Titien
1555-1562, Gemäldegalerie (Berlin)
Naissance | |
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Décès | |
Sépulture | |
Nom de naissance |
Tiziano Vecellio |
Pseudonyme |
Veccellio, Tiziano |
Activité | |
Maître |
Sebastiano Zuccato, Giovanni Bellini, Giorgione |
Lieux de travail | |
Mouvement | |
Mécène |
les papes, François I°, Charles Quint et Philippe II |
Influencé par | |
A influencé | |
Famille |
Famille Vecellio (d) |
Père |
Gregorio Vecellio (d) |
Fratrie |
Francesco Vecellio Tommaso Vecellio (d) |
Conjoint |
Cecilia Soldano (d) (de à ) |
Enfants | |
Distinction |
Tiziano Vecellio ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador[1], plus communément appelé Titien ou le Titien en français, né vers 1488 à Pieve di Cadore (province de Belluno, Vénétie), mort le 27 août[2] 1576 à Venise, est un peintre de l'école vénitienne, auteur d'une importante œuvre picturale. Il est considéré comme un des plus grands portraitistes de cette époque, notamment grâce à son habileté à faire ressortir les traits de caractère des personnages. « Il libère aussi la peinture des contraintes de la ligne et de la forme où elle était emprisonnée depuis le Moyen Âge finissant, et cela pour donner tout pouvoir à la couleur[3]. »
« Le Titien alliait la grandeur et le côté terrible de Michel-Ange à la grâce et élégance de Raphaël et aux couleurs propres à la nature »
Biographie
Il est né à Pieve di Cadore, une petite ville des Dolomites en Vénétie entre 1488 et 1490[4], dans une riche famille locale. Son père Gregorio Vecellio occupait diverses charges, dont celles de capitaine de la milice, et d'inspecteur des mines.
On ne sait pas quelle éducation il a reçue : il ne connaissait probablement pas le latin, langue très importante à l'époque, et la majeure partie des lettres qui nous sont parvenues ont été écrites pour son compte par d'autres personnes. Tiziano s'est initié à la peinture en même temps que son frère Francesco. Les deux sont envoyés à Venise, vers l'âge de 9 ou 10 ans, pour étudier l'art. Ils commencent dans l'atelier de Sebastiano Zuccato, un artiste en mosaïque. Après quatre ou cinq ans, Titien entre dans l'atelier du peintre Gentile Bellini, puis de son frère Giovanni Bellini, à cette époque l'artiste le plus réputé de Venise. C'est là qu'il fait la connaissance de Giorgio da Castelfranco, connu sous le nom de Giorgione. Ils deviennent amis et associés, et en 1508 travaillent ensemble aux fresques extérieures du Fontego dei Tedeschi[5].
Deux ans plus tard, Giorgione meurt de la peste et il est probable que de nombreux tableaux de Giorgione, inachevés, aient été terminés par Titien[6]. De 1508 à 1568, Titien pratique aussi la gravure sur bois. Certains ont même pensé qu'il a participé à l'élaboration de la Fabrica, un gros volume in-folio de 663 pages, qui contient plus de 300 figures anatomiques, gravées sur bois. Mais, rien n'a jamais été prouvé[7].
Titien peint trois fresques pour la Scuola di Sant'Antonio à Padoue, ville où il se rend en 1511. En 1516, à la mort de Giovani Bellini, il est nommé à sa suite peintre officiel de la République de Venise et établit un atelier sur le Grand Canal à San Samuele. De nombreux artistes contemporains y passèrent, dont Tintoret et Le Greco.
Dans L'Assomption de la Vierge , commandée pour le maître-autel de l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari en 1516 et installée en 1518, Titien élimine toutes les traditionneles références iconographiques à la mort et invente la glorieuse montée au ciel de Marie dans le sillage de la théologie franciscaine contemporaine[8]. Cette solution deviendra dès lors la composition de référence dans tout le monde chrétien. En 1520, il exécute une importante commande pour la décoration du Palais des Doges, La Bataille de Cadore (grande fresque qui sera détruite lors d'un incendie en 1577) et trois peintures de scènes mythologiques pour Alphonse Ier d'Este. Il est également chargé de faire tous les portraits des doges successifs, jusqu'en 1555 où la tâche incombe à Tintoret. Il a également de nombreuses commandes pour les notables vénitiens et les églises de la cité.
Trois ans plus tard, pendant un voyage à Ferrare, il fait la connaissance de Frédéric II Gonzague, marquis de Mantoue dont il fait le portrait et pour qui il travaille durant plus de 10 ans, décorant le château de Ferrare de fresques mythologiques. Fin 1522, il se rend à Mantoue, où il rencontre le marquis Federico Gonzaga qui lui commande près d'une quarantaine de tableaux, et se lie d'amitié avec l'Arétin et Sansovino, réfugiés à Venise après le sac de Rome.
En 1525, il épouse Cecilia Soldano, fille d'un barbier, qui lui a déjà donné deux fils : Pomponio en 1523 et Orazio, juste avant le mariage. En 1530 sa femme met au monde une fille (Lavinia) et meurt quelques mois plus tard. On ne sait s'il se remaria, mais en tout cas les années 1530 sont pour Titien celles d'un nouveau canon féminin, plus menu comme dans La Bella (Florence, palais Pitti), Marie-Madeleine (v. 1533) (Florence, palais Pitti) ou La Vénus d'Urbin (Florence, musée de la Galerie des Offices). Cette dernière œuvre, réalisée pour Guidobaldo della Rovere en 1538 s'inspire de la Vénus endormie de Giorgione en représentant une femme nue (Vénus ? une courtisane ? une jeune épouse ?) sur un lit dans une pièce et éveillée. Œuvre emblématique de sa carrière, elle est le prototype du nu féminin couché en intérieur pour la peinture européenne dont Édouard Manet s'inspirera pour son Olympia[9].
Dans cette même année 1530, il rencontre Charles V à l'occasion d'un voyage de l'empereur en Italie, par l'intermédiaire du marquis de Mantoue. Trois ans plus tard, Charles V lui accorde le titre de Conte Palatino et Cavaliere dello Sperone d'Oro, un honneur sans précédent pour un peintre. Il peindra une série de portraits des proches de l'empereur.
En 1545 il se rend à Rome à l'invitation du pape Paul III. Le 16 mars il obtient la citoyenneté romaine, et rentre à Venise. La confrontation directe avec les œuvres de Michel-Ange influe énormément sur sa carrière, qui connaît alors une « crise maniériste », marquée par des compositions plus hardies et un coloris aux forts effets de contraste.
En 1548 il se rend à Augsbourg où se tient la Diète du Saint-Empire, présidée par Charles Quint, occasion pour lui de peindre de nombreux portraits de notables et de l'empereur lui-même. Puis il commence à travailler à sa série de Poésie pour le roi Philippe II. Ces peintures représentent des nus féminins mythologiques, telles Danaé, Vénus et Adonis ou Diane et Actéon, et elles inaugurent la dernière phase de Titien, caractérisée par une touche beaucoup moins graphique et plus libre, où les toiles achevées laissent même voir l'action du pinceau sur la toile; on dit même que Titien aurait peint avec ses doigts certains de ses tableaux à la fin de sa vie.
Il est élu avec Andrea Palladio et Jacopo Tintoretto à l'Académie du dessin de Florence en 1566. Son dernier tableau connu est une Pietà, qu'il destinait à orner son tombeau : inachevée à sa mort, l'œuvre sera terminée par Palma il Giovane.
Il meurt le 27 août 1576, peut-être de la peste, plus probablement de vieillesse. Il est enterré dans l'église Santa Maria dei Frari à Venise.
L'héritage giorgionesque
Bien que Titien ait commencé son apprentissage chez Sebastiano Zuccato et chez les Bellini, il a ensuite effectué un séjour dans l'atelier de Giorgione. Vasari écrit : « À ses débuts, quand il commença à peindre dans la manière de Giorgione, à dix-huit ans à peine, il fit le portrait d'un gentilhomme de la famille Barbarigo, son ami... on le jugea si bien peint et avec tant d'habileté que, si Titien n'y avait mis son nom dans une ombre, on l'aurait pris pour une œuvre de Giorgione. »[10] » En 1508, il peint la décoration à fresque du Fondaco dei Tedeschi avec Giorgione. Son style dramatique, semble déjà se distinguer consciemment du maître. Dans le cycle des fresques de la Scuola del Santo de Padoue peint en 1510 et 1511, On retrouve cependant l'aspect fondu de Giorgione et du Corrège sur les chairs délicates et sans contours et les paysages vaporeux avec lesquels elles fusionnent volontiers, ainsi que dans les matières veloutées. Les nus, si on les compare avec ceux de Giorgione, sont quand-même plus francs car privés du halo mystérieux qui enveloppe les figures de ce peintre. Chez Titien, la lumière sert à intensifier les couleurs qui, elles, sont chargées de fondre personnage et environnement.
Après la mort de Giorgione en 1510, des témoignages de contemporains laissent entendre une intervention de Titien dans l'achèvement de la Vénus endormie. Certains critiques pensent qu'il est aussi intervenu dans Le Concert champêtre[11]. Ce concert musical est un thème venu de l'humanisme de la première Renaissance ; la musique est assimilée à l'harmonie universelle. L'Homme n'y joue que sa propre partition, au milieu de la nature exubérante. La composition est assez mystérieuse : une femme à gauche puise de l'eau dans une carafe en verre, deux hommes se concertent, l'un jouant de la mandoline, une femme nue de dos souffle dans une tige percée. Derrière, un berger s'occupe de ses moutons, dans un plan encore davantage reculé se tient une bâtisse, et au loin, des montagnes reprennent l'idée d'une représentation de la totalité du monde en perspective atmosphérique telle que La Vierge aux rochers (1483) de Léonard de Vinci.
Toujours est-il que dans ses premières années, Titien est énormément influencé par le pouvoir d'évocation de Giorgione. Goethe dit de lui quand il évoque son travail sur les fresques de l’école de Saint-Antoine de Padoue où il réalise ses premières œuvres indépendantes : « Il y a là, écrit le poète, une vérité surprenante, capable de tout exprimer »[12].
Titien entame ensuite une période de peinture mythologique. Pour le cabinet de travail d' Alphonse Ier d'Este il réalise Offrande à Vénus, Bacchanale du Prado et Bacchus et Ariane. Le peintre y prouve sa capacité à faire revivre les mythes antiques et d'y adhérer en imagination. Il utilise comme sources littéraires Philostrate, Ovide, Catulle, ne recherchant, cependant, nullement l'érudition humaniste, mais plutôt le moyen d'évoquer le monde antique selon une tonalité plus dionysiaque. En 1526, il traite de manière triomphaliste un thème religieux la Pala Pesaro[13]. La Vierge se trouve déplacée à droite. . Cette manière grandiose n'empêche pas l'artiste de peindre dans le même temps des tableaux plus intimistes comme la Vierge au Lapin ou la Déposition[14]. La Vénus d'Urbin de 1538 révèle encore une fois au spectateur la capacité de Titien à représenter une réalité concrète, un moment et un climat particuliers. Avec une série de portraits, la Vénus d'Urbin marque la fin du naturel « olympien ».
La période maniériste
En 1527, l'Arétin et Sansovino s'établissent à Venise. Titien contracte avec eux des liens d'amitié qui l'aident sans doute à suivre les développements du maniérisme, très en vogue en Italie centrale. Les Portraits des Césars sont exécutés à cette époque pour le palais ducal de Mantoue. Même s'ils sont aujourd'hui perdus, ils sont connus par des copies ou des estampes. Ils permettent de comprendre la nouveauté du style de Titien, sous l'influence du maniérisme de Giulio Romano. Il peint ensuite les plafonds de la basilique Santa Maria della Salute de Venise. Les personnages sont reliés entre eux par des mouvements violents et baignent dans une lumière chaude et mobile.
La critique moderne donne une grande importance au travail maniériste de Titien. Il y quitte la vision sereine, naturaliste de son œuvre de jeunesse, pour inaugurer des procédés plus libres dans l'imagination des figures, la création d'un climat dramatique, avec un chromatisme plus expressif. Alors qu'il séjourne à Rome (1545-1546), les intrigues de pouvoir de la cour pontificale lui inspirent un autre chef-d'œuvre, le Portrait de Paul III avec ses neveux. Le portrait de groupe qui permet à Titien de chercher à rivaliser avec Raphaël, est inachevé sans qu'on sache vraiment très bien pourquoi. Le pape est assis, vieilli. Titien cherche plus à montrer le caractère du vieillard qu'à montrer la majesté de sa fonction pontificale. Son neveu, le cardinal Alexandre Farnese est assis à l'arrière plan et semble le principal instigateur des décisions de son oncle. À droite, Horace Farnese s'incline devant son oncle, lui faisant une demande. Dans Charles Quint à la bataille de Mühlberg peint en 1548, Titien transforme son sujet en un symbole héraldique, mais il le montre aussi comme un despote usé. Cette toile, réalisée peu avant l'abdication de Charles Quint témoigne d’un sens aigu de l'analyse[12].
Le tableau, Caïn et Abel, porte sur un sujet biblique : le meurtre d’Abel par son frère Caïn. Œuvre de la pleine maturité de Titien il a été peint après son retour de Rome, où il a été influencé par Michel-Ange pour les formes, l’impétuosité des mouvements, la force des couleurs. Il montre dans le même temps une sensibilité complètement autonome pour l'espace, loin de la conception du maniérisme toscano-romain.
Au premier plan Abel, personnage biblique et fils d’Adam et Ève, est renversé par son frère, la tête ensanglantée. Son bras droit est légèrement fléchi, comme pour parer sa chute inévitable. De sa main gauche il semble implorer son meurtrier de l’épargner tout en cherchant désespérément à se raccrocher à la vie. Son simple vêtement de bête dévoile sa musculature impressionnante. Le second plan nous fait découvrir le meurtrier, tendu par la violence de son geste, brandissant un bâton au-dessus de sa tête pour l’assener sur son frère. Tandis que sa jambe gauche est solidement campée sur le sol, son autre pied repousse brutalement sa victime, révélant aussi des muscles saillants. Le dernier plan représente le ciel, tourmenté, aux nuées noires menaçantes.
L’endroit où se dirige naturellement notre regard se trouve au centre même de la composition. C’est le pied de Caïn qui repousse son frère. Ce point de lutte est marqué par des diagonales, la « géométrie secrète », qui se dessine respectivement :
- du coin haut-gauche, se prolonge dans les nuages et s’achève par la jambe droite de Caïn
- débute par l’épaule de Caïn, suit le mouvement de son pied, puis la forme des rochers.
Cette intersection marque l’élément clé de l’œuvre, à savoir la violence de l’acte et sa cruauté.
La lumière du tableau est aussi un élément très intéressant pour cette scène. Effectivement la source lumineuse, qui provient du milieu du côté droit de la composition, n’éclaire que partiellement l’action, puisque seul Abel se trouve en lumière. Nous pouvons y voir un procédé adroit du peintre pour désigner Caïn comme un être sombre et mauvais ; et par conséquent pour mettre aussi en lumière les vertus de son frère, à qui Dieu « porta un regard favorable » (Livre des Origines : Caïn et Abel, Genèse 4,4). Le visage de l’assassin est par ailleurs dans l’ombre, pour renforcer encore cet effet de personnification de la lutte entre le Bien et le Mal. En outre les colonnes de nuées en arrière-plan semblent confirmer cette hypothèse puisqu’elles donnent l’impression de sortir du corps même de Caïn, représentation symbolique du caractère mauvais du personnage.
Pour finir, les formes nous donnent des indices supplémentaires pour mieux analyser le tableau. Caïn est dressé, imposant, ses formes de corps sont dessinées par des droites qui se veulent le moins courbes possible, tout en gardant une impression de réalisme. A contrario, la position de la jambe d’Abel, ses bras, ses hanches, recherchent un dessin plus souple et arrondit. Ce jeu des courbes et des droites confère à Abel une attitude adoucie, alors que son frère nous parait plus rude et dur.
La scène, caractérisée par une forte tension émotive qui se dégage des corps dans des poses nettement en perspective, représente une des phases du conflit intérieur. La nuit est définie par une interaction complexe de lumières et de reflets qui donnent un ton dramatique à la composition.
La dernière période
En 1551, à plus de soixante ans, Titien se fixe définitivement à Venise. Son temps est entièrement occupé à réaliser les commandes des princes, travaillant à de nouvelles formes d'expression. Même dans les thèmes profanes, la construction dramatique est plus intense. Il meurt avant d'avoir terminé sa dernière œuvre, une Piéta destinée à son tombeau au Frari, c'est Palma le Jeune qui l'achèvera[15].
Matière picturale et effets de peinture
La matière de la peinture n'est plus constamment fondue, par les poils de la brosse ou du bout des doigts ou avec un chiffon, elle est très souvent apposée par larges frottis qui se superposent sur la peinture sèche qui est dessous. Ce qui nécessite un travail sur une très longue durée puisque chaque couche doit être sèche pour éviter tout craquellement ensuite. De ce fait Titien retourne ses tableaux en cours contre le mur.
Or en les redécouvrant, bien longtemps après, il les voit autrement que s'il avait travaillé sans s'arrêter. Les tableaux donnent ainsi l'impression d'être inachevés, mais ils sont l'aboutissement d'une démarche visible dès l'Annonciation de la Scuola Grande di San Rocco (reproduction ci-dessous). Le dessin de contour et son esquisse préalable sur papier ne sont plus nécessaires. Le dessin, aux contours estompés, se construit dans la peinture et avec les doigts [16], progressivement[17]. Les couleurs et la matière permettent d'évoquer les formes dans ce travail progressif par couches successives, et souvent de l'ombre (premières couches, dessous) à la lumière (en surface). Cependant un visiteur [18] dans l'atelier de Titien vieux a pu le constater, le résultat est spectaculaire et totalement nouveau : la fusion des couleurs s'effectue dans l'œil du spectateur, qui ne doit plus détailler le tableau de près mais le percevoir dans son ensemble et le compléter par le travail de l'œil et de l'imagination.
Vasari dans Le Vite attribue ainsi la technique de la peinture au couteau à Titien[19].
Faux ?
Parmi les peintures attribuées à Titien dans sa dernière manière, Augusto Gentili, 2012, considère Ecce Homo (Saint-Louis Art Museum), Enfant avec des chiens (Museum Boijmans Van Beuningen) et Saint Sébastien (musée de l'Ermitage) comme des faux, attribuables à des imitateurs de Titien.[réf. nécessaire]
Divers
Influences
Titien eut comme élève Paris Bordone, qui le quitte très vite, déçu du peu d'intérêt que celui-ci porte à ses élèves, Lambert Sustris. Il a aussi influencé le peintre Lorenzo Lotto, d'un tempérament pourtant bien différent, Palma le Vieux dont le fils devient le collaborateur du maitre à la fin de sa vie, Pierre Paul Rubens (surtout pour les couleurs). Les œuvres de Titien admirées dans toute l'Europe : Van Dyck, Nicolas Poussin, Antoine Watteau, Diego Vélasquez, Murillo, Rembrandt, Joshua Reynolds, Eugène Delacroix sont aussi les héritiers de Titien, aussi bien que Tintoret, Paul Véronèse et Giambattista Tiepolo[20].
La recherche de nouveaux tableaux du Titien
- Le 17 juillet 2007, une Anglaise met en vente aux enchères dans le village de Market Harborough (Leicestershire) un portrait masculin acheté un jour pour une petite somme au cours d'une liquidation d'héritage et qui était depuis trente-trois ans dans son vestibule. À sa grande surprise, deux courtiers viennent de Londres et se disputent la toile qui est finalement adjugée 200 000 livres. L'explication en est que cette toile serait de Titien. Si elle était confirmée comme authentique, elle atteindrait une cote très élevée, beaucoup plus que l'achat dans cette salle des ventes[21].
- C'est dans l'atelier du Titien que la plupart des gravures de la Fabrica de Vésale auraient été gravées, la plupart par Calcar, l'un des élèves du maître. D'autres gravures, en particulier vingt-cinq planches hors texte de la Fabrica, seraient du Titien lui-même.
L'art du portrait et de la figure
Titien et Van Eyck élaborent séparément le prototype du portrait officiel de la période moderne.
Durant la seconde moitié du XVe siècle, la technique de la peinture à l'huile est adoptée par des artistes italiens. C'est certainement Antonello de Messine qui l'importe à Venise en 1475. La technique est ensuite adoptée par Giovanni Bellini qui la fit sienne à peu près à cette époque. Giorgione expérimente certaines caractéristiques de la peinture à l'huile, comme sa texture, grasse et souple, et son opacité potentielle. Les artistes commencent à travailler en couches successives, d'abord un fond teinté, ombré ensuite en monochrome, donnant le modelé, puis recouvert de plusieurs couches de glacis autant de plans qui accrochent la lumière, le tout rehaussé en finition pour les détails par d'autres glacis localisés[22], « Des glacis... trente ou quarante ! »[23]. Les peintres vénitiens sculptent progressivement la matière picturale et se mettent à dissoudre le contour des formes. Ils finissent par minimiser l'importance du dessin préparatoire. C'est l'origine de la controverse théorique entre l'école florentine qui prône la supériorité de la ligne et du dessin et l'école vénitienne qui lui oppose la touche et le coloris. Le succès de Titien réside dans son ingéniosité à marier ces deux innovations techniques. tout au long de sa carrière, on assiste dans ses œuvres à une transformation progressive de sa touche picturale, de plus en plus éclatée et de plus en plus vibrante.
Si le dessin est moins précis, c'est que les portraits de Titien atteignent très souvent le mètre, contre une trentaine de centimètres de côté en moyenne au XVe siècle. Le portrait en buste est de plus en plus délaissé au profit du portrait à mi-corps. Le portrait en pied fait alors son apparition dans la peinture italienne. Ces œuvres plus grandes ne demandent pas à être vues d'aussi près que les petits panneaux du siècle précédent et le recul nécessaire à leur observation rend superflus les détails pointilleux[24]. À la différence de ses aînés, Titien cherche à caractériser ses modèles en saisissant à la fois leur aspect physique et moral. Il cherche aussi à leur insuffler la vie en travaillant sur la justesse de leur regard et de leur expression. Pour le Portrait de Charles V en pied, il utilise une œuvre de Jakob Seisenegger, Titien atténue les disgrâces physiques de l'empereur notamment le menton prognathe des Habsbourg et donne à son modèle une vitalité que ne possède pas l'œuvre copiée sur la nature visible du modèle[25].
Chronologie des Œuvres
- L'Héritage de Giorgione
- Portrait d'homme, 1500-1525, huile sur toile, 118 × 96 cm, Musée du Louvre, Paris
- La Naissance d'Adonis, 1505-1510, huile sur panneau, 35 × 162 cm, Musée civique, Padoue[26]
- Le Christ portant sa croix, 1506-1507, toile, 70 × 100 cm, Scuola Grande de San Rocco, Venise[27]
- Portrait d'homme, 1508-1510, huile sur toile, Musée d'art d'Indianapolis
- Portrait d’homme au chapeau rouge, v. 1510, huile sur toile, 82 × 71 cm, Frick Collection, New York
- Portrait de Nicolas Perrenot de Granvelle, XVIe siècle, huile sur panneau, 106 × 90 cm, musée du Temps, Besançon
- L'Archange Raphaël et Tobie, 1507-1508, huile sur bois, 170 × 146 cm, Gallerie dell'Accademia de Venise
- Idylle rustique, 1507-1508, huile sur panneau, 46 × 144 cm, Fogg Art Museum, Cambridge
- Concert champêtre, 1509, toile, 105 × 137 cm, musée du Louvre, Paris
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Portrait d'homme
1500-1525, Louvre -
Portrait d'homme
1508-1510, Indianapolis -
Homme au chapeau rouge
v. 1510, Frick Collection -
Nicolas Perrenot
Besançon -
La Schiavona
1510-1512, Londres -
Raphaël et Tobie
1507-1508, Venise -
Idylle rustique
1507-1508, Cambridge
- Le Cardinal Georges d'Armagnac ambassadeur à Venise et son secrétaire G. Philandrier, XVIe siècle, huile sur toile, Musée du Louvre, Paris
- Orphée et Eurydice, v. 1508, huile sur panneau, 70 × 100 cm, Académie Carrara, Bergame
- La Vierge à l'Enfant entre saint Antoine de Padoue et saint Roch, v. 1510, huile sur toile, 92 × 133 cm, Musée du Prado, Madrid
- Saint Marc en majesté entouré des saints Cosme et Damien, de saint Roch et de saint Sébastien (retable de saint Marc), v. 1510, bois, 218 × 149 cm, Basilique Santa Maria della Salute de Venise. Provient de l'église de Santo Spirito in Isola et était destinée à conjurer la peste[27]
- La Femme au miroir, 1510-1520, 99 × 76 cm, musée du Louvre, Paris
- La Vierge des Tziganes, v. 1510-1511, panneau, 65 × 83 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- La Sainte Famille, v. 1510, huile sur toile, 99 × 139 cm, National Gallery, Londres
- Portrait de dame dit La Schiavona, 1510-1512, huile sur toile, 119 × 96 cm, National Gallery, Londres
-
Georges d'Armagnac
Louvre -
Orphée et Eurydice
v. 1508, Bergame -
Madone et les saints Antoine et Roch
v. 1510, Prado -
La Vierge des Tziganes
1510-1511, Vienne -
Sainte Famille
v. 1510, Londres
- Noli me tangere, 1510-1515, huile sur toile, 109 × 91 cm, National Gallery, Londres
- Portrait d'un peintre vénitien (Giovanni Bellini (?)), 1511-1512, huile sur toile, 80 × 66 cm, Statens Museum for Kunst, Copenhague
- Pietro Aretino, premier portrait, 1512, huile sur toile, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence
- Portrait d'homme avec des manches matelassées (dit L'Arioste), v. 1512, huile sur toile, 81 × 66 cm, National Gallery, Londres
- Les Trois Âges de l'homme, v. 1512-1514, huile sur toile, 90 × 151 cm, National Gallery of Scotland, Édimbourg[28]
- Le Concert, 1512-1513, huile sur toile, 86 × 123 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence[29]
- Portrait d'homme, v. 1512-1513, huile sur toile, Alte Pinakothek, Munich
- Jeune homme avec un chapeau des gants, 1512-1515, huile sur toile, 100 × 84 cm, National Gallery, Londres
- Portrait de Jacopo Sannazaro, 1514-1518, huile sur toile, Royal Collection, Royaume-Uni[30]
- Portrait du médecin Gian Giacomo Bartolotti da Parma, v. 1515, huile sur toile, 88 × 76 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
-
Noli me tangere
1510-1515, Londres -
Peintre Vénitien
1511-1512, Copenhague -
Aretin
1512, Palais Pitti -
Portrait d'Homme' dit l'Arioste"
v. 1512, Londres -
Portrait d'homme
1512-1513, Munich -
Jeune Homme avec chapeau
1512-1515, Londres -
Le Médecin Bartolotti di Parma
v. 1515, Vienne
- Le Christ et la femme adultère, 1512-1515, toile, 82 × 136 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Amour sacré, Amour profane, 1514, huile sur toile, 118 × 279 cm, Galerie Borghèse, Rome[31]
- Flore, 1514, huile sur toile, 80 × 63 cm, Galerie des Offices, Florence[29]
- Le Festin des Dieux, 1514-1529, avec Giovanni Bellini, huile sur toile, 170 × 188 cm, National Gallery of Art, Washington[32]
- Madone des cerises, v.1515, huile sur bois transférée sur toile 81 × 100 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Judith avec la tête d'Holopherne, v. 1515, huile sur toile, 89 × 73 cm, Galerie Doria-Pamphilj, Rome
- Vierge à l'Enfant avec des saints (Conversation sacrée), 1515-1518, huile sur bois, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
- Vierge à l'Enfant avec saints, v. 1520, peuplier, 92 × 138 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Vierge à l'Enfant avec les saints Étienne, Jérôme et Maurice, v. 1520, huile sur toile, 108 × 132 cm, Musée du Louvre, Paris
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La Femme adultère
1512-1515, Vienne -
Madone des cerises
v. 1515, Vienne -
Conversation sacrée
1515-1518, Dresde -
Madone avec saints
v. 1520, Vienne -
Madone et des saints
v. 1520, Louvre
- Jeune femme en robe noire, v. 1515, Kunsthistorisches Museum de Vienne[33]
- Flora, 1515-1517, huile sur toile, 79 × 63 cm, Musée des Offices, Florence
- Violante (La Bella Gatta), 1515-1518, huile sur toile, 65 × 51 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- L'Assomption de la Vierge, 1516, bois, 690 × 360 cm, Église Santa Maria Gloriosa dei Frari, Venise.
- L'Argent du Tribut, v. 1516, 75 × 56 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
- Portrait d'homme au chapeau rouge, v. 1516, huile sur toile, 82 × 71 cm, Frick Collection, New York[34]
- Tarquin et Lucrèce, 1516-1517, huile sur peuplier, 82 × 68 cm, Kunsthistorisches Museum
- Portrait de gentilhomme (Tommaso Mosti), 1516-1518, huile sur toile, 85 × 67 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence[29]
- Vénus sortant de l'eau ou Vénus Anadyomène, 1520, huile sur toile, 76 × 58 cm, National Gallery of Scotland, Édimbourg
- Le Bravo, 1520, toile, 75 × 67 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne. Longtemps attribué à Giorgione
- L'Homme au gant, v. 1520, toile, 100 × 89 cm, musée du Louvre, Paris
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Flora,1515-1517
Offices -
Violante, 1515-1518
Vienne -
L'Argent du Tribut
v. 1516, Dresde -
Tarquin et Lucrèce
1515-1516, Vienne -
Venus Anadyomène
1520, Edimbourg -
Le Bravo
1520, Vienne -
L'Homme au gant
v. 1520, Louvre
- Pour l'une des chambres d'albâtre d'Alphonse d'Este, 1518-1519, conservées au musée du Prado, Madrid :
- La Bacchanale des Andriens, Peinture sur toile, 175 × 193 cm
- L'Offrande à Vénus
- Retable Pesaro, 1519-1526, toile, 478 × 266 cm, église Santa Maria Gloriosa dei Frari, Venise[27]
- Bacchus et Ariane, vers 1520-23, huile sur toile, 175 × 190 cm, National Gallery, Londres
- Saint Christophe, 1523-1524, fresque, 310 × 186 cm, Palais des Doges, Venise[27]
- Portrait d'Alphonse d'Este, 1523-1524, Metropolitan Museum, New York[22]
- Le Transport du Christ vers le tombeau, vers 1525, toile, 148 × 212 cm, musée du Louvre, Paris
- La Vierge au lapin, 1525-1530, toile, 71 × 87 cm, musée du Louvre, Paris
-
Bacchanale
1518-1519, Madrid -
Offrande à Vénus
1518-1519, Prado -
Bacchus et Ariane
1520-1523, Londres -
Transport au tombeau
v. 1525, Louvre -
Vierge au lapin
1525-1530, Louvre
- La Période maniériste
- Portrait de Federico II Gonzaga, v. 1525, huile sur toile, 125 × 99 cm, Musée du Prado, Madrid[35]
- Portrait de Frédéric de Gonzague, 1525-1528, Kunsthistorisches Museum, Vienne[22]
- Portrait de Vicenzo Mosti, v. 1526, huile sur panneau transféré sur toile, 85 × 66 cm, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence
- Portrait de Girolamo Fracastoro, v. 1528, huile sur toile, 84 × 73 cm, National Gallery, Londres[36]
- Portrait de Laura Eustochia, v. 1529, huile sur toile, 118 × 93 cm, Collection particulière
- Portrait de Jacopo (Giacomo) Dolfin, v. 1532, huile sur toile, Musée d'art du comté de Los Angeles
- Charles V et son chien, 1533, huile sur toile, 194 × 113 cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait d'Alfonso d'Avalos, Marquis de Vasto, en armure avec un page, 1533, huile sur toile, 110 × 80 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles
- Portrait d'Isabelle d'Este, 1534-1536, huile sur toile, 102 × 64 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Portrait d'Eléonore Gonzague, duchesse d'Urbin, 1537, huile sur toile, 114 × 103 cm, Galerie des Offices, Florence
-
Vincenzo Mosti
v. 1526, Palais Pitti -
Laura Eustochia
v. 1529, Coll. particulière -
Jacopo Dolfin
v. 1532, Los Angeles -
Charles V et chien
1533, Madrid -
Alphonse d'Avalos
1533, J.P. Getty Museum -
Isabelle d'Este
1534-1536, Vienne -
Eléonore de Gonzague
1537, Offices
- Les Pèlerins d'Emmaüs, 1530, musée du Louvre, Paris
- Allégorie conjugale, (dite à tort Allégorie d'Alphonse d'Avalos), v. 1530, huile sur toile, 123 × 107 cm, Musée du Louvre, Paris
- Portrait d'une jeune femme, années 1530, huile sur toile, 96 × 75 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg[37]
- Mars, Vénus et Amour, v. 1530, huile sur toile, 97 × 109 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Madone Aldobrandini, v. 1532, huile sur toile, 101 × 142 cm, National Gallery, Londres
- Marie-Madeleine ou Madeleine pénitente, 1533-1535, huile sur bois, 84 × 69 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence
- Jupiter et Antiope (Pardo Venus), 1535-1540, retouché v. 1560, huile sur toile, 196 × 385 cm, Musée du Louvre, Paris
-
Allégorie conjugale
v. 1530, Louvre -
Pèlerins d'Emmaus
1530, Louvre -
Madone Aldobrandini
v. 1532, Londres -
Mars et Venus
1530, Vienne -
Jupiter et Antiope
1535-1540,Louvre
- Portrait du cardinal Hippolyte de Médicis en costume hongrois, 1533, huile sur toile, 139 × 107 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence[29]
- Présentation de la Vierge au Temple, 1534-38, toile, 345 × 775 cm, Gallerie dell'Accademia de Venise. Se trouvait dans l'Albergo de la Scuola Grande della Carita.
- Portrait de femme (La Bella), 1536, huile sur toile, 89 × 75,5 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence[29]
- Portrait de François-Marie della Rovere, duc d'Urbin, 1536, huile sur toile, 114 × 103 cm, Galerie des Offices, Florence[29]
- Vénus d'Urbin, 1538, huile sur toile, 119 × 165 cm, Musée des Offices, Florence
- François Ier (1494-1547), roi de France, 1538, toile, 201 × 134 cm, musée du Louvre, Paris
- Saint Jean-Baptiste au désert, 1540, toile, 201 × 134 cm, Gallerie dell'Accademia de Venise
- Portrait de Benedetto Varchi, 1540, huile sur toile, 117 × 91 cm, Kunsthistorisches Museum
- Portrait du Cardinal Pietro Bembo, v. 1540, huile sur toile, National Gallery of Art, Washington DC
- Le Marquis de Vasto harangant ses troupes, 1540-1541, huile sur toile, 223 × 165 cm, Musée du Prado
- Portrait de Clarisse Strozzi, 1542, huile sur toile, 115 × 98 cm, Gemäldegalerie
- Le Couronnement d'épines, 1540-1542, bois, 303 × 180 cm, musée du Louvre, Paris. Commandé par la Confrérie de la Sainte Couronne pour leur chapelle milanaise de Santa Maria delle Grazie[38]
-
François Ier
1538, Louvre -
Benedetto Varchi
1540, Vienne -
Pietro Bembo
v. 1540, Washington -
Clarissa Strozzi
1542, Berlin -
Marquis de Vasto
1540-1541, Madrid -
Saint Jean dans le désert
1540, Venise -
Couronnement d'épines
1540-1542, Louvre
- Vierge à l'Enfant au buisson ardent, non datée, Gallerie dell'Accademia de Venise[39]
- Le Doge Nicolo Marcello, 1542, musées du Vatican, Rome
- Caterina Cornaro en Sainte Catherine d'Alexandrie, 1542, peinture, 102,5 × 72 cm, Musée des Offices, Florence
- Ranuccio Farnese, 1542, huile sur toile, 90 × 74 cm, National Gallery of Art, Washington
- Portrait du Cardinal Pietro Bembo, v. 1542, huile sur toile, 119 × 100 cm, Musée Capodimonte
- Basilique Santa Maria della Salute, plafond de la grande sacristie, Venise, 1542-1544. À l'origine sur le plafond de l'église de Santo Spirito in Isola[40] :
- Caïn et Abel, toile, 298 × 282 cm
- David et Goliath, toile, 300 × 285 cm
- Le Sacrifice d'Isaac, toile, 328 × 284 cm
- Portrait de Paul III, tête nue, 1543, huile sur toile, 114 × 89 cm, Musée Capodimonte, Naples
- Paul III et ses neveux, 200 × 173 cm et Paul III avec un "camauro, 126 × 103 cm, v. 1545, huile sur toile, Musée Capodimonte, Naples[41]
- Portrait de Sperone Speroni, 1544, Civico Luigi Baldin, Trévise[42]
- Cardinal Pietro Bembo (1470-1547), 1545, huile sur toile, 114 × 97 cm, Musée Capodimonte, Naples
- Daniele Barbaro, v. 1545, huile sur toile, 81 × 69 cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait du Doge Andrea Gritti, v. 1545, huile sur toile, 133 × 103 cm, National Gallery of Art, Washington DC
-
Ste Catherine
1542, Florence -
Ranuccio Farnèse
1542, Washington -
Cardinal Bembo
v. 1542, Naples -
Paul III tête nue
1543, Naples -
Paul III et neveux
v. 1545, Naples -
Daniele Barbaro
v. 1545, Madrid -
Doge Gritti
v. 1545, Washington
- Ecce Homo, 1543, toile, 242 × 361 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne[43]. Commande du marchand flamand Giovanni d'Anna (Van Haanen) établi à Venise[44]
- La Famille Vendramin, 1543-1547, huile sur toile, 206 × 301 cm, National Gallery, Londres[45]
- Portrait de Jeune fille, v. 1545, huile sur toile, 85 × 75 cm, Musée Capodimonte, Naples[46]
- Danaé, vers 1545, Musée Capodimonte, Naples
- Danaé, 1546-1453, huile sur toile, 120 × 187 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg[37]. La troisième version a été réalisée dans la dernière période du Titien en 1564.
- Vénus avec l'organiste et Cupidon, 1548, Musée du Prado, Madrid
- Vénus avec l'organiste et un petit chien, v. 1550, Huile sur toile, 138 222cm, Musée du Prado, Madrid
-
Danaé
v. 1545, Naples -
Danaé
1553, Madrid -
Danaé
1564, Vienne -
Vénus avec l'organiste
1548, Prado -
Venus, organiste et chien
v. 1550, Madrid
- Ecce homo, 1548, Musée du Prado, Madrid
- Portrait de vieil homme (Pietro Cardinal Bembo), 1545, huile sur toile, Musée des beaux-arts (Budapest)
- Cardinal Alessandro Farnese, 1545-46, huile sur toile, 96 × 43 cm, Musée Capodimonte, Naples
- Giulia Varano, duchesse d'Urbin, 1545-1547, huile sur panneau, 113 × 87 cm, Palais Pitti, Florence[47]
- Portrait d'un gentilhomme dit Le gentilhomme anglais, 1545, huile sur toile, 111 × 96 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence
- Portrait de Pier Luigi Farnese, Duc de Parme en Armure, v. 1546, huile sur toile, 111 × 87 cm, Musée Capodimonte, Naples[48]
- Portrait d'Isabelle de Portugal, 1548, Musée du Prado, Madrid
- Le Châtiment le Sisyphe, 1548-1549, huile sur toile, 237 216cm, Musée du Prado, Madrid
- Le Châtiment de Tityus, 1548-1549, huile sur toile, 253 217cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait de l'Arétin, 1545, huile sur toile, 97 × 78 cm, Galerie Palatine, palais Pitti, Florence[49]
- Pietro Aretino, 1548-1551, huile sur toile, 102 × 86 cm, Frick Collection, New York. un des trois fait par Titien de son ami l'Aretin
- Charles Quint à la bataille de Muehlberg (allégorie), 1549, Musée du Prado, Madrid
- L'Aumône de saint Jean, 1549-1550, toile, 229 × 156 cm, église Saint-Jean-l'Aumônier, Venise[40]
- Philipe II d'Espagne, 1545-1556, 93 107cm, Musée d'art de Cincinnati[50]
- Philipe II d'Espagne, 1549-1550, huile sur toile, 103 82cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait d'une femme et sa fille, v. 1550, Collection privée, vente Londres 2005
- Adam et Ève, v. 1550, huile sur toile, 240 186cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait de Philippe II d'Espagne, v. 1550, Galerie Palatine, Palais Pitti, Florence[51]
- Portrait du grand électeur Jean-Frédérique de Saxe, v. 1550, huile sur toile, 103 83cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne[52]
- Salomé avec la tête de saint Jean Baptiste, v. 1550, huile sur toile, 87 80cm, Musée du Prado, Madrid
- Un moine avec un livre, v. 1550, huile sur toile, 84 × 74 cm, National Gallery of Victoria, Melbourne
- Un chevalier de Malte avec une horloge, v. 1550, huile sur toile, 122 × 101 cm, Musée du Prado, Madrid[53]
-
Aretin, 1548-1551
Frick collection -
Pietro Bembo
1545, Budapest -
Cardinal Farnese
1545-1546, Naples -
Isabelle de Portugal
1548, Prado -
Sisyphe
1548-1549, Prado -
Tityus
1548-1549, Prado -
Ecce Homo
1548, Prado -
Philippe II
1549-1550, Prado -
Charles V à Muelhberg
1549, Madrid -
Dame et sa fille
v. 1550, Vente 2005 -
Adam et Eve
v. 1550, Madrid -
Salomé
v. 1550, Madrid -
Moine
v. 1550, Melbourne
- La Dernière période
- Marie-Madeleine, 1550-1560, huile sur toile, 128 103cm, Musée Capodimonte, Naples
- Madeleine pénitente, 1555-1565, huile sur toile, 107 × 93 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles
- Portrait d'un commandant en chef, 1550-1555, huile sur toile, 229 155cm, Château Wilhelmshöhe, Cassel[54]
- Portrait de Philipe II d'Espagne (1527-1598), 1551, huile sur toile, 193 111cm, Musée du Prado, Madrid[55]
- Portrait du Cardinal Cristoforo Madruzzo, 1552, huile sur toile, 210 109cm, Musée d'Art de São Paulo
- L'Adoration de la Sainte Trinité, 1552-1554, Peinture sur toile, 346 240cm, Musée du Prado, Madrid
- Danaé recevant la pluie d'or, 1553, huile sur toile, 130 181cm, Musée du Prado, Madrid
- Le Christ, un jardinier, 1553, huile sur toile, 68 62cm, Musée du Prado, Madrid
- Mater Dolorosa , 1554, huile sur toile, 68 × 61 cm, Musée du Prado, Madrid
- Vénus au miroir, 1554-1555, National Gallery, Washington
- Portrait du Doge Francesco Venier, 1554-1556, huile sur toile, 113 × 99 cm, Musée Thyssen-Bornemisza, Madrid[56]
- Mater Dolorosa mains ouvertes, 1555, huile sur toile, 68 × 53 cm, Musée du Prado, Madrid
-
Madeleine
1550-1560, Naples -
Madeleine
1555-1565, Getty -
Cristoforo Madruzzo
1552, Sao Paulo -
La Trinité
1552-1554, Madrid -
Christ jardinier
1553, Madrid -
Mater Dolorosa
1554, Madrid -
Mater dolorosa
1555, Madrid
- Portrait d'une dame, v. 1555, huile sur toile, National Gallery of Art, Washington DC
- Portrait de dame, v. 1555, huile sur toile, 102 × 86 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
- Autoportrait, 1555-1562, huile sur toile, Gemäldegalerie (Berlin)
- Annonciation, v. 1557, huile sur toile, 280 193cm, Musée Capodimonte, Naples
- Le Martyre de saint Laurent, 1557-1559, toile, 493 × 277 cm, Église dei Gesuiti, Venise. Provient de l'église détruite dei Crociferi[40]
- Portrait de Fabrizio Salvaresio, 1558, huile sur toile, 112 88cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne[57]
- Portrait du Cardinal Filippo Archinto, 1558, huile sur toile, 115 88cm, Musée d'art de Philadelphie
- L'Argent du Tribut, 1560-1568 peut-être commencé en 1540, huile sur toile, 112 × 103 cm, National Gallery, Londres
- La Sagesse, v. 1560, huile sur toile, 177 177cm, Libreria Marciana, Venise
- Portrait d'un homme au manteau d'hermine, v. 1560, toile, 116 × 89 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
-
Dame, v. 1555
Washington -
Jeune Dame
v. 1555, Dresde -
Filippo Archinto
1558, Philadelphie -
L'Homme à l'hermine
v. 1560, Vienne -
L'Argent du Tribut
1560-1568, Londres -
Annonciation
v. 1557, Naples -
La Sagesse, v. 1560
Libreria Marciana
- La Mort d'Actéon, 1555-1575, huile sur toile, 179 × 198 cm, National Gallery, Londres
- Diane et Actéon, 1559, anciennement dans la collection privée du duc de Sutherland, exposé depuis 2009 par rotation de 5 ans à la National Gallery of Scotland et à la National Gallery de Londres, à la suite d'une acquisition publique[58].
- Vénus et Amour avec un joueur de luth, v; 1560, huile sur toile, 150 × 197 cm, Fitzwilliam Museum, Cambridge[54]
- Venus et Adonis, date ?, huile sur toile, 183 × 189 cm, Dulwich Picture Gallery[59]
- Vénus et Adonis, v. 1560, huile sur toile, 160 × 196 cm, J. Paul Getty Museum, Los Angeles
- L'Enlèvement d'Europe, date ? huile sur toile, 47 × 51 cm, Dulwich Picture Gallery[60]
- L'Enlèvement d'Europe, 1560-62, 178 205cm, Isabella Stewart Gardner Museum, Boston
- Diane et Callisto, 1566, couleur sur toile, 183 200cm, Kunsthistorisches Museum
- Diane et Callisto, 1559, collection privée du duc de Sutherland, exposé à la National Gallery of Scotland.
-
La Mort d'Actéon
1555-1575, Londres -
Diane et Actéon, 1559
Edimbourg/Londres -
Vénus et Adonis
v. 1560, J;P. Getty Museum -
Diane et Callisto
1566, Vienne -
L'Enlèvement d'Europe, 1560-62
Gardner Museum, Boston
- Marie-Madeleine repentante, années 1560, huile sur toile, 118 × 97 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg[37]
- Portrait de Lavinia (sa fille ?), 1560-1565, huile sur toile, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde
- L'Annonciation, 1560-1565, toile, 403 × 235 cm, Église San Salvador, Venise[40]
- Portrait d'un homme avec une palme, 1561, huile sur toile, 138 × 116 cm, Gemäldegalerie Alte Meister, Dresde[61]
- Agonie dans le jardin des Oliviers, 1562, huile sur toile, 76 × 136 cm, Musée du Prado, Madrid[62]
- Danaé, 1564, Huile sur toile, 135 × 152 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Autoportrait, 1565-1570, huile sur toile, 86 69cm, Musée du Prado, Madrid
- La Vierge allaitant l'Enfant, 1565-1575, huile sur toile, 76 × 63 cm, National Gallery, Londres
- Allégorie de la Prudence, 1566, National Gallery, Londres
- Enfant avec des chiens dans un paysage, huile sur toile, 99 × 117 cm, Musée Boijmans Van Beuningen, Rotterdam[63]
- Jacopo de'Strada, 1567-1568, toile, 125 × 95 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
- Philippe II offre la victoire de Lépante au prince Ferdinand au ciel, 1572-1575, huile sur toile, 335 × 274 cm, Musée du Prado, Madrid[64]
- Jeune femme à la fourrure, Date ?, huile sur toile, 91 × 66 cm, Dulwich Picture Gallery, près de Londres[65]
- Jeune femme à la fourrure, 1576, toile, 95 × 63 cm, Kunsthistorisches Museum de Vienne
-
Portrait de Lavinia
1560-1565, Dresde -
Autoportrait
1565-1570, Madrid -
La Vierge allaitant
1565-1575 Londres -
Allégorie Prudence
1566, Londres -
Jacopo de' Strada
1567-1568, Vienne -
Femme à la fourrure
1576, Vienne -
Philippe II offre la Victoire
1572-1575, Madrid
- Transport du Christ au tombeau, 1559, huile sur toile, 136 174cm, Musée du Prado, Madrid
- Le Portement de croix, v. 1565, huile sur toile, 135 × 152 cm, Musée du Prado, Madrid
- Portrait d'homme (L'Homme malade), 1568, huile sur toile, 81 × 60 cm, Galerie des Offices, Florence[29]
- Tarquin et Lucrèce, années 1570, musée des beaux-arts, Bordeaux.
- Le Viol de Lucrèce, 1571, Fitzwilliam Museum, Cambridge[22]
- La Nymphe et le Berger, v. 1570, toile, 150 × 187 cm, Kunsthistorisches Museum, Vienne[66]
- L'Annonciation, vers 1570, San Salvatore, Venise.
- La Religion au secours de l'Espagne, 1572-1575, huile sur toile, 168 × 168 cm, Musée du Prado, Madrid
- Saint Sébastien, vers 1505, huile sur toile, 210 × 115 cm, Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg[37], musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg.
- Pietà, 1570-1576, toile, 378 × 347 cm, Gallerie dell'Accademia de Venise. Titien destinait cette œuvre à son propre tombeau mais elle n'y arriva jamais[40]
-
Transport au tombeau
1559, Madrid -
Portement de Croix
v. 1565, Madrid -
Religion au secours de l'Espagne
1572-1575, Prado -
Pietà, 1570-1576
Venise
Notes et références
- Vasari
- LeMonde.fr, A Londres, querelle entre M. Brown et M. Cameron sur l'âge de la mort du Titien, sur [1], consulté le 23 février 2009
- Véronique Prat Titien, ou la gloire de Venise, 15/10/2007
- La date exacte est inconnue.
- Entrepôt public destiné aux marchands allemands.
- Ceci rend difficile l'attribution de certains tableaux à l'un ou l'autre peintre.
- Jacques Guillerme, Anatomie artistique, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007
- Augusto Gentili, 2012, page 99.
- Voir les écrits de Daniel Arasse pour une analyse détaillée. Notamment « La femme dans le coffre » in On n'y voit rien. Descriptions, Gallimard, Folio Essais
- Pascal Bonafoux, Titien ou l'art plus fort que la nature : être Apelle, sur [2], consulté le 30 décembre 2008
- Cependant Françoise Bardon conclut son parcours historiographique des formes d'attributions, sans certitude, par un blocage de l'alternative Giorgione/Titien [...] Il n'y a pas de réponse sérieuse possible du côté de ces jeux de mains. Cf. Le Concert champêtre, 1996, vol. 2, p. 134.
- Philippe Piguet, C’est avec Titien que naît le portrait psychologique, L'Œil - no 585 - Novembre 2006, disponible sur [3], consulté le 31 décembre 2008
- Cette œuvre peinte pour l'église Santa Maria Gloriosa dei Frari se trouve sur la paroi nord de la nef.
- Ces deux tableaux sont conservés au Louvre
- Anne Pallucchini, Article Titien, Encyclopædia Universalis, DVD, 2007
- Palma le Jeune dont le témoignage est rapporté dans La Trace de l'artiste : Léonard et Titien, David Rosand, Gallimard, collection Art et artistes, 1993, traduction française du texte de 1988, 145 p., 21 cm. ISBN 2-07-073284-3. : Page 118.
- Comparés à ceux des artistes de la Renaissance, les dessins de Titien sont peu nombreux.
- Palma le Jeune dont le témoignage est rapporté dans La Trace de l'artiste : Léonard et Titien, David Rosand, Gallimard, collection Art et artistes, 1993, traduction française du texte de 1988, 145 p., 21 cm. ISBN 2-07-073284-3. : Page 117.
- Les Vies des meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, traduction française et édition commentée sous la direction d'André Chastel, Paris, Berger-Levrault, collection Arts, 12 volumes (1981-1989). Mazenod (2007).
- Georges Lafenestre, Titien, Imago Mundi, consulté le 30 décembre 2008
- Journal Le Monde, 20 juillet 2007, article de Marc Roche.
- Jay Williams, Titien et son temps, Time-Life Books Inc., , p.
- ibid., citation apocryphe du Titien
- Dictionnaire de la peinture, sous la direction de Michel Laclotte et Jean-Pierre Cuzin, Paris, 1996, (coll. Larousse-Bordas), vol. 1, p. 1043.
- Johannes Wilde, Titien portraitiste, De Bellini à Titien, texture, forme, couleur dans l'art vénitien, Paris, 1993, p. 233-288
- Naissance d'Adonis, 1505-1510, Padoue
- Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les musées de Venise, Editions Place des Victoires, , 605 p. (ISBN 978-2-8099-0019-4), p.246-253 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Venise1 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Les Trois âges, Edimburg
- Mina Gregori, Le Musée des Offices et le Palais Pitti : La Peinture à Florence, Editions Place des Victoires, , 685 p. (ISBN 2-84459-006-3), p. 261-269 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Florence » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - Jacopo Sannarazo, Collection royale, UK
- Amour sacré et profane, V. Borghèse
- Le Festin des Dieux
- Femme en noir, Vienne
- (en) Bernice Davidson, Paintings from the Frick Collection, Harry N. Abrams, Incorporated, New York, (ISBN 0-8109-3710-7), p. 39-40
- Fréderic II, Prado
- Girolamo Frascato, Londres
- Mikhaïl Piotrovski, Ermitage, P-2 ART PUBLISHERS, v.2001, p. 109
- Vincent Pomarède, 1001 peintures au Louvre : De l’Antiquité au XIXe siècle, Musée du Louvre éditions, , 589 p. (ISBN 2-35031-032-9), p.320-322
- Madone au buisson ardent, Venise
- Giovanna Nepi Sciré, La Peinture dans les musées de Venise, Editions Place des Victoires, , 605 p. (ISBN 978-2-8099-0019-4), p.266-271 Erreur de référence : Balise
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incorrecte : le nom « Venise2 » est défini plusieurs fois avec des contenus différents. - (en) Nicola Spinosa, The National Museum of Capodimonte, Electa Napoli, , 303 p. (ISBN 88-435-5600-2), p.81-85
- Sperone Speroni, Trévise
- Ecce Homo, 1543, Vienne
- Wolfgang Prohaska, Le Kunsthistorisches Museum de Vienne : Peinture, C.H. Beck/Scala Books, (ISBN 3 406 47459 4), p. 17, 24, 27, 30
- Famille Vendramin,1543-1547, Londres
- Jeune fille, v. 1545, Naples
- Giulia Varano, 1545-1547, Palais Pitti
- Pierre-Louis Farnese, v. 1546, Naples
- Aretin, 1545, Palais Pitti
- Philippe II, Cincinnati
- Françoise Pitt-Rivers, Balzac et l’art, Sté Nelle des Editions du Chêne, , 159 p. (ISBN 2-85108-799-1), p. 121
- Grand Electeur de Saxe, v. 1550, Vienne
- Chevalier de Malte, Madrid
- James Stourton, Petits Musées, grandes collections : Promenade à travers l’Europe, Scala,
- Philippe II, 1551, Madrid
- Erich Lessing, La Renaissance italienne, Hatier, (ISBN 2-218-07255-6)
- Fabrizio Salvaresio, Vienne
- 'Diana and Actaeon' is secured for the nation, The National Gallery, février 2009
- Vénus et Adonis, Dulwich
- Enlèvement d'Europe, Dulwich
- L'Homme à la palme, 1561, Dresde
Jardin des Oliviers
1562, Madrid- Enfant avec des chiens, Rotterdam
- [[:]]
- Femme à la Fourrure, Dulwich
- Nymphe et berger, v. 1570, Vienne
Voir aussi
Bibliographie
- Titien, une carrière européenne, Annie Yacob, L'Objet d'art, hors série no 27, p. 20-31.
- Françoise Bardon, Le Concert champêtre, Paris, 1995-1996, 2 vol. (ISBN 2-911105-05-2) et (ISBN 2-911105-01-X).
- Marcel Brion, Titien, Somogy, 1971
- Alexandre Dumas, Titien, 2007
- Augusto Gentili, Titien, Actes Sud, 2012, (ORE cultura, 2012, pour l'édition italienne), 431 pages, 28,5 × 33,5 cm
- Augusto Gentili, Da Tiziano a Tiziano : Mito e allegoria nella cultura veneziana del Cinquecento , Rome, Bulzoni Editore, 1997
- Roberta Giorgi, Tiziano Venere, Amore e il Musicista in cinque dipinti, Rome, Gangemi Editore, 1990
- Rona Goffen, Titian's Women, New Haven et Londres, Yale University Press, 1997
- Goffen (dir.), Titian's Venus of Urbino, Cambridge University Press, 1997
- Humfrey Peter, Titien, Phaidon, 2007
- Rodolfo Pallucchini, Tiziano, Florence, Sansoni Editore, 1969
- Erwin Panofsky, Le Titien : Question d'iconographie, Paris, Hazan, 2004
- John Pope-Hennessy, Titien, Gallimard, 2004
- Harold Wethey, The Paintings of Titian, Londres, Phaidon Press : I. The Religious Paintings, 1969 ; II. The Portraits, 1971 ; III. The Mythological and Historical Paintings, 1975
- Titien, Tintoret, Véronèse... Rivalités à Venise, Catalogue d'exposition, ouvrage collectif sous la direction de Vincent Delieuvin et Jean Habert. Coédition : Hazan et musée du Louvre, Édition 2009, 480 pages, 290 illustrations.
- Dictionnaire Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 13, éditions Gründ, , 13440 p. (ISBN 2700030230), p. 676-679
Articles connexes
Liens externes
■ Giorgio Vasari cite Titien et décrit sa biographie dans Le Vite : Page ?? - édition 1568 |
- Toutes les œuvres de Titien sur Utpictura18. Le site web consacré à la peinture Utpictura18 permet de visionner en ligne et de télécharger un certain nombre d'œuvres de Titien.
- Exposition Titien, Tintoret, Véronèse: Rivalités à Venise musée du Louvre, 17 septembre 2009 – 4 janvier 2010
- La Vierge au Lapin de Titien à la loupe module multimédia, site officiel du musée du Louvre
- Le Titien à Venise, l'Assomption de la Vierge par Danielle Carton
- (en) Titien's Paintings
- Titien ou l'art plus fort que la nature : être Apelle par Pascal Bonafoux, professeur d'histoire de l'art à l'université de Paris VIII-Saint-Denis
- (it)(fr)(en) Centro Studi Tiziano e Cadore
- (en) Titien dans Artcyclopedia
- Titien Vienne, Autriche
- Peintre vénitien
- Peintre du XVIe siècle
- Peintre portraitiste
- Portraitiste de la Renaissance
- Peintre de nu
- Peintre de scène mythologique
- Peintre de cour
- Graveur du XVIe siècle
- Graveur italien
- Graveur sur bois
- Naissance en 1483
- Naissance dans la province de Belluno
- Naissance dans la République de Venise
- Décès à Venise
- Décès en 1576