Transylvanie (région)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 janvier 2015 à 16:35 et modifiée en dernier par Vlaam (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Transylvanie
Blason de Transylvanie Drapeau de Transylvanie
Transylvanie (région)
La région de Transylvanie (en jaune) dans la Roumanie
Administration
Pays Drapeau de la Roumanie Roumanie
Type Région
Județe Alba

Arad
Bihor
Bistrița-Năsăud
Brașov
Caraș-Severin
Cluj
Modèle:Covasna / Kovászna
Modèle:Harghita / Hargita
Hunedoara
Maramureș
Modèle:Mureș / Maros
Sălaj
Satu Mare
Sibiu
Timiș

Ardeal
Banat
Crișana
Marmatie

Démographie
Population 7 135 508 hab.
Groupes ethniques Roumains
Hongrois
Sicules
Tsiganes
Serbes
Allemands
Géographie

La Transylvanie (du latin « trans-silvam » au-delà des forêts) est une région du centre-ouest de la Roumanie, délimitée par les montagnes des Carpates.

On l'appelle Ardeal en roumain, Erdély (« au-delà des forêts ») en hongrois, Siebenbürgen (« sept citadelles ») en allemand, Urdul en turc et Siedmiogród (« sept citadelles ») en polonais.

Du XIe siècle à 1918, on appelle « Transylvanie » une région d'un tiers plus petite que l'actuelle Transylvanie (au centre de l'actuelle Roumanie). Depuis 1918, c'est la frontière ouest de la Roumanie actuelle (tracée fin 1918 par la commission présidée par le géographe français Emmanuel de Martonne) qui marque la limite occidentale de la Transylvanie. Celle-ci inclut ainsi l'ensemble des provinces dont les habitants roumains ont proclamé leur union à la Roumanie en décembre 1918, cédées par la Hongrie au traité de Trianon, soit l'ancienne principauté (nommée Ardeal en roumain, Erdély en hongrois et Siebenbürgen en allemand) et aussi, du nord au sud, le long de la frontière occidentale de la Roumanie : le Maramureș, le pays de Satu-Mare, la Crișana et le Banat.

Géographie

La Transylvanie aujourd'hui

La Transylvanie (Transilvania, du latin ultra-silvam, signifiant le pays « au-delà des forêts ») est une région de la Roumanie, formée de plateaux (entre 305 et 488 m d'altitude), de dépressions et de vallées (Mureș, Olt, Someș et les trois rivières qui forment le Criș). Elle est limitée au sud (Alpes de Transylvanie) et à l'est par l'arc formé par le vaste massif des Carpates qui culmine à 2 543 mètres et elle englobe les monts Apuseni.

Les régions externes du nord et de l'ouest de la Transylvanie (pays de Satu Mare, Crișana, Banat) forment les contreforts de la vaste plaine hongroise (puszta). Elles bordent l'Ukraine, la Hongrie et la Serbie.

Le massif des Carpates occidentales roumaines (monts du Bihor et monts Métallifères) sépare le plateau central de Transylvanie de la zone externe.

Histoire

Avant l'union avec la Roumanie

Negrești, dans le pays de Oaș, village traditionnel roumain, en bois.

Dans l'Antiquité, l'actuelle Transylvanie est le cœur de la Dacie, transformée en province romaine au IIe siècle, puis abandonnée au IIIe siècle aux invasions barbares et dominée à tour de rôle (voire simultanément) par des tribus daces, germaniques, hunniques, avares, bulgares, magyares, iasses, pétchénègues et coumanes, tout en accueillant aussi des Sklavinies slaves et en subissant, au XIIIe siècle, une terrible invasion des Tatars et Mongols. De ce fait, elle a toujours été pluriethnique comme en témoigne sa toponymie[1], et, au gré des évènements, sa population a été tantôt plus dense et plus sédentaire, tantôt plus clairsemée et vouée à la transhumance de l'élevage extensif, comme en témoigne l'archéologie avec des localités, des nécropoles, des fossés (prisăci)[2] et des oppidums (posade) successivement établis, abandonnés puis réinvestis.

Avant la formation de l'état roumain moderne (1859), les Roumains ont vécu principalement au sein de trois principautés autonomes, mais vassales des royaumes ou des empires voisins, plus puissants : les « principautés danubiennes » de Moldavie et Valachie, et la Principauté de Transylvanie. Formée au début du XIIe siècle, cette dernière avait un statut bien différent des deux autres car son élite politique et économique n'était pas roumaine mais hongroise et allemande, tandis que sa religion d'état n'était pas l'orthodoxie mais le catholicisme et, dans une moindre mesure, le protestantisme, de sorte que les Roumains et leur église n'y étaient que « tolérés » et presque systématiquement asservis. C'étaient en grande majorité des ruraux dont les villages et églises étaient construits en bois, alors que les villes, les domaines et les châteaux magyars ou allemands étaient bâtis en pierre. Selon sa charte appelée « Union des trois nations » (Magyars, Saxons et Sicules) la Transylvanie historique n'était donc pas, comme les « principautés danubiennes », une principauté roumaine, même si une grande partie de sa population était roumaine.

C'est pourquoi le mouvement d'émancipation des Roumains transylvains n'était pas seulement social comme dans les « principautés danubiennes », mais aussi national. Si au début (révolution transylvaine de 1784, révolution roumaine de 1848) il ne revendiquait que l'égalité de droits au sein de l'Empire des Habsbourg dont la Transylvanie fit partie à partir de 1699, par la suite (à partir de la fin du XIXe siècle) il devient séparatiste et vise à détacher la Transylvanie de cet Empire (et de la Hongrie, au sein de l'Autriche-Hongrie constituée en 1867) pour former, avec les « principautés danubiennes », un nouvel état : la Roumanie. Ce projet se concrétise lorsque l'union de facto à la Roumanie, de la Transylvanie et d'autres régions hongroises à majorité roumanophone (Banat, Partium/Crișana…), est votée par l'assemblée des députés roumains de Hongrie à Alba Iulia le .

Dans la Roumanie contemporaine (depuis décembre 1918)

Pour officialiser de jure l'union votée à Alba Iulia, il faut attendre le Traité de Trianon signé le . Durant cette période, les armées roumaines du Sud, épaulées par la mission française Berthelot, se positionnent dans la province à partir de décembre 1918, tandis que le gouvernement est assuré par un condominium hongro-roumain et par un gouvernement transylvain autonome (Consiliul Dirigent, 1918-1920, à majorité roumaine pour la première fois dans l'histoire du territoire)[3]. De mai à août 1919, la Hongrie, devenue communiste, tente vainement de reprendre la Transylvanie : par extension abusive, une partie de l'historiographie hongroise ultérieure et, à sa suite, internationale, considère l'ensemble de la période du au comme une guerre nationaliste d'un an et demi entre la Hongrie et la Roumanie[4], alors qu'en fait la guerre, anticommuniste et n'impliquant pas que des Roumains, n'a duré que quatre mois (la coalition antibolchévique comprenait aussi le gouvernement hongrois de Gyula Károlyi et, au Sud, l'armée franco-serbe de Franchet d'Espèrey).

Après le Traité de Trianon, la tradition jacobine de la Roumanie, fidèle au modèle français, intègre la province dans le système des județe, calqué sur le modèle français des départements : pas plus qu'à l'époque hongroise, la Transylvanie n'a d'autonomie politique et administrative. Ce centralisme, couplé au manque d'esprit démocratique de Bucarest (du moins jusqu'aux réformes démocratiques de 1923), provoque le mécontentement des élites roumaines de Transylvanie (boycott du couronnement du roi en octobre 1922). De leur côté, les Magyars, principale « minorité nationale », ne se satisfont pas du rattachement à la Roumanie : ils oscillent entre un « Erdélysme » sentimental (ressuscitant les souvenirs de leur Âge d'Or du XVIIe siècle) et un irrédentisme larvé qui ira croissant dans les années 1930, avec la montée des crispations nationalistes. Parmi eux, les aristocrates, nombreux, grands perdants de la réforme agraire de 1921, jouent un rôle majeur dans la cristallisation des revendications contre le Traité de Trianon. Chez les Saxons, le déclin démographique et les difficultés économiques après 1929 favorisent l'essor du parti nazi local animé par Andreas Schmidt, qui propage les idées du Grand Reich (Assemblée de Sibiu en octobre 1933).

À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, les extrémismes nationalistes perturbent la société transylvaine, malgré des signes positifs de volonté de coexistence au sein des populations ou parmi certains artistes et intellectuels. En juin 1940, sous la pression de Mussolini et d'Hitler, alors que ni la France ni la Grande-Bretagne ne peuvent plus la soutenir, la Roumanie est contrainte de rétrocéder la partie Nord de la Transylvanie à la Hongrie le (Second arbitrage de Vienne). Entre 1940 et 1944, la Transylvanie est coupée en deux. On procède à des échanges de populations, Hongrois renvoyés au Nord, Roumains expulsés vers le Sud. La Hongrie organise son ultime colonisation de quelque 300 000 familles hongroises dans la région rattachée. Quant aux Saxons (restés en Roumanie), ils forment un quasi-État dans l'État, en s'organisant comme Groupe Ethnique Allemand. Andreas Schmidt se considère comme le représentant local du Führer : sa garde rejoint à partir de mai 1943 la Waffen-SS, tandis que les Saxons sont incorporés — parfois de force, parfois avec enthousiasme — dans la Wehrmacht. Les Juifs de Transylvanie (nombreux dans les villes de l'Ouest et du Nord, Oradea, Cluj, et dans les campagnes du Maramureș) sont déportés par les autorités hongroises au printemps 1944 et livrés à l'Allemagne (ce qui est évoqué dans le livre La vingt cinquième heure de Constantin Virgil Gheorghiu).

Après 1944, la Transylvanie entièrement reconquise par les armées roumaine et soviétique, est remise à la Roumanie dans les frontières de 1939 (ce que confirme le Traité de Paris de 1947). Elle subit les contrecoups de la guerre et de la mise en place du régime communiste en Roumanie : les Saxons voient leurs terres confisquées, et ceux qui avaient servi dans l'armée allemande sont revendiqués par l'URSS, livrés par la Roumanie et déportés en Sibérie. Les survivants reviennent dans les années 1950, certaines maisons sont restituées. Ils formeront, jusqu'en 1989, la plus grande minorité allemande compacte d'Europe de l'Est (100 000 h. en 1989). Les Hongrois, présents dans les structures du parti communiste de Roumanie et profitant de la doctrine « socialiste » de « dépassement des nationalismes bourgeois », obtiennent la création d’une Région autonome magyare dans l'est de la Transylvanie (soit au centre de la Roumanie) sur le modèle des républiques autonomes d'URSS (1952-1972): dans cette région, le magyar devient langue officielle. À cette époque, l'enseignement, la presse et les théâtres de Transylvanie sont trilingues Roumain-Magyar-Allemand.

À la fin des années 1960, le nouveau président Nicolae Ceaușescu revient aux traditions jacobines de la Roumanie, rétablit les județe, supprime la Région autonome magyare et rend au roumain son rôle de langue nationale unique: c'est ce que Catherine Durandin a appelé le « national-communisme roumain ». Tandis que le Président de l'Allemagne fédérale (RFA) négocie à Bucarest (1981) des accords pour permettre l'émigration des Saxons contre paiement de frais proportionnels au niveau d'études, la Hongrie de Janos Kadar autorise (malgré le régime communiste "fraternel") des manifestations de "solidarité" envers la Transylvanie voisine, qui se multiplient entre 1987 et 1989. Dans les années 1980, l'opinion internationale, alertée par des émigrants hongrois, s'alarme de ces "atteintes" aux droits des minorités, en oubliant un peu qu'elles touchaient aussi la majorité roumaine.

Perspectives après la chute du communisme (depuis 1990)

La mine de sel de Turda.

Lors de la chute du communisme, le désir de certains cercles roumains (militaires ou policiers) de se poser en défenseurs de la nation afin de conserver leurs privilèges, couplé au désir de certains nationalistes hongrois d'obtenir à nouveau une autonomie territoriale locale, a provoqué un regain de tension en Transylvanie (affrontements roumano-hongrois de Târgu Mureș (Marosvásárhely) en mars 1990). Mais, depuis, la tendance est nettement à l'apaisement. En 1995, l'Accord de Timișoara a été signé entre la Roumanie et la Hongrie: les deux États multiplient les symboles et les manifestations, déclarant suivre le modèle franco-allemand de réconciliation.

Cela n'a pas empêché l'émergence à nouveau du particularisme transylvain en réponse au refus du gouvernement post-communiste d'Ion Iliescu de rendre les propriétés confisquées par le régime communiste. Ce particularisme s'est manifesté en partie dans les rangs du Parti national paysan et surtout dans ceux de l'Union démocratique des magyars de Roumanie: Bucarest a répliqué en reprenant les thèmes du « national-communisme roumain » (également véhiculés par les partis de la « Grande-Roumanie » et du « Foyer roumain »). Actuellement, le débat sur la régionalisation reste tabou à Bucarest, où le recul des thèmes nationaux-communistes n'a pas gommé l'ancienne tradition jacobine qui perdure à travers la démocratisation et l'intégration dans l'Union européenne. Les Hongrois transylvains, par contre, se rattachent à la tradition fédéraliste de l'Europe centrale et revendiquent toujours une région autonome ethnique hongroise. À l'heure de la glorification du multi-culturalisme en Europe, la Transylvanie n'a jamais été aussi homogène : entre 1992 et 2002, le nombre de Roumains a chuté de 7,3 %, le nombre de Hongrois a chuté de 12,7 % ; quant aux Saxons, ils ont rejoint à 95 % l'Allemagne dès 1990-92 : c'est la fin de la minorité allemande en Roumanie.

Populations

Dessin humoristique inspiré par les élèves de 6-ème de la "Şcoala Generală n° 2" de Brașov, pour illustrer la cohabitation des cultures en Transylvanie.

La population transylvaine comporte de nombreuses familles bilingues ou polyglottes, et se rattache principalement à trois confessions chrétiennes.

Économie

Vignes en conduite haute

La Transylvanie dispose de ressources naturelles, comme le lignite, le fer, le manganèse, l'or, le cuivre, le gaz naturel, le sel, le soufre et le bois. Des mines y fonctionnent depuis l'Antiquité ; à partir du XIXe siècle sont apparues des industries du fer, de l'acier, chimiques et textiles, ainsi que des exploitations forestières et des voies ferrées pour les desservir. Plus récemment, depuis 1995, leur remplacement par des routes et la privatisation des forêts domaniales ont accentué la déforestation, qui a mené au lessivage des sols, aux glissements de terrain et à des inondations de plus en plus spectaculaires et meurtrières.

L'activité agricole est importante : élevage, production viticole et activités maraîchères, sans oublier les industries alimentaires.

Culture

Les églises fortifiées

Exemple de syncrétisme architectural religieux en Transylvanie.
Modèle:Message galerie

Les châteaux

Syncrétisme culturel

En partie grâce à une position géographique particulière et à une longue histoire tumultueuse et en partie du fait de la cohabitation de trois groupes ethniques pendant près d'un millénaire, le syncrétisme caractérise toutes les formes de la culture transylvaine, jusqu'au point où les apports des uns ou des autres sont difficiles à déceler : on le trouve dans l'architecture, dans la musique et la danse ainsi que dans la cuisine, voire, dans une certaine mesure, dans les costumes traditionnels des différents groupes ethniques.

La Transylvanie possède un patrimoine culturel matériel riche, mais encore peu restauré. La ville saxonne de Sighișoara a vu son centre historique intégré au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme nombre d'églises fortifiées, d'églises en bois ou de forteresses daces. Sibiu, Capitale culturelle de l’Europe en 2007, a gardé entièrement intacte sa vieille ville saxonne. De nombreuses autres villes ont préservé non seulement leur aire médiévale, mais aussi leurs murailles (Bistrița, Târgu Mureș, Aiud) ou leurs citadelles de XVIIIe siècle (Alba Iulia, Arad, Oradea).

On y trouve des châteaux médiévaux (château de Bran, château de Hunedoara), des palais baroques (comme le palais Brukenthal à Sibiu ou le Palais Bánffy à Cluj) et des hôtels art nouveauCluj, Oradea, Târgu Mureș (Marosvásárhely) ou Arad).

Les traditions rurales et les folklores roumains (Maramureș, Banat, Mărginimea Sibiului ou Țara Moților) comme hongrois (Kalotaszeg, Pays des Sicules) y sont étonnamment vivants.

La Transylvanie est surtout connue à l'étranger (à tort, historiquement) par association avec le légendaire vampire Dracula et Le Château des Carpathes de Jules Verne.

Festivals et événements

Festivals de film

Festivals de musique

  • Festivalul Plai, Timisoara
  • Le Cerf d'or, Brașov
  • Gărâna Jazz Festival, à Gărâna, un village à proximité de Reșița
  • Festival Peninsula / Félsziget - le plus grand festival éclectique (rock, pop, electro, jazz, blues, world music etc.) de la Roumanie, Târgu Mureș
  • Toamna Muzicală Clujeană - festival de musique classique, Cluj
  • Transilvania International Guitar Festival, Cluj
  • Transylvania Calling - Festival Trance se tenant dans un lieu de Transylvanie différent chaque année
  • de nombreux festivals de musiques traditionnelles.

Festivals de théâtre

  • Festivalul Internațional de Teatru de la Sibiu (FITS), Sibiu
  • man.in.fest - Festival international de théâtre expérimental, Cluj
  • Festival « Puck »- festival de théâtre de marionnettes, Cluj

Autres

  • de nombreux festivals médiévaux, dont celui de Sighișoara

Galerie

Références

  1. Par exemple, la bourgade de Săvădisla/Szent-László vient du slave Sveti Vladislav (saint Ladislas), tandis que le pays de Târnava a en roumain un nom slave et en hongrois un nom d'origine finno-ougrienne (Küküllő) (signifiant respectivement « épineux » et « prunier »). Les noms des montagnes (Pietrosu, Găina, Codru, Pleșu, Căpățâna...) sont presque tous d'origine latine, comme la rivière Arieș (en hongrois Aranyos) qui tire son nom du latin Auraneus (« doré », en référence à l'orpaillage) ; les noms de beaucoup d'autres rivières sont hérités de l'antiquité. Néanmoins, les noms finno-ougriens dominent le long de ces mêmes fleuves et dans les plaines, ce qui montre que des populations magyares étaient préférentiellement implantées le long des grands cours d'eau et dans les zones de végétation ouverte. De leur côté les Valaques (comme on appelait alors les latinophones) dominaient sur les piémonts (dans les romanies populaires de Marmatie, Oaș, Crasna, Sălaj, Lăpuș, Năsăud, Gurghiu, Toplița, Vlăhița, Bihor, Zărand, Moților, Caraș, Vâlcu, Montana, Hațeg, Petroșani, Amlaș, Cibin, Făgăraș et Bârsa) où ils s'adonnaient à l'élevage extensif, surtout ovin (c'était encore le mode de vie traditionnel de la plupart des Roumains transylvains au XIXe siècle).
  2. Ioan Marian Țiplic : Considerații cu privire la liniile întărite de tipul prisăcilor din Transilvania in "Acta terrae Septemcastrensis" vol I, Sibiu 2002, pp. 147-164 sur [1].
  3. Une « commission mixte hongro-roumaine » a administré la Transylvanie, présidée par les ministres hongrois Oskar Jász et roumain Alexandru Averescu, et une partie de l'aristocratie magyare offrit la couronne hongroise à Ferdinand Ier de Roumanie, préférant une union personnelle entre la Grande Hongrie et la Roumanie dans leurs frontières de 1918, plutôt qu'un rattachement pur et simple à la Roumanie des territoires austro-hongrois à majorité roumanophone (tel qu'il fut consacré par le Traité de Trianon) : Michel Sturdza, ancien ministre des affaires étrangères de Roumanie, The Suicide of Europe, Western Islands Publishers 1968, p. 22, Belmont, Massachusetts, Library of Congress Catalog Card Number 68-58284. Printed in the United States of America.
  4. József Breit, Hungarian Revolutionary Movements of 1918-19 and the History of the Red War, Vol. I : Main Events of the Károlyi Era, Budapest 1929, pp. 115-16 et à sa suite Priscilla Mary Roberts, World War I : a Student Encyclopedia ; A. Webb, The Routledge companion to Central and Eastern Europe since 1919, Routledge, 1-ère édition, 2008 ou encore Joe C. Dixon, Defeat and Disarmament : allied Diplomacy and Politics of Military Affairs in Austria, 1918-1922, Associated University Presses, 1986, p. 34.

Bibliographie

  • Auguste de Gérando, La Transylvanie et ses habitants (2 volumes). Imprimeurs-Unis, Paris, 1845.

Voir aussi

Liens externes