Tărcaia

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Tărcaia
Nom local
(ro) TărcaiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Géographie
Pays
Régions
Județ
Chef-lieu
Tărcaia (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Superficie
76,8 km2Voir et modifier les données sur Wikidata
Coordonnées
Démographie
Population
1 799 hab. ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Densité
23,4 hab./km2 ()
Fonctionnement
Statut
Chef de l'exécutif
Aurel-Dan Ille (d) (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Contient les localités
Tărcaia (d), Mierag (d), Tărcăița (d), Totoreni (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Identifiants
Code postal
417575Voir et modifier les données sur Wikidata
Carte

Tărcaia (ou Köröstárkány en hongrois), est une commune roumaine du județ de Bihor, en Transylvanie, dans la région historique de la Crișana et dans la région de développement Nord-Ouest.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Tărcaia est située dans le sud-est du județ, sur la rive gauche du Crișul Negru, dans les Monts Codru, à la limite avec le județ d'Arad, à 4 km au sud de Beiuș et à 61 km au sud-est d'Oradea, le chef-lieu du județ.

La municipalité est composée des quatre villages suivants, nom hongrois, (population en 2002)[1] :

  • Mierag, Mérág (212)
  • Tărcaia, Köröstárkány (1 188), siège de la commune ;
  • Tărcăița, Tárkányka (433) ;
  • Totoreni, Tatárfalva (321).

Histoire[modifier | modifier le code]

La première mention écrite du village de Tărcaia date des années 1000-1050.

La commune, qui appartenait au royaume de Hongrie, en a donc suivi l'histoire.

Après le compromis de 1867 entre Autrichiens et Hongrois de l'empire d'Autriche, la principauté de Transylvanie disparaît et, en 1876, le royaume de Hongrie est partagé en comitats. Tărcaia intègre le comitat de Bihar (Bihar vármegye).

À la fin de la Première Guerre mondiale, l'Empire austro-hongrois disparaît et la commune rejoint la Grande Roumanie au traité de Trianon. Le , le village est le théâtre d'un drame, 91 villageois hongrois sont assassinés par des troupes roumaines.

En 1940, à la suite du deuxième arbitrage de Vienne, elle n'est pas annexée par la Hongrie et reste en territoire roumain.

Politique[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
2000 En cours Aurel-Dan Ille PDL, puis PNL  
Élections municipales de 2016[2]
Parti Sièges
Parti social-démocrate (PSD) 5
Union démocrate magyare de Roumanie (UDMR) 4
Parti national libéral (PNL) 1
Parti populaire hongrois de Transylvanie (PPMT) 1

Religions[modifier | modifier le code]

En 2002, la composition religieuse de la commune était la suivante[3] :

Démographie[modifier | modifier le code]

La commune a une majorité de population hongroise. Le village central de Tărcaia est presque entièrement hongrois tandis que les trois autres villages de Tărcăița, Mierag et Totoreni sont exclusivement roumains.

En 1910, à l'époque austro-hongroise, la commune comptait 1 471 Hongrois (52,14 %) et 1 347 Roumains (47,75 %)[1].

En 1930, on dénombrait 1 473 Roumains (50,97 %) et 1 412 Hongrois (48,86 %)[1].

En 1956, après la Seconde Guerre mondiale, 1 574 Roumains (53,43 %) côtoyaient 1 371 Hongrois (46,54 %)[1].

En 2002, la commune comptait 1 161 Hongrois (53,89 %), 989 Roumains (45,91 %) et 3 Ukrainiens (0,13 %)[3].

Évolution démographique
1880 1890 1900 1910 1920 1930 1941 1956 1966
2 1512 3362 4562 8212 5472 8902 9642 9462 826
1977 1992 2002 2007 - - - - -
2 7532 3652 1542 025[4]-----

Économie[modifier | modifier le code]

L'économie de la commune repose sur l'agriculture, l'élevage et l'exploitation des forêts.

Communications[modifier | modifier le code]

Routes[modifier | modifier le code]

Tărcaia est située à proximité de la route nationale DN76 Oradea-Beiuș- Deva.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Mierag, église orthodoxe en bois de la Dormition de la Vierge, datant de 1756 et classée monument historique[5] ;
  • Tărcăița, église orthodoxe en bois de la Descente de l'Esprit Saint, datant de 1796 et classée monument historique[5] ;
  • Totoreni, église orthodoxe en bois de la Dormition de la Vierge, datant de 1697 et classée monument historique[5].

Galerie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

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