Université de Toulouse (Comue)

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Université de Toulouse
Histoire
Fondation
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Régime linguistique
Président
Marie-France Barthet
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
104 237 (en 2012)
Localisation
Pays
Ville
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L'université de Toulouse est un regroupement d'établissements d'enseignement supérieur et de recherche (Universités et Grandes Écoles) de la région Midi-Pyrénées[1].

Présentation

Le pôle de recherche et d'enseignement supérieur « Université de Toulouse », constitué en 2007 sous la forme d'un établissement public de coopération scientifique[2], associe des compétences dans des domaines diversifiés et complémentaires : sciences de la matière, de la vie et de l'information, ainsi que des sciences humaines et sociales, avec une composante particulièrement forte en ingénierie.

En application de la Loi relative à l'enseignement supérieur et à la recherche, l'université de Toulouse évolue en Communauté d'universités et établissements. Les nouveaux statuts sont définis en juillet 2014.

Grands Projets

Toulouse Campus : l'Université de Toulouse fait partie des campus sélectionnés en 2008-2009 dans le cadre de l'Opération nationale d'Aménagement Immobilier Plan Campus.

Toulouse Initiative d'Excellence : l'Université de Toulouse fait partie des 8 sites nationaux lauréats en 2011-2012 de l'opération Initiatives d'excellence du programme de financement Investissement d'avenir.

Membres

Université Toulouse 1 Capitole, site de la Manufacture des tabacs
  • L'Université de Toulouse I - Capitole s'est diversifiée dans sa recherche et ses enseignements en développant des équipes dans les domaines du droit, des sciences politiques, des sciences économiques et des sciences de gestion. Ses sites d'enseignement et de recherche se trouvent essentiellement dans le Centre Ville toulousain.
  • L'Université de Toulouse III - Paul Sabatier est spécialisée dans les sciences, les technologies, les disciplines de la santé et les sports. Elle est implantée sur le Complexe Scientifique de Rangueil dans le sud-est toulousain. Elle porte son nom en l'honneur de Paul Sabatier, scientifique carcassonnais, Prix Nobel de Chimie en 1912.
  • L'Institut national des sciences appliquées de Toulouse est une école d’ingénieur publique accessible après le Baccalauréat. Elle propose une palette de 8 spécialités, de l’Informatique au Génie Civil, en passant par le Génie Mathématique ou le Génie Biochimique. L’INSA de Toulouse est situé sur un campus de vingt hectares, au cœur du complexe scientifique de Rangueil (sud-est toulousain).
  • L'Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace assure la formation initiale, la spécialisation, la formation par la recherche et la formation continue, d'ingénieurs de pointe dans le secteur aérospatial et les domaines connexes. L’ISAE est situé à Toulouse et s’étend sur deux campus (le quartier de la Roseraie et le complexe scientifique de Rangueil).
  • L'Institut d'études politiques de Toulouse, également surnommé « Sciences Po Toulouse » appartient à la catégorie des Grandes Écoles par son mode de sélection des étudiants sur concours. Avec 19 spécialités professionnelles de Master dans les domaines de l'Administration et de l'Information, l'Institut forme des cadres supérieurs des secteurs publics et privés. L'Institut est situé dans le centre-ville de Toulouse.
  • L'École des Mines d'Albi-Carmaux a comme objectif de former des ingénieurs généralistes maîtrisant une double culture "innovation et développement durable" répondant aux besoins de l'industrie et des services. Le recrutement se fait principalement sur concours après deux années de classes préparatoires aux grandes écoles. L’École est installée sur un campus de 22 hectares dont 40 000 m2 de bâtiments construits sous les traits de l'architecte Martin Robain (à qui l’on doit notamment l’Institut du monde arabe à Paris et le Parlement européen de Strasbourg).
Département langues de l'ÉNAC à Toulouse
  • L'École nationale de l'aviation civile propose des activités de formation initiale, de spécialisation, de formation continue et de recherche destiné vers toutes les entreprises et organismes français et étrangers du domaine aéronautique et des secteurs connexes.
  • L'École nationale de formation agronomique a pour mission principale d’assurer la formation initiale et continue des professeurs de l’enseignement agricole public. Elle dispense également, seule ou en partenariat, des formations de niveau Licence – Master – Doctorat dans le champ des agrobiosciences. Elle est implantée sur le site de l'Agrobiopole Auzeville-Tolosane, au sud de Toulouse.
  • Toulouse Business School s'étend sur trois campus, à Toulouse, à Barcelone en Espagne et à Casablanca au Maroc. Le groupe offre des parcours de formations dans le domaine du Management et des activités connexes.
  • L'Institut Catholique d'Arts et Métiers est une école d'ingénieurs généralistes post-bac en 5 ans qui s'appuie sur une solide formation scientifique, technique et humaine avec une forte ouverture à l'international. Elle forme des ingénieurs de type Arts et Métiers, pluridisciplinaires et polyvalents.

Le Collège Doctoral de Site de l'Université de Toulouse

Le Collège Doctoral de Site (CDS) de l'Université de Toulouse regroupe les 15 Écoles Doctorales de la Région Midi-Pyrénées qui accueillent 5300 doctorants et forment 800 docteurs par an. Près d'un quart des doctorants est d'origine étrangère.

Dans le domaine des Arts, Lettres, Sciences Humaines et Sociales

  • L'École Doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie et Communication[3]

L'École Doctorale ALLPH@ a pour objectif de développer des ponts entre savoir, art et société. Avec 35 thèses soutenues par an, les travaux des doctorants ont déjà permis la mise au point d'un logiciel d'aide à la création théâtrale ou encore d'un correcteur de logiciel de traduction informatique.

  • L'École Doctorale Comportement, Langage, Éducation, Socialisation, Cognition[4]

L'École Doctorale Clesco propose une offre de formation pluridisciplinaire très large autour des sciences humaines et techniques, de la psychologie, des sciences du langage, des neurosciences. L'expertise des laboratoires associés à l'École Doctorale couvre les neurosciences (pathologies liées à la maladie d'Alzheimer, à la surdité, etc.); les sciences de l'éducation et la psychologie (protection de l'enfance, systèmes scolaires, etc.) et les sciences du comportement, telles que les enjeux sociaux majeurs (comme le chômage, la précarité, etc.).

  • L'École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques[5]

L'École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques porte une attention particulière à la réflexion sur la théorie du droit et sur les relations entre les sciences juridiques, la science politique et les autres sciences sociales. Elle se distingue, sur le Site toulousain, par l'importance de ses effectifs (550 doctorants) ainsi que par son attractivité auprès d'étudiants étrangers (40 %). Les enjeux de l'École Doctorale sont d'observer et de décrypter l'évolution de la législation et les mutations, de plus en plus fréquentes, des normes réglementaires. La recherche porte sur la façon dont ces mutations, qui touchent même des domaines juridiques traditionnellement très stables comme le droit constitutionnel par exemple, imprègnent l'ensemble de la société.

  • L'École Doctorale Sciences de Gestion[6]

L'École Doctorale Sciences de Gestion est l'une des rares en France à être entièrement dédiée à cette spécialité. Autre particularité, elle regroupe l'ensemble des équipes de recherche en gestion de la Région Midi-Pyrénées. L'École Doctorale est organisée autour de trois centres recouvrant toutes les disciplines qui décryptent le fonctionnement de l'entreprise : le Centre de recherche en management de l'IAE-Université Toulouse-Capitole (équipe d'accueil coventionnée CNRS), le laboratoire Gestion et cognition-Université Paul-Sabatier, et les équipes de recherche de l'École supérieure de commerce de Toulouse.

  • L'École Doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures[7]

L'École Doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures regroupe les équipes de recherche de toute la Région Midi-Pyrénées relevant des sciences humaines et sociales : histoire, géographie, anthropologie, sociologie, archéologie et économie. À l'exception de l'archéologie, discipline à forte spécificité, l'École Doctorale TESC est organisée autour de trois thématiques transversales fortes : espaces et territoires, dynamique des organisations humaines et production de savoirs. Elle forme ainsi des docteurs, experts dans une discipline universitaire, qui gardent une réelle ouverture d'esprit vers d'autres domaines de compétences.

  • L'École Doctorale Toulouse School of Economics[8]

L'École Doctorale Toulouse School of Economics (TSE) propose un programme international unique en France, s'inspirant des méthodes pédagogiques des grandes universités européennes et américaines, pour former des économistes de très haut niveau. Sa vocation est de former des chercheurs de niveau international et des experts pour les grandes entreprises publiques ou privées, les cabinets de conseil et les organisations internationales. L'École Doctorale se place par ailleurs au coeur du débat d'idées et de l'expertise économique française et internationale, par l'organisation régulière de conférences et de séminaires, pointus ou grand public.

Dans le domaine des Sciences et Techniques

  • L'École Doctorale Aéronautique, Astronautique[9]

Créée en 2005, l'École Doctorale Aéronautique, Astronautique joue un rôle moteur dans la recherche des secteurs aérien et spatial. Sa formation pluridisciplinaire sert de support académique à Aerospace Valley, pôle de compétitivité Midi-Pyrénées et Aquitaine. Cette École Doctorale n'a aucune équipe de recherche propre : chercheurs et laboratoires sont rattachés aux autres Écoles Doctorales du site toulousain.

  • L'École Doctorale Biologie, Santé, Biotechnologies[10]

L'École Doctorale BSB est l'une des plus anciennes de Toulouse. Elle regroupe, depuis 1992, les chercheurs dans les domaines de la biologie fondamentale et appliquée, de la médecine et des biotechnologies. L'École Doctorale est reconnue au niveau international : des brevets sont déposés régulièrement par des équipes de chercheurs, et un quart des travaux publiés par les doctorants le sont dans d'importantes revues scientifiques.

  • L'École Doctorale Génie Électrique, Électronique, Télécommunications[11]

L'École Doctorale GEET forme des docteurs qui vont, pour la majorité, occuper des fonctions en R&D dans l'industrie. Sa vocation internationale est reconnue, puisque la moitié des doctorants sont d'origine étrangère. Les enjeux et les applications des travaux de recherche sont très concrets et nombreux. Qu'il s'agisse d'actionneur électro-hydraulique pour le moteur de l'A380 issu du génie électrique, de micro-leviers en silicium pour l'analyse ADN dans les nanotechnologies ou de propulseurs spatiaux développés dans la recherche sur les plasmas, les exemples ne manquent pas. L'ED dispense aussi l'une des rares formations en France pour physiciens des hôpitaux, qui gèrent les appareils d'imagerie médicale et de radiothérapie.

  • L'École Doctorale Mécanique, Énergétique, Génie Civil, Procédés[12]

L'École Doctorale Megep fédère les recherches dans le domaine des sciences de l'ingénieur. Les recherches des laboratoires associés couvrent des disciplines à la fois théoriques et expérimentales. Elles sont en phase avec, entre autres, des thématiques qui intéressent l'ensemble de la société, comme le développement durable et l'environnement (bâtiment durable, traitement de l'eau et des rejets, hydrodynamique, énergétique), ou l'aéronautique (structure des matériaux, propulsion).

  • L'École Doctorale Mathématiques, Informatique, Télécommunication de Toulouse[13]

Toulouse est l'un des tout premiers pôles de recherche en mathématiques et en informatique, ce dont bénéficie l'École Doctorale MITT. Les domaines de recherche de l'ED couvrent des champs variés au cœur des préoccupations industrielles ou sociétales du moment, en s'appuyant sur la forte présence d'entreprises de l'aéronautique et du spatial à Toulouse : biométrie, intelligence artificielle, systèmes embarqués et modélisation des écoulements de flux.

  • L'École Doctorale Sciences de la Matière[14]

L'École Doctorale Sciences de la Matière regroupe l'ensemble des acteurs de la recherche académique de la Région Midi-Pyrénées dans les domaines de la physique, de la chimie et des matériaux. Pluridisciplinaire, l'École Doctorale est au cœur des nanosciences et à l'interface de nombreuses disciplines telles que l'électronique, la robotique, la biologie ou la santé. Les recherches couvrent des champs très vastes : nouveaux matériaux et polymères, chimie verte, chimie médicinale. Nombre de recherche sont développées avec l'Industrie locale.

  • L'École Doctorale Sciences de l'Univers, de l'Environnement et de l'Espace [15]

L'École Doctorale SDU2E couvre un champ de recherche exceptionnellement large et cohérent : de l'astrophysique à l'océan-atmosphère, de l'étude de la terre profonde à la géologie et à l'écologie fonctionnelle. Une part significative de ses travaux s'appuie sur des technologies de pointe et des moyens spatiaux. Les enjeux de la recherche appliquée ne manquent pas : Découvertes concernant les exoplanètes, travaux sur la structure du cosmos liés aux satellites Planck et Herschel, modélisation de milieux naturels, suivi hydrologique de l'Amazone, surveillance aéroportée de l'ozone atmosphérique, altimétrie spatiale de la surface des océans...

  • L'École Doctorale Sciences Écologiques, Vétérinaires, Agronomiques et Bioingénieries[16]

L'accélération des connaissances, l'évolution des métiers de la recherche, les contraintes de globalisation du marché et des demandes sociétales ont conduit à regrouper la recherche toulousaine dans le domaine des éco-agro-bio-sciences au sein d'une seule École Doctorale. Un tel regroupement de chercheurs autour de l'étude des systèmes naturels est quasi-unique en France. L'École Doctorale ouvre des perspectives prometteuses de recherche dans des domaines variés, comme les systèmes microbiens, les liens entre évolution et santé, la gestion des risques écologiques engendrés par la manipulation des organismes, etc. Les thématiques de recherche couvertes correspondent aux questionnements croissants de la société sur les interrelations entre l'état de l'environnement, la qualité et la sécurité des produits : "écologie, biodiversité et évolution", "toxicologie, génétique et nutrition", par exemple.

  • L'École Doctorale Systèmes[17]

Comprendre le fonctionnement, modéliser et piloter les systèmes complexes afin de les rendre autonomes : tel est le champ de recherches de l'École Doctorale Systèmes, qui au travers de cet objectif s'intéresse aux disciplines de l'automatique, de l'informatique et du génie industriel. Les systèmes exploités par l'homme sont de plus en plus complexes et recouvrent des aspects très divers : depuis les systèmes unitaires (pilotage d'une machine) jusqu'aux systèmes globaux (conception de produits, de services ou de systèmes complexes). La mise en réseau des entreprises et des services a généré des besoins nouveaux dans le domaine de la modélisation et de l'informatisation en vue de l'aide à la décision. C'est dans ce contexte que se développe la recherche de l'École Doctorale, qui s'articule autour de quatre spécialités : systèmes automatiques (processus), systèmes informatiques critiques (interaction système-environnement), systèmes industriels (logistique, service), systèmes embarqués (robotique et autonomie des véhicules).

Notes et références

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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