Tangara Speed Ghôda

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Tangara Speed Ghôda
Nom de naissance Oumar Tangara
Naissance
Drapeau de la Côte d'Ivoire Bouaké
Décès (à 40 ans)
Drapeau de la Côte d'Ivoire Abidjan
Activité principale Musicien
Genre musical Reggae

Tangara Speed Ghôda (de son vrai nom Oumar Tangara) est né le 12 avril 1962 à Bouaké[1] dans le quartier de Kôkô, d’un père malien, Adama Tangara décédé à Abidjan et d’une mère Baoulé appelée Zagbo Agoh. Tangara Speed Ghôda était père de 6 enfants dont 5 filles et 1 garçon. Ami est malheureusement décédée un peu plus d’un mois après son père. Kadi vivant actuellement à Paris et Indigo la dernière et métissée, vit avec sa mère en France et Nadia, au Ghana, une autre dont l’identité reste méconnue, vivrait au Bénin. Le seul garçon de la famille, Mohamed Tangara travaillerait à Azaguié [2].

Après avoir côtoyé le monde des arts martiaux, il se lance dans la musique, précisément dans le reggae avec des textes qui sont un mélange de nouchi, baoulé, dioula et français[3].

Il est le fondateur de l'espace Hakili -so où se sont produits des sommités de la musique reggae tels que Tiken Jah Fakoly ou Kajeem[2].

Il s'est rendu célèbre en chantant un refrain jugé blasphématoire « Jésus n'a pas été crucifié »[4].

Discographie[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Show Biz ti requin
  • 1997 : Temps et Lumière
  • 2000 : Esprit

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Biographie Tangara Speed Ghoda », sur musicMe (consulté le ).
  2. a et b Diarra Tiémoko, « Reportage /16 ans après la mort de Tangara Speed Ghôda : Ce que devient son mythique temple ‘’Hakilisso’’ à Abobo », sur Linfodrome.ci, (consulté le ).
  3. Alex Kipré, Fraternité Matin, « Tangara Speed Ghôda une lumière trop vive ! », sur connectionivoirienne.net, (consulté le ).
  4. Top Visage, « Charly Yapo: ses dernières heures avec Tangara », sur live.ci (consulté le ).

Sources externes[modifier | modifier le code]