Trézioux

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Trézioux
Trézioux
Entrée du village depuis Mauzun, en 2021.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Clermont-Ferrand
Intercommunalité Communauté de communes Billom Communauté
Maire
Mandat
Hubert Cheminat
2020-2026
Code postal 63520
Code commune 63438
Démographie
Population
municipale
496 hab. (2021 en augmentation de 5,53 % par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 43′ 24″ nord, 3° 28′ 18″ est
Altitude Min. 377 m
Max. 617 m
Superficie 17,44 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Clermont-Ferrand
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Billom
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Trézioux
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Trézioux
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Trézioux
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Trézioux
Liens
Site web http://www.trezioux.fr/

Trézioux (Tresiu en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune de Trézioux est adhérente du parc naturel régional Livradois-Forez.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Lieux-dits et écarts[modifier | modifier le code]

Badefort, les Banches, Bel-Air, le Bost, Bourchany, la Brousse, les Brugères, le Chalet, Chez Vignal, le Chezal, le Clos, Combas, Cote, le Crochet, Cublas, la Dugne, Espinasse, Fonzilloux, la Garde, Gatignoux, les Gerbauds, la Gérie, Goile (anciennement Gouelle), le Grand Chemin, la Grande Garde, l'Olagnier, l'Orme, Laboureyras, Lachal, Malussat, la Monnerie, Morniche, Paillat, le Replat, les Reynards, le Rouet, les Sablonnières, les Sapins, Talley, le Theil, Trémoulade, les Viarmes.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Sept communes sont limitrophes[1] :

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Les routes départementales 7 (reliant Courpière au nord-est et la D 997 près de Mauzun), 303 (reliant Bongheat à l'ouest et Saint-Flour à l'est) et 305 (vers Saint-Dier-d'Auvergne) desservent la commune[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 911 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Courpière », sur la commune de Courpière à 6 km à vol d'oiseau[4], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 876,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trézioux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (53,3 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), forêts (18,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Trézioux est membre de la communauté de communes Billom Communauté[14], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Billom. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Clermont-Ferrand, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Billom pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la cinquième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[16].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Trézioux, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[17] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[18]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des onze candidats en lice[19] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 63,40 %[19].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1800 1814 Benoît Dugne    
1814 1824 Henri Boniol du Trémont    
1824 1836 Benoît-Joseph Téalier    
1836 1844 Louis-Jean Sablonnière    
1844 1849 Benoît-Joseph Téalier    
1849 1852 Joseph Foulhoux    
1852 1865 Benoît-Joseph Téalier    
1865 1881 Charles Vimal de Fléchac    
1881 1892 Antoine Duclaux    
1892 1900 Joseph Pialoux    
1900 1907 ou au-delà Régis Lavigne    
         
1972 1990 Lucien Chabanat    
1991 2001 Pierre Delery    
En cours
(au )
Hubert Cheminat[20],[21]   Agriculteur[22]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

En 2021, la commune comptait 496 habitants[Note 3], en augmentation de 5,53 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0381 7151 4241 6191 5101 7461 7371 7501 644
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6051 5801 5041 5021 4721 3551 2701 2031 154
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0861 0441 028768754676633548480
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
388332276283309341401469470
2021 - - - - - - - -
496--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école appartient à un regroupement pédagogique avec Saint-Flour-l'Étang, elle comprend trois classes : maternelle à Saint-Flour et CP/CE1 et CE2/CM1/CM2 à Trézioux.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Saint-Saturnin

Le patron de la paroisse est saint Saturnin.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Claude Étienne Téallier, homme politique né le à Trézioux (Puy-de-Dôme) et décédé le à Paris.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte de Trézioux sur le site Géoportail de l'IGN (consulté le 29 octobre 2016).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Trézioux et Courpière », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Courpière », sur la commune de Courpière - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand », sur insee.fr (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a b et c « Commune de Trézioux (63438) », sur insee.fr (consulté le ).
  15. « CC Billom Communauté (No SIREN : 200067627) », sur la base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
  16. « Découpage électoral du Puy-de-Dôme », sur Politiquemania (consulté le ).
  17. Article L. 252 du Code électoral.
  18. « Municipales : le mode de scrutin dans les communes de moins de 1 000 habitants », sur vie-publique.fr, .
  19. a et b « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, Ministère de l'Intérieur (consulté le ).
  20. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme » [PDF], Préfecture du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
  21. « Liste des Maires du Puy-de-Dôme », sur amr63.asso.fr, Association des maires ruraux du Puy-de-Dôme (consulté le ).
  22. Supplément « Annuaire des maires Puy-de-Dôme », La Montagne, , p. 36 (édition du Puy-de-Dôme).
  23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.