Théodore Ritter

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Théodore Ritter
Portrait de Théodore Ritter par A. Barbé.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Toussaint PrévostVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Fratrie
Cécile Ritter-Ciampi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
Instrument
Maîtres
Genre artistique
Distinctions
signature de Théodore Ritter
Signature de Ritter.

Toussaint Prévost, connu sous le pseudonyme de Théodore Ritter (Nantes, -Paris, ) est un compositeur et pianiste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils d'Eugène Prévost, il est élève d'Hector Berlioz. Il commence sa carrière comme chanteur baryton à La Monnaie sous le nom de Félix puis apprend le piano avec Franz Liszt. Il devient rapidement un pianiste renommé et commence une carrière internationale sous le nom de Théodore Ritter.

Membre de la Société des derniers concerts de Beethoven (1860), il entreprend en 1869-1870 une tournée de concert au Canada et aux États-Unis avec le violoniste Frantz Jehin-Prume et la chanteuse Carlotta Patti. Il est un des pianistes habituels des concerts Pasdeloup[1].

Il fut le professeur, entre autres, de Isidore Philipp et de Samuel Simons Sanford. On lui doit de nombreuses pièces pour piano et des transcriptions ainsi que les versions pour piano de L'Enfance du Christ de Berlioz et de Roméo et Juliette.

Époux de la chanteuse Alice Desgranges, sa nièce Gabrielle Ritter-Ciampi fut également célèbre comme chanteuse.

Mort subitement d'une rupture d'anévrisme[2], il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise[3]. Il était officier d'Académie[2], et avait été élevé au grade de chevalier de la Légion d'honneur, le [4].

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Marianne Opéra-comique en un acte. Paroles de M. J. Prével, Paris 1861, imp. Bertauts, lire en ligne sur Gallica.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Albert Lavignac, Lionel de La Laurencie, Encyclopédie de la musique et dictionnaire du conservatoire. Deuxième partie, Technique, esthétique, pédagogie., Paris, Librairie Delagrave, , 2127 p., p. 2107
  2. a et b « Théodore Ritter », Gazette artistique de Nantes, Nantes, vol. 1, no 28,‎ (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
  3. (20e division) Jules Moiroux, Le cimetière du Père Lachaise, Paris, S. Mercadier, (lire en ligne sur Gallica), p. 298.
  4. Archives nationales, « Notice L2225042 », sur Base Léonore, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]