Thonnance-lès-Joinville
Thonnance-lès-Joinville | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Marne Rognon | ||||
Maire Mandat |
Simone Martin 2014-2020 |
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Code postal | 52300 | ||||
Code commune | 52490 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
809 hab. (2014) | ||||
Densité | 71 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 27′ 19″ nord, 5° 10′ 22″ est | ||||
Altitude | Min. 180 m Max. 365 m |
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Superficie | 11,33 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Joinville | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
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Thonnance-lès-Joinville est une commune française, située dans le département de la Haute-Marne en région Champagne-Ardenne.
Géographie
C'est un joli village de la vallée de la Marne, situé à un kilomètre à l'est de Joinville, sur la rive opposée, entre les collines de Murmont et de La Perche.
La localité est traversée par l'ancienne Route nationale 427.
Histoire
Tout le monde n'est pas d'accord sur l'origine du nom de Thonnance, en voici la version la plus connue. Le premier nom de Thonnance fut Vellicitas, des mots Véllicata Civitas pour sa position entre les collines. Un préfet du Prétoire des Gaules y séjourna, c'était sous le règne de l'empereur Honorius (395 – 423), il y avait sa résidence et changea le nom de Véllici en Tonancia. C'est dans un cartulaire du chantre Warin en 863 que l'on trouve Tonancia, puis en 1265 c'est Thonnacia, 1322 Thonance, 1344 Thonnanse, 1763 Thonnance lès Joinville et au XVIIIe siècle, Thonnance sous Joinville est relevé sur une carte de Cassini.
Thonnance possédait une maison religieuse, elle appartenait aux abbayes de Joinville et de Vaux en Barrois. Cette maison fut décimée par la peste en 1636. Les malades étaient relégués dans un bois, le bois des Loges, nom des petites maisons construites en ce lieu pour héberger les malades.
Quelques dates : 863 premier nom de Thonnance ; 1360 pillage du village ; 1402, derniers descendants de la maison de Joinville habitaient encore un petit château construit au nord du village ; 1538 fin du servage ; 1544 pillages et incendies par Charles Quint ; 1636, la peste décime le village ; 1653, nouveaux incendies et pillages ; 1756, les terrains et les récoltes sont ravagés par la grêle ; 1663, le village est inondé ; 1782 la nef de l'église s'écroule ; 1786, c'est au tour du chœur de s'écrouler ; 1804, c'est presque la famine.
Armoiries
Le 20 octobre 1806, le conseil de Thonnance décide de changer les armes de la commune, les anciennes n’ont jamais été retrouvée, il n’est pas possible aujourd’hui de les connaître. An XII, extrait de la délibération pour la création d’un blason.
« … que pour le blason de l’écu, qui sera un champ d’azur chargé d’un V d’argent et un T d’or entrelassés, lettres initiales de l’ancien et du nouveau nom de la commune, accompagnés de trois abeilles d’argent, un en chef, et deux en abîmes, l’écu entouré d’un pampre de vigne sur lequel, et en haut de l’écu, paroîtra un écriteau portant pour devise ces mots : DURO ASSUISCE LABORI afin de perpétuer parmi les habitants dudit Thonnance, l’amour excessif du travail qui les a toujours caractérisé d’une manière particulière et pour légende, on lira autour de l’écu, Thonnance Vellicité ou les Joinville au choix de Monsieur le Préfet, Haute–Marne… »
— Sources : Archives Municipales non classées
Ce texte, découvert en 1983, a donné l’occasion à la municipalité de l’époque, dirigée par Monsieur Francis Lecomte, de ressortir de l’oubli ce blason qui, depuis, orne le papier à lettre de la Mairie bien qu'il ne respecte pas à la lettre le papier (le blason et le blasonnement ne correspondent pas).
Politique et administration
Francis Lecomte Maire de 1983 - 2001
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[1]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[2],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 809 habitants, en diminution de −0,37 % par rapport à 2009 (Haute-Marne : −2,51 %, France hors Mayotte : 2,49 %).
Pyramide des âges
Lieux et monuments
Possibilité de visiter de mai à début octobre « Les jardins de mon Moulin »[5], d’inspiration anglaise, avec une roseraie constituée de 500 sujets, un jardin aquatique, un jardin de fleurs blanches, un jardin médiéval et un jardin de graminées. Plus de 4 000 plantes vivaces, rosiers, hortensias, pivoines, arbres et arbustes y sont présentés sur plus de 12 000 m2. On y découvre aussi un des élément du patrimoine local haut-marnais : la fonte d'art. Cet ensemble, conçu de toute pièce en 1999 et amélioré depuis, sur le site d’un ancien moulin du XVIe siècle, est labellisé jardin remarquable par le ministère de la Culture et de la Communication. « Nocturne en musique » et « grande fête des cucurbitacées, du goût et des produits du terroir » sont organisées en ce lieu.
On peut et aussi se promener dans la campagne alentour.
Possibilité également de venir en péniche par la Marne et de s'arrêter au port prévu à cet effet.
Plusieurs éléments de l'église Saint-Didier sont classés MH au titre d’objet :
- Sur l'orgue attribué au facteur J.B. Gavot (1835 – 1840) les éléments de la partie instrumentale : Grand abrégé, partie de la registration, sommier, soufflerie, 7 jeux[6];
- La chaire à prêcher, en bois taillé, de style Louis XIV (datée de la fin du XVIIe siècle)[7] ;
- La dalle funéraire d'une dame, pierre gravée avec armoiries, du XVIe siècle[8] ;
- Plusieurs statues en pierre : un Saint-Joseph peint du XVIIe siècle[9], une Sainte-Barbe peinte du XVIe siècle[10], un Christ aux liens du XVIe siècle[11], une Vierge à l'enfant peinte du XVIIe siècle[12], un Saint-Vincent peint du XVIe siècle[13] ;
- Plusieurs statues en bois : une Sainte-Catherine peinte du XVIIe siècle[14], une Sainte Anne et la vierge en bois polychrome doré du XVIIIe siècle[15], un Christ en croix taillé et peint du XVIIIe siècle[16] et une statuette de Vierge de l'assomption servant de bâton de procession en bois taillé, peint et doré, du XVIIIe siècle[17].
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
- L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
- Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Les jardins de mon Moulin. Site officiel
- Partie instrumentale de l’orgue protégée le 19 janvier 1980, Notice no PM52001177
- Chaire à prêcher protégée le 3 décembre 1984, Notice no PM52001174
- Dalle funéraire protégée le 2 avril 1908, Notice no PM52001166
- Saint-Joseph protégé le 8 septembre 1965, Notice no PM52001168
- Sainte-Barbe protégée le 8 septembre 1965, Notice no PM52001169
- Christ aux liens protégé le 8 septembre 1965, Notice no PM52001171
- Vierge à l’enfant protégée le 6 septembre 1965, Notice no PM52001172
- Saint-Vincent protégé le 8 septembre 1965, Notice no PM52001173
- Sainte-Catherine protégée le 8 septembre 1965, Notice no PM52001170
- Sainte Anne et la vierge protégée le 8 septembre 1965, Notice no PM52001167
- Christ en croix protégé le 3 décembre 1984, Notice no PM52001175
- Vierge de l'assomption protégée le 3 décembre 1984, Notice no PM52001176