Sébastien Bourdais

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 janvier 2015 à 12:42 et modifiée en dernier par Sismarinho (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Sébastien Bourdais
Description de cette image, également commentée ci-après
Sébastien Bourdais en 2007
Biographie
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Le Mans, Sarthe
Nationalité Français
Carrière
Années d'activité Depuis 2003
Qualité Pilote automobile en IndyCar Series
Parcours
AnnéesÉcurie0C.0(V.)
KV Racing Technology

Statistiques
Nombre de courses 125 en ChampCar / IndyCar
27 en Formule 1
25 en Endurance
Pole positions 33 en ChampCar / IndyCar
1 en Endurance
Podiums 46 en ChampCar / IndyCar
12 en Endurance
Victoires 32 en ChampCar / IndyCar
5 en Endurance
Champion du monde 4 en ChampCar / IndyCar

Sébastien Olivier Bourdais (né le au Mans) est un pilote automobile français. Après avoir remporté à quatre reprises le championnat nord-américain Champ Car, il a évolué en 2008 et 2009 dans le championnat du monde de Formule 1 au sein de la Scuderia Toro Rosso. Après deux années où il court en Superleague Formula, il poursuit en 2011 sa collaboration avec Peugeot Sport en ILMC sur Peugeot 908 et il dispute les 10 courses sur circuits routiers et urbains pour Dale Coyne Racing en IndyCar Series. En 2012 et 2013, Sébastien Bourdais dispute l'intégralité de la saison IndyCar Series avec Dragon Racing. En octobre 2013, il signe un contrat de deux ans (saisons 2014 et 2015) avec KV Racing.

Biographie

Les débuts

Né au Mans à la clinique du Tertre Rouge (située à côté du célèbre virage du Tertre Rouge du circuit des 24 Heures), habitant longtemps la commune de Laigné-en-Belin près du Mans (tout près du circuit), il plonge dans le monde automobile très jeune par l'intermédiaire de son père Patrick qui participa à sept éditions des 24 Heures du Mans entre 1993 et 2005. Il commence par faire du karting, discipline dans laquelle il obtient ses premiers titres : champion de ligue Maine-Bretagne en 1991, 4e du championnat de France cadets la même année, champion de ligue cadets en 1993.

Il passe alors en monoplace, où ses débuts sont prometteurs et laissent entrevoir un fort potentiel. Vice-champion de Formule Renault en 1997, Sébastien réalise quelques belles performances mais est victime de malchance dans les trois dernières courses, ce qui lui coûte le titre. Après une première année pour apprendre, en 1998, il devient champion de France de Formule 3 en 1999, avant d'être sacré en Formule 3000 pour sa troisième saison dans la discipline en 2002, après une disqualification de son concurrent Tomáš Enge pour usage de substances illicites. Il se fait aussi remarquer aux 24 Heures du Mans avec l'équipe Pescarolo Sport.

Le Champ Car

Sébastien Bourdais lors de l'épreuve Champ Car de Houston en 2007

Aux portes de la Formule 1, il est sur le point de s'engager avec l'écurie Arrows durant l'été 2002 mais celle-ci perd son droit d'entrée au championnat 2003[1],[2]. En fin d'année, il brigue un poste de pilote essayeur chez Renault F1 Team mais l'écurie française lui préfère finalement son compatriote Franck Montagny. Après avoir un temps songé à s'engager en DTM avec Opel, il tente sa chance aux États-Unis où un test convaincant sur le tracé de Sebring lui permet d'être recruté par la puissante écurie de Champ Car Newman/Haas Racing (codirigée par Carl Haas et le célèbre acteur Paul Newman).

Les débuts de Bourdais dans ce championnat sont remarquables : qualifié en pole position pour sa première course, il égale la performance réalisée en 1993 par Nigel Mansell. Particulièrement performant, Bourdais empoche trois victoires au cours de sa première saison mais, trop irrégulier, n'est pas en mesure de se battre pour le titre. Il remporte toutefois le titre honorifique de meilleur débutant de l'année (Rookie Of The Year 2003) en terminant quatrième du championnat.

En 2004, 2005, 2006 et 2007, il domine le championnat et décroche quatre titres de champion, un record dans les championnats américains majeurs de monoplaces, battant le record de trois titres consécutifs de Ted Horn (1946-1948) dans le championnat AAA de l'époque. Durant ces quatre saisons, l'emprise du Français est réelle, et il finit à chaque fois la saison avec plusieurs dizaines de points d'avance sur ses plus sérieux rivaux, parmi lesquels Paul Tracy, Bruno Junqueira, Justin Wilson, A. J. Allmendinger ou Robert Doornbos.

Bourdais participe en 2005 aux 500 Miles d'Indianapolis (épreuve du championnat concurrent IndyCar) mais abandonne sur touchette à deux tours de l'arrivée alors qu'il occupait la cinquième place, obtenant une douzième place au classement. Sébastien Bourdais remporte les quatre dernières éditions (2004, 2005, 2006, 2007) de la Coupe Vanderbilt, manche du championnat Champ Car et plus ancienne compétition automobile américaine.

La trajectoire quasi parfaite de Bourdais en Champ Car est néanmoins ponctuée par quelques accrocs avec certains pilotes, notamment Paul Tracy en 2006 et Robert Doornbos en 2007. Le Français ayant un certain franc-parler, n'hésite pas à critiquer ouvertement l'attitude peu sportive des deux hommes dans chaque cas.

Enfin, il est le seul Français à s'être imposé dans une manche IROC, une compétition américaine qui regroupe la plupart des champions automobiles de l'année passée (Nascar, Champ Car, IRL...) et qui s'affrontent sur des voitures identiques lors de certaines courses Nascar[3].

Endurance

24 Heures du Mans

Sébastien Bourdais fait ses débuts aux 24 Heures du Mans en 1999 sur une Porsche 911 GT2 de l'équipe Larbre Compétition. L'équipage est contraint à l'abandon sur problème moteur. Il obtient son premier grand résultat dans l'épreuve en 2000 en terminant quatrième sur la Courage-Peugeot de l'équipe Pescarolo Sport.

Le calendrier 2007 du Champ Car lui permet de faire son retour aux 24 Heures du Mans, où il est engagé au volant de la Peugeot 908 no 8 qu'il partage avec Stéphane Sarrazin et Pedro Lamy. Il termine à la seconde place derrière l'Audi R10 TDI no 1. Son arrivée déchaîne les passions et c'est une véritable ovation qui est faite pour l'« enfant du pays », alors qu'il stoppe sa Peugeot juste devant la grande tribune. Malgré une envie manifeste d'être de retour en 2008 pour jouer la victoire, il ne pourra y participer cette année, sa priorité étant la F1.

Voiture d'endurance noire et bleu azur, vue de trois-quarts, à la sortie d'un virage.
Sébastien Bourdais sur la Peugeot 908, lors des 24 Heures du Mans 2009.

En 2009, Sébastien Bourdais court en Endurance aux 12 Heures de Sebring et aux 24 Heures du Mans avec Peugeot, Frank Montagny et Stéphane Sarrazin étant ses équipiers. Ils terminent deuxièmes des 24 Heures du Mans avec un tour de retard sur la Peugeot no 9 des vainqueurs. Un grand sentiment de déception envahit le Français, car il avait mené une bonne partie de la course avec Frank Montagny et Stéphane Sarrazin, avant de casser une pièce de la suspension arrière, puis un peu plus tard, de percuter une Porsche à Mulsanne et d'endommager la partie avant. Il aura passé environ 30 minutes dans les stands, à intervalles différents, pour réparer les dégâts commis sur la voiture.

En 2010, Sébastien dispute les 24 Heures du Mans sur la Peugeot 908 no 3, avec Simon Pagenaud et Pedro Lamy. Sébastien signe la pole mais un problème de coque contraint l'équipage à l'abandon après moins de trois heures de course, sans que Sébastien ait pu prendre le volant. En 2011, le même équipage termine en seconde position, à treize secondes du vainqueur.

En 2012, à la suite du retrait de Peugeot en endurance, Bourdais trouve refuge chez Pescarolo Team, écurie qu'il a déjà fréquenté par le passé. Il y retrouve son ancien équipier de chez Peugeot Sport, Nicolas Minassian et le vainqueur de l'édition 2004, Seiji Ara. L'équipage pilote une Dome S102.5 motorisée par Judd. Ils terminent non classés en bouclant le dernier tour afin de remercier l'écurie pour le travail accompli.

12 Heures de Sebring

Sébastien Bourdais remporte les 12 Heures de Sebring 2006 en catégorie GT2 avec l'écurie Multimatic Motorsports Team Panoz aux côtés de David Brabham et Scott Maxwell. Lors des 12 Heures de Sebring 2009, la Peugeot de Bourdais, Franck Montagny et Stéphane Sarrazin, partie des stands à la suite d'un problème hydraulique, prend la tête dès la troisième heure. À la mi-course la voiture subit une crevaison lente qui permet à Audi de remporter l'épreuve. En 2010, il termine second de l'épreuve derrière l'autre Peugeot engagée. Sebastien Bourdais est le détenteur du record du tour à Sebring avec une Peugeot 908 avec un temps de min 43 s 274.

Rolex Sports Car Series, Tudor United SporstsCar Championship

Après une première pige au sein du Starworks Motorsport lors des 6 Heures de Watkins Glen, Sébastien Bourdais remporte l'épreuve d'Indianapolis en juillet 2012 et permet ainsi à Alex Popow et au Starworks Motorsport de remporter le premier North American Endurance Championship en 2012[4],[5]

Pour la saison 2014, il est engagé par l'écurie Action Express Racing pour disputer l'United SportsCar Championship au volant d'un prototype Coyote Corvette DP avec João Barbosa et Christian Fittipaldi. Il commence la saison en remportant les 24 Heures de Daytona[6]. Il termine ensuite troisième aux 12 heures de Sebring.

La Formule 1

Saison 2008 avec la Scuderia Toro Rosso

Sébastien Bourdais, lors des tests hivernaux à Valence, sur Toro Rosso, en janvier 2008
Sébastien Bourdais à Monaco
Sébastien Bourdais au GP de Grande-Bretagne

Malgré sa domination en Champ Car et alors que les médias ont souvent fait état de discussions positives avec Mario Theissen, le directeur de BMW Sauber F1 Team, les portes de la Formule 1 restent closes pour Bourdais en 2007 et il demeure chez Newman-Haas Racing. En décembre 2006, son nouveau manager Nicolas Todt lui permet d'obtenir trois jours de test avec la Scuderia Toro Rosso. Puis, en juillet 2007, il est à nouveau convié à des essais privés sur le circuit belge de Spa-Francorchamps. Ces tests s'avèrent concluants et l'écurie italo-autrichienne officialise le 10 août son engagement à compter de la saison 2008 de F1.

Lors de la première course, en Australie, il abandonne à trois tours de la fin à la suite d'une rupture moteur alors qu'il était quatrième. Il est cependant classé à la septième place au terme d'une épreuve chaotique où seulement six voitures finissent la course. Il marque donc deux points pour ses débuts. Un abandon regrettable car Sébastien avait profité des nombreux accidents et problèmes mécaniques de la course, ainsi que de la pénalité de Rubens Barrichello et s'était hissé à la quatrième place, tenant tête à Fernando Alonso (Renault) et Heikki Kovalainen (McLaren) pendant dix tours, les ayant même distancés à quelques tours de la fin. Ce dernier s'est dit quelque peu déçu, d'autant plus qu'il était parti d'une modeste dix-septième position sur la grille de départ.

En revanche, au Grand Prix suivant, en Malaisie, il abandonne dès le premier tour, victime d'une sortie de piste (voiture déventée). Au Grand Prix de Bahreïn il débute la course en quinzième place et finit la course à la même place. Au Grand Prix d'Espagne sur le circuit de Montmelo, il est seizième sur la grille de départ et fait les frais d'un accrochage avec Nelsinho Piquet au huitième tour. En Turquie, il abandonne au vingt-quatrième tour à la suite d'une rupture mécanique alors qu'il avait pris le départ à la dix-huitième position et pointait à la dix-septième place.

Au Grand Prix de Monaco, où débute la STR3, il n'atteint pas la Q2. Il finit sa course dans le rail de la courbe du Casino. Début juin, lors du Grand Prix du Canada, il finit en treizième et dernière position. Le 22 juin a lieu le Grand Prix de France où Sébastien doit se battre avec un train arrière survireur mais réussit à passer la Q1. Sa course est plus mitigée car il finit dix-septième. Au Grand Prix de Grande-Bretagne, il passe pour la quatrième fois en Q2. En course, il est handicapé par une stratégie à un arrêt mais finit tout de même onzième. En Allemagne, il passe en Q2 mais ne se qualifie qu'en quinzième position. Il termine la course à la douzième place.

En Hongrie, il se qualifie initialement en quatorzième position mais est pénalisé de cinq places sur la grille de départ pour avoir gêné Nick Heidfeld, part dix-neuvième et termine dix-huitième. Lors du Grand Prix d'Europe, sur le nouveau tracé urbain de Valence, il passe pour la première fois de sa carrière en Q3, se qualifie en dixième position et termine la course à la même place.

Au GP de Belgique, en Q1, Sébastien signe un exceptionnel meilleur temps qui le propulse en Q2 où il fait le huitième temps et en Q3 où il finit neuvième. Le lendemain, il prend un excellent départ pour se retrouver cinquième derrière Lewis Hamilton, Kimi Räikkönen, Felipe Massa et Fernando Alonso. Au dernier tour, tandis qu'il pointe à la troisième place, synonyme de podium, et que la pluie s'intensifie, il perd quatre places au profits d'Alonso et Heidfeld équipés de pneus pluie mais aussi de Vettel, Kubica, pourtant en pneus secs comme le Français. Il termine finalement septième de la course.

Lors du Grand Prix d'Italie, le pilote français effectue la meilleure séance de qualification de sa carrière, puisqu'il se qualifie en quatrième position, alors que son coéquipier Sebastian Vettel obtient la pole. Sa course du lendemain est faite complètement dans l'ombre de ce dernier, la panne de son système anti-calage lui faisant perdre un tour dès le départ. La course ayant commencé sous voiture de sécurité, il se retrouve dans le groupe du fond de grille avec un tour de retard. Malgré cela, l'écart à l'arrivée avec les premiers est sensiblement analogue. Il défait notamment son retard sur Adrian Sutil et sur Rubens Barrichello. Au Grand Prix du Japon, Sébastien Bourdais se voit retirer ses points de la sixième position, les commissaires estimant qu'il avait gêné Massa lors de sa sortie des stands.

Lors de la dernière course de la saison au Brésil, Il finit quatorzième à la suite d'une sortie de piste.

Saison 2009 avec la Scuderia Toro Rosso

Bourdais au GP de Malaisie

Le 6 février 2009, la Scuderia Toro Rosso le confirme en tant que deuxième pilote aux côtés du Suisse Sébastien Buemi pour la saison 2009 après avoir été mis en concurrence avec Takuma Satō.

Pour l'ouverture de la saison, Bourdais termine huitième du Grand Prix d'Australie après une course agitée et grâce au déclassement de Lewis Hamilton qui a menti aux commissaires de courses pour avoir dit que Jarno Trulli l'avait doublé sous drapeaux jaunes. Il enchaîne avec un Grand Prix assez terne à Sepang, puisqu'il termine à la dixième place après l'interruption de la course au trente-troisième tour. En Chine, il finit onzième, derrière son coéquipier Sebastien Buemi, qui termine huitième, éclipsant ainsi les bons temps réalisés par Bourdais en essais libres mais qui ne se sont pas concrétisés en qualifications. À Bahreïn, il termine treizième après être parti dernier.

Pour le retour en Europe sur le Circuit catalan de Montmelo, Sébastien fait jeu égal avec Sébastien Buemi en essais libres mais est cependant éliminé en Q1, qualifié dix-septième entre Kimi Räikkönen et Heikki Kovalainen, mais surtout derrière le jeune Suisse. Le week-end espagnol démarre donc mal pour le Français. Pour la course, il est pris dans le carambolage du départ provoqué par Nico Rosberg qui percute la Toyota de Jarno Trulli. Le Français voit sa Toro Rosso décoller avant de retomber quelques mètres plus loin sans roue avant gauche. Premier abandon du français depuis le Grand Prix de Monaco 2008.

Au Grand Prix de Monaco, Bourdais s'élance de la quatorzième place. En course, il bénéficie d'une stratégie à un seul arrêt ainsi que de l'abandon d'un certain nombre de pilotes partis devant lui (Sebastian Vettel, Heikki Kovalainen, Sébastien Buemi) pour finir huitième et apporter un point précieux à Toro Rosso.

Après neuf courses, la Scuderia Toro Rosso décide, le 16 juillet 2009, de rompre le contrat de Sébastien Bourdais. Ce dernier est remplacé dès le Grand Prix de Hongrie par Jaime Alguersuari qui devient le plus jeune pilote de l'histoire de la Formule 1[7].

Superleague Formula

Sébastien Bourdais fait ses débuts en Superleague Formula lors du meeting d'Estoril le Modèle:Date sport au volant de la voiture du FC Séville[8]. Il termine onzième de sa première course puis second de la deuxième. Il gagne ensuite la super finale de la SuperLeague Formula d'Estoril disputée en cinq tours, sa première victoire depuis près de deux ans.

Il s'impose lors de la première course du meeting de Monza le Modèle:Date sport et termine troisième de la seconde course en s'élançant du fond de la grille, du fait du système de la « grille inversée ».

Il pilote la voiture de l'Olympique lyonnais lors de la saison 2010 dans l'écurie Laurent Redon Motorsport. Il réalise une bonne prestation lors du meeting d'ouverture à Silverstone, remportant la seconde course de la manche et finissant quatrième de la super finale[9].

IndyCar Series

Sébastien Bourdais à l'Indy Japan 300 en 2011

Six ans après avoir participé aux 500 Miles d'Indianapolis, Sébastien Bourdais dispute les dix courses sur circuits routiers et urbains pour Dale Coyne Racing en IndyCar Series lors de la saison 2011. Les débuts sont difficiles en raison d'une voiture peu performante par rapport à la concurrence mais réussit à s'illustrer sur quelques bon résultats, notamment plusieurs top 10 et de très bon chronos lors des warm-up.

Voiture noire et dorée, vue de trois-quarts, en plein virage.
Sébastien Bourdais à Long Beach en 2012.

En 2012, Sébastien Bourdais dispute l'intégralité de la saison avec le Dragon Racing et fait équipe avec la pilote anglaise Katherine Legge. Malgré un top 10 en Alabama, le moteur Lotus montre des lacunes en termes de performances et de fiabilité ce qui pousse son écurie à échanger son moteur contre un moteur Chevrolet plus performant et plus fiable à Indianapolis lors des essais des 500 miles. À la suite des quotas imposés par l'IndyCar limitant le nombre de moteurs par écurie, Bourdais est contraint de piloter uniquement sur les circuits routiers pour le reste de la saison tandis que son équipière ne pilote que sur les circuits ovales. Il se classe quatrième sur le circuit de Mid-Ohio et prolonge son contrat pour la saison 2013 chez Dragon Racing.

En 2013, il poursuit avec l'écurie de Jay Penske et, malgré un début de saison difficile notamment du à des soucis pneumatiques, Bourdais réalise quelques bonnes qualifications et obtient deux podiums durant le week-end de courses sur le circuit Toronto. Au Grand Prix de Baltimore, il termine 3e et réalise le meilleur tour en course. Il termine le championnat à la 12e place.

En 2014, il court pour KV Racing Technology, ce qui lui permet d'avoir une voiture plus performante. Il réalise deux pole positions et renoue avec la victoire au Grand Prix automobile de Toronto pour finir la saison à la dixième place.

Carrière et palmarès

Résultats sportifs

Champ Car

Sébastien Bourdais lors de sa victoire au GP de Long Beach en 2005

(Après le Grand Prix de Mexico 2007)

  • 5 saisons
  • 4 titres
  • 73 courses disputées
  • 31 victoires (soit 42,47 %)
  • 14 hat tricks (soit 19,18 %)
  • 1627 points marqués
  • 31 pole positions (soit 42,47 %)
  • 44 podiums (soit 60,27 %)
  • 46 départs en 1re ligne (soit 63,01 %)
  • 7 deuxièmes places (soit 9,59 %)
  • 6 troisièmes places (soit 8,22 %)
  • 68 fois dans les points (soit 93,15 %)
  • 35 meilleurs tours (soit 47,95 %)
  • 52 courses en ayant mené (soit 71,24 %)
  • 2103 tours en tête (soit 30,5 % des tours parcourus)
  • 15 abandons (soit 20,55 %)
  • Moyenne de points par course : 22,29 points
  • Moyenne de points par saison : 325,40 points

Formule 1

Saison Écurie Châssis Moteur Pneus GP disputés Dans les points Abandons Tours en tête Points inscrits Classement
2008 Scuderia Toro Rosso STR2B
STR3
Ferrari V8 Bridgestone 18 2 5 3 4 17e
2009 Scuderia Toro Rosso STR4 Ferrari V8 Bridgestone 9 2 3 0 2 19e

American Le Mans Series

Saison Écurie Voiture Moteur Pneus Courses disputées Pole Victoires Podiums Dans les points Meilleur tour en course Tours en tête Points inscrits Classement
2009 Team Peugeot Total Peugeot 908 HDI Fap Michelin 1 - - 1 1 1 - 26 14e

Le Mans Series

Saison Écurie Voiture Moteur Pneus Courses disputées Pole Victoires Podiums Dans les points Meilleur tour en course Tours en tête Points inscrits Classement
2010 Team Peugeot Total Peugeot 908 HDI Fap Michelin 1 1 1 1 1 - 65 18 14e

Intercontinental Le Mans Cup

Saison Écurie Voiture Moteur Pneus Courses disputées Pole Victoires Podiums Dans les points
2011 Team Peugeot Total Peugeot 908 HDI Fap Michelin 6 0 3 4 5

24 Heures du Mans

Année Voiture Équipe Équipiers Résultat
1999 Porsche 911 GT2 Larbre Compétition Jean-Pierre Jarier / Pierre de Thoisy Abandon
2000 Courage C52-Peugeot Pescarolo Sport Emmanuel Clérico / Olivier Grouillard 4e
2001 Courage C60-Peugeot Pescarolo Sport Jean-Christophe Boullion / Laurent Redon 13e
2002 Courage C60-Peugeot Pescarolo Sport Jean-Christophe Boullion / Franck Lagorce 10e
2004 Pescarolo C60-Judd Pescarolo Sport Emmanuel Collard / Nicolas Minassian Abandon
2007 Peugeot 908 HDi FAP Team Peugeot Total Pedro Lamy / Stéphane Sarrazin 2e
2009 Peugeot 908 HDi FAP Team Peugeot Total Franck Montagny / Stéphane Sarrazin 2e
2010 Peugeot 908 HDi FAP Team Peugeot Total Pedro Lamy / Simon Pagenaud Abandon
2011 Peugeot 908 Team Peugeot Total Pedro Lamy / Simon Pagenaud 2e
2012 Dome S102.5 - Judd Pescarolo Team Nicolas Minassian / Seiji Ara Non classé

Résultats aux 500 miles d'Indianapolis

Année Châssis Moteur Départ Arrivée Équipe
2005 Panoz Honda 15 12 Newman/Haas
2012 Dallara Chevrolet 25 20 Dragon Racing
2013 Dallara Chevrolet 15 29 Dragon Racing
2014 Dallara Chevrolet 17 7 KV Racing Technology

Superleague Formula

Saison Écurie Club Pneus GP disputés Pole Victoires Podiums Dans les points Abandons Tours en tête Points inscrits Classement
2009 Ultimate Motorsport FC Séville Michelin 8 1 2 6 6 0 0 253 9e
2010 LRS Formula Olympique lyonnais Michelin 6 - 1 1 3 2 - 81 13e

Indycar Series

Saison Écurie GP disputés Pole Victoires Podiums Meilleur tour Points inscrits Classement
2011 Dale Coyne Racing 10 0 0 0 1 188 23e
2012 Dragon Racing 11 0 0 0 0 173 25e
2013 Dragon Racing 19 0 0 3 1 369 12e
2014 KV Racing Technology 18 2 1 2 461 10e

GRAND-AM Rolex Series

Saison Écurie GP disputés Pole Victoires Podiums Meilleur tour Points inscrits Classement
2012 Starworks Motorsport 3 0 1 3 0 97 17e
2013 8 Star Motorsports 7 0 0 0 0 160 18e

Tudor United Sportcar Championship

Saison Écurie GP disputés Pole Victoires Podiums Meilleur tour Points inscrits Classement
2014 Action Express Racing 2 0 1 2 0 67 24e

Vie privée

Sébastien Bourdais s'est marié avec sa compagne Claire en mai 2006. Parmi les invités de la cérémonie, célébrée en la cathédrale du Mans, figurait notamment son patron Paul Newman. Les deux époux ont eu leur premier enfant (une fille prénommée Emma) en décembre de la même année. En 2009 naît leur second enfant Alexandre.

Bibliographie

Notes et références

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :