Tarzan, l'homme singe (film, 1932)

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Tarzan, l'homme singe
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Titre original Tarzan the Ape Man
Réalisation W. S. Van Dyke
Scénario Cyril Hume
Acteurs principaux
Sociétés de production Metro-Goldwyn-Mayer
Pays de production Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre Film d'aventure
Durée 100 min
Sortie 1932

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Tarzan, l'homme singe (Tarzan the Ape Man) est un film américain réalisé par W. S. Van Dyke d'après le roman d'Edgar Rice Burroughs (1912), sorti en 1932. C'est le premier volet de la série des douze Tarzan que tournera Johnny Weissmuller.

Synopsis[modifier | modifier le code]

James Parker et Harry Holt, deux anglais résidant au Congo tenant une boutique de fournitures pour safaris et détestant l'Afrique, décident de se lancer à la poursuite du mythique et légendaire cimetière des éléphants qui se trouverait au-delà d'une chaîne montagneuse, appelée « Barrière du Mutia », une montagneuse escarpée et très haute, un immense rocher à pic de 300 à 400 mètres de hauteur et dissimulé derrière les nuages.

Jane Parker, la fille de James Parker, débarque au Congo, voulant s'y installer et vivre auprès de son père. Elle souhaite prendre part à leur expédition, son père refuse dans un premier temps mais finit par accepter. Le convoi se compose de James, Harry et Jane, ainsi qu'une douzaine de porteurs menés par Riano, le chef porteur. Harry est attiré par la belle Jane, qui reste indifférente à ses avances.

Le « Mutia » est considéré par les natifs comme « djoudjou » (tabou), l'escalader ou même y porter son regard fait encourir la mort à tout « indigène » qui transgresserait la règle.

Après moult péripéties dont la traversée d'une terre sauvage, l’escalade d'une montagne escarpée, la traversée d'une rivière infestée d'hippopotames hargneux et de crocodiles voraces, le groupe rencontre Tarzan qui enlève Jane. La « belle » et l'« homme singe » (à qui elle enseigne des rudiments de langage), finissent par tomber amoureux. Le lendemain, elle retrouve son père et l'expédition ; Tarzan la laisse reprendre sa liberté.

L'expédition est ensuite attaquée et capturée par un groupe de chasseurs pygmées qui les emmènent dans leur village afin de les offrir en sacrifice à un gorille. Heureusement, prévenu par le courageux chimpanzé Cheeta, et aidé par un troupeau d'éléphants, Tarzan les libère. En suivant un éléphant blessé dans la bataille, les aventuriers, accompagnés de Tarzan, découvrent le précieux cimetière. Mais James Parker ne survit pas à ses blessures, laissant sa fille seule ... Harry décide alors de rentrer chez lui, et Jane choisit de rester vivre auprès de son héros.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Version française[modifier | modifier le code]

Le film a été doublé en France en 1932 puis redoublé vers 1975[2], car le doublage de 1932 était considéré comme démodé, trop théâtral, et pas assez moderne pour le public à partir des années 1970 . Aussi, le son était jugé trop Mono.

1er doublage (1932)[modifier | modifier le code]

2e doublage (1975)[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Edgar Rice Burroughs a donné aux studios les droits de ses personnages mais pas des romans, alors les scénaristes, s'inspirant des personnages, ont inventé leur propres histoires en adaptant le mythe de Tarzan selon leur imagination et d'improbables canons cinématographiques (les producteurs voulaient notamment que Weissmuller soit entièrement imberbe, bien que cela constitue une incohérence due au fait qu'il a été élevé par des singes).
  • Tarzan, l'homme singe est le premier du genre où l'on peut entendre le cri si caractéristique de Tarzan[8]. Il aurait été créé par le technicien du son Douglas Shearer grâce à l'utilisation d'effets audio spéciaux comprenant un yodel autrichien joué à l'envers et en accéléré. Weissmuller lui-même a toujours prétendu avoir inventé le cri de Tarzan lors d'un concours de yodels pendant son enfance. Plus tard, il sut le reproduire tellement parfaitement que les gens pensaient que c'était véritablement lui que l'on entendait dans les films.
  • Ce film est le premier d'une série de six films mettant en scène Johnny Weissmuller et Maureen O'Sullivan ; le second volet s'intitule Tarzan et sa compagne. Johnny Weissmuller aurait tenté de séduire Maureen O'Sullivan, laquelle aurait repoussé ses avances, ce qui affecta quelque peu leurs relations lors du tournage (et ceux qui suivirent[9]).
  • Dans la scène où Jane et ses compagnons sont livrés à un gorille géant par les Pygmées, le gorille est incarné par Ray Corrigan, qui jouera d'autres rôles de grands singes, notamment dans Nabonga (1944) et Killer Ape (1953).
  • Les Pygmées du film sont des acteurs nains blancs recouverts de peinture noire.
  • En France, ce film fut l'un des tout premiers films étrangers diffusés à la télévision Française (ORTF), à partir de 1949, et puis, régulièrement, les années après, avec les onze autres films de la saga Tarzan avec Johnny Weissmuller. Ce nombre sera ramené à trois, à partir de 1975, et après 1988, les diffusions des films de la saga Tarzan avec Weissmuller seront plus rares, le premier volet de la saga étant le plus diffusé.

Suites[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. IMDB
  2. La Gazette du doublage
  3. Jean Tulard, Dictionnaire du cinéma : les acteurs, 2001 (sixième édition), Éditions Robert Laffont Bouquins, page 1135, Citation : « Il (Johnny Weissmuller) fut le sixième Tarzan à l'écran et le plus célèbre. »
  4. Francis Lacassin, revue Bizarre 2ème trimestre 1963, page 38, citation : « Aucun de ceux qui lui succédèrent ne réussit à effacer le souvenir de Johnny Weissmeiller » ; page 45, citation : « Le plus merveilleux des Tarzans est venu au cinéma par la natation. [...] Il a été Tarzan pendant seize ans, s'identifiant avec le personnage au point qu'aujourd'hui encore il est difficile de ne pas penser à lui lorsqu'on évoque la silhouette. »
  5. Jean Tulard, Guide des films : P Z, 2002 (nouvelle édition), Éditions Robert Laffont Bouquins, page 2855, citation : « Le plus beau des Tarzan et celui qui en fixa les règles (notamment le curieux cri de l'homme-singe et la présence à son côté de Cheeta). »
  6. « Tarzan et ses fauves » sur le site NooSFere (consulté le ).
  7. Francis Lacassin, revue Bizarre 2ème trimestre 1963, page 13, citation : « [...] Solitaire comme la plupart des héros [...], il (Tarzan) se déplace [...], parfois accompagné d'un confident, le lion Jad Bal Ja, le petit singe N'Kima. »
  8. Jean Tulard, Guide des films : P Z, 2002 (nouvelle édition), Éditions Robert Laffont Bouquins, page 2855, citation : « Le plus beau des Tarzan et celui qui en fixa les règles (notamment le curieux de l'homme-singe et la présence à son côté de Cheeta). »
  9. Video youtube : "Maureen O'Sullivan talks about Tarzan".
  10. Akram Belkaïd, Retours en Algérie, Carnets Nord 2013, p. 197

Produits dérivés (France)[modifier | modifier le code]

DVD
  • Tarzan - Coffret 12 Films. Édition Limitée Fnac, Date de Sortie : .

Liens externes[modifier | modifier le code]