Tiburge d'Orange

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Tiburge d'Orange
Biographie
Naissance
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Famille
Père
Mère
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Conjoint
Enfants

Thiburge ou Tiburge d'Orange (avant 1096 – 1150[1]), est comtesse d'Orange.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tiburge naît avant le départ de son père pour la Terre sainte en 1096[réf. nécessaire]. Thiburge est fille de Rambaud II d'Orange, ou III, selon d'autres historiens, est le seul comte d'Orange de la famille de Nice-Orange clairement identifié. Il est aussi appelé Rambaud de Nice parce qu'il exerce l'autorité vicomtale sur Nice[2]. L'identité de sa mère n'est pas connue avec certitude cependant certaines sources évoquent le nom de Rixende d'Apt.

Au retour de Terre-Sainte, Rambaud II d'Orange s'établit à Nice. Il laisse le comté d'Orange à sa fille unique Thiburge et a son gendre Géraud Adhémar de Montélimar avant 1115[3].

Cette princesse contribue beaucoup à l'agrandissement et à l'embellissement de la ville d'Orange. Elle fait construire trois grands faubourgs, un au quartier de Saint-Florent, un autre à la Tour de l'arc de triomphe, et le troisième aux environs de l'église de Saint-Pierre. Mais ces trois faubourgs seront presque entièrement détruits dans la guerre que Raimond de Turenne portera, l'an 1390, dans la Provence[4].

Thiburge teste entre 1146 et 1150, et meurt probablement peu après[5]. Ses fils sont encore très jeunes et elle les confie à son beau-fils Bertrand des Baux[6].

Famille[modifier | modifier le code]

Vers 1103, Tiburge épouse Giraud II Adhémar de Monteil[7]. Ils ont pour fils Guillaume, prince d'Orange[8]

En 1126-1130, elle épouse, en secondes noces, Guilhem d'Aumelas[9]. Il a fait son testament le . Ils ont pour descendance :

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La mutation féodale: Xe – XIIe siècle, Par Jean-Pierre Poly, Éric Bournazel, Édition: 3, Publié par Presses universitaires de France, 2004, p.370.
  2. La Cathédrale Sainte-Réparate, Par Georges Castellana, Publié par Chanoine Berg, place Rossetti, 1970, p.6.
  3. Jacques de Font-Réaulx, Le testament de Tiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté, p. 44
  4. David Baillie Warden, M. de Saint-Allais (Nicolas Viton), Maur François Dantine, Charles Clémencet, Ursin Durand, François Clément Valade, L'art de vérifier les dates des faits historiques, des chartes, des chroniques, et autres anciens monuments, depuis la naissance de Notre-Seigneur, 1818, p. 434.
  5. Claude de Vic & Jean Joseph Vaissète, Histoire générale du Languedoc, p. 477.
  6. J de Font-Reaulx, « Le testament de Thiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté », dans Mélanges de Raoul Busquet, Marseille 1957, p. 41.
  7. Les Niçois dans l'histoire, Par Henri Costamagna, Michel Derlange, Publié par Privat, 1988, p.151 et : Florian Mazel, La noblesse et l'Église en Provence, fin Xe – début XIVe siècle, Paris, éditions du CTHS, (ISBN 2-7355-0503-0), p. 647.
  8. Florian Mazel in La noblesse et l'Eglise en Provence fin Xe - début XIVe siècle, p. 651 - Adhémar, Edition du CTHS, 2002
  9. Prémices de l'Europe, Par Robert Lafont, Publié par Sulliver, 2007, p.117.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jacques de Font-Réaulx, Le testament de Tiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté, p. 41-58, dans Provence historique, tome 6, Hors série : Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), 1956 (lire en ligne)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]