Transrail

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Transrail SA
Logo de Transrail

Création 2003
Disparition 2016

Forme juridique société anonyme
Siège social Bamako
Drapeau du Mali Mali
Site web www.transrailsa.com

Action entreprise ferroviaire

Localisation ligne Dakar - Bamako
Longueur 1 228 km
Écartement des rails métrique
Trafic voyageurs oui
Trafic fret oui

Transrail SA, dont le siège social se trouve à Bamako, est le fruit de la collaboration des gouvernements du Sénégal et du Mali qui ont signé en , la concession du chemin de fer Dakar Bamako à la société Transrail a pris fin le [1].

Historique[modifier | modifier le code]

Création de Transrail SA[modifier | modifier le code]

À la fin du XXe siècle la ligne, à écartement métrique, de l'ancien chemin de fer Dakar-Niger entre Dakar, au Sénégal, et Bamako, au Mali, est de plus en plus difficile à gérer du fait de la concurrence de la route et surtout de son manque d'entretien et d'investissements. Les deux États, déjà très endettés, recherchent des solutions leur permettant de conserver le monopole sur le transport ferroviaire, mais les institutions financières, notamment la Banque mondiale et l'Agence française de développement, font pression en conditionnant un prêt[2] de 73 millions de dollars (61,6 millions d'euros) à la privatisation de ce secteur. Elles préconisent une gestion public-privé de cette liaison ferroviaire bi-nationale.

Avec le soutien des bailleurs de fonds internationaux, le processus s'enclenche en avril 2001 sous la forme d'un appel à « manifestation d'intérêt » pour une « concession intégrale », en novembre quatre consortiums sont retenus pour participer à l'appel d'offre technique et financier. Le [3] la concession est attribuée, à titre provisoire, au groupement Canac-Getma mieux disant[4] avec une offre de quinze milliards de francs CFA. La concession définitive, d'une durée de 25 ans, est prononcée le [3].

Comme prévu dans les accords, Canac-Getma crée la société anonyme Transrail SA, qu'il détient à 51 % par l'intermédiaire de Transrail Investissement. Le reste du capital en actions est réparti entre : les États du Mali et du Sénégal (10 % chacun), les actionnaires privés des deux pays (20 %), et les employés de Tranrail par l'intermédiaire d'un fonds commun de placement (9 %). La nouvelle société commence son activité le [5].

Fin du contrat de concession[modifier | modifier le code]

En , le contrat de concession ferroviaire de la ligne Dakar-Bamako est résilié et confié à Dakar-Bamako-Ferroviaire[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ministère des infrastructures et transports terrestres de la République du Mali, Dakar Bamako Ferroviaire, consulté en 2018
  2. Site Jeune Afrique, Tidiane Dioh, Privatisation sur les rails : La libéralisation du réseau ferré entre les deux capitales atteint son épilogue. Un millier de travailleurs pourraient se retrouver au chômage, article du 23 juin 2003 lire en ligne (consulté le 13 octobre 2010).
  3. a et b Site Afrik.com, Privatisation de la ligne Dakar-Bamako : Un groupe franco-canadien rafle la mise, article du 8 juillet 2003 lire en ligne (consulté le 13 octobre 2010).
  4. Site Malipages.com, Chemin de fer: CANAC-GETMA gèrera la ligne Dakar-Bamako, article de L'Essor du 4 mars 2003 lire en ligne (consulté le 13 octobre 2010).
  5. Site Transrail, Processus de restructuration et privatisation : B - la deuxième étape : La mise en concession intégrale lire en ligne (consulté le 13 octobre 2010).
  6. Ndeye Fatou Niang, Sénéplus, Transrail devient Dakar-Bamako-Ferroviaire, 16 mars 2016

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]