père qui était capitaine de la compagnie de l'Arquebuse de la ville de Meaux. On raconte qu’encore enfant et en raison de sa frêle constitution il arrivait à s’introduire secrètement dans la prison de la Force par une chatière pour apporter des vivres à son père. C’est lui qui vend les dernières terres des Martimprey sises en Lorraine pour fixer définitivement la famille à Meaux[73].

Branche aînée à Romécourt et Blâmont[modifier | modifier le code]

Ferme fortifiée, dit château de Romécourt, résidence des comtes de Martimprey de Romécourt.
La ville et le château de Blâmont
Topographia Palatinatus Rheni et Vicinarum Regionum (1645)
Matthäus Merian


Jean II tente de rassembler les différentes parties du territoire seigneurial morcelé par les droits successoraux successifs. Néanmoins son premier héritier décidant de devenir prêtre, c'est son second fils Joseph né à Corcieux en 1658 qui porte le titre et les armes des Martimprey à la mort de son père. Joseph, marié le 17 octobre 1731 avec Marie Thérèse de Villaucourt, préfère déplacer son domicile fixe en Moselle en acquérant le château de Romécourt en 1698[74] . Il crée par conséquent la branche aînée des Martimprey de Romécourt. La famille de Martimprey possédait un hôtel particulier à Blâmont dans la rue du château[44]. Bien qu’il rendit foi et hommage en la Chambre royale de Metz pour le fief de Martimprey, il ne réside pas au château des Martimprey mais s’installe dans ses terres nouvellement acquises à Romécourt. C’est son frère Jean-François qui obtient la haute justice de la seigneurie de Martimprey. Joseph était avocat au Parlement de Metz à partir de 1686[75]. Joseph est marié avec Anne Charlotte des Jacquots de la Chaussée. Comme la plaque funéraire de Jean de Martimprey, mort en 1723, et de sa soeur Marie Anne de Martimprey morte en 1722, le confirme, Jean IV de Martimprey fut curé de Lapoutroie de 1674 à 1722[76].

Un de ses fils Charles Antoine de Martimprey de Romécourt est seigneur de Milbert et brigadier des Cadets du duc de Lorraine. En collaboration avec son frère et ses cousins il monte en 1752 un dossier pour essayer de faire placer la maison de Martimprey aux anciens Grands chevaux de Lorraine dans le Nobiliaire ou Armorial général de la Lorraine et du Barrois que Dom Pelletier va publier à Nancy en 175[77].

Son autre fils Jean-Joseph fut formé dans les cadets gentilshommes du Duc Léopold; il devint enseigne dans le régiment des Gardes du duc. Il est à l'origine d'une requête déposée près le duc Stanislas Leszczynski pour obtenir des lettres déclaratoires de gentillesse pour lui-même à Romécourt, son frère Charles-Antoine résidant à Blâmont, son cousin Nicolas-Joseph résidant à Martimpré et ses cousins Georges-Constant et Augustin résidant à Bruyères. Les lettres furent entérinées par la Chambre des comptes de Lorraine en date du 13 août 1753[78].

Le fils de Jean-Joseph, Jean Joseph Félix de Martimprey de Romécourt (1744-1835)[79] fut lieutenant-colonel au 2e régiment de chasseurs. Il est décoré de l'ordre royal de Saint Louis le 25 juin 1785[80]. Il se marie en 1801 à Maxéville avec Marie Françoise Justine Guérin.

Ils ont eu Marie Jean François Félix (1803-1879)[81] qui a épousé Adélaïde de l'Espée. Ils ont eu trois enfant dont Edmond Marie Charles né à Blâmont en 1855. Il a épousé Marie Elisabeth Stéphanie de Maillart de Landres (1857-1931). Edmond Marie Charles a écrit de nombreux ouvrages et articles sur l'histoire du comté de Blâmont[82],[83]. Son frère Marie Charles Édouard de Martimprey de Romécourt fait carrière dans les Eaux et Forêts dont il finira inspecteur général. Il est inhumé en la chapelle du château de Romécourt[84].

Le fils de Marie Charles Edouard se prénomme de Marie Dominique François Xavier. Il est ingénieur en agronomie, chevalier de la légion d'Honneur; quand il meurt à Nancy en 1972, la branche des Martimprey de Romécourt s'éteint avec lui par manque de postérité.

Les Martimprey à Meaux et en Île-de-France[modifier | modifier le code]

Edmond-Charles de Martimprey pendant la guerre de Crimée (1854-56).

Le fils aîné d’Augustin Dominique Romain est le général de division Edmond-Charles de Martimprey, gouverneur d’Algérie et sénateur du Second Empire. Il s’est marié à Paris avec Louise Thérèse Mesnard de Chousy. Grand-croix de la Légion d’honneur, son titre de comte lui est également confirmé par décret le 21 mai 1874[85],[86],[87]. Il occupa de nombreuses fonctions de commandement et de gouvernorat dans l’armée comme dans le civil. Il repose dans le caveau des Gouverneurs sous le maître-autel de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides[88].

Son frère cadet se prénomme Ange-Auguste[89]. Il meurt sans descendance et il est inhumé à Meaux. Comme son frère,il est saint-cyrien et finit sa carrière avec le grade de général de division. Grand officier de la Légion d’honneur, il se distingue par son engagement en Afrique, en Italie ; il commande une division d’infanterie à Clermont-Ferrand et est nommé au Comité d'Infanterie et à la Commission Mixte des Travaux Publics[90],[91].

Le fils d’Edmond-Charles et neveu d'Ange-Auguste se prénomme Albert Didier. Il est confirmé dans ses titres nobiliaires [86], [92]. Lieutenant-colonel de cavalerie au troisième régiment de dragons, il est fait officier de la Légion d’honneur comme son oncle et décoré des médailles de guerre de 1870 et 1914 [93]. Après avoir perdu son épouse très tôt, il paie un lourd tribut pour la France. Ses fils Henri (Lieutenant du 9e régiment de dragons) et Jean (Capitaine du 4e R.I.) meurent pour la France respectivement en 1914 et 1915. Sa fille Odette (infirmière de la Société de secours aux blessés militaires) meurt pour la France en 1916[93]. Albert Didier était marié à Marie Thérèse Tissot de le Barre de Merona.

Cette branche existe toujours[Note 1].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • [de Martimprey] Henri de Martimprey, La maison de Martimprey: noblesse, titres, filiations, vol. 1-2 (monographie), Paris, , 445 p. (BNF 34854289). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Chollet] Jack Chollet (préf. Jean-Paul Rothiot), Ces bons Messierus de Martimprey : Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Gérard louis, , 201 p. (ISBN 9782357631274). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [Louis] Léon Louis et Paul Chevreux, Département des Vosges: Dictionnaire des communes, hameaux, écarts, fermes, t. I et II, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », (réimpr. 2004), 884 p. (ISBN 2877606449 et 978-2877606448). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • [de Combles] Waroquier de Combles, État de la France, ou les vrais marquis, comtes, vicomtes et barons, Clousier, . Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Ludwig Gabriel Glöckler, Geschichte des Bistums Straßburg, Strasbourg, Druck Le Roux, , 484 p., p. 321-344
  2. Se reporter au droit canonique sur le statut de l'évêque auxiliaire et titulaire sur: Code de droit canonique
  3. Chollet 2018, p. 40.
  4. a et b Petiot 2005, p. 364.
  5. Archives Nationales E 2928 no 95.
  6. Fol. Lm1 202.
  7. 1928.33. -8° Ln3 251.
  8. 1939, 4° Mm1 230
  9. 1959, 16° Lm1 269
  10. Chollet 2005, p. 40.
  11. Alain Petiot, Les Lorrains et l'Empire : Dictionnaire biographique des Lorrains et leurs descendances au service des Habsbourg de la Maison d'Autriche, Versailles, Mémoire & Documents, , 534 p. (ISBN 2914611374), p. 364.
  12. de Martimprey 1981.
  13. AB XIX 3505 dossier 3.
  14. Chollet 2018, p. 13-67.
  15. De nombreux arbres généalogiques du site Généanet® reproduisent les extraits de la monographie ou citent les actes originaux, comme celui de Patrick de Martimprey, descendant de la branche partie des Vosges pour Meaux.
  16. Adrien Bonvallet, Armorial de la Franche-Comté, suivi de la liste des maisons reçues dans les chapitres nobles de la province, dans le parlement, admises au gouvernement municipal de Besançon, Besançon, Bulle, (BNF 30130550), p. 39.
  17. Salmon George Psalmanaazaar (trad. Société de Gens de Lettres), Histoire universelle depuis le commencement du Monde, jusqu'à présent, Arkstée, , partie I, chap. II (« histoire des Arabes »), p. 380: Farma, Faramia, Farama ou Baremun chez les coptes. L’acte médiéval parle de « Pharania ».
  18. de Martimprey 1981, p. dossier I.
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  20. ELEC, « L'Obituaire du Saint-Mont (1406) », sur École des Chartes, (consulté le ).
  21. Jacky Theurot et Nicole Brocard, La ville et l'Eglise du XIIIe siècle à la veille du Concile de Trente: regards croisés entre comté de Bourgogne et autres principautés : actes du colloque des 18 et 19 novembre 2005, Presses Universitaires Franche-Comté, , 394 p., « Les casati de la cathédrale Saint-Étienne de Besançon », p. 119-120.
  22. Henri Jougla de Morenas, Grand armorial de France, t. 2, , p. 139.
  23. Devise en latin signifiant mot à mot « combattant pour la foi ».
  24. de Martimprey 1981, p. dossier III.
  25. Jérôme Dupasquier, Les grandes familles du Bugey, AD de l’Ain, , 128 p. (ISBN 978-2-86001-032-0).
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  28. de Martimprey 1981, p. dossier VI,2.
  29. Blasonnement de cette famille : fascé d’argent et de gueules de 8 pièces cf. Denis-François Gastellier De La Tour, Dictionnaire héraldique, contenant tout ce qui a rapport à la science du blason, Lacombe, , chap. 11, p. 185.
  30. de Martimprey 1981, p. dossier VII,2.
  31. François-Félix Chevalier, Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, avec des recherches relatives à l'histoire du Comté de Bourgogne, P. Delhorme, (lire en ligne), p. 224 à 227.
  32. de Martimprey 1981, p. dossier VI, 2.
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  36. Jack Chollet (préf. Jean-Paul Rothiot), Ces bons Messieurs de Martimprey : Les francs-maçons de Bruyères de 1768 à la Révolution, Gérard louis, 201 p. (ISBN 9782357631274), « Nicolas Joseph de Martimprey, emblème de sa famille : « Le franc-maçon philosophe » », p. 40.
  37. Chollet 2018, p. 51.
  38. a b c d et e Léon Louis et Paul Chevreux, Département des Vosges: Dictionnaire des communes, hameaux, écarts, fermes, t. I, Res Universis, coll. « Monographies des villes et villages de France », (réimpr. 2004), 884 p. (ISBN 2877606449 et 978-2877606448), p. 317-319.
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  46. Vosges Matin, « Gerbépal Pèlerinage : Les fidèles honorent Sainte-Anne à Martimpré », Vosges Matin,‎ .
  47. Chollet 2018, p. 53-55.
  48. Le baron de Villefont est marié à Suzanne de Chastenoy, maison lorraine blasonnée d'azur à la croix ancrée d'argent, selon l’armorial du Rietstap page 409, année 1473.
  49. de Martimprey 1981, p. dossier X,2.
  50. a b c d et e Waroquier de Combles, État de la France, ou les vrais marquis, comtes, vicomtes et barons, Clousier, , p. 241.
  51. a et b de Martimprey 1981, p. dossier XI,2.
  52. de Martimprey 1981, p. dossier XII,2.
  53. Famille noble de Lorraine dont le blasonnement est « d'azur à un buste de reine au naturel, la chevelure d'or et couronnée de même à l'antique ».
  54. Ambroise-Louis-Marie d'Hosier, Carrés de d'Hozier, vol. 417, coll. « Cabinet des titres », xviiie (BNF cc54512r, présentation en ligne), chap. 30646 (« Martigné-Martine »).
  55. de Martimprey 1981, p. dossier XIII,4.
  56. Archives Nationales AB XIX 3505 dossier 3, fonds de la Nonciature de France conservé aux Archives vaticanes, 1527-1808 (129 Mi 1-723).
  57. Hélène Duccini, « La guerre de Trente ans en France : discours et représentations », Le Temps des médias, no 4,‎ , p. 137-150 (DOI 10.3917/tdm.004.0137, lire en ligne).
  58. Il s’agit de Jeanne Marguerite Hyacinthe, Marie Thérèse, Anne Françoise et Henriette de MARTIMPREY.
  59. Archives Nationales E 2928 n° 95 - Arrêt du Conseil de Lorraine du 4 septembre 1752. Numéro dossier : XIV,8.
  60. Blasonnement : « d'argent au sautoir de gueules chargé d'une étoile d'or et cantonné de 4 hures de sanglier de sable défendues d'argent, allumées de gueules ».
  61. Armorial de Lorraine et des provinces de Bar, Luxembourg, Joinville, Robert de Saint Loup, p. 458.
  62. de Martimprey 1981, p. 45,dossier VII,1.
  63. d'Hozier, p. vol. 224.
  64. a b et c Chollet 2018, p. 48-51
  65. Chollet 2018, p. 49.
  66. a b c d et e Chollet 2018, p. 60.
  67. AD-88 cote Edpt162/1_E_45-28517.
  68. Archives nationales AB 3505 dossier 3, lettres de déclaration de gentillesse E 2918 n° 95. Arrêt du Conseil de Lorraine E 3149 f° 23 ; enregistrement des preuves de noblesse : Nouveau d'Hozier 227.
  69. de Martimprey 1981, p. dossier XV,19.
  70. de Martimprey 1981, p. dossier XVI,7.
  71. Ambroise-Louis-Marie d'Hosier, Carrés de d'Hozier, vol. 227, coll. « Cabinet des titres » (BNF cc54512r).
  72. Jules-Édouard Alboize de Pujol, Les prisons de l'Europe: Bicêtre, la Conciergerie, la Force, la Salpêtrière, le For-l'Évêque, Saint-Lazare, le Châtelet, la Tournelle, l'Abbaye, Sainte-Pélagie, Pierre en Cize, Poissy, Ham, Fenestrelles, le château d'If, Château Trompette, le Mont Saint-Michel, Clairvaux, les îles Sainte ..., Administration de librairie, , p. 136,140.
  73. de Martimprey 1981, p. dossier XII,7.
  74. Chollet 2018, p. 42.
  75. De Martimprey 1981, p. XIV,7.
  76. Benoît Jordan et Pierre Brunel, « Plaque funéraire de Jean de Martimprey et de sa soeur Marie Anne de Martimprey », sur Ministère de la Culture, .
  77. de Martimprey, p. XV R4.
  78. Henri de Martimprey, p. X V R3.
  79. Bibliothèque Nationale, archives paroissiales de Romécourt, extrait de l'Inventaire des archives de la Meurthe, Suppt. 1767, numéro 8°Lm1 38.
  80. Henri de Martimprey, p. X V R10.
  81. Acte notoriété passé le 7 avril 1837 devant maître Hainglaise à Nancy. Acte de notoriété passé le 30 décembre 1880 devant Mmaître Vannier à Blâmont.
  82. Notice sur data.bnf.fr.
  83. « Documents sur Blâmont et le Blâmontois : Origine de la famille Martimprey de Romécourt », sur Site officiel de la commune de Blâmont, .
  84. de Martimprey, p. XVIII R3.
  85. Henry de Wœlmont de Brumagne et Philippe Houël de Chaulieu, Notices généalogiques, IMSO, (BNF 39244814).
  86. a et b Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, vol. 4, , Mm1 230
  87. Michel Authier, Jacques Dell'Acquo et Alain Galbrun, État de la noblesse française subsistante, J. Dell'Acquo, (ISBN 978-2-85907-007-6).
  88. Bibliothèque Nationale 4° Lm1 184.
  89. Photos visibles sur « Ange Auguste de Martimprey », sur Milary Photos (consulté le ).
  90. de Martimprey 1981, p. dossier XVIII,2.
  91. P. Louis Lainé et J. J. L. Lainé, Archives généalogiques et Historiques de la Noblesse de France, vol. 7, Editeur de la Noblesse de France, , « Maison de Martimprey ».
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  93. a et b de Martimprey 1981, p. dossier XIX,2.

Notes et remarques[modifier | modifier le code]

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