Usines de La Renaissance

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Usines de La Renaissance
Usines de La renaissance
Installations
Type d'usine
Superficie
130
Fonctionnement
Opérateur
Date d'ouverture
1839
Date de fermeture
aux environs de 1970
Destination actuelle
Usine de production
Production
Produits
Marques
Aniche BS
Production
400 000 tonnes par an (1851)
Localisation
Situation
Coordonnées
Localisation sur la carte de France
voir sur la carte de France

Les Usines de La Renaissance sont des usines de fabrication pour l'agglomération de fines de houille pour les besoins du chemin de fer et la marine à vapeur situées aux limites de Abscon, Aniche et Somain[1]. Créées en 1839 autour de trois nouvelles fosses, puis de logements, l'ensemble crée le hameau de La Renaissance.

Au XXe siècle les usines sont déconstruites pour laisser place à la Zone d'Activité de La Renaissance et au XXIe siècle au projet Cœur d'Europe.

Implantation géographique[modifier | modifier le code]

En France ; dans le Nord; aux limites de Abscon; Aniche et Somain La renaissance est au centre d'un triangle formé par les autoroutes A1 de Paris à Bruxelles: A2 de Combles à Mons et A26 de Calais à Troyes.

La Renaissance est aussi le point de jonction du Hainaut et de l'Ostrevent, elle également aux frontières de la Compagnie des mines d'Aniche et de la Compagnie des mines d'Anzin mais aussi de la Communauté de communes Cœur d'Ostrevent et de la Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut.

Origine du Hameau[modifier | modifier le code]

Hameau de la renaissance
Somain - Hameau de la renaissance - plan de zone en 1847
Somain - Hameau de la renaissance - plan de zone en 1919

La fosse La Renaissance est commencée en , et extrait à partir de 1841. Un premier coron de 12 maisons est construit en 1843.

Très rapidement, la Compagnie des mines d'Aniche ouvre deux autres fosses plus au sud, d'abord la Saint-Louis qui ouvre en 1845 avec 30 logements construits. Deux religieuses arrivent en 1847 Sœur Vincent (Marie Laharrague) et sœur Marthe (Lehégue) de la compagnie des filles de Saint-Vincent de Paul. Elles prennent possession d'une maison et crée un oratoire à l'étage et au rez-de-chaussée une école avec une classe de primaire et une classe d'asile (maternelle). Leur véritable vocation étant la visite aux pauvres; le soin aux malades et blessés. Puis pour la Fénelon en ouverte en 1849 avec 15 logements toujours proches de La renaissance.

L'incendie de l'usine à briquettes en 1865 colporte une légende qui est révélatrice de la vie religieuse du hameau.Le feu prend dans la nuit et se répand rapidement du fait de la présence de matières inflammables comme le goudron, l'huile et le pétrole. L'incendie, très violent, ne parvient pas à être maîtrisé malgré les efforts des pompiers et menace les corons forts proches.Sœur Vincent enlève alors son scapulaire, l'attache autour d'une pierre et le fait jeter au beau milieu des flammes par un ouvrier. Aussitôt l'intensité du feu diminue et l'incendie est rapidement maîtrisé.Au moment du déblaiement, on retrouva le scapulaire qui serait demeuré intact au milieu des décombres.Vénéré comme une relique, la population fait usage de ce fameux scapulaire qui sert à guérir ou aide à bien mourir[2].

Une chapelle est construite en 1866 avec des vitraux de Henri Elvadre, peintre-verrier[3] Une confirmation y est célébrée le par René-François Régnier; archevêque de Cambrai. La veille il pleut, « le ciel voulut contrarier tous les projets on se coucha triste inquiet mais non découragé. La sœur Vincent; n avait elle; pas pour ces grandes circonstances des prières d' à propos. La confiance ne fut pas trompée. A minuit de vigilantes sentinelles crient au beau temps. Et dès deux heures du matin les travailleurs sont sur pied. La rue est desséchée à coups de pelle et de seau,des arcs de triomphe s'élèvent des trophées, d'arcs et de flèches, des galeries de tableaux, des tentures, des guirlandes, des drapeaux, des bouquets etc décorent l'extérieur des habitations, c'est fête partout. A huit heures tout était prêt on n avait plus qu à s agenouiller pour recevoir la bénédiction de Monseigneur »[4]

Pour la construction des corons, la justification du nombre de logements par rapport au nombre d'ouvriers est faite de la manière suivante. Selon les dires de M. Émile Vuillemin : « Nous craignons la pénurie d'ouvriers pour nos 2 puits actuels dont l'extraction est de 80 000hl. Mais la demande étant plus importante, il faudrait dépasser ce chiffre, donc forcer l'extraction, ouvrir de nouveaux travaux, d'où personnel nécessaire, mais qu'on ne peut amener faute de logement pour eus et leur famille. Quinze logements seraient nécessaires, ce qui ferait environ 60 ouvriers car chaque famille logerait un certain nombre d'ouvriers célibataires, comme cela se pratique habituellement". » Ces ouvriers célibataires sonat appelées Les logeurs.

Pour développer la production, il faut relier le site à la gare de Somain.Un décret du autorise l’expropriation des propriétaires pour la construction de voies ferrées par Compagnie des chemins de fer du Nord. Les ventes de ces terrains sont enregistrées en avril et .

Les commerces sont à Aniche ou Somain mais en 1883 le premier commerce est ouvert par François Bourdeaud'hui; jeune marié à Marie Ledent; et blessé par un tir de dynamite qui lui causa la perte d'un œil. Les accidents du travail étaient toujours considérés comme une maladresse, ne pouvant plus aller au fond, il demanda à l’ingénieur M. Paul Lemay, l'autorisation d'ouvrir boutique.

Première usine en 1851[modifier | modifier le code]

La gare de Somain est mise en service le [5] par la Compagnie du chemin de fer du Nord, lorsqu'elle ouvre la section d'Arras à la frontière de sa ligne de Paris à Lille et à la frontière belge. Elle permet le développement industriel de la zone.

La famille Dehaynin étaient les principaux producteurs d'agglomérés de houille. Elle possédait en 1860 deux usines en Belgique à Gosselies et Marcinelle ou elle produisait 175 000 t sur les 500 000 t produites en Belgique et 700 000 t en France.Une première usine est ouverte à La Renaissance par les frères Dehaynin[6],[7],[8]

Célanie Bouilly est remarquée par la presse pour la naissance de triplets en parfaite santé, un garçon et deux filles, le [9].

Usine de la société des frères Dehaynin (1872-1902)[modifier | modifier le code]

La compagnie des mines d'Aniche disposait en 1872 d'un stock de poussier (charbon en poussières) et devait faire face à une demande grandissante de charbon agglomérés sous forme de boulets ou de briquettes pour le besoin naissant des machines à vapeur, des locomotives à vapeur et de la marine.

La compagnie des mines d'Aniche conclu donc pour 10 ans un marché avec Camille et Albert Dehaynin, industriels pour leur vendre ses fines de charbon permettant l'installation d'Usine à boulets agglomérés. En 3 parcelles sont achetées pour 1 ha 23a 70ca à Mrs Louis Colle, Antoine-Joseph Fourment et Charles-François Boumanne.

Les frères Dehaynin, à la suite des hausses des prix du coke, ferment leur site de Marchiennes en et celui Erquelinnes en [10]

La construction à La Renaissance s’achève et en la fabrique est visitée par le congrès de la Société de l'industrie minérale qui s'est tenu à Douai , le congrès se déplacera également aux verreries d'Aniche[11].

La fabrique est très fonctionnelle avec 16 ouvriers, 200 tonnes par jour d'agglomérés de charbon sont produits en lavant une bonne partie de la houille employée.

« Les charbon traités sont généralement en provenance de la compagnie des mines d'Aniche, ce sont des houilles séches, renfermant 13 à 14 % de matière volatiles, donnant peu de fumée et très appréciées pour le chauffage de chaudières à vapeur. La plus grande partie à besoin d'être lavé pour arriver à la teneur en cendres voulue par le concessionnaire »

Le charbon est amené par wagons soit par la Ligne Somain - Douai (Sud) ou Ligne Somain - Douai (Nord) [12] Il est versé en trémie, une noria l’élève vers un criblage composé d'un jeu de trommels. Le fin n'est pas lavé; le moyen passe au lavoir Bérard en deux minutes. Les rejets de lavage retournent aux bassins d'alimentation ou partent au Cavin.

L'essorage du charbon ne se fait pas par une mise en tas mais par un essorage mécanique par un sécheur Hanrez qui tourne à 300 tours par minute. Le charbon mouillé entre par le dessus, plaqué sur la paroi une vis contraint le charbon à descendre pour une sortie vers le bas en une minute. À sa sortie il est ajouté les fines et malaxé dans une machine Carr qui tourne à 250 tr/min. Du bray (houille grasse) qui sert de matière agglomérante est également ajouté. Le mélange ainsi obtenu est chauffé pour aller à la compression dans la machine de M. Max Evrard[6].

La fabrique comporte deux lavoirs Bérard, deux sécheurs Hanrez, un broyeur Carr, un compresseur Bourriez, quatre silo stockent 1 000 t pour le pulvérulent 0-1, seize tours pour 1 500 t de fines 1-6 et 6-10, les grains sont emmagasinés dans 10 tours de 500 t. Le lavoir et les appareils de mélange sont actionnés par une machine de 450cv à vapeur à condensation de George Henry Corliss. La vapeur est produite par 14 générateurs à houilles de 90 m2 de surface de chauffe.

Devant l'extension de la grève des mineurs d'Anzin en , une batterie du 15e régiment d'artillerie est envoyé à Somain[13]

La Catastrophe d'Aniche de 1900 par suite d'une explosion de Dynamitière au fond de la fosse Fénelon fait sept morts dans le hameau[14]

Usine à Briquettes[modifier | modifier le code]

La Compagnie des mines d'Aniche rachète le site[15]. le . La Compagnie des mines d'Aniche fabrique des briquettes de charbon. La fabrication se fait avec le même procédé que décrit précédemment. Elles font 10 kg en pavé. Ces briquettes étaient fabriquées pour alimenter les foyers de la marine et des locomotives à vapeur. La face des briquettes avait un marquage Aniche BS pour Aniche Briqueteries de Somain[16].

Les conditions de travail très dures déclenchent en ce début XXe siècle de nombreuses grèves .

Le Somain et Aniche sont en grève est une légère reprise du travail est constatée[17]

Une grève est déclenchée en « Douai, 21 mars. Dépêche particulière du « Matin ». La grève des mineurs s'étend dans le bassin du Nord. Elle a éclaté ce matin à la Compagnie des mines d'Aniche. A la fosse de Sessevalle, à Somain, on compte 990 chômeurs sur 1.470 mineurs à la fosse Saint-Louis, le chômage est presque complet. A Aniche, on compte, à la fosse Fénelon, 260 chômeurs sur 271 mineurs à la fosse l'Archevêque, 196 chômeurs sur 465 aux fosses Vuillemin et Sainte-Marie, les descentes sont normales »[18]

Pendant la Première Guerre mondiale Somain est particulièrement bombardée par les Anglais pour ses voies ferrées ; le [19] puis les 4 et douze bombes atteignent le nœud ferroviaire et six la gare de triage[20] et un nouveau bombardement a lieu le 23 aout 1918 ou dix neuf tonnes de bombes sont larguées sur différents nœuds ferroviaire dont Somain[21] Les allemands passent 15 jours à détruire le lavoir, après la guerre il doit être complètement rasé pour la reconstruction[22]

Les usines de la Renaissance possédaient une harmonie assez brillante qui remporte le prix d'excellence au concours de musique d'Aulnay-sous-Bois le [23].

Avec le déclin des machines à vapeur et l’électrification des chemins de fer la consommation des briquettes va baisser et entrainer la fermeture du site.

38 victimes (minima) de catastrophes[modifier | modifier le code]

Les 20 et à la Fosse Saint-Louis des mines d'Aniche deux mineurs sont tués par suite d'éboulement, François Hypolite Vilette (10 ans et 10 mois) ; François Gouy (18 ans), six sont saufs[24]

Les 3 fosses communicantes Fosse Fénelon, Fosse La Renaissance et Fosse Saint-Louis des mines d'Aniche sont peu grisouteuses mais nombreux sont les mineurs tués d'accident du travail ainsi Gilles Pierrot meurt le à Saint-Louis suivi de 1863 à 1870 de 12 mineurs dans les accidents mortels de la fosse Saint-Louis en avril et aout 1863 puis de mars et . En c'est à la Fosse Fénelon.A la fosse Saint-Louis c'est Jean-Baptiste Alruth, 45 ans, qui est pris entre 2 tampons de wagons le . Quatre accidents mortels se succèdent à fosse Saint-Louis un mort en , le Ségard est tué et Delannoy blessé. Un bloc se détache en ; un tué, un mort en aout 1870. Fosse Fénelon un mort en . Les rapports d'accidents constatent tous la négligence ou l’imprudence de l'ouvrier jusqu'en 1898 où la loi rend obligatoire la reconnaissance de responsabilité par la Compagnie dans tous les cas[25].

Les cheminots somainois sont aussi très exposés aux risques ainsi sur la Ligne de Busigny à Somain le à deux cents mètres de la gare de Bertry arrive le train 4804 composé de 39 wagons chargés de 650 tonnes de houille. La locomotive explose tuant son chauffeur, Désiré Jean-Baptiste Petit, 27 ans et son mécanicien Joseph Loucheux, 54 ans, tous deux de Somain. La catastrophe se produit tout à côté d'habitations et de l'usine électrique[26]

Grapperies Lesur[modifier | modifier le code]

Les grapperies Lesur exploitent des serres chauffées au flou, (boues de lavage) pris dans le Cavin. Elles produisent des grappes de Chasselas, tomates et fraises. Après la reconstruction de l'usine et des serres à la suite de la Première Guerre mondiale, la pollution par poussière est très importante même à l'intérieur des serres entrainant leur déplacement sur Valenciennes.

Déconstruction[modifier | modifier le code]

Zone d'activités de la Renaissance[modifier | modifier le code]

Somain - ZA de La Renaissance

« Créée en 1975, la zone d'activités "La Renaissance" est implantée au sud de la commune de Somain, au pied de l'échangeur autoroutier. D'une superficie de 90 hectares, elle offre aux 41 entreprises et 1000 salariés déjà présents la proximité de toutes les commodités en centre ville: restauration, commerces, équipements sportifs, mairie... Résolument tourné vers l'avenir, Cœur d'Ostrevent modernise l'ensemble de ses équipements et se dote de nouvelles infrastructures comme la fibre optique pour répondre aux exigences des nouveaux utilisateurs. Cette zone d'activités bénéficie de la desserte immédiate de l'échangeur n°28 de Somain. »[27]

Toyota Boshoku Somain est installé dans la zone : voir en ligne:[1]

Cœur d'Europe (Projet)[modifier | modifier le code]

Somain gare de Triage
  • (50° 21′ 04,76″ N, 3° 16′ 12,55″ E) Situation Satellite Google Maps
  • 2005 la CCED décide d'intensifier l'activité économique autour de la ZA de la Renaissance.Le site retenu a été circonscrit autour de la gare de triage de Somain et de la ZA de la Renaissance.
  • Dans une zone au maillage dense d'autoroutes A21,A1,A2,A23,A26 le projet d'extension porte sur une zone de 65 hectares une plate-forme logistique bi-modal Rail route avec 7 bâtiments offriront 250 000 m2 de stockage dont 123 000 m2 directement reliés au rail[28]

le Calendrier[modifier | modifier le code]

  • 2007 : en juin, dépôt du permis de construire.
  • 2008 : premier semestre début des travaux.
  • 2010 : aucune construction en cours.
  • 2015 : toujours en attente

Les chiffres[modifier | modifier le code]

  • Investissement 150 m€ en fonds privés
  • Emplois 700 directs 300 indirects

La relance[modifier | modifier le code]

La gare de triage de Somain est la seule au nord de Paris et assume une baisse constante des effectifs cheminots du fait de la baisse du trafic ferroviaire (1300 wagons/jours en 2000). Le syndicat ferroviaire CGT relance en 2013 le projet, les acteurs locaux relancent le projet [29]

Cité scolaire Catholique[modifier | modifier le code]

À la rentrée 2017 trois établissements scolaires Saint-Joseph d'Aniche, Sainte-Anne de Somain et Saint-Odile d' Abscon vont fusionner et s'installer dans la zone de la renaissance[30]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Avant-après : les friches de la briqueterie de Somain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  2. Sébastien Turpin, « INDUSTRIALISATION ET RELIGION La Vie Religieuse à Somain, commune du bassin minier 1839-1914 », .
  3. Hyppolite Verly, Essai de Biographie Lilloise contemporaine 1800 - 1869, augmenté d'un supplément et accompagné de notes historiques et bibliographiques, Leleu, (lire en ligne), EVALDRE HENR1 peintreverrier né à Lille le 5 août 1827 fréquenta le collége communal et les Ecoles académiques de cette ville jusqu en 1842 époque à la uelle il entra en apprent1ssage c ez son père puis dans Patelier succursale que MM L Ochs et C e possédaient à Lille pour la fabrication des vitraux d église L année 1848 le vit partir pour Paris il travailla à Poratoire du Louvre chez le baron de Rothschild etc.
  4. Semaine religieuse de Cambrai, (lire en ligne).
  5. « Chemin de fer de Paris à la frontière de Belgique : par Amiens, Arras et Douai », dans Situation des travaux, imprimerie Royale, Administration Générale des Ponts et Chaussées et des Mines, 1847, p. 373 intégral (consulté le 26 janvier 2012).
  6. a et b La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 1 / par une société de savants et de gens de lettres ; sous la dir. de MM. Berthelot,... Hartwig Derenbourg,... F.-Camille Dreyfus,... A. Giry,... [et al.], H. Lamirault (Paris), (lire en ligne), Appareils à moules ouverts.Cette machine (fig. 2) a été légèrement modifiée par M. Dehaynin. Elle produit 40 tonnes à l'heure son poids est de 65,000 kil. sa force motrice 80 chevaux. Le poids d'une briquette cylindrique est de 1 kil. 36. par décimètre cube. La puissance calorifique est de 7,362 calories. Ces briquettes ne contiennent plus que de 6 à 7 de cendre.
  7. Eugéne Penel, De Paris à Boulogne, à Saint-Valery, au Tréport, à Calais, à Dunkerque, à Lille, à Valenciennes et à Beauvais, Impr. Ch. Lahure, , 576 p. (lire en ligne), Des fours à coke une usine pour la fabrication d agglomérés ou briquettes de charbon et de coke des fabriques d huile de schiste et de benzine une fabrique de sucre une distillerie une verrerie des brasseries et des mines de houille sont les principaux établissements industriels de Somain.
  8. Nouveau Guide de l'Étranger dans Douai, etc, (lire en ligne), il existe à Somain des fours à cake aFlers deux établissements pour la fabrication de l huile pyrogénée à Somain encore des fabriques d huile de schiste et de benzine enfin a Aniches et à Somain des usines pour la fabrication d agglo méré ou briquettes faites avec le poussier de charbon et de coke Il faut rattacher encore à ces industries celle du gaz Douai Orchies et Marchiennes sont pourvus de gazon 1ètres pour l éclairage local la plupart des grandes usines ont leur gazomètre spécial qui sert même à une partie des villages auprès desquels elles sont situées.
  9. « Faits divers », Journal des débats politiques et littéraires,‎ , p. 2 (lire en ligne)
  10. Annales industrielles, (lire en ligne), Le coke monte à des prix extravagants dans le bassin de Mons, ou .il vaut de 62 à 72 fr.; le charbon tout-venant se maintient à 30 fr.Nous apprenons que, par suite des prix excessifs des charbons, MM. Camille Dehaynin, Albert Dehaynin et Cie, propriétaires de la fabrique d'agglomérés de houille de Marchiennes, éteindront cette usine à partir du 1er avril prochain. Le mois suivant, ces mêmes industriels fermeront une autre fabrique d'agglomérés située à Erquelines.Ces deux établissements ne consommaient pas moins de 700 tonnes de charbons menus par jour.
  11. Annales industrielle, s.n. (Paris), (lire en ligne), Visite à l'usine Dehaynin et Cie. — Parti de Douai à sept heures cinq minutes du matin, le Congrès est arrivé à Somain vers sept heures et demie et s'est immédiatement rendu à la remarquable usine d'agglomérés de M. Dehaynin.Les charbons sont d'abord lavés dans deux bacs, système Berard modifié, fonctionnant à 40 coups de piston par minute, puis versés dans deux essoreuses munies d'une hélice à mouvement différentiel pour la sortie. Le brai concassé et mesuré mécaniquement est passé au broyeur Carr, puis mélangé au charbon; le tout est repris par une noria et jeté dans un réservoir en tôle où il est chauffé directement par la vapeur.Le charbon ainsi préparé tombe sur une plate-forme tournante (distributeur) qui le répartit uniformément à la machine de compression.L'arrivée du charbon est réglée au moyen d'une vanne manœuvrée par un enfant. Un petit indicateur qui monte et descend suivant la quantité plus ou moins grande de charbon arrivé, donne le sens de la manœuvre de la vanne.La machine de compression consiste en un seul compresseur Bouriez à section rectangle et de grandes dimensions. Le piston a une course assez longue (0,32e).Le charbon aggloméré est poussé ensuite en une longue bande jusqu'au wagon de chargement.Visite aux verreries d'Aniche. —De l'intéressante usine de M. Dehaynin, le Congrès fut transporté en quelques minutes à la manufacture des glaces, verreries et produits chimiques de la Compagnie anonyme d'Aniche sur l'embranchement spécial qui la dessert. Reçu avec une parfaite courtoisie par MM. Lefrançois, administrateur délégué, Desmaison, directeur, et Drion fils, ingénieur le Congrès se rendit tout d'abord à l'usine de coulage des glaces. Là, sous une immense halle, un vaste four renfermant quatorze creusets sert à la préparation du verre. Cette préparation marche avec une parfaite régularité grâce à l'application du système de chauffage Siemens cette magnifique invention de plus en plus appréciée.Bientôt le Congrès put. admirer l'opération du coulage des glaces, à la fois grandiose et surprenante de rapidité; l'extraction de l'énorme creuset du four, à l'aide d'une puissante tenaille, le transport sur un chariot jusqu'à la table de coulage, le versage du verre sur cette table et aussi le retour au four, ne prenant, en effet, que quelques secondes. L'étendage du verre plutôt pâteux que léger sur la vaste table de fonte en une glace qui peut avoir jusqu'à 5m sur 7, n'est ensuite qu'un jeu, grâce à un. lourd rouleau de fonte manœuvré par un treuil. Après l'étendage la glace est portée dans une série de fours de refroidissement.Le Congrès a ensuite parcouru les vastes ateliers où s'exécutent successivement les curieuses opérations destinées à préparer la glace finie, et connues sous les noms de doucissage, de savonnage, polissage et finissage. Les combinaisons aussi ingénieuses que variées des machines qui les produisent, l'ont vivement intéressé, ainsi que le finissage, la vérification si minutieuse, si sévère, qui assure la réputation de la Compagnie, puis la réception, le classement, l'estimation, l'étamage, opération surprenante de simplicité, etc.Le Congrès a ensuite examiné la fabrication du verre à vitres et celle des produits chimiques; mais la manufacture de glaces l'avait captivé longtemps, et cette dernière partie de la visite a dû être grandement abrégée, malgré son vif intérêt.Pour terminer, les usines d'Aniche peuvent fabriquer annuellement 30 000 mètres carrés de glaces polies et un million de mètres carrés de verre à vitres. La consommation générale en houille est de 50 000 tonnes. Ces chiffres donnent une idée précise de l'importance des établissements et de l'activité de leur production.Visite aux mines d'Aniche. Le train spécial contenant les membres du Congrès les amène à quelques mètres seulement de la fosse La Renaissance. Cette fosse est munie d'un sas à air. Elle dessert les fosses Fénelon et St-Louis à la fois pour l'aérage et pour la descente et la remonte des ouvriers. — À cet effet, elle communique avec la galerie d'un ventilateur Lemielle du diamètre de 4m, marchant à une vitesse moyenne de 30 coups par minute, et donnant, au moment de la visite, une dépression de 0,02. L'entrée et la sortie des ouvriers se font dans le sas à air au moyen d'un labyrinthe muni de doubles portes.De là, le Congrès a été conduit à la fosse Ste-Marie où la Compagnie d'Aniche possède un traînage mécanique par corde-tête et corde-queue avec machine au jour. Le plan de ce traînage dessiné à grande échelle sur le mur du bureau de la fosse, a permis à tous les visiteurs de comprendre clairement les détails.
  12. « Notes et documents relatifs à la concession des chemins de fer de Cambrai à Douai. Orchies à Douai. Aubigny [...] à Somain et [...]. (Signé : Alfred Billet.) », Europeana (consulté le ).
  13. « Grève d'Anzin », Le Matin, no 44,‎ (lire en ligne).
  14. « Catastrophe d'Aniche », Le matin, no 6123,‎ , p. 4 (lire en ligne).
  15. « Bulletin financier », L'est républicain,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  16. « Avant-après : les friches de la briqueterie de Somain », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne)
  17. « Grève générale ouvrière : le calme renaît dans le Nord », Le matin, no 8096,‎ (lire en ligne).
  18. « En France , Douai, 21 mars », Le matin,‎ (lire en ligne).
  19. « Communiqués officiel du 16 mai 287éme jours de guerre », Le Matin, no 11402,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  20. « Communiqués britanniques », Le Matin, no 12246,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  21. « L'aviation britanniques détruit 32 appareils », Le Matin, no 12597,‎ , p. 3 (lire en ligne).
  22. Le Génie civil : revue générale des industries françaises et étrangères, vol. 1980, (lire en ligne), A la Compagnie d'Aniche, l'usine à boulets de Bernard est en marche, ainsi qu'une des deux usines de De Sessevalle. La seconde sera reconstruite à proximité des usines à briquettes et des lavoirs de la Renaissance, et constituera la première unité d'une usine centrale à boulets. L'une des usines à briquetes fonctionne depuis novembre 1919. Les quatre autres, dont la partie mécanique tout entière était détruite, seront, sauf retard imprévu, remises en état de marche dans le courant de cette année. La production d'agglomérés des mines d'Aniche était de plus de 600000 tonnes avant la guerre.En 1914, cette Compagnie possédait deux grands lavoirs susceptibles de laver chacun 4000 tonnes par jour. Celui de Gayant, malgré ses destructions, peut être restauré ; il marchera dans quelques mois avec ses parties essentielles. Le lavoir de la Renaissance, près Somain, sur lequel la rage des Allemands s'est exercée pendant 15 jours, a dû être complètement rasé. Sa réfection, qui représente une dépense de plus de vingt millions, est confiée, pour le bâtiment en béton armé et les charpentes métalliques, à des firmes françaises ; les parties mécaniques seront rétablies par la maison allemande qui les avait livrées..
  23. « Le concours de musique d'Aulnay-sous-Bois », Le Matin, no 17281,‎ , p. 5 (lire en ligne).
  24. L'Ami de la religion, vol. 41337, Librairie Ecclésiastique d'adrien le clere et cie, (lire en ligne), Dans la nuit du 20 au 21 avril a eu lieu un éhoulement à la fosse Saint Louis delà compagnie d Aniche Nord Deux jeunes ouvriers ont péri Sx antres n ont éch ppé que par miracle.
  25. Leas amis du vieux Somain et Rolande Goude, Histoire du hameau de la renaissance à Somain.
  26. « Entre Cambrai et busigny , un train de marchandises fait explosion. Le chauffeur et mécaniciens tués », Le Matin : derniers télégrammes de la nuit, no 8682,‎ , p. 2/6 (lire en ligne)
  27. « La Zone d'Activités La Renaissance », sur http://www.cc-coeurdostrevent.fr (consulté le ).
  28. Nicole Buyse, « Logistique : Cœur d'Europe devrait créer un millier d'emplois », Les Echos,‎ , La communauté de communes Cœur d'Ostrevent, qui comprend 21 communes dont les deux principales sont Somain et Aniche entre Douai et Valenciennes, la société d'économie mixte Sepac, aménageur, et la SAS Ostrevent Développement, filiale à 90 % du groupe Dal Industries, ont signé la semaine dernière un contrat de partenariat pour développer le projet de plate-forme logistique baptisé « Cœur d'Europe », à Somain, une extension de la zone industrielle Renaissance le long de l'A21 (Liévin-Denain). Le projet s'assoit sur un terrain de 66 hectares de l'autre côté de cette autoroute reliée à l'A1 (Paris-Lille), l'A2 (Bruxelles-Paris), l'A26 (Calais-Reims) et l'A23 (Valenciennes-Lille). Le terrain se trouve à proximité immédiate de la gare de triage de Somain et va permettre un embranchement fer pour 123.000 mètres carrés d'entrepôts sur les 250.000 qui vont y être construits en 7 bâtiments. (lire en ligne).
  29. Bertarnd Buissiére, « Somain : la gare de triage, jusqu’ici en panne, pourrait repartir sur de bons rails », La voix du Nord,‎ (lire en ligne)

    « Enfin. Enfin, « L’étude d’opportunités pour une redynamisation des activités de et à partir du site de Somain » est dévoilée. Elle a pour objet de redonner du souffle à la gare de triage et de faire « décoller » la zone d’activités de La Renaissance »

    .
  30. Jean François Guibert, « Aniche : l’enseignement catholique va regrouper trois de ses établissements scolaires », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).