Tampere

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Tampere
Blason de Tampere
Armoiries
Drapeau de Tampere
Drapeau
Tampere
Dans le sens horaire et de haut en bas, la ville vue de Näsinneula. Mairie de Tampere. Parc de Särkänniemi. Maison de Tampere. La ville vue de la Tour d'observation de Pyynikki. Le Tammerkoski vu du pont Hämeensilta. Cathédrale de Tampere.
Administration
Pays Drapeau de la Finlande Finlande
Région Pirkanmaa
Maire Lauri Lyly
Langue(s) parlée(s) unilingue finnois
Démographie
Gentilé Tamperois(e)
Population 238 671 hab.[1] (2020)
Densité 346 hab./km2
Géographie
Coordonnées 61° 29′ 53″ nord, 23° 45′ 36″ est
Altitude Min. 77 m
Max. 162 m
Superficie 68 959 ha = 689,59 km2 [2]
· dont terre 525,03 km2 (76,14 %)
· dont eau 164,56 km2 (23,86 %)
Rang superficie (180e / 336)
Rang population (3e / 336)
Histoire
Province historique Satakunta
Province Finlande occidentale
Fondation 1775
Droits de Cité depuis 1779
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Finlande
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Tampere
Géolocalisation sur la carte : Finlande
Voir sur la carte administrative de Finlande
Tampere
Géolocalisation sur la carte : Pirkanmaa
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Tampere
Liens
Site web www.tampere.fi
Carte
Carte interactive de la municipalité de Tampere

Tampere (/ˈtɑm.pe.re/ Écouter, en suédois : Tammerfors /tam.ɛrˈfɔrsː/ Écouter) est une ville de Pirkanmaa, dans le Sud-Ouest de la Finlande. Avec 230 834 habitants[3] intra-muros, et plus de 320 000 en comptant les municipalités attenantes, elle est la seconde agglomération de Finlande après celle d'Helsinki. Elle est également la plus grande ville non-littorale des pays nordiques. C'est aussi la ville finlandaise la plus peuplée en dehors de la région du Grand Helsinki et un important centre urbain, économique et culturel pour le centre du pays.

La ville est coincée entre deux lacs, Näsijärvi et Pyhäjärvi. En raison des altitudes différentes des deux lacs, soit 18 mètres, les rapides Tammer qui les relient ont été historiquement une source d'énergie importante et plus récemment pour la production d'électricité. Tampere est surnommé le « Manchester de la Finlande », en raison de son passé industriel, ce qui a donné le surnom finlandais Manse et des termes tels que Manserock.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La superficie totale de Tampere est de 689,59 km2 dont 524,89 km2 de terre et 164,70 km2 d'eau[4].

Tampere est située entre deux lacs : le lac Näsi et le lac Pyhä. Ces deux lacs ont une différence d'altitude de 18 mètres et sont reliés par les rapides de la rivière Tammerkoski qui traverse la cité. Ces rapides ont été une source d'énergie importante dans l'histoire de la ville, plus récemment pour produire de l'électricité.

Le point le plus élevé de Tampere est situé à Kaanaa, à la partie nord de la ville. Son altitude est de 211 mètres. Le point le plus bas est une profondeur du Pyhäjärvi avec une altitude de 32 mètres[5].

Climat[modifier | modifier le code]

Au printemps il pleut en moyenne 7 à 8 jours par mois, pendant les autres saisons il pleut 10 à 11 jours par mois. La pluviométrie est en février de 25 mm, et elle est en juillet-août supérieure à 70 mm.

Le mois le plus froid est février avec, en moyenne, une température minimale de −11 °C. Le mois le plus chaud est juillet avec, en moyenne, une température maximale de 21,5 °C[6].

Le lac Näsijärvi est gelé 140 jours en moyenne, durant la saison froide[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

Tampere fut créée en 1775 par Gustave III de Suède sur les rives de la rivière Tammerkoski pour servir de comptoir commercial. Quatre ans plus tard, en 1779, elle reçut son statut officiel de ville. À cette époque, Tampere était plutôt une petite ville, occupant quelques kilomètres carrés de terrains autour des rapides Tammerkoski, au pied de la moraine de Pyynikki.

Tampere était déjà un important centre commercial et industriel au XIXe siècle. Durant la première moitié de ce siècle, elle concentrait près de la moitié des activités industrielles de la Finlande. Cette spécificité lui valut le surnom de « Manchester du nord ». De ce fait, les Finlandais lui donnent le surnom Manse qui est une contraction du nom de la ville anglaise[8]. Toutefois, ce diminutif n'est pas des plus appréciés par les habitants de Tampere.

Au début du XXe siècle, la ville de Tampere est une ville dominée par l’industrie, l’espace – encore aujourd’hui – est marqué par l’architecture industrielle. La population ouvrière est souvent installée dans des quartiers récents entièrement construits pour elle, comme le quartier d'Amuri, qui accueille les ouvriers de la plus grande entreprise industrielle textile de la ville, Finlayson. Dès 1900 les ouvriers de l’industrie représentent 70 % de la population, ce qui est un maximum pour le début du siècle, mais ils représentent encore pratiquement 60 % de la population en 1910 et 61,5 % en 1920. Au début du XXe siècle, l’industrie domine la ville.

Les sites de productions les plus nombreux dans la ville sont ceux de l’industrie textile ainsi que ceux d’une importante industrie du cuir, complémentaire de celle du textile par la fabrication notamment de chaussures. Vient tout même en deuxième position, après l’industrie de l’habillement, l’industrie alimentaire représentant 16 % des établissements industriels de la ville en 1905. Cette industrie permet de ravitailler la nombreuse population ouvrière de Tampere. L’industrie textile représente à Tampere 64 % pour seulement 10 établissements de production répertoriés des ouvriers de l’industrie à Tampere en 1905 et encore 58 % en 1916, malgré le développement d'autres secteurs et notamment la métallurgie.

La ville industrielle de Tampere connaît un essor pratiquement continu depuis le milieu du XIXe siècle. Après la crise économique précédant la Première Guerre mondiale, le sort économique de la ville devient directement lié au sort des armes et donc au sort militaire et économique de la métropole russe à laquelle est encore rattaché le Grand-duché de Finlande. Les commandes de guerre russe stimulent l’industrie locale avant que leur arrêt brutal ne stoppe net cette activité économique perturbée par les difficultés de ravitaillement liées à la guerre en Baltique.

Tampere a été le théâtre de la principale bataille de la Guerre civile finlandaise (28 janvier - ) : les forces « blanches » ont pris la ville ainsi que 10 000 prisonniers « rouges » le 6 avril.

Tampere fut agrandie par regroupement avec des villages voisins. Messukylä a été annexé en 1947, Lielahti en 1950, Aitolahti en 1966 et Teisko en 1972.

Tampere fut longtemps connue pour ses industries textiles et métallurgiques, mais des sociétés spécialisées dans les technologies de l'information et les télécommunications ont remplacé ces activités durant les années 1990. Un grand nombre de ces sociétés sont hébergées au parc scientifique Hermia à Hervanta, près de l'université de technologie. Nokia y possède un centre de recherche, de même que la start-up Jolla.

La ville a accueilli un Conseil européen extraordinaire les 15 et 16 octobre 1999, la Finlande assurant la présidence de l'Union européenne. Les pays de l'Union ont alors tracé un plan de route visant à la réalisation dans les cinq ans de l'« espace de liberté, de sécurité et de justice » européen.

Population[modifier | modifier le code]

Tampere depuis la tour de Pyynikki.
Les Rapides de Tammerkoski.

En 2006, Tampere a un peu plus de 200 000 habitants, ce qui en fait la troisième ville de Finlande en nombre d'habitants. Mais en regard de la définition de l'Union européenne, Tampere n'est pas une ville à cause de sa densité de population trop faible. Tampere est la 158e ville de l'Union européenne sur les 486 agglomérations de plus de 100 000 habitants.

  • Statistiques avant guerre[9],[10] :
Année 1815 1840 1850 1860 1870 1880 1890
population 793 1 819 3 207 5 232 6 986 13 645 20 132
Année 1900 1910 1920 1923 1930 1938 1939
population 36 344 45 442 47 830 50 138 55 967 76 730 78 012
Année 1980 1985 1990 1995 2000 2005
population 166 228 169 026 172 560 182 742 195 468 204 337
Année 2010 2015 2020
population 213 217 223 149 238 671

Administration[modifier | modifier le code]

Tampere fait partie de la province de Länsi-Suomen lääni (Finlande occidentale) et de la région de Pirkanmaa. La ville est entourée par les municipalités de Kangasala, Kuru, Lempäälä, Nokia, Orivesi, Pirkkala, Ruovesi et Ylöjärvi.

Découpage administratif[modifier | modifier le code]

Tampere est découpée en quartiers regroupés en districts et en zones de planification. Les zones de Tampere sont la zone centrale, la zone de l'est, la zone du sud, la zone du nord-est et la zone du nord.

Conseil municipal[modifier | modifier le code]

Le Conseil municipal est composé comme suit pour les périodes 2013–2016[13] et 2017–2021[14] :

Parti Sièges
2013–2016
Sièges
2017–2021
Sièges
2021-2025
SDP 16 16 17
Kokoomus 16 15 17
Ligue verte 10 14 11
Alliance de gauche 7 7 7
Vrais Finlandais 8 4 10
Keskusta 3 4 3
Sans étiquette 2 4 -
Chrétiens-démocrates 2 2 2
RKP 1 1 0
SKP 2 0 -

Économie[modifier | modifier le code]

Activités économiques[modifier | modifier le code]

Principales sociétés[modifier | modifier le code]

En 2020, les principales entreprises de Tampere par chiffre d'affaires sont[15] :

Société C.A.
UPM Sales Oy 5000 M
Cargotec Finland Oy 1000 M
Sandvik Mining and Construction Oy 1000 M
Pirkanmaan Osuuskauppa 911 M
UPM Raflatac Oy Tarralaminaatit 870 M
Metso Minerals Oy 468 M
ALSO Finland Oy 453 M
John Deere Forestry Oy 453 M
F9 Distribution Oy 375 M
Power Finland 286 M

Principaux employeurs[modifier | modifier le code]

En 2020, les principaux employeurs sont[15] :

Employeur Emplois
Pirkanmaan Osuuskauppa 2019
Sandvik Mining and Construction Oy 2009
Saarioinen Oy 1069
Millog (fi) Oy 1041
Metso Minerals Oy 812
TAMK 806
Fimlab (fi) Oy 767
John Deere Forestry Oy 736
Royal Ravintolat Oy 704
Cargotec Finland Oy 656

Transports[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire de Tampere.
Aéroport de Tampere-Pirkkala.
La gare routière de Tampere.
Paasikiven-Kekkosentie.
Tests du métro léger de Tampere.

Transports ferroviaires[modifier | modifier le code]

La gare ferroviaire de Tampere est desservie par les grandes lignes ferroviaires de Finlande ; la liaison avec Helsinki se fait toutes les deux heures, et une liaison quotidienne est assurée avec Oulu.

Transports aériens[modifier | modifier le code]

La ville est également dotée d'un aéroport international, situé sur la commune de Pirkkala, relié à toute la Scandinavie, la Russie, les Pays baltes, la Pologne et l'Allemagne.

Transports routiers[modifier | modifier le code]

La ville est également reliée au reste du pays par l'intermédiaire du réseau d'autocars dirigé vers la gare routière, et qui permet ainsi d'atteindre l'aéroport d'Helsinki sans correspondance.

Tampere est desservie par les routes nationales 3, 9, 11 et la Paasikiven-Kekkosentie (valtatie 12), la Teiskontie (valtatie 12), la Vaasantie (kantatie 65) et la ceinture périphérique de Tampere.

Transports en commun locaux[modifier | modifier le code]

À l'intérieur de la ville, un réseau de bus très dense relie également les communes alentour et assure un service à toute heure du jour et de la nuit pour la plupart des lignes[16].

Une ligne de métro léger de 23,5 km devrait voir le jour d'ici 2022. Les travaux de cette ligne ont démarré en 2016. Le coût de la construction est évalué à 250 millions d'euros avec un financement de 30 % du gouvernement finlandais[17].

Circulation douce[modifier | modifier le code]

Depuis les années 2010, Tampere a cherché a faciliter la circulation des cyclistes et des piétons[18]. La stratégie est d'augmenter la part du vélo et de la marche dans les déplacements urbains. De nouveaux itinéraires pour piétons et cyclistes sont construits et améliorés chaque année à Tampere. Le nombre de cycles à Tampere a continué de croître régulièrement tout au long de la décennie 2010[18].

En 2020, Tampere compte environ 1 080 kilomètres de sentiers pédestres et cyclables. Il y a plus de 700 kilomètres de pistes cyclables[18].

Transports lacustres[modifier | modifier le code]

Laukontori.

Pendant l'été, le port de Tampere assure des liaisons[19],[20]:

Les bateaux de navigation intérieure opérant à partir de Tampere sont: SS Tarjanne, S/S Pohjola, HL Intti, HL Kuru et le S/S Tammerkoski.

Distances[modifier | modifier le code]

Les distances entre Tampere et quelques destinations sont[21],[22],[23]:

Ville Distance
(km)
Temps en train Temps en voiture
Helsinki 173 1 h 31 min 1 h 55 min
Hämeenlinna 75 40 min 50 min
Iisalmi 390 4 h 23 min 4 h 23 min
Joensuu 393 4 h 51 min 4 h 44 min
Jyväskylä 153 1 h 30 min 1 h 49 min
Kouvola 188 2 h 28 min 2 h 30 min
Kuopio 293 3 h 18 min 3 h 28 min
Loimaa 98 1 h 1 min 1 h 10 min
Lahti 126 1 h 49 min 1 h 43 min
Oulu 504 4 h 15 min 5 h 33 min
Pori 114 1 h 30 min 1 h 24 min
Seinäjoki 177 1 h 4 min 2 h 17 min
Turku 165 1 h 44 min 1 h 57 min
Vaasa 240 1 h 55 min 2 h 57 min
Saint-Pétersbourg 402 5 h 22 min 5 h 48 min

Architecture[modifier | modifier le code]

Tampere-talo.
immeuble de la Kansallispankki.
Sampola.
Gare routière de Tampere.
Luminary.

Tampere présente des bâtiments de différentes époques et styles.

Du Moyen Âge il ne reste que l'ancienne église de Messukylä.

L'architecture néo-classique est représentée par l'ancienne église de Tampere et son clocher. L'église de Messukylä et l'église Alexandre sont de style néo-gothique.

Les bâtiments de style néo-Renaissance sont entre autres, le manoir de Hatanpää, la mairie, la maison Ruuskanen et le château de Näsi.

L'architecture du nationalisme romantique peut se voir avec la maison du Commerce, la maison Tirkkonen, la maison Palander, la cathédrale de Tampere, la caserne centrale des pompiers ou l'immeuble de la Kansallispankki[24].

Le classicisme postjugendien (post-Art nouveau) était en grande partie nordique et on construit alors notamment l'ancienne bibliothèque, l'hôtel Tammer, la maison Tuulensuu et l'église de Viinikka.

Le fonctionnalisme des années 1930 a donné entre autres la gare de Tampere, maison Tempo, la gare routière et l'hôpital de Kauppi.

Parmi les reconstructions d'après guerre, citons l'immeuble de la banque de Finlande, Amurinlinna et la piscine de Pyynikki.

Les bâtiments rationalistes de la période moderne sont représentés par l'université de Tampere, l'hôpital universitaire, Sampola, l'ancienne école de commerce de Tampere, le stade de Tampere ou l'église de Kaleva.

Par la suite, le modernisme diversifié est représenté, entre autres par la bibliothèque Metso, le centre d'activités d'Hervanta, la maison de Tampere, Luminary ou l'immeuble de Nokia à Hatanpää[24].

Culture[modifier | modifier le code]

Bibliothèques[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Tampere est une ville médiatique, car la chaîne de télévision nationale Yle TV2[25], fonctionne dans le centre de télévision Tohlop qui s'y trouve depuis les années 1970, et par exemple les émissions de radio finlandaises ont commencé à Tampere, lorsque Arvi Hauvonen a fondé la station de radio publique en 1923[26].

La chaîne Yle TV2 a ses racines dans la chaine Tamvisio, qui a été intégrée à Yleisradio en 1964. Cette deuxième chaîne a eu une influence significative à Tampere, et plusieurs émissions et séries télévisées bien connues ont été tournées dans la ville[27].

En 2014, Aamulehti publié à Tampere était le troisième journal de Finlande en termes de tirage, après Helsingin Sanomat et Ilta-Sanomat. Le tirage du magazine était de 106 842[28]. De plus, Tampere publie, entre autres, le journal municipal gratuit Tamperelainen[25].

Les revues Niin & näin et Aikalainen sont des revues scientifiques, publiées à Tampere.

Musique[modifier | modifier le code]

Tampere comporte une scène musicale dynamique, avec la multiplication récente de groupes de rock aux influences glam/punk emportant un vif succès dans la région, ainsi que dans le reste de la Finlande. Parmi ces derniers, on peut citer Negative, au succès international grandissant, mais également Jann Wilde & the Neon Comets ou encore Heijaste. L'orchestre philharmonique de Tampere est très actif.

Sports[modifier | modifier le code]

Nokia Arena, pour les compétitions de hockey sur glace ou des événements culturels. Mars 2022.

La scène sportive de Tampere est menée par deux équipes de hockey sur glace, Tappara Tampere et Ilves Tampere. Elles ont eu toutes les deux un grand impact sur la culture du hockey sur glace en Finlande et sont les plus performantes du pays. Le football prend également de plus en plus d'importance avec Tampere United qui gagna le championnat finlandais 2001 et 2006 et 2007.

C'est également la ville de naissance et de résidence de Tommi Evilä, éphémère héros des mondiaux d'athlétisme d'Helsinki de 2005, unique athlète médaillé pour le pays organisateur.

En juillet 2009, s'y est déroulé le Festival olympique de la jeunesse européenne

Du 23 au , Tampere a accueilli aussi un "gathering de tricks", organisé par la team Unito.

Tourisme[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Le musée d'art de Tampere.
Musée des Moumines.
Centre Vapriikki.

Les musées les plus visités sont :

Gastronomie[modifier | modifier le code]

Une des spécialités culinaires est le mustamakkara, qui est un plat à base de viande et de sang de porc et de seigle. Traditionnellement on le sert accompagné de confiture d'airelle.

Vie estudiantine[modifier | modifier le code]

Vappu à Tampere.

Tampere est réputée pour sa vie étudiante très active. Un des temps forts de la vie étudiante, partout en Finlande mais particulièrement à Tampere, est la fête de Vappu, qui célèbre la fin de l'hiver, et surtout la fin des examens pour les étudiants. Les célébrations s'étalent sur toute la deuxième moitié du mois d'avril, avec un temps fort le soir du , et toute la journée du 1er mai. À cette occasion, tous les étudiants sortent vêtus de leur « salopette d'étudiant (fi) », sorte de combinaison de différentes couleurs qui symbolisent leur appartenance à une filière. Les costumes des étudiants étrangers sont verts par exemple, ceux des étudiants en informatique, noirs. Une tradition toute particulière à Tampere est l'immersion[29] des étudiants de la TUT dans la Tammerkoski la rivière de Tampere : les étudiants de première année sont en quelque sorte « baptisés », et sont plongés dans l'eau glacée du fleuve, à l'aide d'une grande cage soutenue par une grue.

Éducation[modifier | modifier le code]

Écoles primaires et lycées[modifier | modifier le code]

La ville gère 38 écoles primaires dont l'école de Pyynikki et l'école d'Alexandre.

Tampere abrite aussi l'école normale de Tampere (fi), l'école Rudolf Steiner, l'école suédoise de Tampere et l'école chrétienne de Tampere (fi)[30].

Tampere gère six lycées pour environ 3 200 jeunes et un lycée pour adultes[31]. Tampere abrite aussi l'Institut professionnel de Kiipula.

Enseignement supérieur[modifier | modifier le code]

Tampere compte plusieurs universités: l'université de Tampere (TAU), l'université des sciences appliquées de Tampere (TAMK) et l'École supérieure de police ainsi que l'université d'été de Tampere (fi)[32].

La vieille université de Tampere (UTA) est fondée en 1960, quand l'école supérieure sociale est transférée d'Helsinki à Tampere[33]. L'école supérieure technique de Tampere est fondée en 1965, comme extension de l'école supérieure technique d'Helsinki. L'école supérieure technique de Tampere prend son indépendance en 1972 et change plus tard de nom pour s'appeler l'université technologique de Tampere (TUT)[34]. Ces deux universités ont uniées à 2019 pour former la nouvelle université de Tampere.

L'école supérieure professionnelle de Tampere est fondée en 1996. Plus tard, elle est renommée université des sciences appliquées de Tampere[35]. L'école supérieure de police est installée à Tampere en 1974[36]. La plupart des étudiants de ces universités sont logés dans des résidences du TOAS[37].

Jumelages[modifier | modifier le code]

La ville de Tampere est jumelée avec les villes suivantes[38] :

Carte
Jumelages et partenariats de Tampere.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Tampere.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Brașov[39],[40],[41],[42]Roumaniedepuis
Canton[42]Chinedepuis
Chemnitz[43],[42],[44]Allemagnedepuis
Essen[39],[42],[45]Allemagnedepuis
Kaunas[39],[42],[46]Lituaniedepuis
Kiev[47],[48],[39],[42],[49]Ukrainedepuis le
Klaksvík[50],[42]îles Féroé
Kópavogur[50],[39],[42]Islandedepuis
León[39]Nicaragua
Linz[39],[40],[51],[42]Autrichedepuis
Miskolc[39],[42]Hongriedepuis
municipalité urbaine de Tartu[39],[42],[52]Estoniedepuis le
Mwanza[43],[42]Tanzanie
Norrköping[39],[42]Suèdedepuis
Odense[43],[42]Danemarkdepuis
Olomouc[39],[42]Tchéquiedepuis
Syracuse[39],[42]États-Unisdepuis
Trondheim[39],[42],[53]Norvègedepuis
Łódź[39],[42],[54]Polognedepuis

Personnalités liées à Tampere[modifier | modifier le code]

Qui y sont nées[modifier | modifier le code]

Autres[modifier | modifier le code]

Qui y sont décédées[modifier | modifier le code]

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (fi) « Väestörakenteen ennakkotiedot alueittain, 2020M01*-2020M06* », Tilastokeskus, 2017-30.6.2020-31 (consulté le )
  2. (fi) « Superficie par municipalité au 1er janvier 2011 », Maanmittauslaitos (consulté le )
  3. (fi) « Ennakkoväkiluku muuttujina Alue ja Kuukausi [Calendrier préliminaire en tant que région de gamme et mois] »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site pxnet2.stat.fi (consulté le ).
  4. « Pinta-alat kunnittain », Maanmittauslaitos, .
  5. (Ympäristön tila Tampereella 2015, p. 11).
  6. (en) « Tampere - Climatological Information », World Meteorological Organization (consulté le ).
  7. (fi) « Ilmastonmuutos: 1800-luvun tamperelainen paleli enemmän ja pilkki pitempään », Yle, (consulté le ).
  8. En finnois, le son "ch" n'existe pas et a tendance à être prononcé "s".
  9. (fi) « Suomen tilastollinen vuosikirja 1925, p. 9, taulukko 11. Kaupunkien, kauppalain ja taajaväkisten yhdyskuntain väkiluku vuosina 1815–1924 », Kansalliskirjaston julkaisuarkisto Doria, Tilastollinen päätoimisto (consulté le ).
  10. (fi) « Suomen tilastollinen vuosikirja 1940, p. 14, Taulukko 13. Kaupunkien, kauppalain ja taajaväkisten yhdyskuntain väkiluku vuosina 1815–1940 », Kansalliskirjaston julkaisuarkisto Doria, Tilastollinen päätoimisto (consulté le ).
  11. (fi) « Väestö kielen mukaan sekä ulkomaan kansalaisten määrä ja maa-pinta-ala alueittain 1980 - 2012 », Tilastokeskus, (consulté le ).
  12. (fi) « Suomen asukasluvut kuukausittain – Kunnittain aakkosjärjestyksessä », Väestörekisterikeskus, (consulté le )
  13. (fi) « Luottamustoimielimet ja luottamushenkilöt », palvelut.tampere.fi (consulté le ).
  14. (fi) « Tampere: Tulokset puolueittain ja yhteislistoittain », Oikeusministeriö (consulté le ).
  15. a et b (fi) « Tampere, Suurimmat », sur finder.fi (consulté le )
  16. (fi) « Site Officiel des transports de Tampere » (consulté le ).
  17. (fi) « Teamways », Ville de Tampere (consulté le ).
  18. a b et c (fi) « Pyöräily ja jalankulku », Ville de Tampere (consulté le )
  19. Hopealinjat
  20. (fi) Jarmo Peltola, « Matkustajaliikenne vesillä », Koskesta voimaa (consulté le )
  21. (fi) « Tampere - Reittilista ja kaupunkien välimatkat », reittikartta (consulté le ).
  22. (fi) « Paikkakuntien välimatkoja Suomessa », Liikennevirasto (consulté le ).
  23. (fi) « VR: Junaliput verkkokaupasta. Katso aikataulut ja osta lippu. - VR », sur vr.fi (consulté le )
  24. a et b (Niemelä 2008, p. 19, 20).
  25. a et b (Niemelä 2008, p. 115)
  26. (Niemelä 2008, p. 165)
  27. (Niemelä 2008, p. 213)
  28. (fi) « Sanomalehtien levikkikehitys 2012–2014 », Sanomalehtien Liitto (consulté le )
  29. l'immersion des étudiants.
  30. (fi) « Perusopetuksen alueet ja koulut », Ville de Tampere (consulté le ).
  31. (fi) « Lukiokoulutus », Ville de Tampere (consulté le ).
  32. (fi) « Korkeakoulutus », ville de Tampere (consulté le ).
  33. (Niemelä 2008, p. 207)
  34. (Niemelä 2008, p. 205).
  35. (Niemelä 2008, p. 197).
  36. (Niemelä 2008, p. 152).
  37. TOAS.
  38. (fi + en) « Villes jumelles (Ystävyyskaupungit) », Ville de Tampere (consulté le ).
  39. a b c d e f g h i j k l m et n « Twin cities », Tampere (consulté le )
  40. a et b « https://www.tampere.fi/tampereen-kaupunki/tietoa-tampereesta/kansainvaliset-asiat/ystavyyskaupungit.html »
  41. « https://www.brasovcity.ro/file-zone/regulamente/primarie/Statutul-mun-Brasov.pdf »
  42. a b c d e f g h i j k l m n o p q et r « https://www.tampere.fi/en/organisation/international-affairs/twin-cities »
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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