Thierry Robert (homme politique)

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Thierry Robert
Illustration.
Fonctions
Député français

(6 ans et 16 jours)
Élection 17 juin 2012
Réélection 18 juin 2017
Circonscription 7e de La Réunion
Législature XIVe et XVe (Cinquième République)
Groupe politique RRDP (2012-2017)
MoDem (2017-2018)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Jean-Luc Poudroux
(indirectement)
Conseiller régional de La Réunion

(6 mois et 23 jours)
Élection 13 décembre 2015
Groupe politique La Politique autrement
Successeur Sylviane Rivière
Conseiller général de La Réunion[a]

(3 ans, 4 mois et 22 jours)
Élection 4 octobre 2009
Circonscription Canton de Saint-Leu-2
Prédécesseur Isabelle Poudroux
Successeur Isabelle Poudroux

(2 ans, 9 mois et 7 jours)
Élection 9 mars 2008
Circonscription Canton de Saint-Leu-1
Prédécesseur Roger-Simon Deguigné
Successeur Jacqueline Silotia
Maire de Saint-Leu

(9 ans, 5 mois et 13 jours)
Élection
Réélection
Prédécesseur Jean-Luc Poudroux
Successeur Bruno Domen
Biographie
Nom de naissance Thierry Jean Bernard Robert
Date de naissance (47 ans)
Lieu de naissance Saint-Denis (La Réunion)
Nationalité Français
Parti politique UDF (jusqu’en 2007)
MoDem (depuis 2007)
Profession Chef d'entreprise

Thierry Robert, né le à Saint-Denis (La Réunion), est un homme d'affaires et homme politique français.

Engagé en politique au sein de l'UDF puis du MoDem, il est maire de Saint-Leu de 2008 à 2017, ainsi que conseiller général de La Réunion de 2008 à 2013, élu dans le canton de Saint-Leu-1 et le canton de Saint-Leu-2.

Il est élu député de la 7e circonscription de La Réunion en 2012. Réélu en 2017, il voit son élection annulée l'année suivante par le Conseil constitutionnel pour manquement à ses obligations fiscales. Il échoue à redevenir député en 2022.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Thierry Robert prend la direction de l'entreprise familiale artisanale de construction et la transforme en groupe « Robert Promotion ». À la tête de trois sociétés de BTP, Thierry Robert est propriétaire d'un patrimoine immobilier à La Réunion et en Île-de-France, évalué à neuf millions d'euros[2],[3].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Débuts[modifier | modifier le code]

En 2006, il devient délégué départemental des Jeunes UDF à La Réunion et sympathise avec François Bayrou. Il fait campagne pour ce dernier à l'élection présidentielle de 2007.

En 2008, il se présente aux élections municipales à Saint-Leu, qu'il remporte au second tour[4]. À 30 ans, il devient le deuxième plus jeune maire de La Réunion. Il est également élu conseiller général de La Réunion dans le canton de Saint-Leu-1 dès le premier tour des élections cantonales qui ont lieu conjointement[5], et devient vice-président de l'assemblée départementale.

Candidat à l’élection cantonale partielle de 2009 dans le canton de Saint-Leu-2, il est de nouveau élu conseiller général[6]. Alors que la loi lui impose de démissionner du premier mandat, un recours déposé devant le tribunal administratif de Saint-Denis lui permet d’exercer, pendant plus d’un an, ses fonctions de conseiller général pour les deux cantons[5]. Il démissionne le de son mandat dans le canton de Saint-Leu-1, pour lequel il est remplacé par sa suppléante, Jacqueline Silotia[7].

En application de la loi sur le cumul de mandats, il démissionne de son second mandat de conseiller général le au profit de sa suppléante, Isabelle Poudroux[8].

Député de La Réunion[modifier | modifier le code]

Le , il est élu député dans la 7e circonscription de La Réunion au second tour des élections législatives, avec 66,9 % des suffrages exprimés. Il avait recueilli au premier tour 37,8 % des suffrages exprimés[9]. Contestée par Pierre Magnin, candidat du Parti pirate[10], son élection est confirmée par le Conseil constitutionnel le [11].

Bien qu'élu sous l'étiquette du MoDem, il intègre à l'Assemblée nationale le groupe RRDP comprenant essentiellement des députés radicaux de gauche[12]. Il siège à la commission des Finances[5] et à la délégation aux outre-mer de l'Assemblée nationale[13]. Thierry Robert vote contre le projet de loi du mariage pour tous[14].

Lors des élections législatives de 2017 à La Réunion, il termine en tête du premier tour dans la 7e circonscription, avec 33,8 % des voix, et est largement réélu au second tour, avec 60,8 %, pour un taux de participation de 39,4 %[15]. Comme en 2012, sa suppléante est Marie-Rose Won-Fah-Hin[16]. Il rejoint le groupe MoDem à l’Assemblée nationale[17].

Ancrage local[modifier | modifier le code]

Habitué des coups médiatiques[2], il s'oppose, le , aux forces de l'ordre qui menacent de charger sur les transporteurs bloquant l'unique centre d'approvisionnement en carburant de La Réunion en protestation contre la hausse des tarifs de l'essence[18],[19].

Le , à la suite d'une nouvelle attaque mortelle de requin, il publie un arrêté offrant une prime pour le prélèvement du requin-bouledogue sur le territoire maritime de Saint-Leu[20]. Il retire cet arrêté illégal après l'engagement du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, de faire appliquer un arrêté préfectoral autorisant le prélèvement de requins et soutenant financièrement les mairies dans la prévention du risque-requin[21]. Quelques jours plus tard, il lance une pétition demandant une révision du périmètre et de la réglementation de la réserve naturelle marine de La Réunion qu'il qualifie de « garde-manger géant » des requins[22].

Toujours en 2012, il occupe les jardins de la préfecture de La Réunion pour demander des contrats aidés pour la commune de Saint-Leu. Il est expulsé le sur ordre du préfet[23]. Le même mois, il lance le parti La Politique autrement (LPA), un mouvement politique qui déclare se situer ni à gauche ni à droite[24].

Après les élections municipales de 2014, Thierry Robert est réélu maire de Saint-Leu, dès le premier tour avec plus de 74 % des voix face à son adversaire Jean-Luc Poudroux[25].

Il est tête de liste du MoDem pour les élections régionales de 2015 à La Réunion. Au second tour, il rejoint la liste de gauche menée par Huguette Bello[26], qui est défaite par la liste du président sortant, Didier Robert (Les Républicains). Élu conseiller régional, il démissionne en pour cause de cumul des mandats[27]. En 2018, Huguette Bello estime que son alliance électorale avec Thierry Robert « a été une erreur » et considère qu'il « n'est pas [son] allié » à la région[28].

Réélu député en 2017, il démissionne de ses fonctions de maire de Saint-Leu le en application de la loi sur le cumul des mandats[29].

Ralliement à Emmanuel Macron[modifier | modifier le code]

Soutien d'Alain Juppé lors de la primaire de la droite et du centre de 2016[30],[31], il rallie le la candidature d'Emmanuel Macron pour l'élection présidentielle, devançant en ce sens de deux semaines François Bayrou[32].

Annoncé comme possible ministre des Outre-mer après la victoire d’Emmanuel Macron[33],[34] et initialement investi dans sa circonscription par La République en marche pour les élections législatives de 2017, le parti lui retire finalement son investiture car il ne répond pas à un des critères du mouvement, à savoir la possession d'un casier judiciaire vierge. En effet, Thierry Robert a été condamné en appel pour diffamation en 2016, bien que cette mention n'apparaisse pas sur son casier judiciaire[35].

Démission d’office de son mandat de député[modifier | modifier le code]

Il est démis de son mandat de député le par le Conseil constitutionnel pour manquement à ses obligations fiscales[36]. Il conserve néanmoins son mandat de conseiller municipal et communautaire de Saint-Leu[37]. Déclaré inéligible, il ne peut se présenter à aucune élection pendant trois ans, municipales comprises, mais il n'exclut pas de redevenir maire par désignation du conseil municipal, ce qui ne serait pas illégal puisqu’il ne s’agirait pas d’une élection[38].

Candidat à l’élection législative partielle qui suit, son frère Pierrick Robert est battu par Jean-Luc Poudroux (divers droite, soutenu par LR)[39].

Période d’inéligibilité[modifier | modifier le code]

Le , Thierry Robert démissionne de son poste de conseiller municipal de Saint-Leu, et concomitamment de son siège au conseil communautaire du Territoire de la Côte Ouest (TCO), les derniers mandats électifs qu’il exerçait depuis sa démission d’office de son mandat de député par le Conseil constitutionnel[40],[41].

À partir d’, il est chroniqueur sur Radio Free Dom, où il anime une émission hebdomadaire intitulée Allô Thierry, proposant un commentaire de l’actualité[42],[43].

Le même mois, le retour en politique de Thierry Robert est envisagé par les médias réunionnais, notamment après le lancement de son association « Dobout et Solider »[44], dont la déclinaison des objectifs prend, selon La Première, l’allure d’un programme électoral[45]. En , Thierry Robert annonce qu’il entend briguer un nouveau mandat aux élections municipales de 2020 à Saint-Leu, malgré sa peine d’inéligibilité[46],[47]. Mais le , le Conseil d’État confirme le jugement rendu le mois précédent par le tribunal administratif de La Réunion en rejetant le recours formé par Thierry Robert contre la validité de la décision du Conseil constitutionnel[48],[49].

Il apporte son soutien à la socialiste Ericka Bareigts pour les élections régionales de 2021 à La Réunion[50],[51].

Retour actif dans la vie politique[modifier | modifier le code]

À la fin de sa période d'inéligibilité, Thierry Robert annonce son intention de se relancer dans la vie politique et de se présenter aux élections législatives de 2022. En , il crée un nouveau parti politique, Le Peuple aux commandes du territoire (PACT)[52]. En , il se met en retrait de ses activités médiatiques sur Radio Free Dom[53]. En avril, il officialise sa candidature aux élections législatives dans la 7e circonscription de La Réunion[54],[55]. Le , il est battu au second tour par Perceval Gaillard (LFI-NUPES)[56].

En , Thierry Robert est condamné pour diffamation à l'encontre de son successeur à la mairie de Saint-Leu, Bruno Domen[57],[58].

Controverses et affaires judiciaires[modifier | modifier le code]

Conflits d’intérêts[modifier | modifier le code]

Promoteur immobilier, Thierry Robert est condamné en appel en 2019 pour avoir vendu des logements défectueux[59],[60].

En 2015, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique informe la présidence de l'Assemblée nationale qu'elle considère que « ses fonctions exercées dans ses sociétés sont incompatibles avec son mandat parlementaire »[61]. Le , le Conseil constitutionnel, saisi de la question, décide qu'il n'y a pas incompatibilité entre les fonctions conservées par Thierry Robert dans diverses sociétés et son mandat de député[62].

En , il est rappelé à l’ordre par le président de l’Assemblée nationale, François de Rugy, pour l’utilisation de son statut de député dans le cadre d’activités privées. Thierry Robert faisait de la publicité pour une de ses sociétés immobilières sur son compte Facebook, où il s'affiche en tant que député[63].

Accusations d’emploi fictif et de harcèlement[modifier | modifier le code]

En 2017, il est l'objet de poursuites pour soupçons d'emploi fictif, de harcèlement sexuel et de favoritisme[59].

Le , il est condamné par la cour d'appel de Paris pour des faits de harcèlement moral, harcèlement sexuel et rupture abusive de contrat[64],[65],[66].

Déboires financiers[modifier | modifier le code]

Le , lors d'une conférence de presse, alors que la question du patrimoine des élus suscite le débat, Thierry Robert dévoile ses revenus importants et déclare en avoir « marre de payer autant [d'impôts] » en menaçant de quitter le pays[67]. Ses déclarations fracassantes auraient pour objectif d'interpeller le gouvernement afin qu'il revoit la politique fiscale dans sa totalité ; il déclare : « Une politique qui n’encourage pas l’investissement et empêche le développement, ce n’est pas productif. Les impôts ne cessent d’augmenter et même si le président a annoncé qu’ils n’augmenteraient pas l’année prochaine, je doute »[68].

En 2015, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique informe la présidence de l'Assemblée nationale qu'il « existe un doute sérieux quant à l'exhaustivité, l'exactitude et la sincérité de sa déclaration de patrimoine »[61].

Le , pour la seconde fois, la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique saisit la justice de sa déclaration de patrimoine de fin de mandat. Elle déclare avoir « jugé nécessaire de porter ces faits, susceptibles de constituer des infractions pénales, à la connaissance du procureur de la République de Paris et lui a transmis l’ensemble du dossier »[69]. Il est en 2018 le seul député à ne pas avoir reçu une « attestation de conformité fiscale ». Il admet un retard sur le paiement de l'ISF[70].

Le , le Conseil constitutionnel le déclare inéligible pour une période de trois ans et le démet d'office de son mandat de député pour non-respect de « ses obligations fiscales ». Le Conseil précise que s'il a « régularisé sa situation fiscale », en partie après les délais impartis, il y a lieu de le condamner « compte tenu de l’importance des sommes dues et de l’ancienneté de sa dette fiscale »[71].

Propos racistes[modifier | modifier le code]

En , Thierry Robert est entendu par la gendarmerie pour incitation à la haine raciale après avoir critiqué le versement d'une subvention au Journal de l'île de La Réunion et dénoncé « une politique de gros blancs »[72]. En regagnant sa voiture à sa sortie de la caserne, il déclare : « Je roule en BM mais je ne suis pas un gros blanc »[73].

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Au cours de sa carrière politique, Thierry Robert est :

Synthèse des résultats électoraux[modifier | modifier le code]

Élections législatives[modifier | modifier le code]

Année Parti Circonscription 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2012[9] MoDem 7e de La Réunion 16 224 37,8 1er 29 366 66,9 1er Élu
2017[15] 11 144 33,8 1er 22 305 60,8 1er Élu
2022[74] 7 912 24,5 1er 17 483 48,8 2e Battu

Élections régionales[modifier | modifier le code]

Année Parti Région Position 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2015[75] MoDem La Réunion Tête de liste 54 021 20,3 3e Fusion[b]
8  /  45

Élections cantonales[modifier | modifier le code]

Année Parti Canton 1er tour 2d tour Issue
Voix % Rang Voix % Rang
2008[77] MoDem Canton de Saint-Leu-1 3 997 57,3 1er Élu
2009[6] Canton de Saint-Leu-2 2 343 43,2 1er 3 284 54,4 1er Élu

Élections municipales[modifier | modifier le code]

Année Parti Commune Position 1er tour 2d tour Sièges obtenus
Voix % Rang Voix % Rang
2008[4] MoDem Saint-Leu Tête de liste 6 482 46,3 1er 8 790 58,3 1er
28  /  35
2014[78] 12 629 74,5 1er
35  /  39

Dans la culture[modifier | modifier le code]

Thierry Robert possède sa marionnette dans Les Guignols de l'info. Il y est caricaturé en comme étant, avec Jean Lassalle, le seul député du MoDem à l’Assemblée nationale, alors que l’émission parodie un éventuel rapprochement entre François Bayrou et Jean-Louis Borloo[79].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Thierry Robert est élu conseiller général en dans le canton de Saint-Leu-2, après avoir été élu en dans celui de Saint-Leu-1. Il démissionne de son mandat dans ce canton le , après le rejet du recours formé contre la validité du scrutin de 2009[1].
  2. Pour le second tour, Thierry Robert fusionne sa liste (arrivée troisième) avec celle conduite par Huguette Bello. Le LPA-MoDem obtient 8 élus[76].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Thierry Robert n’a plus deux postes de conseiller général », sur politiques-publiques.com, (consulté le ).
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  4. a et b « Résultats des élections municipales de 2008 - Saint-Leu (974) », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
  5. a b et c « Portrait chinois de Thierry Robert », sur politiquemania.com (consulté le ).
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  7. « 1er canton de Saint-Leu : Jacqueline Silotia succède à Thierry Robert », sur ipreunion.com, (consulté le ).
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  10. « Le parti pirate veut annuler l’élection de Thierry Robert », sur clicanoo.re, (consulté le ).
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  13. « Fiche de Thierry Robert », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
  14. Anne-Laure Frémont, « Mariage pour tous : les députés rebelles », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
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  17. Adeline Daboval, « Législatives 2017 : le MoDem renaît de ses cendres », sur leparisien.fr, (consulté le ).
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  21. AFP, « Réunion : la chasse au requin illégale », sur lefigaro.fr, (consulté le ).
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  24. Laurent de Boissieu, « La Politique Autrement (LPA) », sur france-politique.fr (consulté le ).
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  27. « Thierry Robert quitte la Région », sur clicanoo.re, (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]