Tonquédec

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Tonquédec
Tonquédec
Vue aérienne du château de Tonquédec.
Blason de Tonquédec
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Joël Philippe
2020-2026
Code postal 22140
Code commune 22340
Démographie
Gentilé Tonquédois, Tonquédoise
Population
municipale
1 201 hab. (2021 en augmentation de 1,35 % par rapport à 2015)
Densité 67 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 12″ nord, 3° 23′ 38″ ouest
Altitude 90 m
Min. 10 m
Max. 106 m
Superficie 18,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lannion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bégard
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Tonquédec
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Tonquédec
Signalisation bilingue.

Tonquédec (/tɔ̃.ke.dɛk/[Note 1]Écouter) (Tonkedeg en breton) est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Tonquédec est une commune de 1 096 habitants (en 2010), a une superficie de 1 801 ha et est située à une altitude de 90 m.

Tonquédec se trouve dans le Centre du Trégor (Argoat, le pays des bois), région située à l’ouest du département des Côtes d’Armor (22), à environ 10 km au sud-est de Lannion (voir carte).

Tonquédec fait partie du canton de Plouaret et de l’arrondissement de Lannion.

Tonquédec est jumelée avec la commune de Corofin, dans le comté de Clare, en Irlande.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 924 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 8 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Tonquédec est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (82 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (82,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (66 %), forêts (15,5 %), terres arables (14,4 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (1,6 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village est attesté avec les graphies suivantes : Tonkadoc (en 1231), Tonguedoc (en 1235), Tonkedoc (en 1239), Trunkedus (en 1242, qui est une cacographie), Tonquedec (en 1253, en 1267, en 1330), Tonquedeuc (en 1395). On relève bien ici l'évolution du suffixe localisant vieux breton -og (gallois -og; issu de *ako-, qui a donné -acum en gallo-roman), devenu -euc (-eug), puis -ec (-eg) en breton moderne.

Tonquédec tire probablement son nom du château. Pierre-Yves Lambert[14] y voit le breton tonket, destiné (base celtique *tonk-, jeter un sort, prédestiner) et le suffixe -eg (confondu avec -og, suffixe localisant), d'où *Tonketeg, dont on trouve l'équivalent exact en vieil irlandais Toi(n)cthech, traduit par le latin Fortunatus. Il s'agirait donc, comme c'est souvent le cas en toponymie, d'un nom de personne pris absolument.

Bernard Tanguy. 1992 : "Tonquédec a, en fait, un exact correspondant dans un anthroponyme attesté par une inscription chrétienne de Grande-Bretagne du début du VIe siècle sous la forme Tunccetace, composé formé avec un équivalent du gallois twung "serment' et un dérivé en -acos d'un mot cet "don, tribut". Comme le nom de Cavan, la paroisse voisine, celui de Tonquédec serait donc aussi un éponyme employé seul. Nom d'homme ou laïc ou de saint ? On ne peut le dire".

Selon une autre hypothèse, Tonquédec, qui s'écrivait initialement "Traon-Cadoc" (la "vallée de Cadoc"), et saint Cado pourrait être à l'origine du nom, mais c'est incertain[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

L'histoire du bourg de Tonquédec est intimement liée à celle de la famille de Coëtmen, du château de Tonquédec.

La plupart des événements historiques ayant eu lieu dans cette commune se rapportent au château de Tonquédec, dont le début de la construction par les Coëtmen-Penthièvre remonte au XIIe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Le nom de Tonquédec a déjà sa forme actuelle dans un compte de 1330 environ, où l'église de ce lieu est citée parmi les bénéfices du diocèse de Tréguier. C'était une paroisse dès 1426.

  • Entre le et le , le duc Jean IV s'empara du château de Tonquédec et le fit raser, après la victoire d'Oliver de Clisson, auquel Roland III de Coëtmen, vicomte de Tonquédec, était allié.

Renaissance[modifier | modifier le code]

Le principal édifice de cette commune a été classé monument historique dès 1862 : il s'agit des ruines du château (vers 1447, et au XVIe siècle), qui a donné son nom à la famille de Quengo de Tonquédec, laquelle acheta la vicomté de Tonquédec en 1636.

  • Le , l'église de Tonquédec fut érigée en collégiale par une bulle fuminée à la requête de Roland V de Coëtmen, vicomte de Tonquédec.
  • Vers , Charles Gouyon de la Moussaye, protestant, seigneur de Tonquédec, commença d'entretenir une garnison pour servir le roi pendant toutes les guerres de la Ligue.
  • Quelques jours avant le , la garnison de Tonquédec rentra victorieuse d'une rencontre avec les Ligueurs, commandés par le capitaine de Plœuc du Breignou qui mourut de ses blessures au château de Tonquédec. Cette garnison prit part à plusieurs autres affaires pendant la guerre, qui dura jusqu'en .

Époque moderne[modifier | modifier le code]

  • Le , Jacques de la Moussaye, baron de Marc, frère du vicomte de Tonquédec, s'établit au château avec quelques hommes en armes.
  • Dans la nuit du 17 au , une douzaine de gentilshommes du pays de Lannion, réunis et commandés par Jonathan de Kergariou de Kerhaël, entrèrent dans le château par le toit et le reprirent sans coup férir.
  • Le , Amaury III de Gouyon, marquis de la Moussaye, vendit la vicomté de Tonquédec à René du Quengo, comte du Rochay.
  • En 1665, le père Julien Maunoir , invité par Vincent de Meur, supérieur du séminaire des Missions étrangères, vint prêcher une mission à Tonquédec et y guérit une fille « qu'on croyait obsédée et qui probablement n'estoit que folle ».[réf. nécessaire]

Révolution française[modifier | modifier le code]

Cette paroisse élut sa première municipalité le .

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Guerres du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts porte les noms des 87 soldats morts pour la Patrie[16] :

  • 70 sont morts durant la Première Guerre mondiale ;
  • 16 sont morts durant la Seconde Guerre mondiale ;
  • 1 est mort durant la guerre d'Algérie.
  • En , un maquis d'une douzaine d'hommes se forma dans une maison abandonnée, près du moulin de Kerguignou.
  • Le , ce maquis fut attaqué par les Allemands. Trois de ses membres furent tués. Le village de Kerguignou fut entièrement incendié.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Tonquédec Blason
De gueules aux sept annelets d'argent 3,3,1.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1977 1989 Pierre Le Manac'h PS Agriculteur
mars 1989 2008 Yves Le Fustec PS Employé territorial
mars 2008 2014 Jean-Yves Prigent PS Agriculteur retraité
mars 2014 28 mai 2020 Jean-Claude Le Buzulier SE Commercial
28 mai 2020 En cours Joël Philippe PS Agriculteur[17]
Conseiller départemental du canton de Bégard (depuis 2017)
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[19].

En 2021, la commune comptait 1 201 habitants[Note 4], en augmentation de 1,35 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 7781 5551 5941 8461 9542 0442 0222 0952 102
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 0582 0511 5471 5311 8901 8781 8401 7911 846
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 8161 6791 6101 4651 4571 4021 2701 1501 109
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1129588651 0451 0611 0631 0721 0721 131
2017 2021 - - - - - - -
1 1801 201-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Langue bretonne[modifier | modifier le code]

L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le Conseil municipal le .

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

La collégiale Saint-Pierre.
  • La chapelle Saint-Gildas et ses bas-reliefs
  • Château de Tonquédec construit au XIIIe siècle
  • L’église ou collégiale Saint-Pierre : elle dépendait autrefois de l’évêché de Tréguier. Elle a été érigée en collégiale en 1447. Devenue paroissiale sous la Révolution (1790), reconstruite en 1835, seuls ont été conservés une tour datée de 1773, les portes du XVe, un bénitier du XIIIe et le chevet avec ses vitraux de couleur du XVe (la maîtresse vitre date du XVe et représente des chevaliers de la maison de Tonquédec au XIIIe).

Le campanile (ou clocher) qui fait l’originalité de l’église date de la seconde moitié du XIXe siècle. Il a été rasé en 1961 et la cloche qui s’y trouvait revit maintenant dans la chapelle de St Gwenolé depuis 1991.

  • La chapelle de Kerrivoallan : cette chapelle de caractère (1600) domine la vallée du Léguer et comporte une tribune remarquable ornée d’entrelacs celtiques séparés par des pilastres sculptés à fûts canelés. Non loin de là, on trouve une fontaine qui servait à la célébration d’un rite en faveur des enfants accusant un retard à marcher. Et sur la rivière Le Léguer, une passerelle permettant un accès au moulin de Kergrist, l’un des nombreux moulins à grains de la vallée du Léguer.
  • La chapelle du Loc
  • Il existait jusqu'en 1936 deux menhirs le long du chemin menant au village de Kermeur dans la parcelle dénommée Parc-ar-Rohel. Un faux-menhir a été dressé depuis dans une parcelle voisine[22].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Tanguy : Dictionnaire des noms de communes, trèves et paroisses des Côtes d'Armor. Chasse-Marée . Ar Men. 1992

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Prononciation en français de France retranscrite selon la norme API.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Tonquédec et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 1994.
  15. D'après une notice d'information touristique située dans la chapelle Saint-Cado de Bannalec.
  16. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).
  17. « Tonquédec. Joël Philippe porté à la tête de la commune », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Anne Marchat et Michelle Le Brozec, Les mégalithes de l'arrondissement de Lannion, Rennes, Institut Culturel de Bretagne, , 102 p. (ISBN 2-86822-039-8), p. 58 Document utilisé pour la rédaction de l’article.