Tali Fahima

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Tali Fahima
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Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
École Hadassim (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Militante socialeVoir et modifier les données sur Wikidata

Tali Fahima (en hébreu : טלי פחימה ; née le ) est une Israélienne née dans une famille juive originaire d'Algérie et convertie à l'islam le , à la mosquée d'Umm al-Fahm. Fahima est jugée et condamnée pour ses contacts avec Zakaria Zubeidi, chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa à Jénine. Elle considère sa nationalité comme palestinienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tali Fahima, née le , a grandi à Qiryat Gat, une petite ville du sud d’Israël, dans une famille monoparentale juive originaire d'Algérie.

Engagement politique[modifier | modifier le code]

Sticker de Tali Fahima, 2005

Tali Fahima est, jusqu’en 2003, une partisane du Likoud ; puis, à la suite de la lecture d’une interview dans laquelle Zakaria Zubeidi, chef des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, parle de sa transformation d’un militant pour la paix en un combattant recherché, elle est intriguée. Fahima s'entretient avec Zubeidi à plusieurs reprises. Lorsqu’elle apprend que Zubeidi est à la tête d’une liste de personnes à assassiner, préparée par les services de sécurité israéliens, elle décide d’aller à Jénine pour vivre dans la maison de Zubeidi en tant que bouclier humain.

Elle participe au projet des enfants palestiniens à Jénine et apparait dans le film documentaire Les enfants d'Arna (en anglais, Arna's Children, réalisé par Juliano Mer-Khamis et Danniel Danniel), avec Zubeidi, avant qu’il ne soit emprisonné.

Elle ne nie pas avoir rencontré plusieurs fois Zubeidi à Jénine, mais elle récuse toute participation dans des activités armées. En , elle se déclare prête à agir comme un bouclier humain pour protéger Zubeidi. Toutefois, elle nie, comme Zubeidi, toute relation amoureuse entre eux.

Arrestation et condamnation[modifier | modifier le code]

Le , Tali Fahima est arrêtée, afin d’être interrogée par des agents des services de sécurité puis placée en détention administrative pendant trois mois. Elle est inculpée en d'assistance à l'ennemi en temps de guerre[1].

Le , elle plaide coupable pour des accusations moins graves, admettant avoir eu des contacts avec un agent étranger avec l'intention de nuire à la sécurité. Elle admet également avoir transmis des informations à l'ennemi et violé une ordonnance interdisant l'entrée d'Israéliens dans les territoires contrôlés par l'Autorité palestinienne.

Les accusations les plus graves à son encontre :aide à un ennemi en temps de guerre, soutien à une organisation terroriste et possession d'armes, sont abandonnées. Elle est condamnée à une peine de prison de trois ans[2].

Tali Fahima est libérée en , pour bonne conduite, avec un an de moins que sa peine initiale. Cependant, elle n'a pas le droit de quitter le pays, ni de contacter des étrangers, ni d'entrer dans les territoires de Cisjordanie sous contrôle palestinien – des restrictions similaires à celles imposées à Mordechai Vanunu après sa libération de prison.

Poursuite du militantisme[modifier | modifier le code]

Le , Tali Fahima participe à une cérémonie alternative pour le Jour de l'Indépendance d'Israël, allumant une torche en l'honneur de Zubeidi[réf. nécessaire].

Elle se convertit à l'Islam le , à la mosquée d'Umm al-Fahm[réf. nécessaire].

Elle considère sa nationalité comme palestinienne[réf. nécessaire].

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Conal Urquhart, « My crime was to protest at Israeli assassinations », sur guardian.co.uk site du magazine The Guardian, (consulté le )
  2. (en) Zvi Harel, « Fahima to Walk Free in 11 Months After Plea Bargain Drops Major Charges », sur haaretz.com site du quotidien Haaretz, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]