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La situation stratégique[modifier | modifier le code]

Vue côté alliés[modifier | modifier le code]

  • Avant la conférence de Casablanca
  • Après la conférence de Casablanca

Vue côté nazis[modifier | modifier le code]

  • Mise en place
  • Importance des moyens mis en oeuvre

Les moyens[modifier | modifier le code]

Matériels[modifier | modifier le code]

  • Les bombardiers, leur évolution.
  • Les escorteurs
  • Les éclaireurs

Personnels[modifier | modifier le code]

  • Composition des équipages
  • Formation des équipages
  • Tour d'opérations
  • Autres personnels au sol impliqués
  • Service Y
  • Ultra
  • Radars, brouilleurs

Les techniques[modifier | modifier le code]

Organisation du raid[modifier | modifier le code]

  • Planification.
  • Préparation.
Voir Price, vol 2, p=190-91, description plan RAF pour Nuremberg, nuit du 30/03/44
  • Éclaireurs et Marqueurs
La trace d'un marqueur de cible peut être distingué sur la droite de cette photo prise par un Mosquito, au dessus du quartier de Moabit de Berlin. Il illumine la Spree et la « Charlottenburger Chaussee ». Les autres sources lumineuses sont dues aux projecteurs allemands.
  • Pathfinder (RAF) pourrait servir de base, mais références inexistantes...
extrait :
For marking the Pathfinders used a number of special "Target Indicator" (TI) markers and bombs. These ejected coloured flares or illuminated the target.
  • Candle Aircraft, TI, Bomb, Type H
the candle was the basic indicator. About 2 feet long by about 2 inches in diameter, it sequentially ejected flare pellets that burned for 15 seconds each. The type H was filled with alternately coloured pellets (red/yellow or red/green or yellow/green), and illuminated for about 5 1/2 minutes in total
Candles and other pyrotechnics were used as the fillings for the various Target Indicator bombs.
  • No. 1 Mk 1 TI Bomb
  • No. 7 Mk 1 Multi-flash Bomb
  • No. 8 Mk 1 Spotfire Bomb

Note datée 14 avril 1944, Sqdn 467 : « At present the principal ground marker in use is the T.I. or Target Indicator. Each of the T.I. markers used at present consists of a small bomb case containing sixty candles. Each candle will burn for about three minutes with a very bright coloured light. The marker bombs are fused so that they burst at a certain height above the ground. The heights usually employed are 3000', 6000', and 10000'. On bursting, the sixty candles are thrown out of the bomb case and ignited so that they cascade slowly down to the ground in a very distinctive manner. Having reached the ground they continue to burn in a small, roughly circular patch, usually about 50/100 yards across ».

« 8. Some of the T.I. markers dropped in each raid are known as long-burning T.I's and these have only twenty candles ignited on bursting, a further twenty are ignited after two minutes, and a final 20 after four minutes. These T.I's, therefore, provide a rather less brilliant, though still quite distinctive, cascade, but continue to provide the mark for a total of seven minutes ».

----> source utilisable : « Bombs Gone: Development and Use of British Air-dropped Weapons from 1912 to Present Day », de MacBean & Hogden.


  • Organisation du flot
Voir Price, vol 2, p=172, longueur du flot
Voir Price, vol 2, p=288-289, formations US, transit, attaque
  • Navigation (OBOE, H2S)

Formations adoptées[modifier | modifier le code]

Britanniques[modifier | modifier le code]

Américains[modifier | modifier le code]

Voir Morrison, 1982, chap. 8, Price, vol 1, p=108
Voir Price, vol 2, p=288-289, formations US, transit, attaque
  • Formation en transit.
  • Formation pour le bombardement

Escorte des bombardiers[modifier | modifier le code]

  • Mise en place
  • techniques, escorte partielle
  • Technique, escorte totale

Voir Price, vol 2, p=198, schémas escortes

Contre-mesures[modifier | modifier le code]

  • Diversions
  • Tactiques évasives (corkscrew)
Voir Price, vol 1, p=119, schéma
  • Brouillage des communications
  • Brouillage des radars
  • Le rôle du Groupe 100

La défense contre les bombardements[modifier | modifier le code]

Radars[modifier | modifier le code]

Défense aérienne[modifier | modifier le code]

Leurres[modifier | modifier le code]

Évaluation du raid[modifier | modifier le code]

Chaque raid est ensuite analysé afin d'apprécier son efficacité. Cette évaluation met en œuvre diverses structures.

Côté anglais[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

Spitfire PR XI de reconnaissance photographique.
P.R.U. (Photographic Reconnaissance Unit)

Il s'agit des unités aériennes de reconnaissance photographique. S'il n'a que 4 appareils affectés en 1939, on en compte 16 en 1941 et leur nombre continuera à s’accroître jusqu'à la fin du conflit. Les unités PRU sont équipées de Spitfire puis recevront aussi des Mosquitos. Si ceux-là ne peuvent être équipés que de caméras de 20 pouces de focale, ceux-ci peuvent embarquer des caméras de 40 pouces[1],[note 1],[2].

C.I.U. (Central Interpretation Unit)
Créé en avril 1940, en temps que PIU (Photographic Interpretation Unit), dépendant du Ministère de l'Air, il devient CIU quand il fusionne avec son homologue du Bomber Command britannique, devenant par là l'unique structure chargée de l'interprétation photographique fournissant ses analyses aussi bien au Bomber Command qu'à l'Amirauté ou au War Office[3]. Il est basé à Medmenham, à une quarantaine de kilomètres au nord de Londres.
Il comporte plusieurs centaines d'analystes[note 2], répartis en sections spécialisées[3]. Parmi celles-ci :
Section K
Cette section, dite Dammage Assessement, est chargée de déterminer les dommages infligés et de les quantifier[4],[5]. Répartis en quatre équipes de 6 à huit personnes, elle est capable d'analyser des clichés à toute heure[6]. Des groupes d'analystes chevronnés se chargent des analyses plus poussées. La section nourrit aussi des dossiers compilant tous les détails de chaque attaque menée contre une cible donnée et des dommages causés[6].
Section N
Cette section a pour mission d'analyser les photos prises de nuit par les bombardiers eux-mêmes[4].
Parmi les autres sections, une douzaine en tout, on trouve celle spécialisée dans les chemins de fer et les transports (F), les techniques de camouflage allemandes (E), jusqu'à celle qui réalise les maquettes qui seront fournies aux unités pour préparer leur future mission (V)[4].
RE8 (Research & Experiment, department 8)
Créé en novembre 1941 et rattaché au Ministry of Home Security[7], ce service a pour vocation de rédiger des analyses détaillées sur les dommages causés et les travaux de remise en état effectués par les allemands[8].
B.A.U. (Bombing Analysis Unit)
B.D.U. (Bomber Developpement Unit)

Interprétation[modifier | modifier le code]

La procédure d'interprétation des clichés pris après le raid est structurée en 3 phases.

  1. Dès l'atterrissage de l'avion, les films sont développés sur place et rapidement interprétés (afin, par exemple, de lancer une autre mission photographique si les images ramenées s'avèrent inexploitables).
  2. Une seconde analyse est effectuée, toujours sur place. Elle dure environ 24 heures.
  3. Les clichés sont transmis au CIU et seront étudiés par les différentes sections spécialisées.

Le circuit d'analyse de la troisième phase peut être synthétisé comme suit, en une dizaine d'étapes, chacune prenant de une à deux journée. Le rapport qui sera produit ne sera donc présenté qu'une quinzaine de jours après le raid[9].

Les quatre premières étapes sont réalisées par la section K du CIU.

  1. Établissement de cartes au 1/5000e de la zone visée par le raid
  2. Report sur les cartes des types de bâtiments (industriels, commerciaux ou résidentiels) atteints et de la cause des dégâts (explosion, incendie)
  3. Report sur une carte de tous les impacts de bombes ayant pu être localisés dans la zone visée
  4. Délimitation, sur des photographies au 1/5000e, des zones atteintes en fonction de leur type

Le RE8 intervient alors pour estimer le volume de dommages créé par le raid.

  1. Confirme les dommages causés aux immeubles selon leur type[note 3]
  2. Estimation des dommages causés aux infrastructures
  3. Selon la densité nuageuse lors du raid et selon la couverture photographique incomplète de la zone, correction des estimations pour les dommages causés
  4. chiffrage des dommages estimés en heures de travail perdues

Les résultats sont alors transmis au MEW pour qu'il estime l'incidence du raid sur la capacité globale du Reich à poursuivre l'effort de guerre.

Le RE8 finalise alors le rapport et le diffuse.

Côté américain[modifier | modifier le code]

Organisation[modifier | modifier le code]

Les photos prises après le raid sont rapportées par des F-5 puis des P-51[10]. Ils sont regroupés au sein du 7th Photo Group[11],[note 4].

E.O.U (Enemy Objectives Unit)
Mise en place en 1942, en tant que section de l'OSS, cette structure, abritée par l'ambassade US à Londres, est chargée d'identifier et proposer les cibles à bombarder. Elle est composée de spécialistes des affaires économiques[12], et évalue les facteurs tels que la profondeur de son implantation dans l'économie allemande(Depth), les ramifications de la cible (Target System) et sa capacité à encaisser (Cushion)[13],[12],[note 5].

Interprétation[modifier | modifier le code]

Le processus est assez similaire à celui mis en œuvre par les britanniques, même si les structures sont différentes.

L'exploitation des clichés se fait aussi à trois niveaux. Le premier est fait à la base même des avions de reconnaissance. Au début, cela prend de un à deux jours mais descendra rapidement à un délai d'une à trois heures après l’atterrissage de l'avion[10]. Ses résultats sont communiqués rapidement au commandement des unités, afin d'apprécier l'efficacité de la mission.

Le deuxième niveau d'interprétation est généralement effectué aussi sur place mais dure jusqu'à l'arrivée de la fournée suivante de photos.

Le troisième niveau implique le CIU, rebaptisé ACIU (pour Allied Central Interpretation Unit).

Illustrations utilisables[modifier | modifier le code]

Vidéos[modifier | modifier le code]

court reportage sur un bombardement US de Hambourg

Photos[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.)

Articles[modifier | modifier le code]

  • G. Krugler, « Strike hard, strike sure... » Reconnaissance stratégique et ciblage : les méthodes scientifiques du bombardement aérien allié durant la Seconde Guerre mondiale, Revue Historique des Armées, n° 261, 2010 [1]

Périodiques[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

Ouvrages en français
  • Jean-Charles Foucrier, La stratégie de la destruction : Bombardements alliés en France, 1944, Paris, Vendémiaire, , 461 p. (ISBN 978-2363582553)
  • Richard Overy (trad. Séverine Weiss), Sous les bombes : nouvelle histoire de la guerre aérienne 1939-1945 [« The Bombing War, Europe 1939-1945 »], Paris, Flammarion, , 1118 p. (ISBN 978-2081331310)
Ouvrages en anglais
  • (en) Robin Neillands, The Bomber War : The Allied Air Offensive Against Nazi Germany, Woodstock, New-York, The Overlook Press, , 448 p. (ISBN 978-1585671182)
  • (en) Alan J. Levine, The Strategic Bombing of Germany : 1940-1945, Wesport, CT, Praeger Publishers, , 235 p. (ISBN 978-0275943196)
  • (en) Taylor Downing, Spies in the sky : the secret battle for aerial intelligence during world war II, Londres, Little Brown, , 406 p. (ISBN 978-1408702802) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Alfred Price (Dr.), Targeting the Reich : Allied Photographic Reconnaissance over Europe, 1939-45, Londres, Greenhill Books, , 144 p. (ISBN 978-1853675461) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Alfred Price (Dr.), Battle over the Reich : The Strategic Bomber Offensive over Germany, vol. 1 : 1939-1943, Hersham, Classic Publications, , 159 p. (ISBN 978-1903223475) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Alfred Price (Dr.), Battle over the Reich : The Strategic Bomber Offensive over Germany, vol. 2 : 1943-1945, Hersham, Classic Publications, , 154 p. (ISBN 978-1903223482) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Randall T. Wakelam, The Science of Bombing : Operationnal Research in RAF Bomber Command, Toronto, University of Toronto Press, , 347 p. (ISBN 978-0802096296)
  • (en) Robert S. Ehlers (Jr), Targeting the Third Reich : Air Intelligence and the Allied Bombing Campaigns, Lawrence, University Press of Kansas, , 422 p. (ISBN 978-0700616824) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) John F. Kreis (dir.) et al., Piercing the fog : Intelligence and Army Air Forces Operations in World War II, Bolling AFB, Washington DC, Air Force History and Museums Program, , 501 p. (ISBN 978-1477545935) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Robert S. Ehlers (Jr), Targeting the Third Reich : Air Intelligence and the Allied Bombing Campaigns, Lawrence, University Press of Kansas, , 422 p. (ISBN 978-0700616824) Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Steven J. Zaloga (ill. A. Hook), Defense of the Third Reich : 1941-45, Oxford, Osprey Publishing Ltd, coll. « Fortress » (no 107), , 64 p. (ISBN 978-1849085939)
  • (en) Martin Streetly, Confound & Destroy : 100 Group and the bomber support campaign, Londres, Jane's Publishing Company Ltd, , 279 p. (ISBN 978-0710603562) Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes[modifier | modifier le code]

Reconnaissance photographique
Formations de combat US

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Pour donner un exemple, c'est l'arrivée des caméras F52 emportées par les Mosquitos et qui remplacent les F24 emportées par les Spitfire qui vont permettre au CIU de détecter les leurres mis en œuvre par les allemands pour mystifier les attaquants.
  2. Dont une forte proportion de WAAF.
  3. Détail : ces éléments sont reportés sur des cartes perforées en vue de traitements automatisés ultérieurs.
  4. Les performances insuffisantes du F-5 amèneront l'un des squadrons américains à être dotés de Spitfire PR XI qu'ils utiliseront jusqu'à la fin du conflit[11].
  5. C'est ainsi que cibler une usine de production de roulements à billes semble pouvoir menacer plus gravement l'effort de guerre nazi que l'attaque d'une usine assemblant des chars ou des avions[13].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Elhers(Jr) 2009, p. 118.
  2. Elhers(Jr) 2009, p. 94.
  3. a et b Elhers(Jr) 2009, p. 89.
  4. a b et c Downing 2011, p. 361.
  5. Elhers(Jr) 2009, p. 98.
  6. a et b Elhers(Jr) 2009, p. 99.
  7. Elhers(Jr) 2009, p. 125-126.
  8. Elhers(Jr) 2009, p. 98-99.
  9. Elhers(Jr) 2009, p. 128-130.
  10. a et b Kreis 1996, p. 84-85.
  11. a et b Price 2003, p. 21.
  12. a et b Overy) 2014, p. 481.
  13. a et b Elhers (Jr) 2009, p. 173.

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