Union sportive Boulogne Côte d'Opale
L'Union sportive Boulogne Côte d'Opale (ou US Boulogne) est un club de football français professionnel fondé en 1898 et situé à Boulogne-sur-Mer (Nord-Pas-de-Calais). Le club dispute ses matchs à domicile au stade de la Libération.
Le club est présidé par Jacques Wattez. Cette équipe évolue en National pour la saison 2014-2015.
3e de Ligue 2 à l'issue de la saison 2008-2009, le club a effectué en 2009-2010 la seule et unique saison de son histoire en Ligue 1.
La meilleure performance de l'US Boulogne en coupe de France est une demi-finale en 1937 et trois quart-de-finale en 1929, 2005 et 2010.
Palmarès
- Coupe de France :
- Demi-finaliste en 1937
- Championnat de France de National :
- Vice-champion en 2007
- Championnat de France amateur (D4) (1)
- Champion : 2005
- Champion de division d'honneur (2)
- Champion : 1926, 1983
Trophées individuels
- Meilleur buteur
- Championnat de France de Ligue 2
- 2009 : Grégory Thil (18 buts)
- Championnat de France National (D3)
- 2006 : Jawad El Hajri (23 buts)
- 2007 : Grégory Thil (31 buts) record
- Championnat de France de Ligue 2
- Meilleur entraîneur
Histoire
Sous l'impulsion de jeunes sportifs, l'Union sportive boulonnaise voit le jour en décembre 1898 et s'oriente rapidement vers la pratique exclusive du football. Champion maritime en 1904, 1905, 1906, 1909 et 1922, Boulogne enlève également le championnat du Nord en 1926 devant le R.C. Roubaix. En Coupe de France, Boulogne atteint les quarts de finale en 1929 et les huitièmes en 1925, 1928 et 1931. L'USB fournit même quelques joueurs à l'équipe de France tels Louis Bloquel, Paul Mathaux, Alexis Mony, Pierre Mony, Maurice Tillette.
Représentant de la division d'Honneur de la Ligue du Nord (champion en 1926), l'USB profite du passage au statut professionnel de trois clubs nordistes pour sauver sa tête en DH en 1932. Sous l'impulsion du président Marcel Lacroix, Boulogne rejoint les rangs professionnels en 1935. L'USB se contente de prendre part au championnat de D2 jusqu'à la guerre sans y faire de merveilles. Lors de la saison 1938-1939, Newell inscrit 39 buts. Lucien Leduc (1937-1939) y démarre sa carrière professionnelle à 18 ans.
En Coupe de France, en revanche, Boulogne dispute les demi-finales en 1937 après avoir écarté, entre autres, le FC Mulhouse, le R.C. Roubaix et le RC Paris, soit trois clubs de D1 dont le tenant du trophée. Le , Boulogne est sèchement battu 6-0 par le FC Sochaux.
Boulogne reste amateur pendant vingt ans après-guerre. Sous l'impulsion du président Pierre Wattez, Boulogne est admis en D2 en 1959 après une candidature malheureuse en 1957. Boulogne se maintient en D2 jusqu'en 1979. Au départ de la saison 1969/1970 l'Union Sportive Boulonnaise (USB) devient l'Union Sportive du Grand Boulogne (USGB)[1]. Cette mutation, qui s'appuie sur les socios, permet au club d'éviter le retour en amateurs comme c'est le cas au Lille OSC et au RC Lens[2]. Au cours de vingt ans dans l'antichambre de l'élite, Boulogne signe sa meilleure saison en 1972-1973 en décrochant la deuxième place du groupe A. En 1965, le club avait été barragiste et avait raté la promotion en D1 de peu. En Coupe de France, le club ne parvient pas a dépasser le stade des seizièmes de finale (1960, 1962 et 1974).
Le club plonge en D3 en 1979, en D4 la saison suivante et se retrouve en DH en 1982. Robert Sénéchal prend alors la direction du club qui se stabilise en D4 de 1983 à 1991, ratant d'un cheveu la promotion en D3 en 1984. En 1990, après l'éviction de Robert Sénéchal en conflit avec l'adjoint aux sports de l'époque, André Delnieppe, Philippe Neyrinck devient président et obtient le soutien de la mairie de Boulogne, et de Jean Muselet, maire. Le club fait alors une courte apparition en D3 (1991-1993) mais replonge ensuite au niveau inférieur. En février 1992, Philippe Neyrinck, en conflit avec André Delnieppe, démissionne et lui laisse le fauteuil de Président. Présidence courte car la saison suivante, il est remplacé par Jack Clark, professionnel de la vente de poissons à Capécure. En juin 1994, le club est proche du dépôt de bilan avec un déficit cumulé de plus de trois millions de francs, mais la mairie et le milliardaire Jean Muselet interviennent pour sauver l'USGB. À la suite de ce sauvetage, Jacques Wattez hérite du fauteuil présidentiel. Sous sa conduite, le club adopte le nom de d'Union sportive Boulogne Côte d'Opale le 1er juillet 1997[3]. Les dernières dettes du club sont épongées suite à la campagne de Coupe de France 1998 avec plus de 7 000 spectateurs présents au stade de la Libération pour assister au match Boulogne-Olympique de Marseille en seizièmes de finale. Boulogne s'incline 1-0. La saison suivante, Boulogne atteint les huitièmes de finale de la coupe et s'incline face au Lille OSC juste avant de fêter son centenaire avec faste et un match de gala contre le Liverpool FC au printemps 1999.
Boulogne retrouve la Ligue 2, le , à l'issue d'un match victorieux face au SC Toulon. Le club gagne donc sur le terrain sa promotion pour la Ligue 2 mais le , la DNCG, organe de contrôle de la Ligue de football professionnel (LFP), interdit au club boulonnais son engagement en Ligue 2 et le recrutement de footballeurs professionnels en raison de problèmes financiers[4]. Le 4 juillet, elle donne finalement son feu vert, permettant au club d'évoluer officiellement en Ligue 2, 28 ans après sa dernière montée. Après une éprouvante saison en Ligue 2, Boulogne assure son maintien en remportant un match décisif lors de la dernière journée, face aux Chamois niortais sur le score de 1-0 (But du défenseur Damien Perinelle en toute fin de match).
Au terme de sa seconde saison en Ligue 2, le , Boulogne-sur-Mer, vainqueur de l'Amiens SC sur le score de 4-0, décroche sa première accession en Ligue 1. Le club devient le bizut de la compétition, sans aucune expérience au haut niveau, cela n'était plus arrivé depuis la saison 2003-2004 avec la montée du Mans. La montée du club dans l'élite nationale du football provoque de vastes scènes de liesse en ville et dans le Boulonnais.
Boulogne ne restera finalement qu'une seule saison en Ligue 1. Après un début de saison 2010-2011 décevant, Laurent Guyot est démis de ses fonctions. Le 30 décembre 2010, il est remplacé par Michel Estevan (ancien entraîneur d'Arles-Avignon) qui fut démis de ses fonctions le 6 octobre 2011 suite à une défaite à domicile contre Bastia. La direction de l'équipe est alors confiée à Pascal Plancque, qui occupait la fonction d'entraîneur-adjoint. Le club est relégué en National le 11 mai 2012, suite à une défaite à Angers. Le 7 juin 2012, Jacques Wattez décide de ne pas reconduire le contrat de Pascal Plancque. Le 2 juillet, Georges Tournay, jusqu'alors responsable de la formation du RC Lens, devient entraîneur de l'équipe première de l'USBCO. Il choisit de prendre Mickael Delestrez pour le poste d'entraîneur adjoint, lui qui s'occupait également de la formation lensoise. Il quitte à l'amiable le club le 13 février 2013.
Evolution du blason
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USB (1898-1969)
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USGB (1969-1997)
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USBCO (1997-2009)
Personnalités du club
Effectif actuel
Joueurs | Encadrement technique | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Anciens entraîneurs
Structures du club
Le stade de la Libération
Le Stade de la Libération s'appelait avant la seconde guerre mondiale le Stade Léo Lagrange et fut reconstruit dans les années 50. De nombreux travaux sont imposés pour atteindre les minima requis pour la Ligue 2, la montée en Ligue 1 nécessitera des investissements supplémentaires[6].
Rivalités
Le club a longtemps entretenu une rivalité avec Calais Racing Union football club, notamment quand les deux formations évoluaient ensemble en CFA[7].
Références
- Football 70, Guide L'Equipe, p. 71
- Frédéric Lenel, Un siècle de passion en rouge en noir, Wimille, Punch éditions, 2000, p. 76 (ISBN 2-913132-24-3)
- Frédéric Lenel, op. cit., p. 104
- Article de la LFP
- « Saison 2014-2015 - Effectif », sur usbco.com (consulté le )
- En effet la ville a mis beaucoup de moyens pour que le Stade de la Libération puisse doubler son nombres de places ( passant de 8000 places à 15 004 places) Le stade de la Libération
- Alexandre Chochois, « Boulogne - Calais : Plus qu'un derby », sur foot-national.com, (consulté le )
Bibliographie
- Frédéric Lenel, Un siècle de passion en rouge et noir, Wimille (62), Punch, 2000 (ISBN 2-913132-24-3)
- Bourgois Fabien " bientôt la meilleure équipe du monde " Carly (62)
Lien externe
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