Tourcoing

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 19 janvier 2015 à 22:02 et modifiée en dernier par TiboF (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Tourcoing
Tourcoing
Hôtel de ville
Blason de Tourcoing
Blason
Tourcoing
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Lille Métropole Communauté urbaine
Maire
Mandat
Gérald Darmanin
2014-2020
Code postal 59200
Code commune 59599
Démographie
Gentilé Tourquennois, Tourquennoise
Population
municipale
95 329 hab. (2014)
Densité 6 276 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 43′ 18″ nord, 3° 09′ 33″ est
Altitude Min. 24 m
Max. 49 m
Superficie 15,19 km2
Élections
Départementales chef-lieu des cantons de :
Tourcoing-Nord
Tourcoing-Nord-Est
Tourcoing-Sud
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Tourcoing
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Tourcoing
Géolocalisation sur la carte : Métropole européenne de Lille
Voir sur la carte topographique de Métropole européenne de Lille
Tourcoing
Géolocalisation sur la carte : Nord
Voir sur la carte administrative du Nord
Tourcoing
Liens
Site web www.tourcoing.fr

Tourcoing ([tuʁ.kwɛ̃]) est une commune française située dans le département du Nord. Elle est le chef-lieu de trois cantons.

Avec une population d'un peu moins de cent mille habitants[1], limitrophe de la Belgique, Tourcoing forme une grande métropole avec ses deux partenaires, Lille et Roubaix, auxquelles on ajoute parfois Mouscron.

La ville demeure célèbre pour le prodigieux essor économique qu'elle a connu durant la Révolution industrielle au XIXe siècle, grâce au textile. Elle est surnommée « la cité du Broutteux ».


Géographie

Site

Relief de la région de Lille

Tourcoing fait partie intégrante de la plaine de Flandre.

Le relief de Tourcoing est donc essentiellement plat, à une hauteur d'un peu moins d'une cinquantaine de mètres au-dessus du niveau de la mer.

Par rapport aux villes voisines de moindre importance (Roncq, Halluin, Neuville-en-Ferrain et Mouscron), Tourcoing donne l'impression d'être un "vallon" entouré de quelques rares collines (Mont d'Halluin, Mont-à-Leux à Wattrelos...). La ville possède néanmoins des quartiers avec un peu plus de relief, tel le Brun-Pain et les Francs.

Tourcoing n'est traversé par aucune rivière d'importance. Cette terre humide comporte par contre de nombreux ruisseaux de plus ou moins grand débit d'eau, entre autres l'Espierre et la Becque de Neuville. Ces cours d'eau sont à présent souterrains à la suite de l'expansion urbaine. La seule voie navigable et actuellement à l'air libre est le canal de Tourcoing, creusé au XIXe siècle à la suite de l'industrialisation et du prodigieux essor économique de la ville. Ce canal, qui est une ramification du canal de Roubaix qui joint la Deûle à l'Escaut, a été en partie rouvert à la navigation touristique en 2008 (programme Blue Links). Il sert de cadre durant la saison estivale au festival de Tourcoing Plage.

Climat

Voies de communication et transports

Voies routières

Transports

Tramway T à Tourcoing-Centre.

La ville possède la gare de Tourcoing qui mène vers Lille et vers la Belgique. Elle possède également de nombreuses stations de V'Lille, et des points d'arrêts bus, métro et tramway du réseau Transpole.

Communes limitrophes

Toponymie

  • Provient d'un nom de personne d'origine germanique: Trucoinus.
  • La première mention de Torcoin = Tourcoing dans un texte officiel remonte à 1080 : il s'agit d'un acte de donation de l'abbaye d'Harelbecque, qui a pour témoin un certain Saswalus de Turconium[2].
  • Torcoin (1080), Torchum (1146), Torcoing (1165), Torcoum (XIIe siècle), Turcoing (1801).
  • Toerkonje en flamand, Torkonje en néerlandais[3].

Histoire

Antiquité et Moyen Âge

L'église Saint-Christophe

Pour plus de détails, voir l'article Histoire de Tourcoing.

En 1130, la première église, dédiée à Saint Vaast (qui deviendra par la suite l'église Saint-Christophe), est construite. La seigneurie de Tourcoing, qui se compose d'un bourg agricole dont les habitants augmentent leurs revenus en faisant de la draperie, surmonte difficilement les ravages de la guerre de Cent Ans et des guerres de religion. En 1360, ses habitants obtiennent un sceau royal attestant la qualité de leurs draps. En 1491, Maximilien d’Autriche, qui domine alors la Flandre, lui accorde une franche foire.

Époque moderne et contemporaine

Le Grand Boulevard et le Mongy sont ouverts en 1909.
La Place de la Victoire.

En 1668, la châtellenie de Lille, dont fait partie Tourcoing, est définitivement rattachée à la France. À la Révolution, la ville compte près de 15 000 habitants. Le 29 floréal an II (18 mai 1794), Tourcoing est le lieu d'une importante bataille entre les armées révolutionnaires françaises et celles de la première coalition. La victoire française conduisit peu après la bataille de Fleurus (1794).

Au XIXe siècle, elle prendra un essor extraordinaire à la suite de la révolution industrielle et sera l'une des « reines du textile »[4]. Sa population atteint bientôt les cent mille habitants. En 1860, l'église Saint Christophe est considérablement agrandie par l'architecte Charles Leroy. Elle devient l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. En 1885, construction de l'actuel hôtel de ville. En 1906 enfin, à l'occasion de l'exposition internationale des industries textiles (qui se déroulent à Tourcoing), est édifié le beffroi de la Chambre de commerce[5]. La ville est particulièrement marquée par le mandat du maire Gustave Dron (maire de 1899 à 1919 et 1925 à 1930), qui entreprit une grande œuvre sociale[6].

La place de la République, au début du XXe siècle.

Par la suite, Tourcoing subit les difficiles occupations allemandes durant la Première Guerre mondiale et la Seconde Guerre mondiale. Le QG de la 15e armée allemande y est installé pendant l'Occupation[7]. Un quartier de l'avenue de la Marne sera réquisitionné par l'armée allemande pour y établir le quartier général de la plus importante armée allemande du front Ouest. La "Cité du Broutteux" a été gravement touchée par la crise textile des années 1970.

Héraldique

Les armes de Tourcoing se blasonnent ainsi : « D'argent à la croix de sable chargée de cinq besants d'or ».

Identité visuelle (logo)

Politique et administration

L’échevinage de Tourcoing existe au moins depuis 1432. Le premier bailli fut Gautier des Prés, et les premiers échevins Pierrart de Falempin et Jean Noblet. En 1447, on trouve comme échevins : Jean du Castel, Arnoul le Maître, Jean Noblet et comme bailli Guillaume du Bus[8].
Il existait également un échevinage spécifique au quartier des Poutrains, qui était à l'époque une baronnie indépendante (il faut préciser que Tourcoing, sous l’Ancien Régime, constituait une seule et même paroisse mais se divisait en un véritable imbroglio de fiefs féodaux)[9].

Tourcoing et tous ses quartiers devinrent administrativement une Ville avec conseil municipal en 1790[9].

Tendances politiques et résultats

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1791 Louis Desurmont    
1791 1792 Pierre Motte-Florin    
1792 1795 Louis Desurmont    
1795 1798 Antoine Lehoucq    
1798 1798 Jean-Baptiste Wattel-Florin    
1798 1798 Antoine Lehoucq    
1798 1799 Charles Delzenne    
1799 1800 Philippe-François Suin    
1800 1800 Jean Wattine    
1800 1808 Louis Desurmont fils    
1808 1816 Pierre Delahaye    
1816 1822 Fidèle Dewavrin-Frys    
1822 1830 Laurent Destombes-Roussel Monarchiste légitimiste  
1830 1837 Auguste Cordonnier Conservateur catholique  
1837 1847 André Delahaye fils Conservateur catholique  
1847 1849 Carlos Masurel    
1852 1853 Louis Wattine    
1853 1855 Carlos Masurel    
1857 1870 Charles Roussel    
1870 1879 André Delahaye    
1879 1881 Désiré Debuchy    
1881 1899 Victor Hassebroucq    
1899 1919 Gustave Dron Radical Médecin 1919 1925 François Leduc     1925 1930 Gustave Dron Radical   1930 1930 Jules Brassart     1930 1935 Albert Inghels Socialiste   1935 1941 Edmond Salembien Radical Socialiste   1941 1944 Léon Marescaux     1944 1947 Fernand Lamblin Radical Maire à la Libération Liste PCF-Radical 1947 1954 Louis Paris Socialiste   1954 1959 René Debesson Socialiste   1959 mars 1977 René Lecocq Gaulliste Professeur d'anglais et de lettres 1979 Guy Chatiliez Socialiste   mars 1989 Stéphane Dermaux UDF Directeur commercial mars 2008 Jean-Pierre Balduyck PS   mars 2014 Michel-François Delannoy PS   En cours Gérald Darmanin UMP-UDI   Les données manquantes sont à compléter.

Chef-lieu

Tourcoing et ses quartiers

La ville est chef-lieu de trois cantons :

Politique environnementale

Jumelages

La ville de Tourcoing est jumelée avec huit villes[10] :

Population et société

Démographie

Les Cantons de Tourcoing dans l'arrondissement de Lille.

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[11],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 95 329 habitants, en augmentation de 3,18 % par rapport à 2009 (Nord : 1,21 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
12 11011 38011 99914 66117 97319 96622 50326 83427 615
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
29 64633 49838 26243 32248 63451 89558 00865 47773 353
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
79 24381 67182 64478 60081 37981 97278 39376 08083 416
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
89 25898 755102 23996 90893 76593 54092 35792 01895 329
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Tourcoing en 2007 en pourcentage[14].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,8 
4,2 
75 à 89 ans
7,6 
8,8 
60 à 74 ans
10,2 
17,0 
45 à 59 ans
17,2 
21,3 
30 à 44 ans
20,9 
23,7 
15 à 29 ans
21,7 
24,8 
0 à 14 ans
21,6 
Pyramide des âges du département du Nord en 2007 en pourcentage[15].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ans ou +
0,7 
4,6 
75 à 89 ans
8,2 
10,4 
60 à 74 ans
11,9 
19,8 
45 à 59 ans
19,5 
21,0 
30 à 44 ans
19,9 
22,5 
15 à 29 ans
20,9 
21,5 
0 à 14 ans
18,9 

Enseignement

Pour plus de détails, voir Liste des établissements d'enseignement à Tourcoing.

Tourcoing draine la majeure partie des élèves de son bassin de population, qui se compose des communes plus ou moins limitrophes de Roncq, Neuville-en-Ferrain, Halluin, Mouvaux, Linselles, Bondues, Bousbecque et Comines ; en témoigne le réseau de transport scolaire qui débouche toujours sur le centre-ville de Tourcoing.

Tourcoing compte deux prestigieux établissements d'enseignement secondaire, historiquement liés à la ville : pour l'enseignement privé catholique, l'Institution libre du Sacré-Cœur[16], fondée en 1666 ; pour l'enseignement public, le Lycée d'État Gambetta[17], créé en 1885.

La carte scolaire de Tourcoing est riche : une vingtaine d'établissements secondaires, dont deux lycées d'enseignement général, deux lycées d'enseignement technologique, et un lycée d'enseignement professionnel. On notera le nombre relativement important de collège privés catholiques.

Depuis 2004, l'École Nationale des Douanes s'est installée à Tourcoing.

En 2008, avec le projet le Virolois se réinvente le Lycée Le Corbusier Tourcoing a déménagé rue des Piats dans une structure design et technologique offrant à ses élèves spécialisés en BTP et Communication graphique la possibilité de travailler dans des ateliers modernes et professionnels.

Santé

Manifestations culturelles et festivités

Sports

  • Tennis : Le Tennis Club U.S.T « Ma Campagne » est un club conviviale situé dans un espace agréable ( facilité d’accès pour les vélos et parking voitures). Le club vous offre la possibilité de pratiquer le tennis sur 3 courts couverts en moquette, ainsi que 2 courts extérieurs en Greenset. Le tournoi officiel se déroule chaque année de mi-novembre à mi-décembre[22].
  • Football : Tourcoing n'a brillé en football que lorsque ses clubs ont su s'unir à ceux de Roubaix pour créer le CO Roubaix-Tourcoing plus connu sous l'appellation CORT. Actuellement, l'Union Sportive Tourcoing Football Club évolue en CFA 2, et l'Union Sportive Portugaise Roubaix Tourcoing en Division d'Honneur Régionale.
  • Volley-ball : La ville dispose d'un club de volley, le Tourcoing Lille Métropole Volley-Ball plus connu sous l'appellation TLM. Le club évolue en Ligue A masculine.
  • Basket-ball : La ville compte également un club jouant en Nationale 2 (quatrième division nationale: la Saint-Michel Tourcoing).
  • Athlétisme : Un club de haut niveau, l'Union sportive tourquennoise, entraînant notamment Robert Korzeniowski triple champion olympique, double champion du monde et détenteur du record du monde du 50 kilomètres marche[23].
  • Lutte : Un club de lutte réputé, le lutteur club de Tourcoing, dont est membre Vanessa Boubryemm, médaille d'or des championnats d'Europe 2006 (moins de 51 kg en lutte féminine)[24].
  • Water polo : Les Enfants de Neptune (ENT), dans l'élite française et européenne.
  • Escrime : Centre d'initiation à l'escrime de Tourcoing (CIET) où a évolué Didier Flament, champion olympique en 1980[25].
  • Floorball : Le Nordiques Floorball Club est le premier club de Floorball créé dans le Nord en 2004.

Médias

Cultes

Économie

Textile

Le Peignage de la Tossée : aux heures de gloire du textile français, en 1870, Adolphe Binet construit un atelier de peignage de laine qui après s'être appelée la société Binet fils devient en 1896 la société anonyme du Peignage de la Tossée. En 1968 le Peignage de la Tossée situé au 157 rue de Roubaix, absorbe le Peignage et Carbonisage de Mouvaux. En 1982 le Peignage de la Tossée est repris par la Société Dewavrin qui absorbe également le Peignage de l'Epinette, façonnier d'Alphonse Six. La fusion en 1988 des sociétés Alphonse Six et Dewavrin père et Fils donnera la Société Standard Wool France, filiale du groupe américain Standard Commercial Corporation (Caroline du Nord). L'activité principale de peignage de la laine (15 % de la production française), ira de 6000 t de laine par an en 1949, pour atteindre 15320 t en 1973 et jusque 160000 t/an. A elle, c'est ajoutée l'exploitation de la lanoline et de la suintine (graisses de la laine) qui sont raffinées pour les industries pharmaceutiques et cosmétiques, celle de la lanoline ira jusque 2800 t/an. Le peignage de la Tossée occupera jusque 1200 ouvriers en 1949. Fermé définitivement le 16 avril 2004, le site de l'ancienne usine de la Tossée se trouvant sur la Zone de l'Union a vocation à redevenir une "cité intégrée" mêlant en son sein logements, services, commerces de proximité, entreprises et équipements.

Monuments et architecture

La gare de Tourcoing

Édifices tourquennois majeurs :

L'Hôtel de ville de Tourcoing
  • Église Saint Christophe[26] (XIe – XIIIe siècles, XVe – XVIe siècles et XIXe siècle) : remarquable association de pierres et de briques, récemment restaurée, agrémentée d'un clocher haut de 80 mètres et d'un carillon de 62 cloches, l'église Saint Christophe est considérée comme l'un des plus beaux édifices néo-gothiques du Nord. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[27].
  • Hôtel de ville[28] (1885) : construit sur les plans de l'architecte Charles Maillard, l'hôtel de ville de Tourcoing est caractéristique du style Napoléon III. De vastes proportions, il s'agit d'un des plus beaux témoignages de la réussite économique d'une époque. À noter, son grand hall en atrium et la décoration intérieure des salles. Il est inscrit à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[29]
  • L'Ancienne Chambre de commerce et son beffroi[30] (1906) : ce beffroi d'angle, de style éclectique, rappelle la Renaissance Flamande. Il fut édifié à la gloire de la prospérité de Tourcoing à l'occasion de l'Exposition internationale des Industries textiles de 1906.

Architecture civile :

  • La gare de Tourcoing (1906), construite à l'occasion de l'Exposition internationale textile. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1984[31].
  • Le lycée d'État Gambetta[32] (1885), typique de la fin du XIXe siècle.
  • Le lycée Colbert[33] (1935), dans un style néo-flamand.
  • Stand de Tir (1905).
  • Hôpital Gustave-Dron (1905).
  • Le Bureau de Bienfaisance (1894).
  • Centre-ville et alentours (particulièrement rue Nationale et rue de Lille) : un grand nombre d'hôtels particuliers (anciennes résidences des familles industrielles textiles) en cours de restauration (notamment l'hôtel Rasson-Wattine), construits à la fin du XIXe siècle dans un style éclectique inspiré de la Renaissance.
  • L'École Nationale des Douanes construite en 2004 par le cabinet d'architechture Jean Nouvel est un bel exemple d'architecture contemporaine. Son hall d'entrée est décoré par une œuvre d'Aki Kuroda inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 2009.
  • De nombreux bourloires, inscrits à l'inventaire des monuments historiques depuis 2003 : Bourloire La Nouvelle Bourloire[34], Bourloire Saint-Louis[35], Bourloire Saint-Christophe[36], Bourloire Notre-Dame de Consolation[37], Bourloire Saint-Eloi[38], Bourloire La Concorde[39], Bourloire Saint-Charles[40], Bourloire Saint-Raphaël[41].

Architecture religieuse :

L'Hospice d'Havré réhabilité en « Maison Folie »
  • L'hospice d'Havré[42] (XVIIe siècle) : fondé en 1260 par Mahaut de Guisnes, le cloître et la chapelle datent du XVIIe siècle. Réhabilité en « Maison Folie » à l'occasion de Lille 2004 (capitale européenne de la culture cette année-là), l'hospice d'Havré est actuellement un haut lieu culturel tourquennois.
L'église Notre-Dame de la Marlière
L'église Sainte-Anne dans le quartier du Brun-Pain
  • Église Notre-Dame des Anges[43] (1850), dont l'intérieur témoigne d'un style Napoléon III flamboyant. L'église a été réalisée par les architectes de la ville Achile Dewarlez et Charles Maillard. Elle est inscrite à l'inventaire des monuments historiques depuis 1981[44].
  • Église Notre-Dame de la Marlière[45], ensemble des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, lieu de pèlerinage. La rotonde a été réalisée en 1875 par l'architecte de la ville Charles Maillard. La statue de la vierge qui la couronne est l'œuvre de Viollet-le-Duc.
  • Institution libre du Sacré-Cœur[46], hall d'entrée et Cour d'Honneur (1885), Chapelle (1859).
  • Dans tous les quartiers de la ville, des églises (généralement en briques) datées de la deuxième moitié du XIXe siècle ou du début du XXe siècle, notamment les églises Sainte-Anne au Brun-Pain, Notre-Dame de la Consolation au Pont de Neuville, Saint-Louis (rue du Touquet) et Saint-Jean-Baptiste (au croisement de la rue de l'Épidème et des Cinq voies).

Le proche canal de Roubaix sera remis en navigation en 2008 (programme Blue Links). Il desservait notamment le site la « Zone de l’Union » (qui sur 80 ha de Roubaix, Tourcoing, et Wattrelos est l’un des plus grands chantiers de France (réhabilitation d’une friche industrielle de 80 ha environ, dont ancienne brasserie Terken) pour en faire probablement une zone d’activités de haute qualité environnementale, en associant les habitants des quartiers au projet, dans une dynamique de démocratie participative.

Personnalités liées à la commune

Vie culturelle

La Ville compte également de nombreuses structures artistiques et culturelles (liste non-exhaustive) :

Beffroi de la Chambre de commerce de Tourcoing

Théâtre

Musique

  • Le Conservatoire de musique et de danse
  • L'Atelier lyrique de Jean-Claude Malgoire
  • Les Crick-Sicks, orphéon
  • L'Orchestre d'harmonie de la ville
  • Le Grand Mix, salle de concert
  • Tourcoing Jazz Festival Planètes (25e édition en 2011
  • La Voix du Rock

Musées

Arts

  • Le Fresnoy - Studio national des arts contemporains[53]
  • L'École régionale supérieure d'expression plastique (ERSEP) : enseignement supérieur des Beaux-Arts en collaboration avec le Département Arts Plastiques de l'Université Lille 3.

Tourcoing, sinistrée par la crise des années 1970, remonte lentement la pente depuis quelque temps, malgré un taux de chômage élevé et une forte insécurité dans certains quartiers. Elle souffre cependant de la comparaison avec Lille, la capitale régionale qui a réussi sa reconversion économique, ainsi que Roubaix, la "rivale" de toujours, qui a enclenché le processus de relèvement plus tôt grâce à l'aide de la Communauté Urbaine Lille Métropole.

La Ville a cependant accompli divers travaux de grande ampleur :

  • La prolongation de la ligne de métro jusqu’à l'hôpital Dron, situé près de la frontière belge avec Mouscron
  • Il y a déjà quelques années, la restauration complète de l'église Saint-Christophe, considérée comme le joyau de la ville
  • La récente rénovation de l'hospice d'Havré et sa reconversion en centre artistique et culturel[54]
  • La construction de la nouvelle piscine Tourcoing-les-Bains (dans le respect des façades anciennes de l'ex-caserne des pompiers du XIXe siècle, à côté de l'hôtel de ville), s'est achevée au premier semestre 2008. C'est un centre nautique multifonctions partagés en plusieurs espaces : aquatique (pataugeoire, toboggans, bassin sportif...), zen (hammams, saunas, banquettes massantes...), power plate et fitness (cardiotraining, fitness).

Ce dernier projet répond à la tradition tourquennoise en matière de natation : c'est à l'initiative de Gustave Dron, le fameux maire de Tourcoing, que la première piscine de la ville fut construite en 1904 : ce bâtiment, typique de l'architecture locale du début du XXe siècle, subsiste toujours aujourd'hui, mais est actuellement fermé et n'a pas encore de nouvelle affectation.

Est encore en projet ou en chantier :

  • La construction d’un bassin de dimension olympique sur Tourcoing. Cet équipement de 50 mètres répondrait aux besoins des clubs sportifs et serait susceptible d’accueillir de grandes compétitions. Profitable à tous, il serait l’un des grands équipements structurants du territoire. Il s’agit donc de faire d’une pierre deux coups. Dès lors, LMCU (Lille Métropole Communauté urbaine) en serait le maître d’ouvrage[55].

Cinéma

La ville ou ses monuments ont servi de décors ou de lieux de tournages à plusieurs films et notamment :

Pour approfondir

Bibliographie

Articles connexes

Géographie Histoire et patrimoine Personnalités Autres

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Tourcoing en chiffres, sur le site de la ville [1]
  2. Histoire de Tourcoing, sur le site de la Ville[2]
  3. http://proussel.voila.net/pages/noms_flamands.htm
  4. Tourcoing, fiche pratique sur le site de Lille Métropole [3]
  5. Chambre de Commerce, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [4]
  6. Biographie de Gustave Dron, sur le site du Sénat de la République française [5]
  7. Canal de Tourcoing pendant les guerres, consulté le 15 mai 2013
  8. Histoire de Tourcoing, J-E Van Den Driessche (1928)
  9. a et b Ibid.
  10. Jumelages tourquennois sur le site internet de la Ville de Tourcoing[6]
  11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee
  12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  14. « Évolution et structure de la population à Tourcoing en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  15. « Résultats du recensement de la population du Nord en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  16. Par tradition séculaire, encore surnommée simplement Collège de Tourcoing.
  17. le plus souvent surnommé lycée de Tourcoing ; le "Collège" ecclésiastique et le "Lycée" laïc se livraient autrefois une lutte féroce, ce qui n'est plus le cas de nos jours.
  18. a et b Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le site de la Ville [7]
  19. Site officiel de l'opération "Tourcoing Plage" [8]
  20. Clubs sportifs de haut niveau à Tourcoing sur le ste de la Ville [9]
  21. Site officiel du "Tourcoing Jazz Festival" [10]
  22. Le site internet de l'Union Sportive Tourcoing Tennis[11]
  23. Site internet de l'Union sportive tourquennoise [12]
  24. Le Lutteur Club de Tourcoing, sur l'Annuaire des Sports [13]
  25. Le Centre d'Initiation à l'Escrime de Tourcoing, sur le site de la Ville [14]
  26. Patrimoine tourquennois sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [15]
  27. « Église Saint-Christophe », notice no PA00107837, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  28. Patrimoine de Tourcoing, sur le site de la Ville [16]
  29. « Hôtel de ville », notice no PA00107840, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  30. Le Centre d'Histoire Locale, sur le site de la Ville [17]
  31. « Gare », notice no PA00107838, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  32. Site internet du lycée Gambetta (Tourcoing) [18]
  33. Site internet de l'Institut Colbert (Tourcoing) [19]
  34. « Bourloire La Nouvelle Bourloire », notice no PA59000098, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  35. « Bourloire Saint-Louis », notice no PA59000103, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  36. « Bourloire Saint-Christophe », notice no PA59000096, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  37. « Bourloire Notre-Dame de Consolation », notice no PA59000101, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  38. « Bourloire Saint-Eloi », notice no PA59000100, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  39. « Bourloire La Concorde », notice no PA59000102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  40. « Bourloire Saint-Charles », notice no PA59000097, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. « Bourloire Saint-Raphaël », notice no PA59000099, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  42. L'Hospice d'Havré, sur le site de la ville [20]
  43. Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [21]
  44. « Église Notre-Dame-des-Anges », notice no PA00107836, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  45. Patrimoine religieux, sur le site de l'office de tourisme de Tourcoing [L'église Notre-Dame de la Marlière, sur le site de l'Office de Tourisme de Tourcoing [22]
  46. Site internet de l'Institution Libre du Sacré-Cœur [23]
  47. Site de la Compagnie théâtrale "La Virgule" [24]
  48. Le Théâtre du Broutteux sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing [25]
  49. Site de Farfadets et Compagnie [26]
  50. Musée des Baux-Arts de Tourcoing, fiche pratique sur le site "Amis des Musées"[27]
  51. Site officiel du Musée "Message Verlaine" à Tourcoing
  52. Le Musée du Carillon sur le site de l'Office du tourisme de Tourcoing [28]
  53. Le Fresnoy, sur son site officiel [29]
  54. Les grands projets de la Ville sur le site de la Ville de Tourcoing [30]
  55. http://www.lillemetropole.fr/index.php?p=1138&art_id=
  56. Site de l'Université de Lille III [31]
  57. Site de l'Université de Lille III [32]

Modèle:Palette Communauté Urbaine de Lille

Modèle:Palette Grandes villes du Nord-Pas-de-Calais