Université

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Une université est un établissement qui fédère en son sein la production (recherche), la conservation (publications et bibliothèques) et la transmission (études supérieures) de différents domaines de la connaissance. Aux États-Unis, au moment où les universités de ce pays commençaient leur ascension qui devait les mener au niveau qu'elles ont actuellement, Peirce[1], un philosophe américain, a défini en 1891 l'université comme « une association d’hommes […] dotée et privilégiée par l’État, en sorte que le peuple puisse recevoir une formation [guidance] intellectuelle et que les problèmes théoriques qui surgissent au cours du développement de la civilisation puissent être résolus ». La définition de Peirce renvoie au latin classique où l'expression universitas hominorum (« association d'hommes ») désigne ce que nous nommons aujourd'hui une personne morale ou une personne juridique[2]. Elle rappelle aussi le latin médiéval, celui de l'époque où l'université occidentale est apparue, dans lequel le mot universitas désigne une communauté ou une corporation[3],[4].

L'entrée à l'université est généralement restreinte à ceux qui ont préalablement un diplôme d'enseignement secondaire. Le nombre d'étudiants dans les universités du monde est monté en flèche pendant tout le XXe siècle, spécialement depuis la Seconde Guerre mondiale. De nos jours un bon fonctionnement des universités et plus généralement de l'enseignement supérieur est considéré comme un atout économique. Aussi, les grands pays européens, pour soutenir la compétition internationale, se sont-ils lancés depuis une dizaine d'années dans un mouvement de réflexion et de réforme de leurs universités[5].

Cours de mathématiques à l'université d'Helsinki.

Histoire des universités[6]

Antiquité

Représentation de l'Académie de Platon.

Avant de parler de l'histoire des universités, il faut rappeler, que le terme « université » est issu des civilisations occidentales qui le créèrent à partir du XIe siècle pour désigner une organisation regroupant l'universalité des collèges d'étudiants. Les académies grecques telle l'académie de Platon ou d'autres organisations d'enseignements supérieurs en Chine telles que l'université de Nankin, l'université de Nalanda en Inde, l'académie de Gundishapur en Iran, l'Ashikaga gakkō au Japon, la médersa de la Zitouna en Ifriqiya ou de la Qaraouyine de Fès au Maroc, et l'école de médecine de Salerne en Italie, ont précédé l'apparition des universités occidentales de parfois près d'un millénaire. Cependant, ces différentes organisations ne revendiquaient pas la compilation et l'élaboration de l'ensemble des savoirs, mais seulement leur enseignement, ce qui les distinguait alors de l'université.

Ve siècle : naissance de la première université romaine

Théodose II et son entourage familial (notamment son épouse Eudocie, fille du sophiste Eudoxe) sont à l'origine de la création de la première université, l'université de Constantinople en 425[7].

XIe siècle : naissance des universités européennes

L'université de Bologne.

En 1088, des maîtres grammairiens, de logique et de rhétoriques s'intéressent à la compilation à l'étude et à la transmission des connaissances relatives aux connaissances juridiques de l'époque. Ce faisant, ils fondent l'université de Bologne connue sous le nom d'Alma mater studiorum[8]. En 1150 les étudiants des différents communauté de tous (universitas) les collèges de la rive gauche de Paris sont regroupés au sein de l'université de Paris. Ces collèges représentent les différentes facultés qui composent l'université. Les étudiants anglais chassés de Paris en 1166 fondent l'université d'Oxford. En 1289, la bulle papale Quia Sapientia du pape Nicolas IV rassemble les écoles de médecine, droit et arts libéraux de Montpellier, l'enseignement étant attesté depuis 1150, et crée officiellement l'Université de Montpellier : on y étudie toutes les disciplines, ses diplômes sont valables dans toute la Chrétienté.

En 1290, une Université est créée à Coimbra au Portugal. Au XIIIe siècle, les disciplines enseignées s'organisent autour des « quatre facultés » que sont les arts, la médecine, le droit et la théologie. À cette époque les universités contribuent au renouveau des savoirs, qui sont étroitement liés à l'Église catholique. Dans ce contexte, il n'est pas étonnant que la théologie et le droit canon se taillent la part du lion. Les étudiants viennent parfois de loin pour recevoir les enseignements universitaires. Les « arts mécaniques » et les « sciences lucratives » ne sont pas abordées, victimes du mépris du travail manuel et du profit pécuniaire que les nobles et le clergé affichaient à l'époque. L'enseignement reposait sur des textes de référence (« autorités »). La pédagogie consistait en la lectio (lecture) et la disputatio (« dispute »), sorte de débat contradictoire reposant essentiellement sur le syllogisme. Les universités se dotent rapidement de bibliothèques pour pallier la rareté des exemplaires disponibles pour les lectures.

du XVe au XVIIIe siècle : étatisation des universités

L'université de Lausanne fut fondée en 1537.

À partir du XVe siècle de nouvelles universités sont créées, à un rythme soutenu, en Europe, mais aussi en Amérique latine puis en Amérique du Nord. Les particularismes religieux qui apparaissent en Europe (Église anglicane, protestantismes) impactent les disciplines enseignées ainsi que les modalités d'enseignement. De plus les structures politiques nationales, en France, en Allemagne ou en Angleterre par exemple, prennent progressivement le contrôle des universités, qui y perdent alors en autonomie (au moins par rapport à l'État). Ces évolutions signent la fin de la peregrinatio academica et réduit « l’éventail social » des étudiants au sein des universités.

Aussi, il n'est pas surprenant qu'en pleine Renaissance, les institutions universitaires soient largement contestées et critiquées, tant sur leurs fonctionnements que sur leurs rôles. Le Siècle des Lumières soulève la question de l'utilité des enseignements dispensés. Il s'agit de savoir si l'université a pour ambition de produire des compétences profitables à tous ou si elle doit assurer aux titulaires des diplômes dispensés un rang social élevé. On regrette le manque d'assiduité des étudiants autant que des professeurs ; on suspecte la qualité et la valeur des diplômes délivrés ; on constate la fraude et la complaisance...

XIXe siècle : universités sous l'impulsion des Lumières

L'université Humboldt en 1850.

Les courants libéraux qui parcourent l'Europe entraînent de profondes réformes. Lors de la Révolution française, l'abolition des universités de l’Ancien Régime entraînera pour un temps la fermeture des universités. La domination napoléonienne sur une large partie du Vieux Continent aura de profondes conséquences sur les universités occidentales. Le Premier Empire suscite un regain d'intérêt pour les sciences et les technologies, encore mal représentées dans les universités. Ainsi sont créées les grandes écoles (l'École polytechnique, ou l’École normale supérieure, en France). Parallèlement, l'empereur réorganise le système universitaire et nomme explicitement les Professeurs. Le morcellement des connaissances, dispensées au sein d'écoles distinctes, sera alors parfois perçu comme l’engagement de la France dans une impasse[9]...

C'est aussi à cette époque que commence (notamment en Allemagne) l'enseignement de disciplines nouvelles, comme la philologie, les mathématiques et la physique. L’Allemagne, par le biais de l'université de Berlin fondée par Wilhelm von Humboldt, promeut un nouveau modèle pour l'université : un modèle où elle n'est plus pensée comme la division d'une philosophie en domaines spécialisés, mais comme la collection universelle des connaissances et des recherches[10].

Aux États-Unis aussi le système universitaire se réinvente et devient profondément différent de celui hérité du temps des colonies anglaises. Le développement rapide du pays et l'importante immigration supportent un enseignement supérieur de masse dynamique et hétérogène. Sans que ce soit explicite, il suivra pour l'essentiel le modèle allemand, en pensant l'université comme le lieu de la confrontation de tous les savoirs.

L'université de Tokyo ouvre en 1877 sur le modèle occidental à la suite des enseignements de la mission Iwakura.

Le modèle de l'université occidentale se propage à l'Asie de l'Est par plusieurs biais. Les puissances étatiques sont l'un de ces vecteurs. Le Japon impérial récupère ainsi ce modèle à la suite des enseignements de la mission Iwakura de 1871, et ouvre en 1877 l'université impériale, établissement qui sert de modèle à d'autres universités ouvertes par la suite par le Japon impérial. En Chine, l'université de Pékin est instaurée par l'empire à la suite de la réforme des Cent Jours en 1898, et en Corée, l'université Korea est créée en 1905 par un proche de la famille royale. Le modèle occidental est aussi diffusé via des missionnaires, qui ouvrent dans la région des établissements de ce type, comme l'université l'Aurore ouverte à Shanghai en 1903 par un prêtre catholique, l'université Yonsei ouverte par un docteur presbytérien à Séoul en 1885, ou l'université Rikkyō ouverte à Tōkyō en 1874 par un missionnaire de l'Église épiscopale des États-Unis. Enfin, d'autres établissements déjà existants se modernisent en adoptant le modèle de l'université occidentale, par exemple l'université Keiō ouverte à Tōkyō en 1858 et qui ouvre sa première formation universitaire en 1890.

Du XXe siècle à nos jours : l'université moderne

En France, 43 % des étudiants restent concentrés à Paris en 1914. En Angleterre, Oxford et Cambridge restent prédominantes jusqu'au milieu du XXe siècle. En Allemagne, l'arrivée de pouvoirs autoritaires provoque une crise grave du « modèle allemand ». Dans la « mise au pas de l’enseignement supérieur par le régime nazi », un tiers du corps enseignant est touché par l’épuration, qui s’en va renforcer notamment les universités américaines, et beaucoup de ceux qui restent perdent honneur et probité.

Vue extérieure du pavillon Lassonde, université de Montréal.

C'est aussi au XXe siècle que le modèle de l'enseignement supérieur au sein d'universités se généralise partout dans le monde (en Asie, en Afrique). À la fin de la seconde guerre mondiale, le développement universitaire est perçu comme l'un des principaux critères du rayonnement politique, économique et culturel des pays civilisés (notamment durant la guerre froide). À l'aube du XXIe siècle il est considéré par les économistes comme un indicateur de référence pour la stabilité économique d'un pays.

L'article 13 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels adopté à New York le 16 décembre 1966 par l'Assemblée générale des Nations unies stipule que : « L'enseignement supérieur doit être rendu accessible à tous en pleine égalité, en fonction des capacités de chacun, par tous les moyens appropriés et notamment par l'instauration progressive de la gratuité ».

Structures et statut des universités

Le mot université vient du latin Universitas magistrorum et scholarium qui désigne à l'origine la corporation des enseignants et des étudiants d'une même ville. Les universités sont aujourd'hui divisées en départements académiques, écoles ou facultés (appelés en France de nos jours Unités de Formation et de Recherche). Aux États-Unis, certains établissements qui seraient classés, en France, sous l’appellation « grande école » sont intégrés à des universités ; par exemple, une école de commerce telle que la Harvard Business School est l'équivalent d'une faculté de l’université d’Harvard. Cela amène Jacques Mistral [11] à voir Harvard comme une fédération de grandes écoles (Harvard Law School, John F Kennedy School of Government, Harvard Medical School, Harvard School of Public Health, Graduate School of Design etc.).

Une université peut être :

  • soit publique, autrement dit contrôlée et financée par une collectivité publique, système largement pratiqué en France par exemple où l'enseignement supérieur reste essentiellement du domaine de l'État, celui-ci leur conférant une certaine autonomie. Paradoxalement l'État en France ne confie pas la formation de son personnel aux universités mais depuis le milieu du XVIIIe siècle aux grandes écoles administratives ;
  • soit privée. Ce fut sous cette forme que furent créées les premières universités. Le système reste très répandu dans certains pays, notamment aux États-Unis d'Amérique. Dans ce pays, de nombreuses universités appartiennent à des fondations, des associations ou des congrégations — on dit qu'elles sont « non profit » en ce sens que si elles ne sont pas la possession d'une collectivité locale ou d'un État, leur but n'est pourtant pas de faire du profit. Il peut aussi exister des universités cherchant à dégager des bénéfices.

À noter l'existence des « franchises universitaires », par lesquelles les forces de police avaient l'interdiction de forcer l'enceinte des facultés[12], mais qui réglaient également, par la franchise juridictionnelle, la légalité du pouvoir disciplinaire[13].

À Amiens, sur le campus de l'université, existait par exemple dans les années 1980 une « Salle des Franchises », salle de fêtes réservées aux étudiants, non soumise aux taxes habituelles de ce genre d'endroit, où se tenaient plusieurs fois par semaine les soirées étudiantes, localement dénommées « Zinzin »…

Cette question des franchises universitaires reste apparemment d'actualité à Abidjan en Côte d'Ivoire[14], ou en Algérie[15]. En France, si leur existence est oubliée de beaucoup, leur existence reste l'objet de débats[13].

Universités et croissance économique

Les universités, et plus globalement l’ensemble des établissements d'enseignement supérieur, sont de nos jours considérées par les économistes comme pouvant être des vecteurs de croissance économique (théorie de la croissance endogène). Des études récentes [réf. nécessaire] ont insisté, d'une part sur le fait que selon que le pays était proche ou loin de la « frontière technologique », les caractéristiques du système d'enseignement supérieur devaient évoluer et d'autre part, sur l'importance des relations entre les universités et leur environnement géographique sans pour autant perdre les échanges avec les autres environnements géographiques (notion de pôle de compétitivité).

Approche de la frontière technologique et évolution des universités

D’une étude de 2004, intitulée Éducation et croissance économique, de Philippe Aghion et Élie Cohen, il ressort que, selon que le pays est loin ou proche de la « frontière technologique » c’est-à-dire, de nos jours, du niveau technologique des États-Unis, les exigences en matière de système éducatif varient. Dans le premier cas, le pays est en phase de rattrapage, comme l’a été la France après la Seconde Guerre mondiale. Ce qui compte alors c’est d'abord l’enseignement secondaire. Au contraire, dès que l’on approche de la frontière technologique, l'enseignement supérieur, notamment les universités, devient beaucoup plus important. En effet, alors le pays n'est plus dans l'imitation mais dans la création, dans l'invention des produits et des services de demain. D'où l'intérêt pour les pays, tels que la France, qui se rapprochent de la frontière technologique d'avoir des universités de rang mondial davantage orientées vers la recherche et la créativité. Cela passe aussi parfois par des changements organisationnels destinés à rendre les universités plus réactives et plus proche des acteurs économiques. De nos jours le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) renforce ce trait.

Universités et pôle de compétence

Silicon Valley (Vallée du silicium).

Pour Christian Blanc[16] « l’économie repose sur l’échange de deux types de savoir : d’une part le savoir formalisé, codifié, écrit, c'est-à-dire l’information et d’autre part le savoir tacite, qui permet d’utiliser l’information, d’en juger la qualité de l’appliquer à un problème concret, ou connaissance. La connaissance est nécessaire à la création ». Or si l’information circule mondialement, la connaissance comme définie plus haut reste plus localisée. C’est l’idée qu’il y a derrière le terme américain de « cluster » que Michael Porter[17] a défini comme « un groupe d’entreprises et d’institutions partageant un même domaine de compétence, proches géographiquement, reliées entre elles et complémentaires ». Parmi les exemples célèbres de Clusters, il est possible de citer la Silicon Valley autour de l’université Stanford. Les universités jouent dans le cas des « clusters » (appelés en France pôles de compétitivité) un rôle clé car c’est sur elles que reposent en très grande partie les capacités d’innovation. Pour Blanc [18], pour qu’un pôle de compétitivité soit efficace, il faut que les leviers de la compétitivité soient entre les mains des autorités qui gèrent les périmètres locaux, comme c’est le cas en Catalogne espagnole par exemple, et que les universités aient elles-mêmes une autonomie forte qui les rendent capables d’« assumer des responsabilités importantes » [19]. Aussi, aujourd’hui, dans les pays développés (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Espagne…), comme d’ailleurs dans les autres (l’Inde autour de Bangalore…), les relations entre les grandes écoles ou les universités, les centres de recherche et développement, et les entreprises tendent à être organisées dans des bassins d'emploi territoriaux, dans le cadre de pôles de compétence et de projets d'intelligence économique territoriale.

Universités dans le monde

Depuis la fin du XXe siècle les universités sont identifiées comme un éléments clef de la croissance des États. Sur l'impulsion du modèle américain, la plupart des pays du monde investissent maintenant dans le développement et la valorisation de ses universités.

Chine

Les futurs étudiants doivent passer un concours national d'entrée à l'université, le gaokao. En juin 2009, il y avait 6,3 millions de places en première année, tous établissements d’enseignement supérieur confondus[20]. Beaucoup de jeunes Chinois font leurs études à l'étranger, notamment aux États-Unis

Canada

Au Canada, selon l'Article 93 de Loi constitutionnelle canadienne de 1867, l'éducation est une compétence exclusivement provinciale[21].

Québec

États-Unis

Harvard Yard à Cambridge, MA, États-Unis.
Le campus de Dartmouth College.

Le système universitaire des États-Unis est de nos jours considéré comme de très bon niveau, voire comme le premier au monde, à tel point qu’il sert souvent de référence. L’étude de l'université de Shanghai de 2004 place dix-sept universités des États-Unis dans les vingt premières, Harvard figurant en première position[22].

Le système universitaire américain s’est beaucoup développé à la fin du XIXe siècle avec la création de nombreuses universités dont certaines sont aujourd’hui fort connues : université Yale (1701), université Stanford (1891) (Californie), université Johns-Hopkins (1876), université Cornell (1865), université de Chicago (1892), etc. Ces universités adopteront en partie le modèle allemand et allieront enseignement et recherche. Par ailleurs, il sera introduit rapidement des cursus qui en Europe, « en raison de préjugés hérités de la société précapitaliste, ne sont pas jugés dignes de l’université »[23]. C'est ainsi que la finance et le commerce seront enseignés dès 1881 avec la création de la Wharton School of Finance à l’université de Pennsylvanie. En France, de grandes écoles commerciales seront également fondées à cette époque (HEC créée en 1881) mais resteront hors du giron des universités. La force des exécutifs universitaires est un élément distinctif du système américain par rapport aux modèles germaniques et français[24].

Le système américain est très varié. À côté d’institutions privées sans but lucratif très prestigieuses comme Stanford ou Harvard on trouve des universités appartenant aux États dont certaines sont également renommées telle l'université de Berkeley.

Dans les universités publiques ou privées, les études de base (undergraduate) durent quatre ans et mènent au Bachelor Degree. Elles peuvent être suivies d’un Master’s Degree en un an ou d’un PhD en général en trois ans. À côté des universités on trouve des Community Colleges qui dispensent des formations en deux ans. À la suite de quoi, l’étudiant peut soit arrêter les études soit entrer dans une université.

Si le terme « college » est en général réservé à l’enseignement court, des établissements comme Boston College ou Darmouth College bien que s’intitulant pour des raisons historiques college sont de vraies universités. La « Carnegie Basic Classification »[25] distingue les universités dotées de programmes doctoraux (Doctorate-granting Universities (I)) des collèges et universités délivrant surtout des masters (Master’s Collegues (IIA)), des collèges allant jusqu'à la licence (Baccalaureate colleges (IIB)) et des collèges associés (Associate’s Colleges (III)).

L’inscription en université dépend des résultats obtenus au cours des trois dernières années de lycée et des scores obtenus à des tests : les SAT (Standardized Aptitude Tests) et les AP (Advanced Placements)[26].

Les universités américaines les plus prestigieuses sont regroupées au sein de la « Ivy League ».

Plus des trois quarts des étudiants américains vont dans des universités publiques.

Suisse

Union européenne

Dans une étude de septembre 2007, l’institut Bruegel[27] a cherché à analyser les raisons du décrochage des principaux établissements d’enseignement supérieurs européens par rapport à leurs homologues des États-Unis. Deux faits ont été mis en exergue : un moindre investissement 1,3 % du PIB contre 3,3 % du PIB aux États-Unis ; une moindre autonomie des universités. Les auteurs insistent particulièrement sur ce point et montrent qu’aussi bien aux États-Unis qu’en Europe, c’est un élément clé qui affecte positivement les apports financiers faits aux universités [28].

France

La Sorbonne, Paris, au XVIIe siècle.

Les universités ont été supprimées par la Révolution. Sous l'Empire a été instaurée en 1808 une université impériale dont certaines caractéristiques perdurent : forte centralisation et découpage disciplinaire strict en facultés. Ces traits seront atténués d’abord en 1893 par la création d’universités par ville puis par la loi Faure de 1968. Malgré tout le découpage disciplinaire reste marqué et l’autonomie assez limitée [29].

En 1875, le vote de la loi sur la liberté de l’enseignement supérieur permet la création de cinq universités catholiques à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse. Peu de temps après, la loi du 18 mars 1880 rétablit le monopole de la collation des grades universitaires et n'existent depuis que des universités publiques en France.

En 1938, les universités en France comptaient 60 000 étudiants, ce chiffre passe à 300 000 en 1968 et à 1 515 000 à la rentrée 2001-2002 [30]. Au début des années 2000, environ 500 000 étudiants suivaient un cursus de lettres et de sciences humaines, 350 000 en droit et en sciences économiques, un peu plus de 200 000 en sciences et 140 000 dans le secteur de la santé [30]. La question de savoir pourquoi tant d’étudiants se dirigent vers des filières offrant peu de débouchés directs a intrigué les chercheurs. Pour Fave-Bonnet (1997), il s’agirait d’une position de repli plus subie que voulue, pour Alain Renaut au contraire, cela traduirait une demande de culture générale. Jacques Mistral [31] pour satisfaire cette demande plaide pour des Collèges universitaires où les étudiants pourraient « consolider les fruits de l’enseignement secondaire », « apprendre les langages et les codes de la vie en société », « satisfaire des curiosités variés » « approfondir progressivement une discipline » et amorcer ainsi leur spécialisation.

Dans leur rapport au CAE (Conseil d'analyse économique), Philippe Aghion et Élie Cohen estimaient que si les universités françaises et plus généralement l’enseignement supérieur en France étaient adaptés à une économie en phase de rattrapage, ils l’étaient beaucoup moins à une économie proche de la « frontière technologique ». Pour que les universités françaises puissent jouer pleinement leur rôle dans cette situation, il faudrait pour ces auteurs[32] revenir sur la double coupure fondatrice de l'enseignement supérieur et de la recherche en France à savoir : la dissociation de l'éducation et de la recherche d'une part, et le découpage entre formations sélectives et non sélectives d'autre part. En effet, une économie de la connaissance requiert d'une part une complémentarité accrue entre recherche appliquée, recherche fondamentale et enseignement doctoral et d'autre part que les dirigeants soient eux-mêmes formés à la recherche. Dans le cadre d'une économie proche de la frontière technologique, il est important d’investir dans le supérieur. En 2001, les États-Unis[33] avaient investi 2,3 % de leur PIB (1,1 % en investissements publics et 1,2 % en investissement privés) dans ce domaine contre 1,1 % en France (1 % public, 0,1 % privé). Dans leur rapport Philippe Aghion & Elie Cohen plaidaient pour une approche incrémentale c’est-à-dire pour une série de mesures de faible ampleur mais susceptibles de mettre les acteurs en mouvement et en mesure de s’approprier les réformes. À l'opposé, des économistes tels Jean-Hervé Lorenzi ou Michel Mougeot estiment que la démarche incrémentale ne serait pas à la hauteur des enjeux[34]. Jean Tirole[35] se prononce en faveur d'une autonomie des universités et d'un recours à une part de financement privé de façon à ce que les étudiants des universités françaises reçoivent un enseignement de qualité et que la France ait une recherche en ligne avec son potentiel.

Royaume-Uni

Blason de l'université d'Oxford.

Si les deux universités les plus connues sont aussi les plus anciennes Oxford et Cambridge, à la fin du XIXe siècle on assiste à la création de nombreux établissements : université de Manchester (1851), université d'Aberystwyth (1874) au Pays de Galles, London School of Economics (1895) etc.. En 1861 Oxford et Cambridge recevaient 2 400 étudiants, ce chiffre est passé à 5 881 en 1901 pour dépasser 10 000 en 1931 [36]. Actuellement ces deux universités ensemble accueillent environ 35 000 étudiants. Les universités d'Oxford et de Cambridge élisaient chacune un député à la Chambre des communes jusqu'à la fin de la Seconde Guerre mondiale. William Ewart Gladstone a été longtemps élu par l'université d'Oxford. C'est également lui qui au début des années 1850, procéda à une réforme de l'université en même temps qu'il fit beaucoup pour que les postes de la fonction publique anglaise soient pourvus par concours.

Dans les années 1920, le Balliol College à Oxford de façon à mieux former les personnes susceptibles d'entreprendre une carrière publique en leur donnant une capacité de réflexion à la fois forte et interdisciplinaire a établi un programme d'abord appelé "Grands Modernes" puis Philosophy Politics and Economy.

Les classements internationaux des universités et leurs problématiques

Il existe plusieurs classements des établissements supérieurs parmi lesquels, le classement de l'université Jiao Tong de Shanghai, le classement du Times Higher Education, le CHE University Ranking du Centrum für Hochschulentwicklung, et, pour les Business Schools, le classement du Financial Times qui n'entre pas dans le champ de cet article.

Si ces classements sont diversement appréciés — ceux qui y sont favorables les voient comme « un élément clef de reconnaissance et de motivation, à la fois pour les enseignants et les étudiants »[37] — il faut constater qu'ils répondent à des problématiques fort différentes.

Le plus connu, le classement de Shanghai, est particulièrement axé vers la recherche, que la Chine considère comme vitale pour son avenir. Aussi l'accent est-il mis sur les publications scientifiques, le nombre de prix Nobel, le budget consacré à la recherche ainsi que le nombre de fois où les chercheurs d'une université sont cités par leurs pairs dans les revues scientifique[38].

Le classement du Times Higher Education prend en compte cinq critères. Deux sont également présents dans le classement de Shanghai : le nombre d'articles dans Nature et Science, la fréquence des citations. Trois sont différents : l'opinion des employeurs et des universitaires, le nombre d'enseignants et d'étudiants étrangers ainsi que le ratio enseignants/étudiants[38].

Le classement allemand (CHE University Ranking) est plus complexe. Il ne vise pas tant à classer les universités qu'à indiquer par discipline quelles sont les meilleures universités[39]. Le CHE fait partie du consortium d'institutions européennes (Cherpa Network) chargé par la Commission européenne d'étudier la faisabilité d'un « classement multidimensionnel des universités en Europe et dans le monde »[40].

Quelques dates de création d'universités

Europe de l'Ouest

-367 : L'Académie est fondée par Platon à Athènes. D'autres grandes institutions de la Grèce antique se trouvent dans les villes de Kos, Rhodes ainsi que dans le musaeum et la bibliothèque d'Alexandrie.

-335 : le Lycée, est fondée par Aristote à Athènes. Elle tire son nom du terme grec peripatein, « se promener » : la légende dit qu'il enseignait au Lycée d'Athènes en se promenant

425 : fondation[41] de l'université de Constantinople, par le Théodose II disparue au XIVe siècle.

VIII et IX : fondation de la première université médiévale en Europe, École de médecine de Salerne.

803, Alcuin dirige l'Académie palatine et organise un enseignement basé sur les arts libéraux.

1088 : fondation de l'université de Bologne, la plus ancienne université du monde occidental, qui n'était limitée qu'au droit. Elle a pris le nom d'Alma mater studiorum par un décret de 2000.

1150 : fondation de l'université de Paris comme communauté de tous (universitas) les collèges, gradués et écoliers de la rive gauche.

1167 (cca.) : les étudiants anglais sont expulsés de l'université de Paris, l'université d'Oxford est fondée sur le modèle de fonctionnement en vigueur à Paris.

1180 : fondation de la première université espagnole à Palencia (studium generale)

XIIIe siècle : développement des premières universités, école scolastique ; Albert le Grand introduit la philosophie et la science grecques (Aristote, Euclide) et arabes dans les universités européennes.

1209 : fondation de l'université de Cambridge.

1215 : Les statuts de l'université de Paris sont promulgués par Robert de Courçon.

1218 : fondation de l'université de Salamanque par Alphonse IX de Leon.

1220 : le cardinal Conrad d'Urach, légat du pape Honorius III, crée l'école de médecine de Montpellier (France), la plus ancienne faculté de médecine en activité au monde.

1222 : un groupe de professeurs et étudiants ressortissants de l'université de Bologne fonde l'université de Padoue

1224 : fondation de l'université de Naples « Frédéric-II » fondée par l'empereur Frédéric II Stupor mundi. Elle est la plus ancienne université laïque et de l'État.

1229 : fondation de l’université de Toulouse sur le modèle de celle de Paris.

1235 : fondation de la faculté de droit de l'université d'Orléans.

1257 : fondation de la Sorbonne à Paris par Robert de Sorbon. Collège qui deviendra une communauté de docteurs en théologie.

1289 : fondation de l'université de Montpellier, rassemblement de plusieurs écoles

1290 : fondation de l'université de Coimbra (Portugal).

1303 : fondation de l'université d'Avignon.

1331 : fondation de l’université de Cahors.

1339 : fondation de l'université de Grenoble par le pape Benoît XII.

1343 : fondation de l’université de Pise.

1348 : l'empereur Charles IV fonde l'université Charles de Prague.

1364 : fondation de l’Universitas Andegavensis à Angers

1364 : Casimir le Grand fonde l'université jagellonne de Cracovie (Pologne)

1386 : fondation de l'université de Heidelberg.

1409 : fondation de l'université de Leipzig.

1409 : fondation de l'université d'Aix-en-Provence

1425 : fondation de l'université de Louvain (Belgique) par une bulle pontificale du pape Martin V.

1431 : fondation de l'université de Poitiers par le pape Eugène IV et confirmée par lettres patentes par Charles VII de France.

1432 : fondation de l'université de Caen par Henri VI d'Angleterre. Elle a été refondée en 1452 par Charles VII de France.

1434 : fondation de l'université de Catane par Alphonse V d'Aragon.

1441 : fondation de l'université de Bordeaux par une bulle pontificale du pape Eugène IV.

1452 : fondation de l'université de Valence par le dauphin Louis II.

1460 : fondation de l'université de Nantes par une bulle pontificale du pape Pie II

1460 : fondation de l'université de Bâle (Suisse)

1477 : fondation de l'université d'Uppsala en Suède, la plus vieille et la plus renommée de Scandinavie.

1502 : fondation de l'université de Wittenberg, où étudie puis enseigne Martin Luther avant de déclencher la réforme protestante.

1505 : fondation de l'université de Séville, en Espagne.

1537 : fondation de l'université de Lausanne, en Suisse.

1538 : fondation de l'université de Strasbourg

1542 : fondation de l'université de Saragosse, en Espagne.

1548 : fondation de l'université de Reims

1559 : fondation de l'université d'Évora (Portugal)

1562 : fondation de l'université de Douai

1572 : fondation de l'université de Nancy

1579 : fondation de l'université de Vilnius en Lituanie

1559 : fondation de l'université de Genève en Suisse

1614 : fondation de l'université de Groningue

1666 : fondation de l'université de Lund en Suède.

1735 : fondation de l'université de Rennes par transfert de la faculté de droit de l'université de Nantes

1755 : fondation de l'université de Moscou en Russie.

1809 : fondation de l'université Humboldt de Berlin, à l'initiative du réformateur libéral de l'éducation, et linguiste, Wilhelm von Humboldt.

1817 : fondation de l'université de Liège (Belgique).

1834 : fondation de l'université libre de Bruxelles (Belgique).

1875 : fondation des universités catholiques à Paris, Angers, Lille, Lyon et Toulouse.

1921 : fondation de l'Université catholique du Sacré-Cœur de Milan, en Italie.

Amériques

N.B. : Liste non exhaustive

Afrique du Nord et Moyen-Orient

271 : la fondation de l'académie de Gundishapur marque la prise du flambeau par l'empire perse.

737 : fondation de l'université Zitouna à Tunis, première université dans le monde musulman.

832 : le calife Abbaside Haroun ar-Rachid fonde les maisons de la sagesse.

859 : fondation de l'université Quaraouiyine à Fès, Maroc, première université dans le monde arabe et islamique.

970 : fondation de l'université al-Azhar au Caire. Cette époque correspond à l'essor des sciences et techniques islamiques.

1912 : fondation du Technion, Institut israélien de technologie, université de recherche publique à Haïfa.

1974 : fondation de l'université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene à Alger.

Afrique subsaharienne

1954 : fondation de l'Université de Kinshasa (anciennement nommée Université Lovanium), à Kinshasa.

1956 : fondation de l'Université de Lubumbashi (anciennement nommée Université officielle du Congo), à Lubumbashi.

1958 : fondation de l'Université de Kisangani (anciennement nommé Université libre du Congo), à Kisangani.

1964 : fondation de l'Université Félix Houphouët-Boigny (anciennement nommée université de Cocody), à Abidjan.

1970 : fondation de l'Université de Lomé (anciennement nommé Université du Bénin), à Lomé.

1992 : fondation de l'université Alassane Ouattara (anciennement nommée université de Bouaké), à Bouaké.

1992 : fondation de l'université Nangui Abrogoua (anciennement nommée université d'Abobo-Adjamé), à Abidjan.

2012 : fondation de l'université Jean Lourougnon Guédé (anciennement nommée unité régionale de l'enseignement Supérieur de Daloa), à Daloa.

2012 : fondation de l'université Péléforo Gbon Coulibaly (anciennement nommée unité régionale de l'enseignement supérieur de Korhogo), à Korhogo.

Orient

258 : fondation de l'université de Nankin, une des institutions d'enseignement supérieur les plus vieilles du monde.

1877 : fondation de l'université de Tokyo, première université impériale japonaise.

1895 : fondation de l'université Peiyang (université de Tianjin) à Tianjin, la première université chinoise moderne.

Listes d'universités

Présidence de l'université Félix Houphouët-Boigny, dotée d'un vaste campus au sein de Cocody, à Abidjan.

En Afrique

Algérie, Cameroun, Côte d'Ivoire, Kenya, Maroc, Niger, République démocratique du Congo, Tchad.

En Amérique

Canada dont Québec, Caraïbes, Chili, Colombie,Équateur, États-Unis, Mexique, Pérou.

En Asie

Arabie saoudite, Chine, Corée du Nord, Corée du Sud, Inde, Japon, Liban, Oman, Viêt Nam.

En Europe

Allemagne, Belgique, Chypre, Danemark, Espagne, Grèce, France, Hongrie, Irlande, Italie, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie, Suisse.

Vue aérienne (2009) de l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui forme avec l'université de Lausanne (UNIL) un vaste campus à proximité du lac Léman.

En Océanie

Australie, Nouvelle-Zélande.

Classements nationaux

Notes et références

  1. Fisch M. (ed.), Classic American Philosophers Fordham University Press, 2004 (1951), p. 31.
  2. Smith, W., A Dictionary of Greek and Roman Antiquities. Boston: Little, Brown, and Company: 1959, p. 1 215.
  3. Gaffiot, F. Dictionaire illustré latin-français. Paris : Hachette : 1934.
  4. Dauzat, A., Dubois, J. et Mitterand, H. Nouveau Dictionnaire étymologique et historique. Paris : Larousse : 1971.
  5. Voir Attali, 1998, p. 46-55.
  6. Histoire des universités Paris : PUF, 1994. (Que sais-je ; 391) - ISBN 2-13-046530-7.
  7. Le Monde byzantin tome I (L'Empire romain d'Orient 330-641), ouvrage collectif sous la direction de Cecile Morrisson, PUF, 2e édition, 2012, page 19.
  8. L'université de Bologne sur Mémo.
  9. Alain Renaut, Que faire des universités ?, 2002, Bayard.
  10. Voir sur ce point le mémoire de W. von Humboldt : Sur l'organisation interne et externe des établissements d'enseignement à Berlin.
  11. Jacques Mistral, 2007, Réformer l’université ? Encore un peu de volontarisme !, (Lire en ligne).
  12. Étiemble in Le Monde, 21 mai 1980, p. 1, col. 4.
  13. a et b « Olivier BEAUD, Les libertés universitaires à l’abandon ? », Institut Michel Villey.
  14. Jischvi King, « Faut-il lever les franchises universitaires ? », Avenue 225, 21 juillet 2010.
  15. « Franchises universitaires et libertés académiques Comme fondements des libertés démocratiques », Algeria-Watch.
  16. Blanc, 2004, p. 12.
  17. Définition extraite de Blanc, 2004, p. 13.
  18. Blanc 2004, p. 20.
  19. Blanc, 2004, p. 40.
  20. « Moins de candidats à l'université », dans Courrier international du 10-06-2009, [lire en ligne].
  21. « Gouvernement provincial », dans L'Encyclopédie canadienne.
  22. Classement académique des universités mondiales par l'université Jiao Tong de Shanghai [lire en ligne].
  23. Christophe Charle et Jacques Verger, 1994, p. 88-89.
  24. Christophe Charle et Jacques Verger, 1994, p. 89.
  25. « Basic Classification Technical Details », Carnegie Foundation for the Advancement of Teaching (consulté le ).
  26. Pour plus de détails voir Attali, 1998, p. 55-56.
  27. Philippe Aghion, Mathias Dewatriapont, Caroline Hoxby, Andreu Mas-Colell, André Sapir, 2007, Why Reform Europe’s Uivesities, Breugel Lire en ligne .
  28. Ibid, p. 6.
  29. Un texte de loi récent veut conférer une plus forte autonomie aux universités. Sur ce point on pourra lire le communiqué de la CPU (Lire en Ligne) Voir aussi l'article de Bernard Belloc dans telos (Lire en ligne).
  30. a et b Renaut, 2002, p. 24.
  31. Réformer l’université ? Encore un peu de volontarisme !, (http://www.telos-eu.com/fr/taxonomy/term/14) Lire en ligne.
  32. Aghion& Cohen, 2004, p. 66 et 102.
  33. Aghion & Cohen, 2004, p. 33.
  34. Aghion & Cohen, 2004, p. 130.et 134.
  35. Pour en finir avec les tabous Le monde du 10/12/07 Lire en Ligne.
  36. Christophe Charle et Jacques Verger, 199, p. 98).
  37. Jean-Claude Lewandowski, "Quand les classements règnent en maîtres", Les Échos du mardi 10/11/2009.
  38. a et b Note de Benchmarking no 4, p. 6.
  39. Note de Benchmarking no 4, p. 4.
  40. Note de Benchmarking no 4, p. 3.
  41. Le Monde byzantin, tome I (L'Empire romain d'Orient 330-641), ouvrage collectif sous la direction de Cecile Morrisson, PUF, 2e édition, 2012, page 19.

Voir aussi

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Bibliographie

Numéros spéciaux de revues

  • L’université, revue Futur antérieur, no 43, avril 1998 [lire en ligne].
  • Que faire pour l’Université ?, revue Mouvements, no 55/56, septembre-décembre 2008.

Articles connexes