Trédrez-Locquémeau

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Trédrez-Locquémeau
Trédrez-Locquémeau
L'église Saint-Quémeau.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Joël Le Jeune
2020-2026
Code postal 22300
Code commune 22349
Démographie
Gentilé Trédrézien
Population
municipale
1 456 hab. (2021 en augmentation de 0,76 % par rapport à 2015)
Densité 137 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 41′ 55″ nord, 3° 33′ 52″ ouest
Altitude 108 m
Min. 0 m
Max. 120 m
Superficie 10,65 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lannion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Plestin-les-Grèves
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Trédrez-Locquémeau
Liens
Site web http://www.tredrez-locquemeau.fr

Trédrez-Locquémeau [tʁedʁɛz lɔkemo] est une commune française des Côtes-d'Armor, en Bretagne. Elle se compose de deux parties distinctes : Locquémeau (où se situent les plages et le port) et le bourg de Trédrez, proche des falaises.

Ses habitants sont les Trédréziens et les Trédréziennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Le chemin des douaniers.

Situation[modifier | modifier le code]

La commune est bordée par la Manche (Baie de Lannion) au nord et à l'ouest. À l'est, se trouve la commune de Ploumilliau et au sud Saint-Michel-en-Grève,

Le bourg historique - Trédrez, possède à l'ouest les falaises de Trédrez qui sont un site classé.

Le hameau de Locquémeau longe la côte avec la petite plage de Kiriou (Kirio en breton car selon la légende, deux Saints auraient débarqué sur cette grève ; improprement appelée par certains "plage carrée" en raison de la forme de cette plage), la pointe du Dourven (site départemental et lieu d'expositions contemporaines et éphémères), la grande plage de Notigou, la grève, la pointe de Sehar

Du nord au sud, on trouve donc d'abord Locquémeau, puis Trédrez, et ensuite la commune de Saint-Michel-en-Grève. À l'est se situe la commune de Ploumilliau.

Communes limitrophes de Trédrez-Locquémeau
La Manche La Manche
La Manche Trédrez-Locquémeau Ploumilliau
La Manche Saint-Michel-en-Grève

Géologie[modifier | modifier le code]

À la pointe de Séhar (en breton Beg Sec'h, la « pointe sèche ») en Locquémeau, on peut observer un tombolo double d'âge flandrien. Entre les deux cordons de galets se trouve le Vorlenn (« eau salée » en breton, comme l'atteste le développement d'une flore origine, rupelle maritime et potamot pectiné caractéristiques des eaux saumâtres), un petit étang qui se remplit lors des grandes marées, et auprès duquel les pêcheurs font sécher leurs filets et livrent leur chargement de maërl. Cette zone humide protège la falaise morte de Pen-ar-Roz[1].

Le tour de la pointe à pied permet d'observer la formation des tufs de Locquirec[2] (tufs conglomératiques[3] métamorphisés, d'où la présence de plissements, failles)[4]. Cette roche, connue sous le nom de « dalles de Séhar » a jadis été exploitée « comme matériau de couverture et pour l'obtention de dalles, utilisées dans l'art funéraire (dalles tumulaires), dans le dallage des églises et des demeures ». La curieuse morphologie des rochers est due à la transformation anthropique de ce littoral breton[5]. Au niveau de la plage de Notigou[6], ces tufs sont affectés par l'auréole thermique du granite varisque du Yaudet, comme le montrent les cornéennes engendrées au contact du petit massif sur le flanc ouest de la pointe de Dourven[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[9]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral », exposée à un climat venté, avec des étés frais mais doux en hiver et des pluies moyennes[10].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 911 mm, avec 14,8 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 9 km à vol d'oiseau[11], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trédrez-Locquémeau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (45 %), zones urbanisées (17,3 %), forêts (15,6 %), terres arables (13 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,7 %), zones humides côtières (1,5 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Tresdretz, Treydretz et Tredrez vers 1330, Tredrez fin du XIVe siècle, Trefdrez et Tredraez en 1426, Tredrez en 1444 et en 1461[24]. Tredraezh en breton[25].

Trédrez vient de l'ancien breton treb (« village ») et traezh (« grève »), signifie le « village de la grève »[26].

C'est en 1997 que le nom de Locquémeau (ancienne trève de Trédrez) a été adjoint à celui de Trédrez[27].

Locquémeau vient du breton lok (« lieu consacré ») et de saint Kémo ou Quémeau[24].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le Néolithique[modifier | modifier le code]

L'existence de populations dans la région est attestée dès le Néolithique et l'âge du fer, comme le suggèrent les vestiges de structures funéraires sur l'estran et une campagne de fouilles à la pointe de Séhar menée à la suite des violentes tempêtes des 9 et 10 mars 2008, au niveau du site de Dossen Rouz (« butte rouge » en breton, en référence aux vestiges d'argile cuite) en avant de l'étang de Vorlenn.

Le côté est du tombolo a été attaqué par de fortes vagues, qui ont mis à nu le niveau de sol de l'âge du fer, ce qui a révélé l'existence de cinq structures de fosses ou cuves de stockage délimitées par un pourtour d'argile, provenant d'un atelier de bouilleur de sel de l'âge du fer[28].

Le Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Trédrez-Locquémeau (Trédrez et son ancienne trève de Locquémeau) est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Ploumilliau.

La paroisse de Trédrez existait dès 1284, date à laquelle saint Yves en fut nommé recteur (de 1284 à 1292).

« Il est étonnant de constater qu'aujourd'hui encore les habitants de [Trédrez], quelque sept siècles après la mort du saint, racontent encore de nombreuses légendes sur les plueg, gwele, pave', feunteun Sant Erwan ("oreiller, lit, chemin, fontaine de saint Yves")»[29].

Locquémeau fut fondée vers le VIe siècle par Kemo venu de l'île de Bretagne avec d'autres religieux et des chefs de clans qui peuplèrent et organisèrent l'Armorique. Le nom lui-même de Locquémeau remonte environ au XIe siècle : il signifie monastère de Quémeau. A proximité de l'église de Locquémeau se trouve le lieu-dit de Manac'hti (monastère). Locquémeau relevait jadis de l'abbaye cistercienne du Relecq en Plounéour-Ménez.

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

Au début du XXe siècle, Locquémeau était le premier port sardinier de la Bretagne Nord[réf. nécessaire] (d'où la forte densité de son bâti), et comptait alors une cinquantaine de bateaux[30].

Les guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux Morts porte les noms des 69 soldats morts pour la Patrie[31] :

  • 53 sont morts durant la Première Guerre mondiale.
  • 16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale.

Jean-Baptiste Carluer, 29 ans, fut tué par un Feldgendarm allemand le vers 22 heures alors qu'il était de garde pour la surveillance d'un câble téléphonique allemand reliant Trédrez à Saint-Michel-en-Grève. Célestin Legal, un jeune homme circulant à bicyclette, fut mortellement blessé par une patrouille allemande dans la nuit du 9 au à Trédrez[32].

Patrimoine[modifier | modifier le code]

L'église de Locquémeau fut élevée au XVIe siècle, dans le style gothique. L'enclos paroissial est délimité par un mur de granit taillé (classé le ). À l'entrée principale, près de l'ancien presbytère, (XVIIe siècle) s'élève un calvaire aujourd'hui mutilé, représentant du côté nord, face à l'église, le Christ, du côté sud la vierge et l'enfant, sur les deux autres faces, deux saints. L'église a été classée le . Les vitraux ont été restaurés en 1995 et sont une création de Gérard Lardeur, maître verrier à Paris.

L'église Notre-Dame de Trédrez (autrefois, église Saint Laurent - 1500 et 1699) fut élevée vers 1500. L'église actuelle est bâtie sur les fondations d'une autre, plus ancienne, dans laquelle avait officié Saint Yves. De style gothique flamboyant, elle est en outre un des trois seuls édifices (avec Saint-Nicolas de Plufur et Notre-Dame-de-la-Merci, à Trémel) à offrir encore les deux caractéristiques principales du style Beaumanoir : le clocher-mur et l'abside à noues multiples[33]. Le bras sud du transept a été restauré en 1699. La flèche abattue en 1881 est refaite à l'identique. l'église a été classée monument historique le , l'ossuaire et le mur du cimetière ont été inscrits le et la croix de chemin située non loin a été inscrite le .

La campagne de Trédrez-Locquémeau est parsemée de petits monuments de caractère. plusieurs calvaires méritent l'attention : Kroas an Herry près de Coatrédrez, Kerbiriou, Kroas ar Bodeg au bourg de Trédrez et la croix de Kerhan. Les fontaines ne sont pas en reste. On peut citer celles de la Vierge, de Saint Yves et de Saint Laurent au bourg de Trédrez. Également, celle de Saint Kirio, de Saint Kemo près de la ferme de Kerbabu, et aussi : Keravilin, Kerbrigent, Kervogan, Guerewen...

Le patrimoine mégalithique de la commune comprend trois menhirs (Toull an Lann, Lann Saliou et Lianver) et un dolmen sous cairn (classé le )[34].

Quelques édifices à citer : le manoir de Coatrédrez (XVe - XVIe siècle) ; la maison de Kerbiriou (XVIIe siècle) ; les colombiers de Kerhuic (XVIe-XVIIIe et remanié au XIXe), Coatrédrez (XVe-XVIIe) et Rest ; le corps de garde du Dourven (XVIIe siècle) ; le site de briqueterie de Rossen-Rouz (âge de fer).

Événements exceptionnels[modifier | modifier le code]

La tempête de 2008[modifier | modifier le code]

Entre le dimanche et le mardi , la commune de Trédrez-Locquémeau a connu une tempête d'intensité forte, et qui provoqua de nombreux dégâts. Le lundi au soir, au plus fort de la tempête, une partie de la commune était plongée dans le noir, et la route d'accès au port fut interdite d'accès. Les vagues ont submergé le port, passant au-dessus des cordons de galets. De nombreux bâtiments ont été détériorés, ainsi que des bateaux. De mémoire d'homme, jamais Locquémeau n'avait subi une telle tempête.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1939 1966 Joseph Le Calvez SFIO marin-pêcheur
1966 mars 1971 Louis Corson PCF restaurateur
mars 1971 mars 1989 Louis Cado PS professeur
mars 1989 En cours Joël Le Jeune PS>LREM ingénieur président de LTC (Lannion Trégor Communauté)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[36].

En 2021, la commune comptait 1 456 habitants[Note 3], en augmentation de 0,76 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9349551 1221 1579539881 0061 0501 109
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0581 1241 1421 1691 1921 1671 1781 1481 216
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2171 3181 3651 3111 2901 1751 1511 019969
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
9549169321 0691 1551 2501 3921 4331 432
2018 2021 - - - - - - -
1 4431 456-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

  • En breton, la commune se nomme Tredraezh-Lokemo.
  • L'adhésion à la charte Ya d'ar brezhoneg, en faveur du breton a été votée par le Conseil municipal le .

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Enclos paroissial de l'église Notre-Dame de Trédrez[modifier | modifier le code]

Enclos paroissial de Trédrez.
Cimetière attenant à l'enclos paroissial.

Le placître de l'enclos paroissial est entouré d'un mur de granite en grand appareil. On accède au cimetière par l'une des trois entrées marquées d'une croix et munies d'échaliers. Près de l'entrée principale, une pierre est scellée : l'"oreiller" de saint Yves, recteur de Trédrez de 1284 à 1292.

Dans le cimetière s'élève un ossuaire du XVIe siècle, à colonnade.

L'église Notre-Dame construite en 1500 comporte les deux innovations architecturales imaginées par son bâtisseur Philippe Beaumanoir :

La décoration est homogène de style gothique flamboyant, bien que l'église ait été agrandie en 1699 du croisillon sud, et en 1865, des deux premières travées sud.

Le mobilier de l'église, enrichi tout au long des siècles, comporte en particulier un retable polychrome du début du XVIe siècle représentant une Vierge à l'arbre de Jessé et un baptistère datant également du début du XVIe siècle, et considéré comme le plus ancien de Bretagne. La charpente de l'église, signée de Johan Jouhaff, s'orne des armes des seigneurs de Coatrédrez[42].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Conan (1765–1834), tisserand et écrivain, qui a passé la dernière partie de sa vie et est décédé à Trédrez[43].

C'est dans les rayons de la bibliothèque du château de Lesquiffiou en Pleyber-Christ qu'a été retrouvé, par Louis Le Guennec au début du XXe siècle, le récit de la vie de Jean Conan, surnommé « Guingamp » car né dans cette ville, qui a écrit son autobiographie dans un manuscrit nommé Avanturio ar Citoien Jean Conan a Voengamb (« Aventures du citoyen Jean Conan à Guingamp ») retrouvé par hasard, relié dans une peau de vache. Il décrit en particulier ses tribulations de soldat de l'an II. Jean Conan, se qualifiant lui-même de « pauvre homme », a rédigé ce texte à la fin de sa vie alors qu'il était installé comme tisserand dans le bourg de Tredrez. Il fut successivement petit tambour dans la milice royale à l'époque de Louis XVI, pêcheur de morue au large de Terre-Neuve, calfat dans le port de Brest, soldat de la République[44].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Ecart le port de Locquémeau »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur cotesdarmor.fr, .
  2. « Tufs de couleur verdâtre ou blanchâtre, sont des roches à composition kératophyrique dans lesquelles les phénocristaux d'origine pyroclastique sont essentiellement de l'albite ; on trouve également des phénocristaux de quartz et de feldspath potassique. Ils sont très fortement structurés ; la direction dominante est N 60 ° et les couches sont verticales. ».
  3. Ces conglomérats sont constitués de galets de granodiorite du socle voisin constituant la partie nord du Trégor
  4. Hubert Lardeux et Claude Audren, Bretagne, Masson, , p. 53.
  5. [PDF] J. Chantraine, É. Houlgatte, L. Chauris, Notice explicative de la feuille de Lannion à 1/50 000, éditions du BRGM, 1999, p. 113
  6. Labey D., 2002. Etude du phénomène d’érosion du trait de côte de la falaise de Notigou (Commune de Tredrez-Locquemeau). ANTEA Ingenierie et Conseil.
  7. J. Chantraine, op. cit., p. 53
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  10. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  11. « Orthodromie entre Trédrez-Locquémeau et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  12. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  14. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  15. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  20. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
  21. « La loi littoral »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  23. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  24. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Trédrez-Locquémeau ».
  25. Office Public de la Langue Bretonne, « Kerofis ».
  26. Hervé Abalain, « Noms de lieux bretons - Page 115, Editions Jean-paul Gisserot, ISBN 2877474828 ».
  27. Présentation de la commune sur le site des archives départementales
  28. Daire M.-Y. (dir.) 2011. Sur les rivages de la Manche…Le site de l’Age de Fer de Dossen Rouz à Locquémeau-Trédrez (Côtes d’Armor). Étude pluridisciplinaire, Saint-Malo, Les dossiers du Centre Régional d’Archéologie d’Alet n°AH, 159 p.
  29. J.-C. Cassard, P. Combot, J. Dervily, D. Giraud on, "Les chemins de Saint Yves", éditions Skol Vreizh, Morlaix, 1994.
  30. Pierre Barbier, Le Trégor historique et monumental, La Découvrance, , p. 282.
  31. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  32. Éric Rondel, "Crimes nazis en Bretagne (septembre 1941-août 1944)", éditions Astoure, 2012, (ISBN 978-2-36428-032-8).
  33. René Couffon, « Un atelier architectural novateur à Morlaix à la fin du XVe siècle », in Bulletin de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne, année 1938 (première partie), p. 69-73.
  34. « Dolmen sous cairn dit de Roscouac'h », notice no PA00089680, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. « Eglise Saint-Quémeau de Locquémeau », notice no PA00089682, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  40. Notice no PA00089678, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. « Croix », notice no PA00089679, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. Plaquette de présentation fixée devant l'entrée de l'enclos paroissial de Trédrez.
  43. Paolig Combot, "Jean Conan, aventurier et écrivain breton, éditions Skol Vreizh, numéro 43, avril 1999, (ISBN 2-911-447-29-8).
  44. livre breton-français, Éditions Skol Vreizh - Morlaix)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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