Trie-sur-Baïse

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Trie-sur-Baïse
Trie-sur-Baïse
Paysage dans les environs du village de Trie-sur-Baïse
Blason de Trie-sur-Baïse
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Tarbes
Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Pierre Grasset
2020-2026
Code postal 65220
Code commune 65452
Démographie
Gentilé Triais
Population
municipale
995 hab. (2021 en diminution de 6,66 % par rapport à 2015)
Densité 89 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 19′ 20″ nord, 0° 22′ 16″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 360 m
Superficie 11,2 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Coteaux
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Trie-sur-Baïse
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Trie-sur-Baïse
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Trie-sur-Baïse
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Trie-sur-Baïse

Trie-sur-Baïse est une commune française située dans le nord-est du département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan. Exposée à un climat de montagne, elle est drainée par la Baïse, le Lizon et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Trie-sur-Baïse est une commune rurale qui compte 995 habitants en 2021. Ses habitants sont appelés les Triais ou Triaises.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Trie-sur-Baïse se trouve dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 26 km à vol d'oiseau de Tarbes[1], préfecture du département [2], bureau centralisateur du canton des Coteaux dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Trie-sur-Baïse[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Lapeyre (2,6 km), Sadournin (2,6 km), Fontrailles (2,8 km), Lalanne-Trie (2,9 km), Tournous-Darré (3,9 km), Puydarrieux (4,2 km), Duffort (4,3 km), Vidou (4,5 km).

Sur le plan historique et culturel, Trie-sur-Baïse fait partie de l’ancien comté de Bigorre, comté historique des Pyrénées françaises et de Gascogne créé au IXe siècle puis rattaché au domaine royal en 1302, inclus ensuite au comté de Foix en 1425 puis une nouvelle fois rattaché au royaume de France en 1607. La commune est dans le pays de Tarbes et de la Haute Bigorre[4].

Les communes limitrophes sont Fontrailles, Bernadets-Debat, Lalanne-Trie, Lapeyre, Puydarrieux, Sadournin, Tournous-Darré et Vidou.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est dans le bassin versant de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[6]. Elle est drainée par la Baïse, le Lizon, le Pélan, Les Cluzets, le ruisseau de Buzas, le ruisseau de Lalanne et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[7],[Carte 1].

La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[8].

Le Lizon, d'une longueur totale de 13,7 km, prend sa source dans la commune de Bernadets-Dessus et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Tournous-Darré, après avoir traversé 11 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

Le climat est tempéré de type océanique dû à l'influence proche de l'océan Atlantique situé à peu près 150 km plus à l'ouest. La proximité des Pyrénées fait que la commune profite d'un effet de foehn, il peut aussi y neiger en hiver, même si cela reste inhabituel.

Données climatiques à Trie-sur-Baïse.
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 1,3 2,7 5,2 8,3 11,6 14,1 13,9 11,7 8 3,6 1,3 6,9
Température moyenne (°C) 5,3 6,1 7,8 10 13,3 16,7 19,3 19 17,2 13,3 8,5 5,8 11,9
Température maximale moyenne (°C) 9,9 11 12,9 14,8 18,3 21,7 24,5 24 22,6 18,6 13,4 10,4 16,8
Ensoleillement (h) 108,8 118,8 155,6 157,2 181,3 191,5 215,5 196,4 194,5 164,4 124,4 104,4 1 912,8
Précipitations (mm) 112,8 97,5 100,2 105,7 113,6 80,7 57,3 70,3 71 85,2 93 112,1 1 099,4
Source : Climatologie mensuelle à la station départementale d'Ossun de 1961-1990[10].


Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[11] : le « coteau de la Baïse de Montastruc à Trie-sur-Baïse » (830 ha), couvrant 6 communes du département[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trie-sur-Baïse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[I 2],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (57,3 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), zones urbanisées (9,9 %), prairies (9,6 %), forêts (7,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[15].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Logement[modifier | modifier le code]

En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 667[I 5].
Parmi ces logements, 76,8 % sont des résidences principales, 5,7 % des résidences secondaires et 17,4 % des logements vacants.

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Cette commune est desservie par l'autoroute A64 sortie Sortie 13 et les routes départementales D 632, D 939 et par les routes départementales D 6 et D 17.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Trie-sur-Baïse est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse et le Lizon. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[18]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2018[19],[16].

Trie-sur-Baïse est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2020-2029. Le précédent couvrait la période 2007-2017. L’emploi du feu est régi par deux types de réglementations. D’abord le code forestier et l’arrêté préfectoral du , qui réglementent l’emploi du feu à moins de 200 m des espaces naturels combustibles sur l’ensemble du département. Ensuite celle établie dans le cadre de la lutte contre la pollution de l’air, qui interdit le brûlage des déchets verts des particuliers. L’écobuage est quant à lui réglementé dans le cadre de commissions locales d’écobuage (CLE)[20]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Trie-sur-Baïse.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (44,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 528 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 528 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 75 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[23].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Trie-sur-Baïse.

On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[24] qui rapporte les dénominations historiques du village :

Dénominations historiques :

Trie prend le nom de Trie-sur-Baïse en 1966.

Étymologie : du nom de Jean de Trie, sénéchal de Toulouse.

Nom occitan : Tria.

Histoire[modifier | modifier le code]

La tour carrée en 2019.

Fondation de la bastide au XIVe siècle[modifier | modifier le code]

Trie-sur-Baïse est une de ces villes nouvelles appelées « bastide » qui ont été fondées au XIIIe siècle et XIVe siècle dans le Sud-Ouest de la France dans un contexte d'essor démographique et d'affirmation du pouvoir royal. Le contrat de paréage, acte de fondation de la ville, est signé en 1323, entre, Jean de Trie, représentant du roi, le seigneur de Duffort Bernard de Manas, le seigneur de Puydarrieux Géraud d'Esparros et un représentant de l'abbaye de l'Escaladieu, l'abbé Roger de Mauléon. Le nom de la ville s'inspirerait ainsi de celui de Jean de Trie, sénéchal de Toulouse[25].

Sièges, pillages et reconstruction[modifier | modifier le code]

Durant la guerre de Cent Ans qui voit s'affronter sur le sol français deux dynasties, les Plantagenêts et la Maison capétienne de Valois, le prince de Galles dit Prince Noir mène, en 1355, une dévastatrice expédition dans le Sud-Ouest. Trie est assiégée et prise. Les pillages se succèdent alors.

La reconstruction de la ville est permise avec l'arrêt des saccages en 1363. Les Carmes fondent un monastère en 1365. Les fortifications sont achevées et une citadelle abrite des soldats en stationnement. Deux hôpitaux sont édifiés : l’hôpital Saint-Antoine est destiné aux pèlerins de passage et l’hôpital Saint-Jacques est consacré aux plus pauvres. La ville s'enrichit et connaît son âge d'or au XVe siècle[26]. Symbole toujours visible de cette prospérité, l'église entre en construction en 1444.

Jusqu'à la Révolution, la bastide de Trie fut une des nombreuses enclaves de la Jugerie de Rivière-Verdun dans le comté d'Armagnac.

De nouvelles difficultés à partir du XVIe siècle[modifier | modifier le code]

Dans la seconde moitié du XVIe siècle, Trie connaît, comme le reste de la région, des conflits religieux opposant protestants et catholiques. Au mois d', les troupes du réformé Montgonmery incendient le monastère. Une vingtaine de personnes y demeurant sont exécutées.

Durant presque trois siècles, la cité connaît des périodes de famine ou de maladie. Les finances publiques sont mises en difficulté par le passage incessant de troupes qu'il faut payer.

Cadastre napoléonien de Trie-sur-Baïse[modifier | modifier le code]

Le plan cadastral napoléonien de Trie-sur-Baïse est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[27].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Une spécialité de la commune était La Triaise, une liqueur stomachique produite par M. Fortassin, liquoriste distillateur.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2019.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
mars 1983 mars 2008 Jacques Aubian    
mars 2008 avril 2014 Maryse Maumus    
avril 2014 en cours Jean-Pierre Grasset PG puis DVG Postier

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La Poste.

Historique administratif[modifier | modifier le code]

Sénéchaussée de Toulouse, élection de Rivière-Verdun, canton de Trie (1790). Lalanne est une dépendance politique de Trie, d'abord commune (1790), aurait été ensuite réunie à Trie contre le vœu de ses habitants, érigée à nouveau en commune à la fin de 1791, mais les limites des deux communes n'auraient été fixées qu'en 1798, Trie prend le nom de Trie-sur-Baïse en 1966[30].

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Trie-sur-Baïse appartient à la communauté de communes du Pays de Trie et du Magnoac créée en et qui réunit 50 communes.

Services publics[modifier | modifier le code]

La commune de Trie-sur-Baïse dispose d'une agence postale.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33]. En 2021, la commune comptait 995 habitants[Note 4], en diminution de 6,66 % par rapport à 2015 (Hautes-Pyrénées : +1,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1769691 0041 2031 3651 2351 3851 5701 767
1856 1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901
1 7141 6801 7431 6601 6761 5891 5541 5851 433
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
1 4591 4591 2401 2261 2551 2411 1971 1261 200
1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014
1 1751 0961 0751 0111 0341 0651 0931 0801 062
2019 2021 - - - - - - -
1 007995-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

L'école élémentaire en 2023.
Le collège d'Astarac Bigorre en 2023.

La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle dispose d’une école et d'un collège en 2016[36].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La ville est également célèbre pour son festival annuel du cri du cochon[37], la Pourcailhade[38]. Il est entièrement consacré au cochon.

Il a lieu le mois d'août. Il a connu 36 éditions depuis 1975[39],[40],[41]. La 36e édition de la Pourcailhade s'est déroulée le [42]. Il n'a pas eu lieu en 2012 « faute de bénévoles et de concurrents professionnels »[39]. Après une mise en sommeil, la fête du cochon est de retour pour une 37e édition en 2018, une 38e édition en 2019 et une 39e édition le 14 août 2022.

Un grand nombre d'activités était proposé tournant autour du cochon comme un concours de cri du cochon[43], une course de porcelets ou un concours du plus grand mangeur de boudin[44].

Santé[modifier | modifier le code]

Trie-sur-Baïse dispose d'une maison de santé comprenant, médecin, kinésithérapeute, dentiste, infirmier, psychomotricien, sage femme, diététicien, psychologue, ADMR.

Il y a également 2 ostéopathes indépendants.

Sports[modifier | modifier le code]

  • rugby à XV

Un club de rugby, le Trie athlétique club (TAC) est fondé en 1913. Mais la politique échauffe les esprits et, en 1933, le club se scinde en deux : le TAC garde les joueurs conservateurs, tandis que le Sporting club triais (SCT) réunit les joueurs progressistes. La Seconde Guerre mondiale met fin au rugby à Trie. Vers la fin du conflit, des réfugiés alsaciens fondent un club de football, le Football club Trie (FCT). En 1946, le rugby renaît. Le nom du club reste le FC Trie. Après une nouvelle interruption de quinze années, le club repart en 1966. Une école de rugby voit le jour au début des années 1980. Durant la saison 2017-2018, l'équipe première du FC Trie évolue en Promotion honneur première série[45]. L'international Olivier Sarraméa a commencé le rugby dans ce club.

Le , Trie-sur-Baïse accueille le départ de la 18e étape du Tour de France entre Trie-sur-Baïse et Pau[46].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 466 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 899 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 390 [I 6] (20 420  dans le département[I 7]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 8] 7,9 % 9,6 % 11,2 %
Département[I 9] 7,7 % 9,4 % 9,8 %
France entière[I 10] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 494 personnes, parmi lesquelles on compte 71,7 % d'actifs (60,5 % ayant un emploi et 11,2 % de chômeurs) et 28,3 % d'inactifs[Note 6],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui de la France et du département, alors qu'il était inférieur à celui de la France en 2008.

La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 11]. Elle compte 641 emplois en 2018, contre 664 en 2013 et 684 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 324, soit un indicateur de concentration d'emploi de 198 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 40,9 %[I 12].

Sur ces 324 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 152 travaillent dans la commune, soit 47 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 77 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % les transports en commun, 12,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].

Activités[modifier | modifier le code]

À Trie-sur-Baïse, il y a des boutiques pour satisfaire les besoins quotidiens. De plus, tous les mardis, il y a un marché traditionnel au centre-ville.

Il y a également le marché des producteurs qui se déroule tous les dimanche.

L'économie locale repose principalement sur l'agriculture, avec notamment le maïs, le blé, la betterave, la colza et le soja. La région est connue pour son veau de haute qualité élevé sous la mère et pour le canard.

Le haricot tarbais (Indication Géographique Protégée) est un délicieux haricot blanc prisé pour sa saveur riche et sa peau fine, il est cultivé localement, généralement en conjonction avec des cultures de maïs car les tiges de maïs sont utilisées pour soutenir les haricots grimpants.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le monastère des Carmes en 2019.
L'église Notre-Dame-des-Neiges.
Le monument aux morts municipal.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le monastère des Carmes[modifier | modifier le code]

Le monastère a été fondé en 1365. En 1569, à la suite d'un incendie, seule l'église échappe à la destruction. Mais le monastère est reconstruit 60 à 70 ans plus tard.

Durant la Révolution, il a fait partie de ces possessions de l’Église devenues biens nationaux pour être revendues. Une fois encore, seule l'église subsiste. Les autres bâtiments furent démantelés. Le cloître a ainsi été reconstruit, à partir d'éléments achetés avant la Première Guerre mondiale par le collectionneur George Grey Barnard, dans l'enceinte du musée The Cloisters, à New York.

L'église des Carmes, édifice de type gothique méridional, a été restaurée en 1992 pour devenir un centre d'activités culturelles.

La mairie-halle[modifier | modifier le code]

La mairie, imposant édifice Empire, abrite, en son rez-de-chaussée, une halle aux extensions de type Baltard.

L'église Notre-Dame-des-Neiges[modifier | modifier le code]

La tradition voudrait que l'église doive son nom à un signe divin. Les premiers habitants de la cité se seraient réunis en assemblée un matin d' afin de décider du lieu de construction de leur lieu de culte. La neige se serait mise à tomber et aurait recouvert le sol de façon à faire apparaître une croix. Une chapelle est alors construite et dédiée à Notre-Dame-des-Neiges qui devient la protectrice de la bastide.

L'église actuelle, édifiée un siècle plus tard, porte ce même nom. Elle est dotée d'un clocher aux lignes massives surmontée d'une flèche de style gothique flamboyant.

Monument aux morts[modifier | modifier le code]

Vestiges des fortifications[modifier | modifier le code]

Des vestiges des fortifications de la cité sont encore visibles telles que la Tour Ronde et la Tour Carré datant des XIVe et XVe siècles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écartelé : au premier de gueules à trois coquilles d'or, au deuxième et au troisième d'azur à trois fleurs de lys d'or, au quatrième d'or à trois pals de gueules.
Commentaires : Ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique de Trie-sur-Baïse » sur Géoportail (consulté le 4 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « Métadonnées de la commune de Trie-sur-Baïse » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Trie-sur-Baïse
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Trie-sur-Baïse » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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