Tours Football Club

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Tours Football Club

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Le club est basé à Tours en Indre-et-Loire.

Le Tours Football Club est un club de football français fondé en 1919 et basé à Tours (Indre-et-Loire).

Le TFC est créé sous le nom d'AS Docks du Centre en 1919. Après être devenu le FC Tours en 1951, le club végète en Division d’Honneur et en Championnat de France amateur (CFA). La montée en deuxième division lors de la saison 1974-1975 se révéle comme un déclencheur dans la progression du club. En 1978, Tours décide de passer professionnel et au bout de son deuxième exercice, le club accède en première division. Grâce à l’arrivée du meilleur buteur de l’histoire du championnat de France Delio Onnis, le club reste trois ans en D1 et arrive deux fois en demi-finales de la Coupe de France en 1982 et 1983. Le club retrouve la Division 1 en 1984-1985 pour ensuite retomber dans ses travers. Après une stabilisation en deuxième division, le club dépose le bilan en 1993 à cause de problèmes financiers. À la suite de cette double relégation en CFA, le club est renommé Tours FC et accède de nouveau en deuxième division en 2006.

Le club est actuellement présidé par Jean-Marc Ettori, et son homonyme Jean-Luc est président délégué. L'équipe première, entraînée par Alexandre Dujeux depuis novembre 2014 et qui joue à domicile au stade de la Vallée du Cher, évolue en Ligue 2 lors de la saison 2014-2015.

Histoire

Dates clés[1],[2]
  • 1919 : fondation de l'AS Docks du Centre
  • 1921 : rebaptisé AS du Centre
  • 1933 : rebaptisé ASPO Tours
  • 1945 : retour de l'ancien nom AS du Centre
  • 1951 : rebaptisé FC Tours
  • 1978 : le FC Tours devient professionnel
  • 1981 : première montée en Division 1
  • 1993 : perte du statut pro, double relégation administrative et devient le Tours FC
  • 2006 : le club redevient professionnel en remontant en Ligue 2

AS Docks du Centre (1919-1951)

Blason de la ville de Tours

L'Association Sportive Docks du Centre est fondée en 1919. À sa naissance le club est donc l'association sportive d'une entreprise de distribution créée au début des années 1900 par Ernest Toulouse à Tours et qui devient les Docks de France en 1926. Celle-ci ouvre des supermarchés sous le nom de Suma, Mamouth et Atac puis est rachetée en 1996 par Auchan[3]. Le club devient l'Association Sportive du Centre (ASC) durant l'été 1921[4],[5]. Sous cette appellation le club a son heure de gloire lors de la saison 1926-1927 en remportant le championnat de promotion nationale[6],[D 1].

En 1932-1933, l'AS du Centre joue en régional dans le championnat de Division Honneur Centre (DH) et termine troisième. À la fin de la saison, le club est rebaptisé Association Sportive de Préparation Olympique de Tours (ASPOT) après la fusion avec un club de cheminots[D 1]. Il s'en suit des saisons terminées dans la première moitié du classement sans jamais accrocher les deux premières places jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (deux fois troisième, deux fois quatrième, une fois cinquième et sixième)[7].

Après déjà neuf titres de champion de Division d'Honneur en 30 ans d'existence (1923, 1924, 1925, 1926, 1927, 1928, 1930, 1932 et 1949), l'ASC accède au Championnat de France amateur mais ne s'y maintient pas en achevant la saison 1949-1950 à la onzième place (sur douze) du groupe Ouest[8]. À la suite de cette relégation, les Docks de France retirent son soutien au club qui est rebaptisé Football Club de Tours[D 1]. Après une saison de transition terminée à la quatrième place[9].

Football Club de Tours (1951-1993)

Bataille entre DH et CFA (1951-1969)

Le jeune FC Tours décroche son premier titre régional dés le premier exercice[10] et la remontée en CFA. En 1952, le FCT, avec son capitaine emblématique, ex-international et figure mythique du sport tourangeau, Fred Aston, accède aux 32e de finale de la Coupe de France après l'élimination au tour préliminaire des professionnels de l'AS Troyes[6],[D 1]. Lors de la saison 1952-1953, le club termine sur la seconde marche du podium dés son retour à l'échelon national[11],[12]. Ce bon résultat n'est pas conservé l'année suivante et les Tourangeaux sont relégués à la suite de leur onzième position finale[13]. À nouveau de retour en élite régionale, l'équipe peine à réagir bien qu'améliorant chaque saison son classement finale (neuvième, cinquième, troisième puis second) jusqu'en 1958 avant une nouvelle troisième place la saison suivante. Le club stagne longtemps au niveau amateur[5].

Plusieurs fois champion de Division d'Honneur (1960, 1965, 1968), le FCT n'arrive pas à se stabiliser en Championnat de France amateur[D 1] en sous la présidence de Jean Savoie et ses deux vice-présidents Robert Leprivier et Raymond Villate. Ceux-ci dirigent le club durant une dizaine d'années avec Robert Caquet, Jules Vandooren, Stanislas Dombeck et Guy Bernard comme entraineurs.

Professionnalisme et montée en D1 (1969-1983)

En 1969, descendant une nouvelle fois de CFA, Jean Royer, maire de la ville, prend la présidence du club et nomme Yvon Jublot comme entraîneur[D 1]. Prise de fonction surprise alors que le club est au plus bas. Royer n’a aucun intérêt à en prendre la présidence, si ce n’est par passion[14]. Une reconstruction du club qui porte rapidement ses fruits : quatrième en 1970 et gagnant chaque année une place au classement jusqu'au titre en 1973. La montée en Division 3 est assurée. Pierre-Antoine Dossevi est alors l'une des figures de l'effectif tourangeau. Une D3 qui ne voit qu'une saison le FCT de Jacky Manic, qui évolue au stade de Grandmont, puisque les Bleus auteurs d'une bonne saison accèdent directement à la D2. Saison aussi marquée par une campagne de Coupe de France réussie avec un seizième-de-finale face aux professionnels du FC Metz. Lors du match aller au stade Grandmont, 6 501 spectateurs sont recensés dans un stade ne pouvant en contenir que 5 000, pour faire face à la demande des tribunes provisoires sont rajoutées. Les Tourangeaux parviennent à tenir en échec les messins (1-1) mais s'inclinent au stade Saint-Symphorien (1-2)[5],[6],[15],[D 1].

Cette ascension s'accompagne de la mise en chantier d'un stade moderne de 15 000 spectateurs au milieu d'un complexe sportif. Ne se renforçant que timidement et perdant Pierre-Antoine Dossevi en 1975, le FCT se contente, durant deux saisons, d'assurer son maintien. En 1975-1976, Yvon Jublot ne fait plus l'unanimité et est remercié en juin 1976. Il est remplacé par Pierre Phelipon. Handicapé par un statut amateur qui ne lui permet pas de retenir ses meilleurs joueurs, l'équipe réalise pourtant deux saisons réussies sous la houlette de Phelipon en terminant troisième en 1976-1977 puis cinquième en 1977-1978. Le club décide alors de passer professionnel[6] et, après un mois d'hésitations, la Ligue donne son agrément en juin 1978. Le FCT réalise alors un recrutement judicieux mais enregistre les départs du buteur Thierry Princet et du stratège Jacky Manic[D 2],[14].

Le FC Tours dispose, pour la reprise de la saison 1978-1979, d’un nouveau pied-à-terre entre deux fleuves, le stade de la Vallée du Cher[14]. L'équipe de Phelipon profite à plein de cet environnement et Tours reste, une longue partie de la saison, dans le sillage des meilleurs équipes du championnat, accrochant la quatrième place au final. Sur sa lancée, l'équipe tourangelle signe 22 victoires la saison suivante. Le club Ciel et Noir est admis dans l'élite du football français[D 2]. Se battant en tête toute la saison avec le Stade rennais, les Dusé, Besnard et Dossevi offrent la montée aux 15 000 spectateurs du stade de la Vallée du Cher, plein pour la première fois de son histoire, en prenant définitivement l'avantage sur les Bretons (1-0) dans les dernières journées[6].

Pour son entrée en Division 1, le FCT réussit à s'attacher les services du meilleur buteur de la saison précédente, l'italo-argentin Delio Onnis. Les débuts en D1 sont encourageant avec une victoire (3-2) à domicilie face au Stade lavallois devant plus de 10 000 spectateurs. Pourtant cinquième après douze journée et une victoire chez le grand AS Saint-Étienne, Tours chute au classement et doit passer par les barrage pour assurer son maintien. Contre Toulouse, les Tourangeaux s'imposent d'abord (1-0) à domicile avant d'arracher un match nul (2-2) au Stadium municipal[6]. Onnis est la figure de proue de l'équipe et enlève un nouveau titre de meilleur buteur avec 24 réalisations[D 2]. Mais derrière, de gros soucis financiers, assortis d'importants déficits, écornent l'image de marque du club[14].

Bail renouvelé, un changement d'entraîneur a lieu avec l'arrivée du Hollandais Hendrikus Hollink ainsi qu'un renforcement de l'équipe par des joueurs comme Jean-Marc Desrousseaux, Guy Lacombe, Karim Maroc, Bernard Simondi et Bruno Steck[D 2]. Une saison plus tranquille avec une place de onzième en championnat, avec Onnis une nouvelle fois meilleur buteur, et un bon parcours en Coupe de France. Entamant son parcours par une qualification après prolongation face au RC Lens (5-2), Tours se fraye un chemin jusqu'en demi-finale parès les éliminations de l'AJ Auxerre, du FC Metz et de Toulon. Sur un match en terrain neutre, à Rennes, les hommes d'Hollink poussent le Paris Saint-Germain aux tirs-au-but après une rencontre sans buts. Desrousseaux réalise une bonne série mais son homologue parisien, Baratelli, est encore plus efficace. Les parisiens marquent deux fois contre une seule pour les tourangeaux[6],[5],[D 3].

La troisième saison au haut niveau débute mal. Karim Maroc décide de changer d'air sans prévenir et signe à Brest. Malgré ce départ inattendu, le club continue de se renforcer avec les arrivées de Jean-Marc Furlan en défense, Alain Polaniok en milieu et surtout de l'Argentin Omar Da Fonseca en attaque. Mais l'ambiance dans l'équipe est mauvaise et les résultats en championnat s'en ressentent. De plus l'entraîneur ne sait pas tirer parti du tandem Onnis-Da Fonseca et en fin de saison le club se voit contraint de disputer une nouvelle fois les barrages, contre Nîmes cette fois. Pourtant, cette année encore, la Coupe de France prouve la qualité de l'effectif tourangeau. Écartant successivement Niort, Marseille, Lyon et Guingamp, les Ciels et Noir se retrouvent opposés au PSG en demi-finale pour la seconde année consécutive. Au Parc des Princes, le score du match aller est sans appel et les tourangeaux subissent un lourd revers (4-0). Le retour, anecdotique, voit pourtant le TFC tenir tête aux parisiens en décrochant un match nul, certes insuffisant (3-3), avant de jouer sa tête parmi l'élite. Tenu en échec au match aller au stade de la Vallée du Cher par le Nîmes Olympique (1-1), la démission des dirigeants est demandée par certains supporters. Au match retour, le miracle n'a pas lieu (défaite 3-1) et le FCT est relégué en Division 2 après trois saisons en D1[6],[D 3].

Relégation, sursaut puis sanction administrative (1983-1993)

Le FC Tours perd alors ses principaux joueurs comme Desrousseaux, Onnis, Lacombe, Maroc et Steck qui partent pour d'autres cieux. Polaniok et Da Fonseca restent fidèles au club. Jean-Marie De Zerbi et le hongrois Bela Varady renforcent le groupe professionnel désormais sous la houlette de Guy Briet. L'équipe aligne 24 victoires en championnat et limitent leur passage en D2 à une seule saison. Leader depuis octobre 1983, Tours laisse échapper le titre durant dix-sept minutes à l'occasion de la dernière journée au profit du RC Paris. Mais Emmanuel Hamon, entré en cours de jeu, délivre le club à la 88e minute à Dunkerque en inscrivant un but synonyme de remontée en D1. Les Ciels et Noirs remportent même le titre de champions de France face à l'Olympique de Marseille (2-2, 3-2)[6],[D 3].

Manquant cruellement de moyens financiers pour étoffer son effectif, malgré l'arrivée des internationaux marocain Merry Krimau et espoirs français Yves Colleu, Tours ne peut assurer son maintien[D 3] malgré le remplacement de Guy Briet par Serge Besnard en mars 1985. Dès le début de saison les joueurs se battent pour ne pas être décroché de la course au maintien. Constamment dans la zone rouge, le TFC n'arrive pas à sortir la tête de l'eau et le retour parmi l'élite n'est que de courte durée[6],[D 4]. Marqué par une cascade de blessures, Tours redescend en deuxième division au printemps 1985.

Perdant Polaniok, Da Fonseca et Krimau à l'intersaison, Tours peine à justifier son rôle favori attribué par la presse pour son retour en Division 2. Treizième à la trêve, le FCT sauve à nouveau sa saison avec la Coupe de France. L'équipe, désormais sous la conduite d'Yvon Jublot, écarte le RC Strasbourg en huitièmes-de-finale (0-0, 3-0) avant de céder en quart face aux Girondins de Bordeaux (0-1, 0-1). Neuvième en championnat puis septième en 1986-1987, les Tourangeaux sont lanterne rouge à la trêve hivernale de la saison 1987-1988. La chute en Division 3 ne peut être évitée[D 4].

Jublot est remercié, Jean Sérafin hérite du poste d'entraîneur et fait remonter immédiatement le club en deuxième division. Un certain Patrick Vieira arrive alors pour jouer en équipe juniors. Mais les problèmes financiers deviennent récurrents et le club affiche dix million de francs de dettes. Jean Royer, toujours fidèle au FCT, n'hésite pas à combler les brèches via des subventions municipales. Se maintenant difficilement la première saison (quatorzième) puis plus aisément les deux suivante (deux fois neuvième), l'équilibre financier est de plus en plus précaire. En 1992, la totalité des subventions (9 MF) sert uniquement à payer les dettes[D 4].

En juillet 1992, Raymond Kéruzoré succède à Jean Sérafin et le FC Tours est relégué en Division 3 dés le printemps 1993. Mais, en juin 1993, au vu du bilan présenté, la DNCG retire le statut professionnel au club et lui fait subir une double rétrogradation[5],[6],[D 4].

Mais le club, rebaptisé Tours Football Club, évite la liquidation et donc sa disparition pure et simple. En effet, sous l'impulsion de Jacky Manic et de quelques autres, dont le maire de Tours Jean Royer, 400 000 francs sont réunis in extremis, permettant au club de conserver son numéro d'affiliation à la Fédération française de football. Ceci ayant pour conséquence immédiate de maintenir toutes les équipes de jeunes à leurs niveaux respectifs.

Tours FC (depuis 1993)

Reconstruction (1993-2007)

Le nouveau Tours FC prend le relais, deux étages plus donc, dans le nouveau championnat de Nationale 2 (D4). Sous la présidence de l'avocat Boualem Bendjador, pendant quatre ans, endetté et sans soutien financier, en décembre 1993 le FCT dépose le bilan. Le club passe tout près de la liquidation mais s'en sort in extremis pour passer deux saisons difficiles en bas de classement. Le club redresse ensuite la tête en 1996 avec une bonne cinquième place et parvient à suivre la cadence des réserves lyonnaise et nantaise pour accéder au tout nouveau National pour la saison 1997-1998[6]. Cette même année, le Tours FC décroche le titre de meilleur club amateur de France pour ses résultats en jeunes[D 4].

Le président Bendjador est alors poussé à la démission et une nouvelle équipe dirigeante emmenée par Patrick Gaspéroni, jusqu'alors directeur du Centre Technique Régional Omnisports (CTRO) de Tours, est nommé président en décembre 1997, avec plusieurs missions : éviter la liquidation, assainir les finances, stabiliser le sportif et trouver un repreneur viable. Le troisième président en cinq mois rassemble 1,5 MF pour terminer la saison. L'équipe est alors entraînée par Christian Letard et engluée dans les profondeurs du classement depuis le début de la saison. Le TFC retrouve quelques couleurs en mars en s'extirpant de la zone de relégation. Mais les rumeurs les plus alarmistes circulent, l'éventualité d'un dépôt de bilan est même évoquée[16]. Calé en milieu de classement (huitième), le maintien est assuré[D 4]. Mais la DNCG relègue une nouvelle fois le club pour des finances déficientes. S'ensuit un véritable bras de fer juridique entre les instance nationales et les nouveaux dirigeants du club qui ne mène à rien[6].

Le National 1998-1999 n'a que 19 clubs et le TFC est descendu en CFA[6]. Après avoir déclaré forfait contre Plabennec lors de l´ouverture du championnat, les Tourangeaux présentent, contre Guingamp, une équipe « fantôme » composée de quatre joueurs de moins de dix-sept ans, six de moins de dix-huit ans, deux de vingt et de l'entraîneur adjoint de 45 ans. Les deux équipes se séparent sur le score de 17-0 en faveur des Guingampais. Cet épisode compose le bras de fer opposant le club de Tours, qui conteste cette rétrogradation, à la Fédération française de football. « La Fédération veut nous faire payer l´incompétence de certains de ses dirigeants, explique Patrick Gaspéroni. Après un premier passage défavorable devant la DNCG, on avait monté un nouveau dossier. Mais à la FFF, on nie avoir reçu ces documents en temps et en heure. » L'affaire est portée devant le tribunal administratif d'Orléans[17]. Il faut attendre la troisième journée de championnat pour que Christian Letard et son équipe, qui a subi huit départs durant l'intersaison, s'alignent en compétition. À la peine pour s'extraire de la zone de relégation, Letard est remercié en janvier 1999. Le défenseur Albert Falette le remplace et Tours assure son maintien[D 4].

Tours et Falette entame la saison 1999-2000 à plein régime, soutenu par plus de 3 000 spectateurs en moyenne au stade de la Vallée du Cher[D 4]. Mais le club échoue à la troisième place. S'ensuivent des saisons de transition plus consacrées à éponger les dettes qu'à retrouver de l'ambition[6].

2002 voit le renouveau d'un TFC performant. Après un début de saison hésitant, les Ciels et Noir effectuent une série de treize matches sans défaite en championnat auxquels il faut ajouter leurs six tours de Coupe de France. Du coup les hommes d'Albert Falette font la course en tête pendant toute la seconde partie de la saison mais ne peuvent résister au retour de Libourne-Saint-Seurin qui les coiffent sur le poteau pour la montée directe en National. Frédéric Sebag arrive à la présidence en janvier 2003 et Patrick Gaspéroni quitte alors le club. On croit le club reparti pour un nouveau bail en CFA mais la DNCG fait parler d'elle en rétrogradant Martigues et en interdisant la montée au Racing Paris et à Saint-Priest et comme Alès dans le même temps dépose son bilan, c'est Tours qui est le dernier repêché pour participer au National 2003-2004. Dans ces conditions le retour à l'échelon au-dessus est plus que difficile et le maintien est obtenu in extremis[5],[6].

En 2004-2005 le club, sous l'impulsion de son président Frédéric Sebag, monte en puissance et aurait pu espérer accrocher les trois places pour la montée en Ligue 2 sans une défaite à Valence. Il faut attendre la saison suivante pour voir les héritiers du FCT renouer avec le monde professionnel, au terme d'une saison haletante, marquée notamment par un élan considérable et un fort soutien populaire en fin de parcours. Le dernier match est face au Nîmes Olympique, le même club qui a sorti les Tourangeaux de Division 1 20 ans plus tôt. C'est l'occasion pour le président Sebag de monter le club en société anonyme sportive professionnelle (SASP) pour lui redonner son statut professionnel. Pour revenir mais l'espace d'une seule saison, mal préparé administrativement et sportivement, ce retour est un échec et le TFC se retrouve dernier de la classe rapidement sans jamais pouvoir espérer se maintenir. L'arrivée de Tony Vairelles n'y change rien, le Tours FC est condamné à la relégation au soir de la 34e journée. Après cette saison cauchemardesque, le club fait le grand nettoyage et l'effectif est entièrement renouvelé. Nouveaux joueurs, nouvel entraîneur (Daniel Sanchez) avec un résultat probant puisque la remontée est au bout du chemin avec une belle aventure jusqu'en huitièmes de finale de Coupe de France[5],[6].

Stabilisation en Ligue 2 (depuis 2007)

Pour un retour en Ligue 2, le TFC se mêle jusqu'à la dernière journée à la bataille pour l'accession. Une saison symbolisée par l'absence de défaite face au trois clubs promus en fin de saison (2 victoires, 2 nuls)[6].

Nîmes-Tours en septembre 2008

Le TFC se structure alors sportivement avec l’arrivée de Max Marty comme Manager général et Directeur sportif. Frédéric Sebag et lui recrutent alors un nouvel entraineur, Daniel Sanchez, et 23 nouveaux joueurs sur 24. Le TFC retrouve la Ligue 2 à la fin de la saison 2007-2008. Cette même saison, l’équipe réserve, menée par Marc Maufroy, évoluant en Division d’Honneur, est championne et accède en CFA2. Lors de cette saison 2008-2009, le Tours FC, promu, réalise une excellente saison et finit à la sixième place de L2, avec de futurs internationaux français dans ses rangs que sont Olivier Giroud et Laurent Koscielny. La réserve n'est elle pas autorisée à monter en CFA, malgré sa première place de groupe de CFA2, car le club ne dispose pas d'un centre de formation. Au cours des deux saisons suivantes, le Tours FC, toujours emmené par Sanchez, termine onzième puis douzième du classement. L’intersaison 2011 voit quelques changements au niveau du staff technique. Daniel Sanchez parti à Valenciennes, le Tours FC fait appel à l’entraineur allemand Peter Zeidler pour conduire le navire ciel et noir. Le Tours FC poursuit son parcours en L2 en se classant sixième au terme de la saison 2011-2012[5].

Le technicien allemand, qui s'appuie sur un groupe de joueurs très jeunes, paye rapidement un départ catastrophique de la saison 2012-2013 (un match et trois défaites lors des quatre premières journées). Bernard Blaquart, alors responsable du Centre de formation, lui succède à la tête de l'équipe. Dernier début septembre 2012, le Tours FC achève finalement la saison à la dizième place, grâce notamment aux renforts de joueurs d'expérience tels Bryan Bergougnoux et Pascal Berenguer et de la très grosse saison de son capitaine, le gardien de buts Benjamin Leroy, très apprécié des supporters.

Le Président Frédéric Sebag cède le club au début de l'été 2013 au patron du tour-opérateur Corsicatours, Jean-Marc Ettori[18]. Ce dernier met en place une nouvelle équipe, avec l'ancien international Jean-Luc Ettori au poste de président-délégué et d'Olivier Pantaloni comme entraîneur. Dans le même temps, la Direction Nationale de Contrôle de Gestion de la Ligue de Football Professionnel (DNCG) rétrograde administrativement le club en National dans un premier temps, avant de le réintégrer mi-juillet, à la suite de l'appel de la nouvelle direction.

Côté sportif, l'équipe se renforce en recrutant principalement trois joueurs du club corse de l'AC Ajaccio : les latéraux Samuel Bouhours, Fousseni Diawara et l'avant-centre Andy Delort. Ce dernier termine la saison 2013-2014 de Ligue 2 co-meilleur buteur avec le caennais Duhamel (24 buts), mais ne peut empêcher finalement la huitième place du club. À noter que les tourangeaux atteignent pour la première fois les huitièmes de finale de la Coupe de la Ligue, en éliminant tour à tour Istres, Clermont et Amiens, avant de céder contre Troyes (1-0).

Lors de l'intersaison, Andy Delort s’engage en faveur de Wigan. L’attaquant français, meilleur buteur de L2 la saison précédente, rapporte plus de 4 millions d’euros au TFC[19]. Au mois de novembre 2014, Olivier Pantaloni part pour l’AC Ajaccio, Alexandre Dujeux assure l’intérim avant d'être confirmé au poste d’entraîneur par le président-délégué Jean-Marc Ettori[20], en compagnie de Gilbert Zoonekynd. Interdit de recrutement lors d'une première audition plus tôt dans la saison devant la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), Tours voit cette sanction levée par l'instance disciplinaire en décembre 2014[21].

Résultats sportifs

Palmarès

Le Tours Football Club est le club de plus titré de la Ligue du Centre avec 17 titres de champion de Division d'honneur. Entre 1923 et 1932, le TFC n'échoue qu'à deux de reprises : en 1929 et 1931. Les trois derniers titres (1997, 2008 et 2013) sont remportés par l'équipe réserve. En 1927, le titre régional donne droit au club tourangeau de participer à la « Division promotion » du Championnat de France amateur. Disputer entre deux équipes, l'AS Centre à l'époque s'impose face à l'AS Clamecy. Le club remporte aussi trois Coupe du Centre, toutes d'affilées entre 1998 et 2000.

À l'échelle nationale, le TFC se distingue en étant le seul de la Ligue du Centre de football à avoir joué en Division 1. Les ciel et noir acquièrent leur première montée en terminant vice-champion de D2 en 1980. Pendant ce passage en D1, l'équipe réalise ses meilleurs parcours en Coupe de France, terminant demi-finaliste en 1982 et 1983. L'année suivante, fraichement retombé en deuxième division, les tourangeaux remporte leur premier trophée majeur avec le titre de D2 1983-1984.

Suite à la rétrogradation administrative, le Tours FC doit gravir à nouveau tous les étages du football français. Remonté en National, il termine deux fois vice-champion en 2006 et 2008 avant de se stabiliser en Ligue 2 et de pouvoir participer à la Coupe de la Ligue. Son meilleur parcours dans cette compétition est un huitième-de-finale en 2014.

Après son titre de DH Centre en 2008, l'équipe réserve remporte son groupe de CFA 2 en 2009.

Palmarès du Tours FC en compétitions officielles[2],[22],[23],[24],[25]
Compétitions nationales Compétitions régionales

Bilan sportif

Championnats

En championnat professionnel, la plus large victoire enregistrée est lors de la 29e journée du championnat de Division 2 1983-1984 et la réception de l'EA Guingamp. Les tourangeaux s'imposent 7-1. C'est sur ce score qu'ils s'inclinent le plus lourdement aussi en accueillant l'AS Cannes à l'occasion de la quinzième journée de D2 1974-1975[26].

Si on ne se réfère qu'au championnat de première division, le meilleur classement du TFC est une onzième place lors de la saison 1981-1982. Le record de victoire consécutive est de trois matchs tandis que le plus grand nombre de matches consécutifs sans défaite est de huit[27].

Bilan sportif du Tours FC en championnat depuis 1947[2],[26],[28]
Championnat Saisons Titres J V N D Bp Bc Diff
Championnat de France 4 0 152 44 38 70 217 264 -47
Championnat de France D2 21 1 738 277 211 250 966 932 +34
Championnat de France D3 14 0 410 157 112 141 550 523 +27
CFA (1948-1970) 7 0 164 45 48 71 188 284 -96
Division 3 (1970-1993) 2 0 60 39 13 8 143 52 +91
National (depuis 1993) 5 0 186 73 51 62 219 187 +32
Championnat de France D4 9 0 306 125 92 89 403 352 +51
Division d'honneur Centre 19 6 422 242 93 87 897 476 +421

Coupes

Le Tours FC participe aux deux coupes organisées chaque année en France, la Coupe de France, créée en 1917 et organisée par la Fédération française de football, et la Coupe de la Ligue, créée en 1994 et organisée par la Ligue de football professionnel. Le club n'a cependant remporté aucun de ces deux trophées. En Coupe de France, ses meilleures performances sont deux demi-finales en 1982 et 1983. En Coupe de la Ligue, la meilleure performance du club est une huitième de finales en 2014.

Bilan sportif du Tours FC en coupes[2],[29]
Coupe V F 1/2 1/4 1/8 1/16 1/32
Coupe de France 0 0 2 1 3 6 11
Coupe de la Ligue 0 0 0 0 1 0

Structures du club

Identité et image

Nom, logo et devise

L'écusson du Tours FC porte les armoiries de la ville composées de trois tours et une fleur-de-lys. Il porte la devise du club « Turondrum Civitas Libera », qui signifie en latin « Ville libre des Turones ». Les Turones sont la tribu celtique, qui a donné son nom à Tours. La devise a été retrouvée gravée sur un rocher, qui est maintenant dans les souterrains du Musée des Beaux-Arts situé dans la ville. La salamandre est une référence au roi François Ier.

Historique des couleurs

Blason de la ville de Tours

Dans les années 1950, le maillot est bleu et noir aux couleurs du blason de la ville de Tours. Au fil des années on voit une tenue peu modifiée avec un maillot et des chaussettes fait de bleu plus ou moins foncé avec des rappels et le short noir. Depuis les années 2000, le short devient de la même couleur que le reste de la tenue[3]

En 2006, le Tours FC change d'équipementier et laisse Unisport au profit de Duarig[30].

Pour la saison 2011-2012, Duarig en collaboration avec le club décide de conserver le bleu ciel habituel sur le maillot domicile. Il est aussi conservé le col rond[31].

En septembre 2013, le club propose via un sondage sur Facebook auprès des abonnés un choix de huit nouveaux maillots proposés par Duarig. Le maillot sélectionné est bleu ciel avec un dégradé noir, une tour est situé en bas à droite du maillot[32].

Pour la saison 2014-2015, à la suite de la mise en liquidation de Duarig, le club quitte l'équipementier de la Loire pour passer chez Nike[33]. Le TFC devient moins libre dans ses choix de maillot et doit faire avec le catalogue de la marque à la virgule. Celle-ci dessine, avec les dirigeants tourangeaux, son premier maillot domicile avec un bleu roi, couleur de la ville de Tours, qui n’est pas bien reçu de la part des fans tourangeaux. À tel point que la direction décide de réfléchir à une nouvelle tunique en collaboration avec Nike. La direction du Tours FC décide de remplacer le nouveau maillot domicile par un modèle équivalent, d’un bleu proche de celui apparu durant les dernières saisons[34],[35].

Début des années 1980

Saison 1986-1987

Saison 2013-2014

Aspects juridiques et économiques

Statut du club et des joueurs

Handicapé par un statut amateur qui ne lui permet pas de retenir ses meilleurs joueurs au milieu des années 1970, le club décide de passer professionnel[6] et, après un mois d'hésitations, la Ligue donne son agrément en juin 1978[D 2]. En juin 1993, à cause de problèmes financiers, la DNCG fait subir une double rétrogradation (sportive et administrative) au club qui perd par la même occasion le statut professionnel[5],[6],[D 4]

Éléments comptables

La Ligue de football professionnel publie depuis 2002 les comptes de résultats des clubs professionnels français.

Bilans comptables du Tours FC depuis 2006
Saison Championnat Matchs Spon. Sub. Dr. TV Autres Produits Salaires Autres Charges Résultat net
2006-2007[36] Ligue 2 514 952 930 4 129 413 6 938 2 887 3 574 6 461 225
2007-2008[37] National - - - - - - - - - -
2008-2009 Ligue 2 1 137 610 nc 4 423 1 827 7 994 5 217 2 830 8 288 - 294
2009-2010[38] Ligue 2 884 1 274 nc 4 462 1 647 8 268 6 349 3 344 10 119 - 1 851
2010-2011[39] Ligue 2 947 2 124 nc 4 412 1 490 8 973 8 420 4 056 13 309 - 4 336
2011-2012[40] Ligue 2 947 1 692 nc 4 951 1 547 9 137 7 772 4 231 12 255 - 3 118
2012-2013[41] Ligue 2 601 1 474 nc 4 571 1 468 8 113 6 534 3 430 10 486 - 2 373
Légende : Les valeurs sont indiquées en k€. Le résultat net est la différence entre les produits et les charges, auxquelles s'ajoutent l'impôt sur les sociétés, les opérations exceptionnelles (dont indemnités de transferts) et les frais de participation du personnel.

Au début des années 1990, les problèmes financiers deviennent récurrents et le club affiche dix million de francs de dettes. Jean Royer, toujours fidèle au FCT, n'hésite alors pas à combler les brèches via des subventions municipales. En 1992, la totalité des subventions (9 MF) sert à payer les dettes. Mais, en juin 1993, au vu du bilan présenté, la DNCG retire le statut professionnel au club et lui fait subir une double rétrogradation (sportive et administrative)[5],[6],[D 4]. Mais le club évite la liquidation et donc sa disparition pure et simple. En effet, 400 000 francs sont réunis in extremis, permettant au club de conserver son numéro d'affiliation à la Fédération française de football.

Nommé président en décembre 1997, Patrick Gaspéroni rassemble 1,5 MF pour terminer la saison 1997-1998. Mais les rumeurs les plus alarmistes circulent, l'éventualité d'un dépôt de bilan est même évoquée[16]. Une fois le maintien assuré[D 4], la DNCG relègue une nouvelle fois le club pour des finances déficientes[6].

Lors de la saison 2012-2013, le budget du club s'élève à 1,5 millions d'euros[42]. Au terme de la saison suivante, le Tours FC reçoit un peu plus de 4,4 million d'euros de droits télévisuels[43].

Sponsors

En 1987, l'hypermarché Mamouth est le sponsor maillot du TFC. L'enseigne appartient aux Docks de France dont le club est originaire[3].

En octobre 2008, le Tours FC joue la carte de la nouveauté en imprimant le détail d’une œuvre de 1750 : « L’enlèvement d’Europe » sur un maillot « collector » en lieu et place des sponsors du club. C’est une innovation du TFC, du musée des Beaux-arts et de la ville de Tours qui souhaitent décloisonner les genres et favoriser l’accès à la culture au plus grand nombre. Les spectateurs du match contre le RC Lens[44].

Lors de la saison 2010-2011, la formation tourangelle enregistre un nouveau partenaire avec les magasins Chausport pour le dernier tiers de l'exercice (4 mois)[45]. En août 2012, c'est l'entreprise d'impression en ligne Saxoprint qui s'engage pour une saison avec le TFC[46],[47].

En septembre 2012, Invicta se désengage de la plupart de leurs partenariats, dont celui avec le Tours FC. Pour le club, c'était un gros contrat, 10 % du budget sponsor qui se monte à 1,5 million d'euros[42].

Fin 2013, deux nouveaux sponsors rejoignent le Tours FC[48] dont la compagnie aérienne, Balkanian Airways, installée à Plovdiv en Bulgarie. L'autre entreprise est une société locale d'électricité « C'Renov ». Le logo de la société bulgare est présent sur le devant du maillot tourangeau, près du col et sur plusieurs panneaux publicitaires autour du terrain du stade de la Vallée du Cher[49]. Trois mois plus tard, Balkanian Airways disparaît du maillot du TFC. Le président tourangeau Jean-Marc Ettori évoquant des divergences d'objectifs. Le club n'a pas reçu les 50 000 euros promis dans l'accord de sponsoring[50].

Le sponsor maillot est Corsicatours.

Infrastructures

Stades

Match amical contre le Paris SG en juillet 2007, au Stade de la Vallée du Cher.

Le club évolue successivement dans trois stades. Le premier est le Stade Vélodrome Victor-Lefèvre, aujourd'hui disparu. Il se situe alors sur les rives du Cher. Le suivant est le Stade de Grandmont. Situé en pleine cité universitaire, celui-ci comprend 5 000 places dont seulement 1 500 couvertes. Le 2 mars 1974, à l'occasion du seizième de finale aller de Coupe de France, 6 501 spectateurs payants sont recensés. Des tribunes provisoires sont alors louées au cirque Pinder pour faire face à la demande[D 1]. Il est ensuite reconverti en stade d'athlétisme où se déroule les Championnats de France en 1989[51].

En 1974, suite à sa montée en Division 2, le club voit la mise en chantier d'un stade moderne de 15 000 places au milieu d'un complexe omnisports. Les adieux du stade Grandmont se font le 19 août 1978 et un dernier 0-0 contre l'AS Angoulême devant 2 064 spectateurs. La première tranche du stade de la Vallée du Cher (8 200 places) est inaugurée le 2 septembre 1978, à l'occasion de la quatrième journée de Division 2 contre Amiens (2-2). Plus de 10 000 entrées sont comptabilisées pour la reception du RC Lens un mois plus tard[D 2]. Dès l'année suivante, la capacité est portée à 22 000 places[52]. Le record d'affluence a lieu le 29 mai 1981 lors du match de première division opposant le FC Tours à l'AS Saint-Etienne. Plus de 23 000 spectateurs prennent alors place dans l'enceinte du stade. Officiellement, le chiffre est de 21 595 spectateurs mais faute de billets restant, plusieurs personnes sont tout de même parvenues à rentrer dans le stade[51],[D 2].

La mise en place des nouvelles normes de sécurité impose ensuite la fermeture des deux virages au public. La capacité de l’enceinte chute ainsi à moins de 11 000 places. Les quelques travaux (installation d’une nouvelle rampe d’accès, agrandissement des escaliers) nécessaires à la réouverture des virages sont achevés seulement dans le Virage Sud. Ce dernier pouvant accueillir environ 1 700 personnes. L'intersaison 2008 qui marque la remontée du Tours Football Club en Ligue 2 semble également signer le retour des ambitions au plus haut niveau. La direction du club, en accord avec la mairie, propose ainsi au mois de mai 2008 un vaste plan de rénovation du stade de la Vallée du Cher qui permet de porter sa capacité à 25 000 places. Ce plan, estimé à 34 millions d'euros, serait financé à hauteur égale par des partenaires privés et les collectivités locales[51].

Centre de formation

Patrick Vieira passe par les équipes jeunes du TFC.

Tours ouvre durant l'été 2010 son centre de formation. Bernard Blaquart en devient le premier directeur[53]. Bien qu'un centre de formation ne soit plus obligatoire pour les clubs professionnels depuis 2003. Le club investit aussi beaucoup dans ses installations et la scolarité associée. Le TFC devient alors le 33e club professionnel à se doté d'un centre de formation, le onzième en Ligue 2. Son budget initial de 700 000 euros le situe dans le bas de la fourchette (trois millions en moyenne). Les premiers contrats (apprenti, aspirant, stagiaire, élite) sont signés en 2011. Au total à Tours, ils sont cinquante joueurs âgés de quinze à vingt ans en formation, en majorité issus de la région Centre[54].

En 2012, le centre de formation du Tours FC se classe 30e sur 32 d'après ces critères. Les points faibles (0 points) du club étant l'absence de contrat pro signé et de joueurs en sélection[55].

Pour la saison 2012-2013, Bernard Blaquart ayant pris la tête de l'équipe première, Cyrille Carrière, ancien entraineur des U17 et adjoint de Blaquart, le remplace à la tête de la direction du centre de formation toute en gardant la gestion de l'équipe réserve[56],[57],[58].

Dans le prolongement de la décision adoptée par le Conseil municipal en sa séance du 31 mai 2013, un bail emphytéotique d'une durée de 18 ans à conclure entre la ville de Tours, propriétaire, et la SASP "TFC" permet à cette dernière de prendre en gestion l'ensemble du site et des installations du CTRO pour y créer un centre de formation, un centre d'entraînement pour son équipe professionnelle et y installer ses bureaux[59].

Avant de connaître la carrière qu'on sait, le milieu de terrain des Bleus, Patrick Vieira, fait une partie de ses gammes au centre de formation du FC Tours. Philippe Leroux, responsable des jeunes à l'époque, se souvient : « Il arrivait des cadets de Dreux. Il allait avoir 15 ans. Il faisait partie de la sélection des cadets du Centre mais les clubs pros, tels que Nancy ou Nantes, ne croyaient pas en lui. Le conseiller technique départemental d'Eure-et-Loir nous l'a alors recommandé. C'est comme cela que tout a commencé »[60].

Des joueurs comme Gaëtan Charbonnier, David Fleurival, Patrick Vieira et Baptiste Santamaria sont notamment passé par le centre de formation tourangeau.

Personnalités du club

Présidents

Présidents du Tours FC
Période Nom
avant 1969 Jean Savoie
1969-1993 Jean Royer
1993-1997 Boualem Bendjador
1997-2003 Patrick Gaspéroni
2003-2013 Frédéric Sebag
depuis 2013 Jean-Marc Ettori

Dans les années 1960, Jean Savoie est le président d'un club qui domine la Ligue du Centre avec trois titres en huit saisons.

En 1969, Jean Royer, maire de Tours, prend le poste de président du FC Tours à la surprise général. Le club est alors au plus bas. Royer prend du recul dans les années 1980. Après de multiples tergiversations, Jean Royer se laisse convaincre par Yvon Jublot d’enrôler Delio Onnis en 1980, qui sera le symbole des grandes heures du FC Tours en première division. Ensuite, il tourne la page, contraint et forcé par un conseil municipal de plus en plus hostile à son égard[14].

En 1993, suite à la double relégation (sportive et administrative), l'avocat Boualem Bendjador arrive à la présidence. Sous son mandat, le club remonte en National et est élu meilleur club amateur de France pour ses résultats en jeunes. Bendjador est poussé à la démission au même moment. Patrick Gaspéroni, jusqu'alors directeur du Centre Technique Régional Omnisports (CTRO) de Tours, est nommé président en décembre 1997, avec plusieurs missions : éviter la liquidation, assainir les finances, stabiliser le sportif et trouver un repreneur viable. Le troisième président en cinq mois rassemble 1,5 MF pour terminer la saison[D 4].

Frédéric Sebag prend le relai en 2003 et parvient avec l'entraîneur Albert Falette à faire monter le club en National en 2003, puis en Ligue 2 en 2006. Entre 2008 et 2011, il installe le TFC dans les trente meilleurs équipes de France avec l'entraîneur Daniel Sanchez et permet l'éclosion, entre autres, de joueurs comme Olivier Giroud ou Laurent Koscielny. Sebag est membre de la Haute Autorité du Football entre 2011 et 2013, date de son retrait de la présidence du club.

L'avant saison 2013-2014 du club se joue principalement dans les coulisses avec la revente du club par son propriétaire Frédéric Sebag. Dès le 17 juin 2013, les négociations sont en cours avec les futurs repreneurs corses[61], emmenés par Jean-Marc Ettori, PDG de Corsicatours, et l'ancien international français Jean-Luc Ettori pressentît pour diriger le sportif. Les nouveaux propriétaires se retrouvent immédiatement devant la DNCG[62] le 20 juin. La vente du club est officielle le 21 juin 2013, Ettori remplace Sebag[63]. C'est le maire de Tours, Jean Germain, qui est à l'origine de la rencontre avec les propriétaires[64].

Entraîneurs

Entraîneurs du Tours FC depuis 1952[1],[65]
Période Nom
1952-1956 Alfred Aston
1956-1957 Miramon
1957-1959 Désiré Carré
1959-1960 Robert Caquet
1960-1961 ?
1961-1962 Jules Vandooren
1962-1969 ?
1964-1967 Stanislas Dombeck
1967-1969 ?
1969-1976 Yvon Jublot
1976-1981 Pierre Phelipon
1981-1983 Hendrikus Hollink
1983-1985 Guy Briet
1985 Serge Besnard
1985-1989 Yvon Jublot (2)
1989-1992 Jean Sérafin
1992-1993 Raymond Kéruzoré
1993-1994 Philippe Leroux
1994-1995 Christian Mignon
1995-1999 Christian Letard
1999-2007 Albert Falette
2007 Philippe Bizeul
2007-2011 Daniel Sanchez
2011-2012 Peter Zeidler
2012-2013 Bernard Blaquart
2013-2014 Olivier Pantaloni
2014- Alexandre Dujeux

Le premier entraîneur connu est Alfred Aston. Il arrive comme entraîneur-joueur en 1952 et reste quatre saisons. Passe une année et l'international français Désiré Carré arrive à la tête de l'équipe pour deux saisons. Suivent Robert Caquet, Jules Vandooren et Stanislas Dombeck d'ici à la fin des années 1960.

En 1969, le FC Tours est relégué en DH Centre, Jean Royer, maire de la ville, prend la présidence du club et nomme Yvon Jublot comme entraîneur. En 1973, la montée en Division 3 est assurée. Une division qui ne voit qu'une saison le TFC puisque les Bleus accèdent directement à la D2. Saison 1973-1974 qui est aussi marquée par une campagne de Coupe de France réussie avec un seizième de finale face aux professionnels du FC Metz (1-1 à Grandmont et 1-2 au stade Saint-Symphorien). En juin 1976, Jublot est débarqué de son poste d'entraîneur et devient directeur sportif du TFC de 1976 à 1984, Pierre Phelipon le remplace sur le banc[14],[5],[6].

Jublot est à l'origine de la venue de Delio Onnis au Tours FC[14] ainsi que du départ de son successeur comme entraîneur, Phelipon, au profit du hollandais Hennie Hollink. En 1982, Jublot a la possibilité de faire venir son ami Jean-Claude Suaudeau sur le banc tourangeau mais, contesté dans ses choix précédents (Onnis trop cher, Hollink têtu), le comité de direction refuse[66].

En 1983, Guy Briet arrive et devient champion de Division 2 dés la première saison. Monté en D1, le club est relégué tout de suite et Briet est remplacé par Serge Besnard, joueur du club venant de raccrocher les crampons. En décembre 1985, Yvon Jublot revient sur le banc du FCT. Septième de D2 la première année, il est licencié en mars 1989 suite à la 18e place de l'équipe, synonyme de relégation en Division 3[66]. Jean Sérafin prend l'équipe en main pour quatre ans puis Raymond Kéruzoré en 1992. Au bout d'une saison, il est contraint au départ en raison du dépôt de bilan du club tourangeau.

Philippe Leroux puis Christian Mignon sont les deux premiers entraîneurs du désormais Tours FC reparti en Nationale 2 (ex-CFA). En 1995, Christian Letard s'assoit sur le banc tourangeaux. C'est lui qui fait remonter le club en National en 1997 mais il n'arrive pas à y maintenir. C'est Albert Falette qui prend les rênes et reste huit ans en tant qu'entraîneur.

Olivier Pantaloni, entraîneur durant un peu plus d'une saison entre 2013 et 2014.

Sous les ordres de Falette, le Tours FC, alors dernier, termine à la dixième place du championnat CFA[67],[68]. Après quatre ans à ce niveau, le TFC retrouve le National grâce à sa deuxième place du groupe D et à un repêchage administratif[67]. Après une saison de National terminée à la seizième place avec un point d'avance sur le premier relégable. La saison suivante, le club se donne pour objectif d’accéder à la Ligue 2 dans les deux ans[69]. Huitième en 2005, le club parvient à monter en Ligue 2 la saison suivante en terminant vice-champion derrière le Vannes OC. Il déclare alors « Cette remontée fut la plus belle période de ma carrière d’entraîneur, une superbe aventure. Mais quand j’ai compris que nous n’avions pas un groupe capable de se maintenir en L2, j’ai pris du recul…[70] ». Le club étant dernier du championnat en avril 2007, il quitte ses fonctions d'entraîneur suite à une défaite face au FC Metz[71].

Philippe Bizeul, 38 ans et jusque-là adjoint de Falette prend le relais à la demande d'Albert lui-même et du président Frédéric Sebag[72],[73]. En 2007, Daniel Sanchez devient entraîneur du Tours FC alors en National avec pour objectif la remontée en Division 2[74], seize nouveaux joueurs sont recrutés à cet effet dont Laurent Koscielny[75]. Le club termine vice-champion de National 2007-2008 et accède en D2. La saison suivante, les Tourangeaux sont sixième après avoir longtemps été sur le podium, l'équipe termine également en tête du classement à domicile. Ses bonnes performances valent à Sanchez de recevoir l'hommage de ses pairs lors des trophées UNFP où il est nommé deuxième meilleur entraîneur de Ligue 2 de l'année. Approché par d'autres clubs[76], il signe un nouveau contrat de trois ans avec le Tours FC[77]. La saison suivante, le club termine dixième du championnat après avoir été dans la première moitié du tableau de Ligue 2 toute la saison[78]. Ses qualités d'entraîneur lui valent d'être nommé deuxième entraîneur de Ligue 2 par France Football et huitième entraîneur Français tous championnatsconfondus par le même magazine. En 2010-2011, le club reste sur le podium toute la première partie du championnat mais Sanchez quitte le club à la fin de celui-ci.

Le 14 juin 2011, l'allemand Peter Zeidler tente une expérience en France, lui qui parle couramment le français ce qui rend son acclimatation bien plus facile. À la fin de sa première saison aux commandes du club, il termine à la sixième place. Le 21 août 2012, suite à un début de saison catastrophique (trois défaites et un nul en championnat), il est limogé alors qu'il entame sa dernière année de contrat à la tête de l'équipe tourangelle. Arrivé comme directeur du centre de formation en 2010[53], Bernard Blaquart est nommé entraîneur intérimaire de l'équipe première le 21 août 2012[79]. Il dirige l'équipe toute la saison mais décide de quitter son poste d'entraîneur du Tours FC pour devenir directeur du centre de formation du Nîmes Olympique[80]. Olivier Pantaloni est nommé pour gérer l'équipe première. Le 21 octobre 2014, il donne sa démission pour cause d'un début de saison difficile avec huit défaites en onze matchs. Son adjoint, Alexandre Dujeux reprend le poste par intérim[81]. Officiellement c'est Gilbert Zoonekynd qui hérite du poste, jusque là au centre de formation, Dujeux n'ayant pas les diplômes requis pour entraîner une équipe de Ligue 2[82].

Joueurs

Joueurs emblématiques

Buteurs en championnat[83]
Rang Nom Buts Carrière au club
1 Pierre-Antoine Dossevi 75 1974-75 & 76-81
2 Delio Onnis 73 1980 - 1983
3 Bernard Ferrigno 67 1978 - 1983
4 Omar Da Fonseca 48 1982 - 1985
5 Thierry Princet 47 1975-78 & 79-82
6 Olivier Giroud 38 2008 - 2010
7 Angel Lorenzo 36 1978 - 1988
8 Larbi Othmani 31 1973 - 1978
9 Jean-Claude Garnier 30 1974 - 1977
10 Alain Polaniok 29 1982 - 1985
Joueurs les plus capés[83]
Rang Nom Matchs Carrière au club
1 Armand Raimbault 352 1993 - 2008
2 Jean Marc Desrousseaux 209 1981-83 & 84-87
3 Thierry Princet 189 1975-78 & 79-82
4 Julien Cetout 185 2008 - 2014
5 Bernard Ferrigno 179 1978 - 1983
6 Pascal Coiffier 173 1979 - 1986
7 Pierre-Antoine Dossevi 172 1974-75 & 1976-81
8 Aimé Rosso 160 1975 - 1982
9 Yves Devillechabrolle 151 1981 - 1986
10 Boris Diecket 142 1984 - 1988

En Coupe de France 1951-1952, avec son capitaine emblématique, l'ex-international et figure mythique du sport tourangeau Fred Aston, le club parvient à éliminer les professionnels de l'AS Troyes pour atteindre pour la première fois de sa courte histoire les 32e de finale. Le TFC obtient le « jackpot » en 1980. Se battant en tête toute la saison avec le Stade rennais, les Jean-Noël Dusé, Serge Besnard, Pierre-Antoine Dossevi et Bernard Ferrigno offrent le paradis aux 15 000 spectateurs du stade de la Vallée du Cher, premier plein de son histoire, en prenant définitivement l'avantage sur les Bretons (1-0)[6].

Le FC Tours connaît ses plus grands moments dans les années 1980 sous la houlette de l'entraineur Pierre Phelipon et du directeur sportif Yvon Jublot, grâce à quelques joueurs d'exception comme l'attaquant italo-argentin Delio Onnis (deux fois meilleur buteur du championnat), le défenseur Serge Besnard, Karim Maroc ou encore Guy Lacombe[84]. Pour sa troisième saison au haut niveau, le club continue de se renforcer avec les arrivées de Jean-Marc Furlan en défense, Alain Polaniok en milieu et surtout de l'Argentin Omar Da Fonseca en attaque[6].

Retombé en D2, le club perd ses principaux joueurs, Jean-Marc Desrousseaux, Onnis, Lacombe partent pour d'autres cieux. Si en début de saison les Bleus ne sont pas favoris, le TFC obtient la montée au dernier match à Dunkerque grâce à un but dans les dernières minutes d'Emmanuel Hamon[6]. Le FCT parvient à se stabiliser en deuxième division à partir de 1985, sans toutefois se mêler à la lutte pour la montée. Quelques jolis noms circulent au club à cette période : Olivier Pickeu, Jean-Marc Adjovi-Bocco, Jean-Jacques Eydelie, Jacques Glassman, le brésilien Walquir Mota et l'argentin Jorge Dominguez[84].

Durant les années de reconstruction, Armand Raimbault est le gardien titulaire. Celui qui partage sa chambre avec Patrick Vieira au centre de formation tourangeau est indiscutable dans les buts et hérite du brassard de capitaine. Raimbault présente aussi la particularité d'être le tireur attitré des penalty obtenus par son équipe[85]. Ainsi en quatre saisons consécutives (2002 à 2006), il n’en manque pas un seul, soit dix-sept buts inscrit toutes compétitions confondues. Lors de la saison 2005-2006, il finit second meilleur buteur du club avec six réalisations[86]. Il quitte le club en 2008 après seize saisons passées au club et, entre autres, une montée de CFA en National en 2003, puis en Ligue 2 en 2006 et une autre en 2008[87].

Plus récemment, le Tours Football Club voit passer dans son équipe Olivier Giroud (2008-2010) et Laurent Koscielny (2007-2009) qui seront appelé en Équipe de France juste après leur départ du Cher.

Plusieurs joueurs évoluant sous les couleurs du Tours FC sont sacrés meilleur buteur à l'issue d'une saison. Le premier est le togolais Pierre-Antoine Dossevi, meilleur buteur de Division 2 1977-1978 avec 23 buts. Vient ensuite Bernard Ferrigno en D2 1979-1890, co-meilleur buteur du Groupe A avec 16 but, et l'inévitable italo-argentin Delio Onnis goleador du club lors de ses années en 1re division. Il termine meilleur scoreur en 1981 (24 buts) et 1982 (29 buts) et est aujourd'hui le meilleur buteur de tous les temps du Championnat de France de football avec 299 buts inscrits dont 64 avec le FCT. Retombé en D2, le club peut compter sur les 23 buts de l'argentin Omar Da Fonseca, co-meilleur buteur en 1983-1984. En 2010, le futur international français Olivier Giroud est sacré avec 21 buts en Ligue 2 2009-2010 puis Andy Delort (25 buts), co-meilleur buteur de Ligue 2 2013-2014[88].

Voir l’image vierge
Équipe remontant en Ligue 2 en 2006[91].

Effectif professionnel actuel

Effectif Tours FC de la saison 2014-2015
Joueurs Encadrement technique
No  P. Nat.[92] Nom Date de naissance Sélection[93] Club précédent Contrat
16 G Drapeau de la France Bertrand, BenjaminBenjamin Bertrand 24/06/1992 (31 ans) Formé au club 2014-
2 D Drapeau du Mali Diawara, FousseniFousseni Diawara 28/08/1980 (43 ans) Mali AC Ajaccio 2013-2015
13 D Drapeau de la France Touré, AlassaneAlassane Touré 09/02/1989 (35 ans) AFC Astra Giurgiu 2015-
22 D Drapeau de la France Schwechlen, LéoLéo Schwechlen 05/06/1989 (34 ans) AS Monaco B 2011-2015
24 D Drapeau de la France Gradit, JonathanJonathan Gradit 24/11/1992 (31 ans) Aviron bayonnais 2013-
25 D Drapeau de la France Bouhours, SamuelSamuel Bouhours 26/06/1987 (36 ans) AC Ajaccio 2013-2015
6 M Drapeau de la France Berenguer, PascalPascal Berenguer 20/05/1981 (42 ans) AS Nancy 2013-2015
8 M Drapeau de la France Diaz, KévinKévin Diaz 18/08/1988 (35 ans) OGC Nice 2013-
23 M Drapeau de la France Chavalerin, XavierXavier Chavalerin 07/03/1991 (33 ans) Lyon B 2012-2015
27 M Drapeau de la Côte d'Ivoire Damahou, JoëlJoël Damahou 28/01/1987 (37 ans) Debrecen VSC 2014-
31 M Drapeau de la France Santamaria, BaptisteBaptiste Santamaria 09/03/1995 (29 ans) Formé au club 2014-2017
10 A Drapeau de la Côte d'Ivoire Kouakou, ChristianChristian Kouakou 01/03/1991 (33 ans) Muangthong United 2012-2017
19 A Drapeau de la France Bergougnoux, BryanBryan Bergougnoux 12/01/1983 (41 ans) US Lecce 2012-2015
20 A Drapeau de la France Ketkeophomphone, BillyBilly Ketkeophomphone 24/03/1990 (34 ans) FC Sion 2012-2015
21 A Drapeau de la France Adnane, YoussefYoussef Adnane 16/07/1985 (38 ans) Évian TG 2013-2015
Entraîneur(s)
Préparateur(s) physique(s)
  • Pierre Bazin
Entraîneur(s) des gardiens
Médecin(s)

Légende

Consultez la documentation du modèle

Autres équipes

Équipe réserve

Palmarès de l'équipe réserve en compétitions officielles
Compétitions nationales Compétitions régionales

Section juniors

En 2014, le Tours FC remporte l'épreuve reine de la formation. Performance exceptionnelle pour le club tourangeau qui rouvre son centre de formation en 2010. Déjà mis à l'honneur pour ses nombreux jeunes appelés en sélection, le Tours FC est sacré champion de France dans la catégorie des 19 ans en triomphant lors de la séance des tirs au but d'Evian TG FC (1-1, 3-1). Après avoir éliminé Lille, les jeunes de Gilbert Zoonekynd font de nouvelles prouesses et succède à l'AS Monaco. Une réussite dont sont être fiers Frédéric Sebag, Max Marty et Bernard Blaquart, à l'origine du projet de formation à Tours[94].

  • U19 :
    • Champion de France en 2014[95]
    • DH : 2002, 2009, 2011
    • DHR : 2002 (rés.), 2009 (rés.), 2011 (rés.)
    • Coupe du Centre : 2010
  • U19 féminine :

Section féminine

La section féminine du Tours FC est un club de football féminin français et fondé sous le nom de Tours EC avant son absorption par le club professionnel masculin. Les Tourangelles atteignent pour la première fois de leur histoire la Division 1 en 1984, après un passage rapide par la seconde division. Le club se maintient durant huit saisons à ce niveau avant de disparaître à la suite de la refonte du système du football féminin français en 1992. De retour en première division pour une saison en 2001-2002, le club se maintient en D2 jusqu'en 2011-2012 et sa descente en Division d'Honneur. En 2014, les joueuses terminent premières du championnat interrégionale et remonte en Division 2.

L'équipe séniors évolue sur les terrains annexes au stade de la Vallée du Cher.

Le TFC dans la culture populaire

Kevin Lejeune en 2012 au milieu des supporters.

Rivalités

Malgré des opposants de niveau comparable au sein de la Ligue du Centre de football avec le Tours FC, La Berrichonne de Châteauroux, le FC Bourges, l'AAJ Blois ou encore l'US Orléans et l'Arago sport orléanais avant lui, il n'existe pas de rencontres entre ces équipes avec un suivi plus important des supporters et une pression médiatique supérieure.

Supporters

Le Tours Football Club possède trois groupe de supporters : les Turons 1951, créé en 2008, les Abon's Tours, fondé l'année suivante, et les Diables Bleus, anciennement Kop Tourangeau mis en place en 1980[96],[97].

Affluences

Lors de la saison 1983-1984, redescendu en Division 2, le public tourangeaux reste présent au stade de la Vallée du Cher. Six rencontres rassemblent plus de 10 000 spectateurs et la finale retour pour le titre de champion de France de D2 face à l'Olympique de Marseille attire 18 359 personnes[D 3].

Affluences du Tours FC depuis 1973[98]
Stade de la Vallée du Cher

Relations avec les médias

Le Tours FC compte comme partenaires média La Nouvelle République du Centre-Ouest et TV Tours Val de Loire.

Notes et références

Notes

Ouvrage de référence

  • « Tours », dans Dictionnaire historique des clubs de football français, tome 2, Mulhouse - White Rovers, (ISBN 2913146023), p. 294-297
  1. a b c d e f g et h Tours 1921-1974, p. 454
  2. a b c d e f et g Tours 1974-1981, p. 455
  3. a b c d et e Tours 1981-1984, p. 456
  4. a b c d e f g h i j k et l Tours 1985-2000, p. 457

Autres références

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  2. a b c et d « Statistiques du Tours FC », sur statfootballclubfrance.fr (consulté le )
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  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y et z « Historique », sur toursfc.net
  7. « 1930 à 1945 », sur toursfcassociation.fr
  8. « 1950 », sur toursfcassociation.fr
  9. « 1951 », sur toursfcassociation.fr
  10. « 1952 », sur toursfcassociation.fr
  11. « CFA Gr. Ouest 1953 », sur footballenfrance.fr
  12. « 1953 », sur toursfcassociation.fr
  13. « CFA Gr. Ouest 1954 », sur footballenfrance.fr
  14. a b c d e f et g « Jean Royer, 1920-2011 », La Nouvelle République du Centre-Ouest, no spécial,‎ , p. 10 (lire en ligne)
  15. « Division 3 Gr. Centre-Ouest 1974 », sur footballenfrance.fr
  16. a et b David Baisnée, « Tours, l'espoir de nouveau », Le Foot, no 71,‎ , p. 19 (lire en ligne)
  17. « Un drôle de... Tours », sur leparisien.fr,
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  31. « Nouveau maillot home domicile du Tours FC 2011-2012 », sur maillotsdesport.fr
  32. « Nouveau maillot du Tours FC », sur toursfc.over-blog.com
  33. « Tours FC : nouveaux maillots Nike 2014/2015 », sur maillotfoot2010.com,
  34. « Tours FC décide de redessiner son maillot raté ! », sur footmercato.net,
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  46. « Saxoprint imprime sa marque au Tours FC », sur sportstrategies.com,
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  57. « Qui es-tu ? Cyrille Carrière », sur toursfcassociation.fr
  58. « Cyrille Carrière (FC Tours) : "J'ai voulu me mettre en danger..." », sur foot31.fr
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  91. « Saison 2005-2006 du Tours FC », sur footballdatabase.eu (consulté le )
  92. Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
  93. Seule la sélection la plus importante est indiquée.
  94. « Le Tours FC (U19) est champion de France », sur toursfc.over-blog.com,
  95. « Premier sacre pour le Tours FC ! », sur fff.fr,
  96. « Groupes de supporters », sur toursfc.over-blog.com
  97. « Groupes de supporters », sur toursfc.fr
  98. « Historique Tours FC », sur footballstats.fr (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Thierry Berthou, « Orléans », dans Thierry Berthou, Dictionnaire historique des clubs de football français, tome 2, Mulhouse - White-Rover, Pages de foot, (ISBN 2913146023), p. 454-457 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Liens externes

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