Trélazé

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Trélazé
Trélazé
Le bâtiment accueillant la mairie de Trélazé
Image illustrative de l’article Trélazé
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Angers
Intercommunalité Angers Loire Métropole
Maire
Mandat
Lamine Naham
2022-2026
Code postal 49800
Code commune 49353
Démographie
Population
municipale
15 358 hab. (2021 en augmentation de 8,58 % par rapport à 2015)
Densité 1 259 hab./km2
Population
agglomération
248 271 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 47° 26′ 48″ nord, 0° 27′ 55″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 45 m
Superficie 12,2 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Angers
(banlieue)
Aire d'attraction Angers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Angers-7
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Trélazé
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Trélazé
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Trélazé
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Trélazé
Liens
Site web Site de Trélazé

Trélazé est une commune française située dans la petite couronne est d'Angers dans le département de Maine-et-Loire, en région des Pays de la Loire.

Jouxtant la ville d’Angers, la ville de Trélazé fait partie de la première couronne d’Angers Loire Métropole. Elle est partie intégrante de la zone urbaine d’Angers.

La commune s'est fortement développée dès le XIXe siècle sous l'impulsion des ardoisières de Trélazé. Le gisement étant épuisé, l'activité industrielle s'arrête en 2014.

C'est une ville fleurie, 4 fleurs au palmarès 2011 du concours des villes et villages fleuris.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune angevine, Trélazé se situe au sud-est de la ville d'Angers, sur les routes D 4, Les Ponts-de-Cé, D 117, Angers, et D 952 , La Daguenière / Angers[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Transports[modifier | modifier le code]

Environnement, biodiversité[modifier | modifier le code]

L’existence de friches ardoisières, de zones humides au bord de l’Authion, la présence de parcs, la persistance de quelques zones agricoles et bois font de Trélazé une zone fragile face à l'urbanisation. Le territoire de Trélazé accueille six des douze types de végétation présents en Maine-et-Loire[3].

L’association ADDULT réalise depuis 2019 un inventaire de la biodiversité[4] de Trélazé en liaison avec la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), la ville, l’université d’Angers et le Conservatoire national de la biodiversité de Brest. C’est ainsi qu’ont déjà été observé et recensé sur Trélazé, 144 espèces d’oiseaux, 46 espèces de papillons de jour, 8 espèces d’amphibiens, 431 espèces de plantes sauvages, plus de 100 espèces d’arbres sur l’espace public[5].

La centaine de points d’eau de la commune (mares, fossés, lacs, cours d’eau), bien que menacés et en diminution constituent par ailleurs une richesse à protéger et à enrichir.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 628 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice à 9 km à vol d'oiseau[8], est de 12,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 672,7 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Statistiques 1991-2020 et records BLAISON-GOHIER (49) - alt : 68m, lat : 47°23'46"N, lon : 0°21'24"O
Records établis sur la période du 01-09-1992 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 3,2 3 4,6 6,5 9,8 12,9 14,4 14,3 11,5 9,4 5,9 3,5 8,3
Température moyenne (°C) 6 6,6 9,1 11,7 15,2 18,6 20,4 20,3 17,1 13,5 9,1 6,4 12,8
Température maximale moyenne (°C) 8,8 10,2 13,6 17 20,5 24,4 26,4 26,3 22,7 17,6 12,3 9,2 17,4
Record de froid (°C)
date du record
−12
02.01.1997
−10,5
12.02.12
−10
01.03.05
−2,5
10.04.03
0,5
06.05.19
4
01.06.06
7
12.07.00
6
28.08.1998
3,5
30.09.18
−3
30.10.1997
−7,5
21.11.1993
−10
30.12.1996
−12
1997
Record de chaleur (°C)
date du record
17
24.01.16
22
27.02.19
25,5
19.03.05
29,5
20.04.18
32
26.05.17
39
29.06.19
39,5
23.07.19
40
10.08.03
36
14.09.20
31
03.10.11
22,5
08.11.15
18,5
07.12.00
40
2003
Précipitations (mm) 63,6 50,9 49 53 56,9 43,3 44,3 47,2 52,6 72,4 68,2 71,3 672,7
Source : « Fiche 49029001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trélazé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angers, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[15] et 248 271 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (62,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (27,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (22,7 %), prairies (18,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (7,6 %), cultures permanentes (2,2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), terres arables (1,2 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Quartiers[modifier | modifier le code]

L'analyse cartographique, sur trois siècles, de la ville de Trélazé fait apparaitre une dispersion de fermes, hameaux, cités ouvrières, manufactures qui progressivement se sont constitués en 11 quartiers ou entités dont 7 totalement urbanisés.

  • Le Bourg / Curieusement excentré autour de son église et de la mairie il est constitué du bourg centre, de son extension, de la Chevalerie et de Malembert.
  • Malaquais / Ce quartier regroupe autour de son marché historique, Malaquais, Bel Air et sa chapelle.
  • La Maraichère / L'école de la Maraichère et l’ancienne manufacture donnent leurs identités à plusieurs ensembles urbains et paysagers: Saint Lezin, le Vissoir, le Poirier et la Maraichère.
  • Grand Bellevue / Ce grand ensemble densément peuplé regroupe la cité de Plaines rénové, le Petit Bois, la Cité Bellevue et l’ensemble sportif de la Goducière. Classé quartier prioritaire, il compte près de 2 000 habitants en 2018[21].
  • Jaurès / La rue Jean Jaurès, axe historique de la commune délimite quatre sous quartiers proches des Pont de Cé, ce sont les Allumettes, la cité des Teillieres, les lotissements de la Pyramide, et la longue rue Jaurès proprement dite.
  • Beaumanoir / Ce quartier limitrophe d'Angers, a été constitué à partir d'une de plusieurs demeures nobles.
  • Quantinière et secteur agricole / De l'autre coté de la voie ferrée Angers-Saumur ce secteur agricole a été partiellement urbanisé avec les Zac de la Guerinière et de la Quantinière, il accueille aussi la dernière ferme de la commune, des vergers, de grands propriétés, et les bois de la Bodinière et des Verrières..
  • Le parc ardoisier / L’arrêt de l'activité minière a libéré de grandes friches, dont l'une est devenue le parc des ardoisières connecté à Saint Barthélemy, mais on dénombre aussi le site ardoisier encore en friche, l'Aubinière, et Grand Maison.
  • Aréna et Authion / D’autres fiches ou zones naturelles inondables se positionnent entre le bourg et la rivière de l'Authion, avec la salle de spectacle de l'Arena, Monthibert, le Buisson, la Porée.et les bords de l'Authion,
  • Les ZAE / Plusieurs zones d'activité économique complètent le tissu urbain: zones artisanales, zone industrielle de Malenbardières et un important pole santé.

Trélazé possède ainsi une personnalité urbaine spécifique avec des écosystèmes originaux au cœur de l’agglomération angevine.

Logement[modifier | modifier le code]

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 6 854, alors qu'il était de 5 942 en 2014 et de 5 119 en 2009[I 1].

Parmi ces logements, 94,3 % étaient des résidences principales, 0,8 % des résidences secondaires et 4,9 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 58,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 40,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trélazé en 2020 en comparaison avec celle du Maine-et-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,8 %) inférieure à celle du département (3,2 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation des résidences principales, 48,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (49,7 % en 2014), contre 60,4 % pour le Maine-et-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Brioude en 2020.
Typologie Trélazé[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 94,3 90,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,8 3,2 9,7
Logements vacants (en %) 4,9 6,6 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de localité est attesté sous la forme latinisée Trelaxiacus[22] ; Trelazeium en 1157 - 1189[23].

Il s'agit d’une formation toponymique gauloise ou gallo-romane dérivée avec le suffixe -(i)acum[23], qui a généralement abouti à une terminaison dans l'ouest de la France (plus anciennement -ei : Trelazei + désinence latine fictive -um). Le premier élément représente peut-être un anthroponyme latin *Trellasius[23] (formation indigène non attestée) dérivé conjecturel du nom de personne latin Trellius[23] ou peut-être du nom de personne gaulois non attesté *Trexalius, dérivé de Trexius, et devenu *Trelaxius par métathèse.

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Le site de Trélazé est occupé dès l’époque gallo-romaine comme l’attestent des vestiges retrouvés à Cartigné.

Moyen-Âge[modifier | modifier le code]

Trélazé est mentionné comme paroisse au XIIe siècle. À cette époque et jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, son territoire est alors partagé entre seigneuries laïques et ecclésiastiques.

Le début de l’exploitation ardoisière[modifier | modifier le code]

Dès le XVe siècle, les ardoisières à ciel ouvert bénéficient d’une belle notoriété. La carrière de Tire Poche, première exploitation connue dans la région, ouvre en 1406, suivie par celle de Bouc Cornu en 1457. Elles produisent une excellente ardoise choisie plus tard pour couvrir par exemple les toits du château de Chambord. Au fil des ans, les perreyeux creusent, au prix d’un travail pénible, plus de 30 carrières. Ainsi apparaissent sur la veine de schiste ardoisier, buttes et carrières aujourd’hui inondées, appelées désormais « vieux fonds ».

À la fin du XVIIe siècle, 250 ardoisiers produisent annuellement quelque 5 millions d’ardoises. En 1766, les exploitations de Villechien, La Paperie, l’Aubinière, la Noue, les Carreaux emploient déjà plus de 600 ouvriers.

Tout au long de l’Ancien Régime l’extraction ardoisière se fait manuellement en connaissant un début de spécialisation entre les ouvriers « d’en haut » (de surface) et « d’en bas » (de fond) : remontée de la pierre à dos d’homme par de longues échelles, fendeurs taillant au ciseau des lauzes grossières, eau et déchets évacués du fond à l’aide d’un tour à bras.

Les ardoisières à l’ère de l’industrialisation[modifier | modifier le code]

En 1830, l’avènement de la machine à vapeur permet de s’enfoncer jusqu’à 180 mètres sous terre, mais les fonds deviennent de plus en plus dangereux. L’installation du gaz en 1847 et la production d’électricité en 1878 orientent l’activité vers l’exploitation en mine. Apparaissent alors dans le paysage, les chevalements du Champ Robert, Hermitage, Fresnaies, Monthibert, Grands Carreaux, nécessitant le travail de plus de 3 000 personnes. Aujourd’hui, Monthibert au Bourg et la moderne descenderie aux Fresnaies permettent d’atteindre les exploitations souterraines (plus de 400 mètres).

Le puits n° 7 Monthibert.
Le puits n° 7 Monthibert.

Au cours des siècles, les carriers ou perreyeux connurent conditions pénibles de travail, accidents mutilants et schistose. Les conditions de vie sont précaires. Il faut de longues années d’action syndicale sous l’impulsion de Ludovic Ménard notamment, pour obtenir en 1947 le bénéfice de la sécurité sociale minière et le statut des mineurs. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, et après avoir passé la Révolution sans bouleversement majeur, Trélazé reste un gros bourg mi-ouvrier mi-paysan comme le rappellent les sculptures encadrant la porte d’entrée de l’hôtel de ville. Le développement de l’industrie ardoisière avec ses nouvelles méthodes d’exploitation, et l’établissement d’une manufacture d’allumettes en 1864, appellent une main-d’œuvre nouvelle. Les Bretons en particulier arrivent à Trélazé. Le linguiste Paul Sébillot signale d'ailleurs en 1878 une « colonie bretonnante » d'ouvriers originaires principalement de l'arrondissement de Châteaulin.

Le Second Empire[modifier | modifier le code]

Le coup d’État du 2 décembre 1851 orchestré par Louis-Napoléon Bonaparte met un terme aux réformes républicaines et démocratiques. Ce coup de force entraîne dans toute la France des insurrections populaires. Une société secrète du nom de Marianne se fixe pour objectif de renverser le régime et de rétablir une république démocratique et sociale. En Anjou, la société secrète recrute parmi les filassiers et les ardoisiers.

Le , des centaines d’ouvriers des ardoisières de Trélazé se révoltent. L’émeute éclate dans la soirée du à Saint-Barthélemy-d’Anjou. Les carriers pillent la gendarmerie pour s’emparer des armes. Ils pénètrent ensuite dans les faubourgs d’Angers en chantant la Marseillaise par défi contre Napoléon III et le Second Empire. Le mouvement prend de l’ampleur au cours de la nuit et au petit matin, plus de 600 hommes avec, à leur tête, François Attibert, un ouvrier de carrière marianniste, marchent sur Angers. Prévenue, la force publique les attend avec les armes. L’insurrection tourne court. Il n’y aura aucune victime, mais on procédera à des centaines d’arrestations. Les responsables Jean-Marie Secrétain, Joseph Pasquier et François Attibert sont déportés à Cayenne.

En , la Loire en crue provoqua des ruptures de la levée en amont à la commune de Trélazé envahissant la vallée du l’Authion. L’eau se déversa alors sur la commune de Trélazé submergeant les carrières des ardoisières, provoquant la mort d’une demi-douzaine d’ouvriers ainsi que l’arrêt du site pendant plusieurs mois. À la suite de cette catastrophe, l’empereur Napoléon III se rendit sur le site pour « porter réconfort aux sinistrés » et essayer de restaurer son image ternie par la répression au mouvement de la Marianne. Le chef d’État s’engagea à cette occasion à faire construire une levée protégeant désormais la commune des inondations. Celle-ci existe toujours et est appelée « chemin Napoléon ».

Les Bretons à Trélazé à la fin du XIXe siècle[modifier | modifier le code]

À la fin du XIXe siècle, 2 400 des 5 000 habitants sont bretons, pour beaucoup d'entre eux originaires des Montagnes Noires ou des Monts d'Arrée ; « ils mènent une existence dangereuse et insalubre, exposés sans protection aux maladies pulmonaires occasionnées par les poussières de ces ardoises qu'ils extraient à longueur de journée du fond de profondes galeries, à plusieurs dizaines de mètres sous terre, sans aération et sans aucune mesure d'hygiène. (...) [Les Bretons] travaillent à près de 99% au fond, occupant les postes les plus exposés, les plus insalubres, les plus dangereux et... les moins bien payés ! ». En 1889, à l'instigation d'un prêtre d'origine bretonne qui était vicaire à Trélazé, l'abbé Durand, 400 d'entre eux partirent de Trélazé vers l'Argentine dans l'espoir d'une vie meilleure ; tous y ont disparu sans qu'aucune trace historique les concernant n'ait été retrouvée[24].

En 1890 les Bretons représentent la moitié des effectifs des ardoisières. Les entreprises encouragent le regroupement familial afin de les retenir, leur proposant des logements décents et prenant en charge la scolarisation des enfants, même si ceux-ci peuvent être embauchés dès l'âge de 10 ans. Leur quartier est surnommé "La petite Bretagne" avec un curé et un médecin bretonnants.

L'immigration bretonne décline au début du XXe siècle et, après la Première Guerre mondiale, les entreprises recrutèrent principalement une main d'œuvre étrangère, principalement espagnole[25].

La fin de l'activité ardoisière[modifier | modifier le code]

À partir des années 1960, la crise frappe de plein fouet les deux pôles industriels de la ville : licenciement massifs aux ardoisières et fermeture de la manufacture d’allumettes, alors première au niveau national en termes de production.

Le gisement étant épuisé, le groupe Imerys annonce en un plan social, et la fin de l'exploitation[26].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Angers du département de Maine-et-Loire.

Elle faisait partie de 1801 à 1973 du canton d'Angers-Sud, puis, de 1973 à 1985, du canton d'Angers-4, année où elle intègre le canton d'Angers-Trélazé[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Angers-7[28]

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de Maine-et-Loire.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Trélazé est membre d'Angers Loire Métropole, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2001 sous le nom de communauté d’agglomération du Grand Angers et transformée en communauté urbaine en 2016, auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Angers Loire Métropole est elle-même membre du syndicat mixte Pays Loire-Angers[29].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 en Maine-et-Loire, la liste PS menée par le maire sortant Marc Goua obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 043 voix (62,66 %, 28 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[30] :
- Boris Battais (FG, 883 voix, 18,18 %, 3 conseillers municipaux élus) ;
- Jean-François Garcia (DVG, 727 voix, 14,97 %, 2 conseillers municipaux élus) ; - Philippe Lebrun (LO, 203 voix, 4,18 %, pas d'élu).

Lors de ce scrutin, 39,70 % des électeurs se sont abstenus.

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 en Maine-et-Loire, la liste LREM et PS menée par le maire sortant Marc Goua obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 962 voix (54,01 %, 26 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant largement celles menées respectivement par[31] :
- Boris Battais (DVG, 1 485 voix, 40,88 %, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Philippe Lebrun (LO, 185 voix, 5,09 %, pas d'élu).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 60,13 % des électeurs se sont abstenus.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs de Trélazé[32]
Période Identité Étiquette Qualité
18 mai 1945   Pierre Luccantoni    
28 juin 1946   André Dautel PCF puis DVG Boucher
11 juillet 1958 mars 1959 Lucien Lègue[35] PCF Cuisinier
28 mars 1959 mars 1971 André Dautel   Boucher
26 mars 1971 mars 1977 Robert Hochart[36]
(1924-2016)
Centriste Responsable à la mairie d'Angers
19 mars 1977 juin 1995 Jean Bertholet[37],[38] PCF Professeur de l'enseignement technique professionnel
Conseiller régional des Pays de la Loire (1986 → 1998)
juin 1995 janvier 2022[39],[40] Marc Goua[41],[42] PS puis LREM Banquier
Conseiller général d'Angers-Trélazé (1998 → 2007)
Député du Maine-et-Loire (2e circ.) (2007 → 2017)
Vice-président de la CU Angers Loire Métropole (2020 → 2022)
Démissionnaire
janvier 2022[43] En cours
(au 27 juin 2022)
Lamine Naham PS[43] Chef d'entreprise, ancien premier adjoint
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[44],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 15 358 habitants[Note 4], en augmentation de 8,58 % par rapport à 2015 (Maine-et-Loire : +1,8 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 1568871 2131 5222 0032 3392 1503 3853 025
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 7943 8814 7074 6075 2645 5545 9445 1475 839
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 4316 2595 5255 9546 5866 3046 1226 4536 934
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
9 40011 66411 25011 00910 53911 02512 20712 56214 402
2021 - - - - - - - -
15 358--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,9 % la même année, alors qu'il est de 26,1 % au niveau départemental.

En 2020, la commune comptait 7 315 hommes pour 7 741 femmes, soit un taux de 51,41 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,42 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
13,1 
60-74 ans
14,1 
20,2 
45-59 ans
19,7 
19,8 
30-44 ans
18,7 
18,7 
15-29 ans
17,5 
22,2 
0-14 ans
19,7 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2020 en pourcentage[47]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,1 
6,9 
75-89 ans
9,4 
16 
60-74 ans
16,8 
19,4 
45-59 ans
18,7 
18,3 
30-44 ans
17,5 
18,7 
15-29 ans
17,6 
19,8 
0-14 ans
17,8 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Bâtiment de la médiathèque Hervé Bazin.
Bâtiment de la médiathèque Hervé Bazin.

Le festival estival de Trélazé est un festival musical et culturel organisé par la ville de Trélazé, chaque année durant tout l'été, depuis 1996.

Ce festival propose des spectacles musicaux et des expositions artistiques dans divers lieux de la ville : le parc du Vissoir, le parc Jean Guéguen, l'église Saint-Pierre, la place Picasso, le musée de l'Ardoise et les anciennes écuries des ardoisières.

Entre 60 000 et 80 000 festivaliers assistent aux différents spectacles et expositions.

Santé[modifier | modifier le code]

Sécurité[modifier | modifier le code]

Le centre de sécurité de Maine-et-Loire se trouve au centre de la ville de Trélazé.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune compte six sites :

  • Arena Loire, salle de spectacle et de sport dont la construction s'est achevée en , 6 500 places, et qui a accueilli le championnat d'Europe de basket-ball féminin 2013[48] ;
  • Goducière, comprenant 2 gymnases, 1 salle de gymnastique, 1 stade, 1 terrain d'entraînement, 1 piste d'athlétisme, 1 plateau extérieur, 1 piscine ;
  • Petit Bois, comprenant 1 gymnase, 1 stade, 1 plateau extérieur, 1 terrain hockey roller, 1 espace multisports (agorespace) ;
  • Bernard-Bioteau, comprenant 2 stades gazon synthétique, 1 boulodrome, 1 espace multisports (agorespace), 1 piste de bicross. Ce site est le lieu de résidence du club Foyer Espérence Trélazé ;
  • Daniel-Rouger, comprenant 1 stade gazon, 1 stade stabilisé, 1 terrain d'entraînement. Ce site est le lieu de résidence du club de football Eglantine Sportive Trélazéenne ;
  • Profac, comprenant 1 salle de gymnastique, 1 salle de musculation, 1 salle de boxe, 1 dojo, 1 terrain de pétanque[49].

Économie[modifier | modifier le code]

Tissu économique et industriel[modifier | modifier le code]

Sur 739 établissements présents sur la commune à fin 2010, 2 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 7 % du secteur de l'industrie, 11 % du secteur de la construction, 55 % de celui du commerce et des services et 25 % du secteur de l'administration et de la santé[50]. Fin 2015, sur les 939 établissements actifs, 1 % relèvent du secteur de l'agriculture (pour 11 % sur le département), 5 % du secteur de l'industrie, 12 % du secteur de la construction, 57 % de celui du commerce et des services et 26 % du secteur de l'administration et de la santé[51].

On peut lister un certain nombre d'entreprises industrielles présentes sur la commune :

  • Saint-Gobain Glass Solutions, 80 p.[52]

L'industrie ardoisière[modifier | modifier le code]

Réputée pour l’exploitation ardoisière, la ville de Trélazé est l’hôte de plus de 370 entreprises employant 3 700 personnes sur la commune et ses environs, réparties dans 9 parcs d’activités publics ou privés (320 hectares en tout). Depuis 1996, Trélazé a accueilli 230 nouvelles entreprises, équivalant à 2 000 emplois, grâce à l’aménagement de parcs d’activités à vocation industrielle, artisanale et commerciale.[réf. nécessaire]

Le gisement étant épuisé, l'exploitation ardoisière a fermé ses portes en 2014[26].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Chutes d’ardoises inexploitables pour la confection de tuiles.
Le bâtiment accueillant le musée de l'ardoise.
  • Chevalements : le premier chevalement métallique de Trélazé est construit en 1910. Le chevalement du no 8 bis Hermitage, que l’on doit à Gustave Eiffel, est l’un des plus anciens (1922), mais constitue surtout l’un des principaux éléments d’architecture industrielle à Trélazé, tant par la finesse de ses élévations que par la recherche décorative des parties supérieures. Le chevalement du puits no 7 Monthibert est l’un des derniers construits à Trélazé (1976 — rue Ferdinand-Vest). Toujours en activité, il ne comporte pas de toit et ses poutres sont à âme pleine.
  • La chapelle Saint-Lézin : l’édifice actuel a été élevé en 1830 et présente un fronton triangulaire de style néo-classique. Ce n’est pourtant pas la première chapelle dédiée au patron des ardoisiers comme en témoignent des documents mentionnant une chapelle dès le XVe siècle. Récemment restaurée, la municipalité en a fait l’acquisition pour un euro symbolique en 2003.
  • L’église Saint-Pierre : érigée sur les décombres de l’ancienne église, l’église Saint-Pierre est construite entre 1840 et 1843. En forme de croix latine avec une nef et deux chapelles constituant les bras de la croix, elle est caractéristique des édifices néo-classiques de la vallée de la Loire. Régulièrement entretenue au XXe siècle, l’église bénéficie en 2000 d’une importante restructuration intérieure. L’installation de l’orgue historique de la collégiale Saint-Martin d’Angers parfait l’embellissement de l’édifice.
  • La mairie : construite en même temps que l’école du bourg en 1837, la mairie présente une façade joliment ouvragée mettant en avant les valeurs du travail : l’industrie ardoisière et l’agriculture. Agrandie par le célèbre architecte angevin Dainville en 1871, elle fait ensuite l’objet de travaux d’aménagement, de réfection et de ravalement. Au début des années 2000, la municipalité a entrepris des travaux d’extension et de restructuration totale de la mairie qui répondent désormais aux besoins des habitants de la commune.
  • La manufacture d’allumettes : réhabilitée et accueillant des espaces culturels municipaux (médiathèque, école de musique et de danse, théâtre, cyber-centre) et associatifs, la première manufacture d’allumettes a été construite en 1863 par les frères Lebatteux. Pour des raisons de fort développement économique, le site est abandonné en 1930 après la construction de la "Manu", rue Jean-Jaurès, sur un site bien plus vaste et plus fonctionnel. Cinquante ans plus tard, la "Manu", qui occupe le premier rang national en termes de production, ferme à son tour et le site est vendu à des entreprises privées. Le site appartient aujourd'hui au Toit Angevin, entreprise sociale d'habitat devenue la société Podeliha. Son projet de reconversion en quartier d'habitat a démarré en 2017 et la première opération d'habitat a obtenu le Grand Prix Départemental d’architecture début 2020.
  • Les Tellières : cité ardoisière parmi les premières construites à Trélazé à partir de 1865 et achevée en 1921, les Tellières forment un ensemble orthogonal de petites maisons jumelles. Un vestige fleuri témoigne de l’existence d’un château d’eau, un lavoir et une halle ayant disparu.
  • Musée de l’ardoise de Trélazé.
  • Château du Périneau-Verrières.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : S-Z, t. 4, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376, lire en ligne), p. 572-581.
  • Trélazé, cité des faiseurs d'histoire, Jacques Thomé, 1988
  • Trélazé ; une vie, une ville, un musée, Bernard Augereau, 1988
  • A ciel ouvert, Trélazé, œuvre collective, 2003
  • Ludovic Ménard : 1855-1935, François Lebrun et Alain Jacobzone, 2003
  • Mémoires des migrations de Trélazé, de la fin du siècle dernier à aujourd’hui, œuvre collective,1989
  • Trélazé : 26-27 aout 1855, une révolution en Anjou, Geneviève Morin, 1988
  • Arbres en ville, le cas de la ville de Trélazé, mémoires de R Perlade, T Rodier, C Vigne et ADDULT, 2019
  • Histoire urbaine de Trélazé, Pascal Reysset, 2018

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2020 à Trélazé » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Trélazé - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Trélazé - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans le Maine-et-Loire » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sites[modifier | modifier le code]

  1. IGN et BRGM, Géoportail Trélazé (49), consulté le 18 novembre 2012
  2. « Les communes membres » (consulté le ).
  3. Flore sauvage de Trélazé, bilan des connaissances et enjeux, éditions ALM, .
  4. « Biodiversité : Addult lance un projet ouvert à tous », sur Ouest-France (ouest-france.fr), (consulté le ).
  5. Julien Geslin, Pascal Lacroix, Jean Le Bail et Dominique Guyader, Atlas de la flore de Maine-et-Loire, Turriers, Naturalia publications, (ISBN 9791094583043), ? numéro de page manquant.
  6. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  7. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  8. « Orthodromie entre Trélazé et Blaison-Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Blaison-Gohier », sur la commune de Blaison-Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  12. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  14. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  15. « Unité urbaine 2020 d'Angers », sur insee.fr (consulté le ).
  16. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  17. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  21. Quartier Prioritaire : Le Grand Bellevue sur sig.ville.gouv.fr
  22. Ville de Trélazé, Découvrir Trélazé
  23. a b c et d Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 685a.
  24. Abbé Cadic, "Le bulletin de la paroisse bretonne de Paris", 1909, cité par Marcel Le Moal, "L'émigration bretonne", éditions Coop Breizh, 2013, (ISBN 978-2-84346-583-3).
  25. Erwan Chartier-Le Floch, « Entre Anjou et Bretagne, comme une ardoise... », Journal Le Télégramme,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. a et b « Ardoisières d'Angers. C'est la fin, le plan social est signé », sur Ouest-France (ouest-france.fr), article du 28 mars 2014.
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
  29. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté DRCL no  879 du 13 décembre 2011, RAA spécial du 21 décembre 2011.
  30. Résultats officiels pour la commune Trélazé
  31. « Résultats des élections municipales de 2020 à Trélazé », sur Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  32. Célestin Port 1996, p. 573, liste des maires jusqu'en 1995.
  33. « BILLOT Prosper, Vital », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  34. Jean Maitron, « VEST Ferdinand : Né le 3 avril 1873 à Châteauneuf-sur-Sarthe (Maine-et-Loire), mort le 30 octobre 1940 à Trélazé ; artisan menuisier ; militant socialiste, un temp court communiste ; maire de Trélazé. », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  35. Alain Prigent, « LEGUE Lucien : Né le 19 mars 1924 ; ouvrier cuisinier ; membre du secrétariat de la fédération du PCF du Maine-et-Loire (1961-1962) ; conseiller municipal (1953-1959) puis maire de Trélazé (1959-1965). », Le Maitron en ligne, (consulté le ).
  36. « Robert Hochart, maire de 1971 à 1977 », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. Jacques Girault, « BERTHOLET Jean, Eugène, Louis : Né le 22 août 1931 à Bourgoin-Jallieu (Isère), mort le 16 avril 2021 à Trélazé (Maine-et-Loire) ; professeur de l'enseignement technique professionnel ; militant syndicaliste du SNEP-CGT ; maire communiste de Trélazé de 1977 à 1995, conseiller régional (1986-1998). », Le Maitron en ligne, mis à jour le (consulté le ).
  38. « Près d'Angers. Jean Bertholet, ancien maire de Trélazé, est décédé : L'ancien maire de Trélazé, près d’Angers (Maine-et-Loire) est décédé à l’âge de 90 ans. Membre du Parti communiste, il avait été élu à la tête de la ville ardoisière de 1977 à 1995. », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  39. Jean-Philippe Colombet, « En pleine tourmente, Marc Goua, maire de Trélazé, se retire de la vie politique : Maire de Trélazé depuis 1995 et ancien député de Maine-et-Loire, Marc Goua a annoncé samedi 4 décembre 2021 son retrait de la vie politique dans un contexte personnel et judiciaire agité », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  40. Maël Fabre, « Démission de Marc Goua. Les affaires qui ont fragilisé le maire de Trélazé en cinq dates », Ouest-France,‎ (lire en ligne) « L'ancien député Marc Goua a annoncé, samedi 4 décembre, sa démission de son mandat de maire de Trélazé (Maine-et-Loire). Retour sur ces cinq épisodes qui ont déstabilisé l’édile de 81 ans. »
  41. Réélu pour le mandat 2014-2020 : « Une centaine de Trélazéens pour l'investiture du maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  42. « Trélazé. Marc Goua réélu pour un cinquième mandat », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  43. a et b Philippe Rubion, « Lamine Naham élu maire de Trélazé : « Ce qui pouvait sembler improbable se vit aujourd’hui » : L'ancien premier adjoint au maire a été élu par le conseil municipal de Trélazé, réuni ce samedi 8 janvier 2022, pour succéder à Marc Goua, démissionnaire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Il a été élu par le conseil municipal réuni en séance extraordinaire ce samedi matin 8 janvier 2022 par 26 voix sur 33 ».
  44. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  45. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Trélazé (49353) », (consulté le ).
  47. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de Maine-et-Loire (49) », (consulté le ).
  48. Le Monde, Un Euro de basket féminin à l'accent provincial, consulté le 17 juin 2013
  49. Ville de Trélazé, Le sport à Trélazé
  50. Insee, Statistiques locales du territoire de Trélazé (49), consultées le 16 juin 2013
  51. « Dossier complet - Commune de Trélazé (49353) », sur Insee, (consulté le ).
  52. https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/angers-49000/pres-d-angers-trelaze-un-rassemblement-contre-un-plan-social-chez-saint-gobain-verre-solutions-7095896
  53. Calixte de Nigremont, « Maine-et-Loire. Ludovic Ménard, celui qui fut défendeur des fendeurs d’ardoise », sur ouest-france.fr, Ouest-France, (consulté le ).