Utilisateur:Antoniex/Brouillon/sous-brouillon

Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Cambuse, accastillage atelier sous-brouillon

United Aircraft Corporation[modifier | modifier le code]

Mérito[modifier | modifier le code]

Thèse Tenret[modifier | modifier le code]

« Le mérite est aussi un principe de justice sociale, auquel les sociétés moderne s’évertueraient de plus en plus à se conformer, selon la théorie de l’Increased Merit Selection (IMS) »[n 1] « Une société est en effet dite méritocratique si les positions sociales découlent du mérite de chacun, et non de sa naissance ou de son origine sociale ». « Les sociologues cherchent à évaluer le degré d’aboutissement de la méritocratie, en étudiant les relations entre origine et destinée sociale »[1] (O-D).

Article[modifier | modifier le code]

Modèle O-E-D[modifier | modifier le code]

Origine-Éducation-Destinée (John Goldthorpe 1996) : selon ce modèle , la méritocratie réelle, entendue comme « absence de lien entre origine et destinée sociales », est réalisée à deux conditions :

  1. O-E ; il n’y a pas de lien direct entre l'origine sociale (O) et le niveau d’éducation (E) (souvent sanctionné par le diplôme obtenu)
  2. E-D ; la destinée sociale (D) est déterminée par le niveau d’éducation (E).

Increased merit selection[modifier | modifier le code]

(Jonsson, 1992) : vision optimiste d’une société de plus en plus juste, avec le développement des systèmes éducatifs, selon laquelle les sociétés modernes libérales devraient s’orienter de plus en plus vers une récompense des mérites individuels, en valorisant les diplômes.

A été mise à mal par plusieurs travaux, dénonçant

  • la permanence d’inégalités sociales à l’école (Bourdieu et Passeron, 1970), qui remet en cause O-E-D,
  • l'augmentation, en niveau et en nombre, des diplômes délivrés : qui remet en cause la valeur du diplôme (et donc de l’investissement scolaire) sur le marché du travail (Duru-Bellat, 2006 ; Peugny, 2009).[2]

Biblio en ligne, réf[modifier | modifier le code]

  • Salvador Parrrado et Miquel Salvador
    • L’institutionnalisation de la méritocratie dans les organismes de régulation d’Amérique latine [1]
  • Elise Tenret
    • "Quand les étudiants doutent du mérite". A propos du livre d’, "Les étudiants et le mérite, à quoi bon être diplômé ?" - Romain Delès, "La Vie des Idées", 17 juin 2011 [2], [3]
  • Van Zanten
    • La fin de la méritocratie ? Les stratégies éducatives des classes moyennes et supérieures[4]
  • Duru-Bellat
    • Le mérite contre la justice [5]
    • avec François Dubet Qu'est-ce qu'une école juste ? [6]
  • François Dubet
    • Les paradoxes de l’égalité des chances [7]
  • Lelièvre Claude. Bourses, méritocratie et politique(s) scolaire(s) dans la Somme, 1850-1914. In: Revue française de sociologie, 1985, 26-3. pp. 409-429 [8]

Mérite

Acceptation[modifier | modifier le code]

Récompense, rétribution, pouvoir[modifier | modifier le code]

(…)

Justice sociale[modifier | modifier le code]

(…)

Égalité sociale[modifier | modifier le code]

(…)


Connexes ?[modifier | modifier le code]

Programme international pour le suivi des acquis des élèves

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cette hypothèse, proposée par Jonsson, 1992, pose que dans les sociétés modernes, le mérite deviendrait le principal déterminant de l’accès à l’éducation, et l’éducation le principal déterminant de l’accès aux positions sociales.[1]

Références[modifier | modifier le code]

LE[modifier | modifier le code]

  • Élise Tenret, Thèse doctorante en sociologie : L'école et la croyance en la méritocratie, , 410 p. (lire en ligne [PDF])
  • Tenret Élise, « Un diplôme récompensé à sa juste valeur ? La représentation des diplômes et de leur rendement dans une perspective comparative internationale », Les Sciences de l'éducation - Pour l'Ère nouvelle, vol. 43,‎ , p. 23-51 (DOI 10.3917/lsdle.432.0023, lire en ligne)
  • Emmanuel Pierru, Alexis Spire, « Le crépuscule des catégories socioprofessionnelles », Revue française de science politique, vol. 58,‎ , p. 457-481 (DOI 10.3917/rfsp.583.0457, lire en ligne)
  • [PDF] Sociologie de l'éducation, prof : Louis-André Vallet et Agnès van Zanten, 2017/2018 Plan de cours, sur sciencespo.fr
  • Véronique Soulé, « La sociologue Agnès Van Zanten décrit la mécanique des inégalités. », sur liberation.fr,

Le Chant des partisans[modifier | modifier le code]


SAP TEXTE[modifier | modifier le code]

Carte de l'organisation territoriale de la Résistance intérieure française.
Les 6 régions de la « zone Sud » sont notées « R ».

La section atterrissage parachutage (SAP) est une organisation de l'armée de l'ombre, pendant la Seconde Guerre mondiale.

Elle rentre dans l'organisation de la Résistance créée par le général de Gaulle en , sous le nom de « Service des opérations aériennes et maritimes » (SOAM). Au printemps 1943, le groupe dirigeant[Qui ?][Comment ?] du SOAM est grillé et Londres doit le remplacer au plus vite. Une nouvelle équipe est expédiée et, en , le SOAM devient « Centre d'opérations de parachutage et d'atterrissage » (COPA). C'est après les arrestations de Caluire de juin 1943 que, par mesure de sécurité, le COPA devient la section des atterrissages et des parachutages.

Le rôle de la SAP[a] est de veiller à l'acheminement des agents et du courrier, de réceptionner les parachutages d'armes, en zone Sud, tandis que le bureau des opérations aériennes (BOA) fait de même en zone Nord. Le réseau est actif jusqu'à la libération de la France.

Les premières opérations sur la France occupée[modifier | modifier le code]

Dès la première année de l'occupation allemande, fin 1940, quelques agents sont parachutés au cours d'opérations « blind ». En « aveugle », car le saut est effectué au-dessus d'un secteur inhabité, sur un terrain non préparé et sans aucun « comité de réception ».

« Ils espéraient d'abord ne pas tomber sur une clôture de champ ou dans un arbre... Arrivés au sol, leur premier soin était de récupérer leur « paquet » […] Ils camouflaient ensuite l'endroit de leur mieux […] Puis, ils partaient à l'aventure[1] »

Les objectifs sont des missions de prises de contacts, de renseignements ou des opérations précises sur une cible ennemie. Neuf missions sont ainsi réalisées en 1941. Des petits groupes actifs, premiers éléments de mouvements de résistance, sélectionnent rapidement des terrains pour les parachutages et proposent d'assurer l'assistance ; réception, transport, exploitation du matériel.

Cependant, peu de terrains réunissent les conditions de sécurités satisfaisantes[b] et la Royal Air Force (RAF) refuse la plupart des lieux choisis. Les opérations se soldent souvent par des échecs, pour des raisons diverses : les coordonnées du terrain sont imprécises : la surface est mal balisée ; les signaux lumineux ou radio en Morse imprécis peuvent faire craindre un piège organisé par l'ennemi… L'avion repart sans avoir pu mener à bien sa mission.

Ces premières tentatives de liaison par voie aérienne avec la résistance intérieure française, au cours de l'année 1941, sont donc décevantes. Les services anglais n'accepteront de reprendre les vols qu'après la mise au point d'une véritable organisation, avec des officiers formés, des terrains d'opérations repérés par les résistants locaux et dûment homologués par le Bureau central de renseignements et d'action (BCRA) londonien, des moyens de communication radio efficaces, des équipes de veille et de réception, des lieux de stockage, un secrétariat, etc.[2]

Création du SOAM[modifier | modifier le code]

Décollage de nuit d'un Armstrong Whitworth Whitley.

C'est à bord d'un bimoteur Whitley que, dans la nuit du au , Jean Moulin (alias « Rex »), Raymond Fassin (« Sif ») et Joseph Monjaret (« Sif W ») quittent l'Angleterre et sont parachutés, au cours d'une opération blind , à une dizaine de kilomètres au sud de Saint-Rémy-de-Provence[3],[4],[5].

Chargé par le général de Gaulle d'unifier et de coordonner les groupes de résistance en France, Jean Moulin met en place un « officier de liaison, accompagné d'un opérateur radio, puis d'instructeurs saboteurs […] » auprès de chacun des principaux mouvements (Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur, en zone sud).

« Ces pionniers se mettent ardemment au travail. Leur tâche est immense : trouver des terrains propices aux opérations aériennes, les faire homologuer par la RAF, mettre les équipes de réception en place après les avoir formées, organiser les caches d'armes et de matériels avant leur répartition, exprimer les besoins, provoquer les opérations et en assurer personnellement la bonne exécution[6]. »

Avec l'assistance de personnels — « adjoints, secrétaires, boîtes aux lettres, agents de liaison, et évidemment, équipes de balisage, réception, protection des terrains[7]. » — pour la plupart, recrutés dans les mouvements existants, les officiers de liaisons organisent, dès les premiers mois de 1942, de rares parachutages. Le taux de succès est suffisant pour que la RAF se décide à engager ses avions avec moins de réticence. Raymond Fassin[c], réussit ainsi son premier atterrissage dans la région de Lons-le-Saulnier et la création d'un service spécialisé s'impose vite à Jean Moulin. En novembre 1942, il crée le SOAM, Service des Opérations Aériennes et Maritimes, au moment où les groupes Combat, Libération et Franc-Tireur s'apprêtent à fusionner au sein des Mouvements unis de la Résistance (MUR)[7].

Missions[modifier | modifier le code]

Le service devra assurer le transport de renseignements, de matériels (radiocommunication, armement, argent, explosifs,, etc.) Il servira également de moyen de transport d'agents ou de personnalités, dans le but, soit de les exfiltrer vers les pays alliés, soit d'amener en France des officiers spécifiquement entraînés.

Wanda et Christiane de Komornicka, membres de la SAP du Vaucluse (R2).

Recrutement[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

Opérations[modifier | modifier le code]

Terrains[modifier | modifier le code]

Que ce soit pour les opérations de parachutage ou d'atterrissage, les « terrains » doivent offrir les meilleures chances de réussite dans la meilleure sécurité possible. Les critères de sélection varient en fonction des missions projetées.

Terrains de parachutage[modifier | modifier le code]

Quatre sortes de plateformes sont définies pour des opérations différentes[9] :

  • terrain « Arma » : ne réceptionne que du matériel ;
  • terrain « Homo » : destiné à accueillir des agents parachutés, la qualité de l'environnement doit limiter les risques d'accident (souches d'arbres, clôtures, terrain rocailleux, etc.) ;
  • terrain « Arma-dépôt » : dispose d'une équipe de veille et de moyens simples de radio-navigation. En plus de ses propres opérations, c'est un terrain de déroutement prévu pour recevoir du matériel qui, pour une raison quelconque, n'a pas pu être largué sur un autre objectif initial ;
  • terrain « Homo-dépôt » : rempli le même rôle que l'« arma-dépôt », en accueillant également les agents.
Terrains d'atterrissage[modifier | modifier le code]

Les terrains sélectionnés doivent remplir les conditions nécessaires à l'approche et à l'atterrissage d'appareils comme le Lysander ou le Lockheed Hudson. Dimensions du terrain, état de la surface, orientation par rapport aux vents dominants, absence d'obstacles sur l'axe d'approche, discrétion du lieu, matériel de transport, voies d'accès, lieu d'accueil et de stockage à proximité , etc. sont autant d'éléments à prendre en compte.

Carte provisoire d'identité d'un membre de la SAP des Basses-Alpes (R2)[d].

Centre des Opérations de Parachutage et d'Atterrissage[modifier | modifier le code]

Lorsque Fassin, dangereusement menacé, est contraint de retourner à Londres début 1943, Jean Moulin réclame un officier breveté pour le remplacer rapidement. Bruno Larat alias « Luc », capitaine au BCRA, prend la suite de « Sif », et réorganise le SOAM pour le transformer en Centre des Opérations de Parachutage et d'Atterrissage (COPA). En juin de la même année, Larat est arrêté — avec Jean Moulin et plusieurs responsables de la Résistance —, dans la maison du docteur Dugoujon. La direction du service, renommé Section des Atterrissages et des Parachutages (SAP), est alors confiée à Paul Rivière qui assurera la mission jusqu'à la Libération.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Comme celui du SOAM et du COPA avant elle.
  2. Les difficultés d'approche ont plusieurs causes : navigation difficile en raison de l'absence de repères visibles par clair de lune (rivières, voies ferrées), zone de défense aérienne allemande ou vichyste rendant le survol dangereux, reliefs géographiques à proximité, etc.
  3. « Sif », d'abord officier de liaison auprès du mouvement Combat, sera chargé, d'organiser le Bureau des opérations aériennes et maritimes (BOAM), qui deviendra le Service des opérations aériennes et maritimes (SOAM)[8].
  4. Carte délivrée après le débarquement (pour des raisons évidentes de sécurité, les agents clandestins ne portaient pas de telles pièces sous l'occupation ennemie).

Références[modifier | modifier le code]

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.)

  • Amicale des réseaux Action de la France Combattante, Les réseaux Action de la France Combattante, Éditions France Empire, (ISBN 2 7048 0509 1), « Les opérations aériennes », p. 118-146. Document utilisé pour la rédaction de l’article Disponible en « édition électronique », sur fondationresistance.org, [PDF]
  • Icare, revue de l'aviation française : Aviateurs et résistants ; 2 tomes, numéros 141 et 144. Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]


  1. Joseph MONJARET / dit Hervé, SIF W, Frit… Français libre, radio et officier d’opérations de Jean MOULIN : sabotage France Rayonne et évolution de l'organisation…